• il y a 2 ans

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Transcription
00:00 Ce qui m'agace c'est qu'avec Raymond, on parle que de sa communication mais on parle
00:06 jamais de football.
00:07 Football c'est-à-dire de l'équipe de France qui a des joueurs fantastiques, qui a une
00:11 équipe, une génération extraordinaire.
00:12 Mais à l'arrivée, voilà, ça joue pas bien, y'a pas de style de jeu, y'a pas de ligne
00:17 directrice.
00:18 On a l'impression que les choses, que l'équipe réagit plus qu'elle n'agit, on a l'impression
00:21 que le style de jeu c'est Ribéry et rien d'autre.
00:24 Ça pour moi ça me dérange.
00:25 Raymond, Raymond Domenech.
00:26 J'aime bien Christophe.
00:27 Je l'ai eu comme joueur il y a longtemps.
00:32 N'essayez pas de vous enfumer.
00:33 Ah j'essaye pas de vous enfumer ? J'ai voulu qu'on parle de football.
00:38 Je dis, je parle toujours de football.
00:40 C'est vous qui avez fait un reportage sur ma communication.
00:42 Je déplais, on a l'impression que je vais enfumer tout le monde.
00:44 Je vais enfumer personne.
00:45 Quand je dis qu'il a déjà joué, quand je dis qu'il y a un suspendu, quand je dis qu'il
00:49 y a un blessé, c'est la réalité.
00:51 Alors peut-être qu'on me dit, cette réalité, je dois la changer, la transformer.
00:55 J'essaye.
00:56 Tu dis par exemple, j'ai vu le travail de Christian Gourcuff, ce qu'il fait en entraînement,
01:01 je vais pas parler de Christian Gourcuff spécialement, mais je prends cet exemple-là.
01:03 Ce qu'il fait en entraînement, ça se reproduit en match.
01:06 Eh bien heureusement.
01:07 Je dis heureusement.
01:08 Eh bien heureusement.
01:09 Bah oui.
01:10 Il est là pour ton salut, pour ta récompense.
01:11 J'ai vu un paquet d'entraîneurs qui jouaient pour 100 matchs.
01:12 Deux secondes, deux secondes.
01:13 Mais t'es pas venu chez moi.
01:14 Non, ça c'est vrai.
01:15 Et tu me juges.
01:16 Et c'est ça que j'aime pas.
01:27 Alors je t'invite un jour chez moi, tu regardes le travail et après tu te dis, il est nul,
01:33 il est bon, tu fais ce que tu veux.
01:34 Mais si je fais pas le travail.
01:35 Par exemple, c'est pas pour être en contradiction avec Paul, mais j'ai entendu Paul pendant
01:45 six mois qui m'a dit que Unai Emery n'apporte rien au PSG par rapport à Laurent Blanc.
01:49 Qui a dit ça ?
01:50 Paul était souvent dans la contradiction.
01:51 Non, non, non.
01:52 Non, mais c'est pas une question de s'en aller.
01:55 C'est un débat qu'il faut avoir.
01:56 Si je t'ai blessé Paul, je m'en excuse.
01:58 Ce que je veux dire c'est que je suis pas un doux rêveur.
02:01 Non, non, non.
02:02 Je suis pas un doux rêveur Paul.
02:04 Et lorsque j'analyse un match, j'essaie de l'analyser avec mon passé de joueur et
02:07 j'estime que tu peux pas dire que je suis un doux rêveur quand je demande à un milieu
02:11 de terrain de presser.
02:12 Le doux rêveur, ça passe pas.
02:13 Le doux rêveur, ça passe pas.
02:15 Bon et je vois effectivement mon ami Menez qui, comme d'habitude, fait le pitre.
02:20 Mais ceci étant, je pense que...
02:21 C'est le premier avril Jean-Michel.
02:22 Je vais pas pleurer quand même.
02:24 Ouais, ouais, ouais.
02:25 Non, non, mais en fait c'est tous les jours avec vous Pierre et quand vos jugements sont
02:29 systématiquement pour tourner en ridicule le football français, faut pas avoir été
02:33 dirigeant pendant quelques temps avec les résultats que vous avez eus et qu'on connaît
02:37 tous.
02:38 Merci.
02:39 Il va falloir changer de disque Jean-Michel.
02:40 Merci Jean-Michel Lollaz.
02:41 Vous avez fait les précisions que vous souhaitiez faire en direct à Canal.
02:46 Si c'est un disque qu'il faut pouvoir vous remettre sur le plan de la discussion, on
02:52 prendra des arguments qui sont pas comme les vôtres, des arguments superficiels mais des
02:58 choses qui sont concrètes et qui, à la longue, gênent tout le football français Monsieur
03:03 Menez.
03:04 C'est pas grave.
03:05 Je suis pas payé par le football français, je suis payé par Canal.
03:06 Merci Jean-Michel Lollaz.
03:07 Merci Pierre.
03:08 C'est clair.

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