Le bras de fer entre la marie et la famille Pinot se poursuit. Dans quelques jours, le couple de restaurateurs devra quitter le snack dans lequel il travaille depuis 40 ans pour laisser place au projet de "Boucle du centre" cher au maire Michel Vergoz.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00 On ne quittera pas les lieux, on ne peut pas laisser son biftec passer comme ça sur la
00:06 dent.
00:07 Coûte que coûte, on est obligé de battre pour un autre petit travail, c'est sûr.
00:10 On ne peut pas laisser les injustices comme pareil, on ne peut pas.
00:13 C'est inadmissible.
00:14 Et surtout aussi pour les générations à venir.
00:16 Donc on va tenir avec, on va tenir avec, on va faire tout ce qu'il y a de notre possibilité
00:21 de le faire.
00:22 On verra bien.
00:23 Et surtout on demande la médiation du préfet pour mettre un peu de l'ordre dans ces propres
00:26 cas parce que la légitimité est déjà jugée mais on n'était pas encore abattu.
00:31 Il faut trouver le six stages.
00:32 On a tous les moyens de faire et surtout il y a toutes les solutions.
00:34 C'est monsieur le maire qui ne veut pas ouvrir la porte, on verra.
00:37 Si ça va aller plus loin, on va aller plus loin.
00:39 On ne sait jamais.
00:40 C'est un projet de vengeance, c'est un projet pour nous évincer parce qu'on fait de l'ombre
00:44 à ces investisseurs.
00:45 Il a dit même dans sa presse qu'il a déjà des investisseurs sous les coudes.
00:49 Donc c'est inadmissible de mettre des Saint-Troziens à la rue pour prendre des investisseurs ailleurs.
00:53 On dit qu'on peut investir.
00:56 L'investissement est là, il est déjà fait.
00:57 Pourquoi le raser ? C'est juste par vengeance politique et fait de l'ombre à ces investisseurs.
01:02 C'est inadmissible.
01:03 Il y a toute la place.
01:04 Regarde le chemin là.
01:05 Il est là, on remonte derrière dans les bambous, on retourne sur la voie qui descend.
01:08 La boue qui devient élargie, ça n'est pas pour étrangler donc il y a plus d'espace.
01:11 Lui non, il veut passer dans le bâtiment là-bas pour se venger.
01:15 Mais on ne se laissera pas faire même si on est jugé, on ne se laissera pas faire.
01:18 Et surtout ce qu'on a fait pour lui de 89 à 2015, il ne faut pas qu'il oublie.
01:22 Je sais qu'il est un homme intelligent mais des fois on connaît le pouvoir en un peu
01:27 fou.
01:28 Et surtout si on est atteint de la maladie de Lubry, on ne sait pas.
01:32 Ça vous joue un rôle, ça vous joue un tour tout ça.
01:35 On verra bien.
01:36 L'avenir nous dira, la nuit porte conseil.
01:38 Et nous toutes les portes sont ouvertes pour la négociation.
01:41 S'il ne veut pas négocier, on va continuer notre combat jusqu'à la fin.
01:44 Pour gagner une cause.
01:45 On ne peut pas laisser les gens comme ça dans la rue sans aussi travailler.
01:48 C'est inadmissible.
01:49 et moi je suis bien aimé.
01:50 [Musique]