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Sport
Transcription
00:00 -C'est bien.
00:01 -Maintenant !
00:04 -C'est un rêve réalisé, de pouvoir performer,
00:07 de pouvoir jouer dans un club comme le Bayern.
00:09 J'ai marqué énormément de buts en ce début de saison,
00:11 ça me fait du bien et ça montre que mon travail
00:13 a fini par être récompensé, même si j'en veux encore plus.
00:16 Aujourd'hui, tout le monde dit "c'est top, tu marques ces buts
00:18 avec quatre passes décisives".
00:19 Moi, honnêtement, je l'entends, mais je suis pas tellement content de moi
00:23 parce que j'ai eu des occasions, j'ai pas su les concrétiser,
00:26 donc je suis pas tellement satisfait,
00:28 mais j'espère faire le nécessaire pour l'être.
00:31 -Son force et sa finition
00:34 sont vraiment impressionnantes pendant l'entraînement et dans les matchs.
00:38 C'est extraordinaire pour un joueur de 18 ans
00:42 et il a accepté le rôle d'entrer tard.
00:47 Il est capable de vraiment changer les matchs
00:50 et nous sommes très heureux qu'il soit avec nous.
00:53 -Aujourd'hui, j'ai le rôle de super-seul,
00:57 de pouvoir apporter une nouvelle dynamique à mon équipe
00:59 dès que l'intensité baisse.
01:01 Mais oui, c'est sûr que je l'ai accepté,
01:03 mais au fond de moi, c'est pas ce que je recherche vraiment.
01:05 Chaque joueur cherche à être titulaire,
01:08 mais moi, je viens de commencer, je viens d'arriver,
01:10 donc forcément, je dois faire mon trou.
01:11 Donc avec le peu qu'on me donne, forcément, je suis obligé de faire quelque chose
01:14 pour pouvoir espérer un jour pouvoir être titulaire.
01:18 Mais aujourd'hui, avec l'arrivée d'Arik Kane,
01:20 je dirais que oui, forcément, je suis obligé de m'adapter
01:22 parce que j'évolue plus forcément au poste de 9,
01:25 mais j'en apprends davantage.
01:26 Je triche un peu sur lui.
01:28 Dans le sens où à l'entraînement, je l'observe beaucoup,
01:30 sa manière de travailler, de bosser,
01:32 j'essaie de m'apprégner de ça aussi.
01:34 Je me crée un petit peu un personnage quand je suis sur le terrain.
01:38 Quand je rentre dans ce personnage-là, il n'y a plus rien autour de moi.
01:40 C'est que moi et mon équipe contre l'autre équipe.
01:43 Donc c'est une bulle qui fait que ma concentration augmente davantage.
01:47 C'est quelque chose de psychologique
01:48 et c'est quelque chose qui m'apporte beaucoup aujourd'hui.
01:50 L'objectif aujourd'hui, c'est de pouvoir remporter la Bundesliga
01:54 et de remporter avec des champions.
01:55 Donc aujourd'hui, on met tout en place pour pouvoir y parvenir.
01:58 Et moi, mes objectifs personnels, c'est de pouvoir marquer
02:01 minimum 15 buts
02:03 et de pouvoir apporter 5 passes décisives à mon équipe.
02:07 Je ne dois pas être en dessous, je dois être au-dessus.
02:09 Donc voilà, c'est quelque chose qui me pousse à davantage travailler.
02:13 J'espère y parvenir.
02:15 Mathis, la première fois que je l'ai rencontré,
02:19 c'était avec notre équipe qu'on avait à Villiers-le-Belge,
02:22 les Invincibles, l'été quand on fait les matchs.
02:25 Il y avait quelqu'un de sa génération qui jouait avec nous.
02:27 Il nous manquait un tacon, il a dit "moi j'ai quelqu'un pour vous les gars".
02:29 Mathis s'est arrivé, tout petit, tout mince.
02:32 Il avait 12-13 ans à cette époque-là.
02:34 Et on ne l'a pas pris au sérieux.
02:35 On l'a fait rentrer dans la bulle sur le terrain.
02:37 On a vu qu'il était vraiment rapide, technique, dribbler, débordé.
02:42 C'est une flèche.
02:42 Et puis à partir de là, on est resté en contact.
02:45 Et aujourd'hui, il est ce qu'il est.
02:47 On se suit, on se donne mutuellement de la force.
02:49 Mike, c'est quelqu'un qui vient de ma ville.
02:51 Ce que je voulais faire, c'était seulement jouer avec les grands, partager des moments.
02:54 Surtout, je voulais l'allumer quand il était au cage.
02:58 Quand il joue avec ses amis, il préfère jouer neuf.
03:00 C'est un attaquant.
03:01 Il m'a aussi offert deux paires de crampons,
03:02 parce que je n'avais pas de vissé, je n'avais pas de moulé.
03:04 Il est parti me chercher des crampons, il m'a donné des crampons.
03:06 Donc c'était top.
03:08 Franchement, Mike, c'est clairement un exemple pour moi.
03:10 Je ne me cache pas aujourd'hui.
03:11 Même avec mes parents, aujourd'hui, on en parle encore, avec ma sœur aussi.
03:14 Parce que Mike, il a une mentalité qui est énorme.
03:16 C'est quelque chose qui m'impacte énormément chez lui.
03:18 C'est que lui, c'est que le travail.
03:20 Travail, travail, travail, travail.
03:22 Même travail invisible, les soins, la manière dont tu vas manger, t'hydrater, etc.
03:27 Aujourd'hui, on le voit avec l'équipe de France, c'est là, c'est Milan.
03:29 Il a complètement explosé.
03:31 Donc c'est clairement un exemple pour moi au niveau mental.
03:35 Quand j'étais en espoir sur le dernier rassemblement,
03:37 et qu'ils aussi étaient à Clarefontaine, on s'est vus.
03:40 Il m'a dit qu'il continue.
03:41 Là, tu arrives dans les moments les plus durs.
03:43 C'est là qu'il faut continuer à travailler.
03:45 C'est là qu'il ne faut pas relâcher.
03:46 C'est là qu'il faut doubler davantage le travail.
03:48 Mais que l'équipe de France, c'est jamais très loin.
03:51 Ça dépend que de moi et de mon travail.
03:53 Thierry Henry, c'est sûr qu'aujourd'hui, je me réfère à son jeu.
03:56 Et oui, forcément, que ce soit mon entraîneur aujourd'hui,
03:59 c'est quelque chose de très, très, très, très grand pour moi,
04:01 parce que son expérience peut m'apporter énormément.
04:03 Ça peut que me faire progresser.
04:05 On parle un peu de tout pour...
04:06 Je pense qu'il le fait parce qu'il sait que psychologiquement,
04:10 les joueurs ont besoin de ça, de pouvoir échanger avec quelqu'un.
04:13 C'est quelque chose qui nous aide énormément.
04:14 Je dirais que mon objectif, c'est de pouvoir faire ma place en tant que titulaire
04:17 avec les espoirs, parce qu'aujourd'hui,
04:19 je ne suis pas titulaire indiscutable au sein de l'équipe.
04:22 Il y a bientôt les JO.
04:23 Ça se déroule à Paris, là où je suis né, là où j'ai grandi,
04:26 où j'ai fait toute mon enfance.
04:27 Si je parviens à pouvoir y être convié,
04:31 ça serait vraiment quelque chose de magnifique pour moi,
04:33 parce que représenter mon pays, c'est toujours quelque chose que j'admire.
04:37 Je pense que c'est une étape que je devrais franchir.
04:39 Et concernant l'Euro, oui, en Allemagne,
04:41 c'est sûr que dans un coin de ma tête, j'ai l'équipe de France A,
04:44 mais ça passera par mes performances avec les espoirs et en club ici, au Bayern.
04:48 [Générique de fin]