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Laure Lavalette, députée Rassemblement National du Var et porte-parole du groupe à l'Assemblée Nationale, est l'invitée du 8h20. Plus d'info : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-mercredi-14-juin-2023-9071319

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00:00 Cléa Salamé, nous recevons ce matin la députée RN du Var, porte-parole du groupe RN à l'Assemblée
00:06 Nationale.
00:07 Questions et réactions au 01 45 24 7000 et sur l'application de France Inter.
00:13 Laure Lavallette, bonjour.
00:14 - Bonjour.
00:15 - Et bienvenue à ce micro, beaucoup de sujets à aborder avec vous ce matin et d'abord
00:19 ce plan dévoilé hier par Emmanuel Macron en Ardèche pour relocaliser la production
00:24 d'une cinquantaine de médicaments dont 25 dans les prochaines semaines, vous qui défendez
00:30 au RN le patriotisme économique.
00:32 On imagine, Laure Lavallette, que vous vous réjouissez de cette annonce hier du président
00:38 de la République.
00:39 Ça va dans le bon sens ?
00:40 - Bien sûr, c'est même j'allais dire une grande victoire idéologique du Rassemblement
00:43 National.
00:44 Marine Le Pen a beaucoup parlé de cette souveraineté pharmaceutique notamment au niveau du Covid.
00:49 C'est à ce moment-là que les Français se sont aperçus que finalement nos médicaments
00:52 étaient la plupart des molécules venait de Chine et d'Inde.
00:55 Donc c'est une grande victoire idéologique.
00:57 Alors il va falloir, on va surveiller ça de près évidemment.
01:00 - C'est une grande victoire idéologique du RN ?
01:01 - Bien sûr, le patriotisme.
01:02 - Le patriotisme économique, dans ces cas-là, on peut dire c'est une grande victoire idéologique
01:06 d'Arneau-Montbourg.
01:07 C'était le premier.
01:08 - Mais aussi, mais aussi, il est assalamé.
01:10 Mais il se trouve que le bon sens n'a pas de frontières politiques et celle-là, je
01:12 vais vous dire, moi je suis maman d'une jeune fille diabétique et je peux vous dire que
01:16 quand votre pharmacien vous appelle en vous disant « il y a une pénurie d'insuline
01:20 que vous prenez votre voiture, vous faites le tour des pharmacies pour essayer de trouver
01:23 de l'insuline », là vous touchez du doigt exactement le problème de cette souveraineté
01:28 pharmaceutique qui doit évidemment être totale.
01:31 On s'est aperçu que plus d'un gramme de paracétamol n'était produit en France.
01:35 Ça pose des vraies questions.
01:36 Encore une fois, voilà que le bon sens triomphe.
01:38 - Donc toutes les initiatives annoncées par Emmanuel Macron, le RN soutient ?
01:42 - Alors c'est sûr que quand vous avez un président Macron qui parle de réindustrialisation,
01:47 on saute au plafond mais on est aussi, vous savez, un peu échaudés.
01:49 Je vous rappelle que quand on a vendu Alstom, ArcelorMittal, Lafarge, Alcatel, quand on
01:56 a taillé à la serpe dans les bijoux de famille industrielle, quand on a perdu 38 000 emplois
02:03 industriels sous l'air Macron, voilà, on se dit « est-ce qu'il va vraiment aller
02:06 jusqu'au bout ? ». Ça va dans le bon sens, on sera très attentifs.
02:09 - Là il parle de 200 usines ouvertes depuis deux ans, 120 000 emplois créés dans l'industrie,
02:14 tout ça va dans le bon sens.
02:15 - Ah bah, ça va plutôt dans le bon sens puisque c'est ce que nous appelons nos vœux
02:18 depuis longtemps.
02:19 Mais encore une fois, je vous dis, entre ce que ce gouvernement dit et ce qu'il fait,
02:22 il y a quand même souvent un énorme gap.
02:24 Nous serons extrêmement vigilants.
02:26 Mais c'est certain que pour les Français, il faut qu'on retrouve cette souveraineté
02:29 pharmaceutique, c'est crucial.
02:31 - Alors, venons-en maintenant à l'Ukraine.
02:33 Emmanuel Macron l'a confirmé, la contre-offensive ukrainienne a bel et bien commencé et elle
02:38 va durer, selon lui, plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
02:41 Le rapport de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur les ingérences
02:45 étrangères, rapport voulu par le RN, présidé par l'un des vôtres, Jean-Philippe Tanguy,
02:50 a conclu que le RN avait une relation privilégiée avec la Russie, qu'il était une courroie
02:55 de transmission efficace de la propagande russe en France avec un alignement total sur
03:00 le discours du Kremlin.
03:01 Du coup, Laure Lavalette, on peut vous demander si vous soutenez cette contre-offensive ?
03:06 - Ce qu'il faut dire aux auditeurs qui nous écoutent, c'est que ce rapport, il émane
03:10 de Madame Constance Le Grip, qui, je vous rappelle, est députée de la majorité et
03:14 qui dit l'inverse de ce que disent toutes les institutions qui ont été auditionnées,
03:19 que ce soit le Parquet national financier, que ce soit l'Office central de lutte contre
03:23 la fraude fiscale, que ce soit la DGSI.
03:26 Donc je pose une question, est-ce que Madame Le Grip est au-dessus de la DGSI ? Évidemment
03:30 que non.
03:31 - Cette commission d'enquête, vous la vouliez au RN, elle était présidée par l'un des
03:36 vôtres et aujourd'hui que les conclusions ne vous plaisent pas, vous dites qu'elle
03:39 n'est pas bien.
03:40 - Non mais le rapport est fait par quelqu'un de la majorité qui ne nous veut pas du bien.
03:43 Je vous repose la question, est-ce que Madame Le Grip est au-dessus de la Comité des comptes,
03:46 au-dessus de la DGSI ?
03:47 - Sur le fond, une courroie de transmission efficace de la propagande russe en France,
03:52 un alignement total sur le discours du crime.
03:54 - Oui mais quand vous avez la DGSI, nos services intérieurs, qui vous dit qu'aucun parti n'a
03:59 d'ingérence, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Il n'y a pas plus transparent.
04:03 Que Madame Le Grip s'énerve un peu et fasse du bruit très bien, mais je pense que personne
04:07 n'est dupe.
04:08 Et puis vous avez bien vu à quel point ça avait été pelu ce rapport par les gens
04:12 qui l'ont voté.
04:13 On voit bien là une manœuvre politique à un moment où le Rassemblement National est
04:16 au plus haut dans les sondages.
04:18 Est-ce qu'il faut y voir une coïncidence ?
04:19 - Vous en voyez une en tout cas, mais sur le fond, vous n'avez pas répondu à Nicolas
04:23 Demorand.
04:24 Vous souhaitez que l'Ukraine gagne cette contre-offensive, qu'elle reprenne des villages,
04:26 des villes, des territoires perdus ?
04:27 - On l'a toujours dit, Léa Salamé, je vais vous dire, j'ai même été moi la première
04:30 sur le plateau, parce que j'avais une matinale et l'offensive avait eu lieu dans la nuit.
04:34 Et nous avons tout de suite, dès le premier jour, condamné évidemment cette invasion
04:38 de l'Ukraine par la Russie.
04:39 On a toujours été très clair sur le sujet.
04:42 Prenez toutes les déclarations, que ce soit de Marine Le Pen ou de Jordan Bardella, à
04:46 aucun moment on peut imaginer autre chose que la victoire de l'Ukraine.
04:50 Après, ce qu'on dit, c'est qu'il faut s'asseoir autour de la table et que probablement
04:53 que cette victoire, elle ne sera pas forcément militaire, elle sera diplomatique.
04:57 - Je vous demande, puisque vous dites "il faut que l'Ukraine gagne", c'est ce que
05:00 vous dites ce matin, comment voulez-vous qu'elle gagne l'Ukraine sans lui livrer
05:03 des armes ?
05:04 Puisque à la fois vous dites "il faut que l'Ukraine gagne" et en même temps vous
05:06 nous expliquez qu'il ne faut pas lui livrer des armes, ce que vous appelez les armes
05:09 offensives, c'est-à-dire de l'artillerie, des chars, tout ce qu'on livre aux Ukrainiens
05:12 aujourd'hui.
05:13 Comment voulez-vous que l'Ukraine gagne face à l'armée russe ? Avec leurs bras ? Vous
05:17 voulez que les soldats affrontent les chars avec leurs bras ? Par l'opération du Saint-Esprit ?
05:20 - Un petit peu caricaturale, non, Madame Salamé.
05:21 - Non, je ne sais pas, je voudrais savoir, sans qu'on leur livre des armes, comment
05:24 ils gagnent ?
05:25 - Il n'est pas question que nous soyons co-belligérants.
05:26 Parce qu'en fait, c'est ça, dès que vous envoyez une arme offensive, vous devenez
05:29 co-belligérant.
05:30 C'est pour ça que je me suis dit que cette guerre n'est quand même pas la nôtre.
05:33 Je pense que la France a fait ce qu'il fallait, elle a accueilli les Ukrainiens.
05:36 Je vous rappelle que Louis Alliot est même allé chercher des Ukrainiens à la frontière.
05:41 Donc on n'a aucun souci là-dessus.
05:42 Simplement, on pense que la victoire ne sera pas militaire.
05:45 Une guerre, c'est très long, il y a beaucoup de gens qui meurent des deux côtés.
05:49 Il faut se mettre autour de la table.
05:51 Et je pense qu'Emmanuel Macron l'avait aussi compris.
05:52 Il n'a absolument jamais coupé les liens, souvenez-vous, avec la Russie, avec Vladimir
05:57 Poutine.
05:58 - Enfin là, ils ont coupé les liens.
05:59 - Oui, il a, souvenez-vous, ses mises en scène où il l'avait au téléphone.
06:01 Sachant qu'effectivement, nous, il faut que la France retrouve, j'allais dire, sa puissance
06:07 et arrive à mettre les gens autour de la table et qu'on arrive à un accord.
06:09 Mais il n'est pas question d'être co-belligérant.
06:11 - Mais pardonnez-moi, on n'est pas co-belligérant, vous dites ça et en même temps, si vous
06:14 voulez, on les a...
06:15 - Quand vous envoyez des armes défensives, pas défensives, mais offensives, vous devenez
06:19 de fait co-belligérant.
06:20 - Pour vous, on est co-belligérant ?
06:21 - C'est une vraie question.
06:22 Moi, je pense qu'il faut mettre les gens autour de la table.
06:24 Et c'est la position qu'il a eue.
06:25 - Mettre les gens autour de la table quand vous avez un pays qui envahit l'autre ?
06:28 Une fois de plus, pardon, mais je vous entends, mais qu'est-ce que ça veut dire ?
06:31 Il ne faut pas une victoire militaire ?
06:33 - Est-ce que vous pensez que toutes les...
06:34 Mais c'est rare que ça se termine par une victoire militaire, Madame Salamé.
06:37 Je veux dire, les guerres dans le monde, globalement, au bout d'un moment, les gens s'assoient
06:40 autour de la table.
06:41 Il y a des concessions qui sont faites.
06:42 Il y a des concessions, évidemment.
06:43 - Donc là, il faut faire des concessions aux Russes, c'est ça que vous dites ?
06:45 Pour qu'ils arrêtent de...
06:46 - Est-ce que j'ai dit que vous êtes tragique ?
06:47 - Non, j'essaie de comprendre quelle est votre position.
06:48 - J'ai dit qu'il faudrait se mettre les deux belligérants.
06:49 - Parce que derrière la phrase « il faut s'asseoir autour d'une table », je veux
06:54 savoir, dans n'importe quelle politique...
06:55 - Vous voulez mettre la liberté de paix, vous savez ?
06:57 - C'est l'histoire de la vie qui continue.
06:59 Il faudra évidemment mettre l'Ukraine et la Russie autour d'une table.
07:03 Il y aura forcément des concessions pour qu'un accord soit trouvé.
07:05 En tout cas, c'est ce qu'on appelle de nos voeux, évidemment, que cette guerre s'arrête
07:08 le plus vite possible.
07:09 Parce que je vous rappelle qu'il y a beaucoup de morts, beaucoup de civils qui meurent.
07:12 - On en vient maintenant à la question du droit d'asile avec cet accord important signé
07:17 par les 27 jeudi dernier avec la création de centres d'accueil aux frontières extérieures
07:21 de l'UE pour un certain nombre de migrants et de demandeurs d'asile.
07:25 Ce que vous demandiez, s'ils sont déboutés, ces demandeurs d'asile, ils seront renvoyés
07:30 dans leur pays sans être entrés sur le territoire de l'UE.
07:34 Est-ce que cet accord, là encore, va, à vos yeux, dans le bon sens ?
07:37 - Je ne sais pas, vous y croyez, Monsieur Demorand ?
07:39 - Non mais je vous pose la question, ce n'est pas mon interview, c'est la vôtre.
07:42 - Bien sûr, mais la question qui se pose à l'heure actuelle, c'est qu'on a un vrai
07:45 souci avec les gens qui rentrent dans cet espace Schengen et les gens qui sortent.
07:49 Donc moi j'attends de voir la façon dont ça va se passer.
07:51 Mais nous on dit très clairement que quand un pays veut bien accueillir un réfugié
07:57 et qui veut bien donner le droit d'asile, il faut que ce pays garde son réfugié.
08:01 Qu'il n'est pas question que la France subisse les politiques migratoires parfois
08:04 folles d'autres pays de l'UE.
08:06 Et vous parliez du droit d'asile qui était débouté et que les gens repartent ou pas,
08:11 c'est une vraie question en France.
08:12 Quand vous voyez que 60% des gens sont déboutés du droit d'asile et que simplement 5% de
08:17 ces 60% repartent.
08:18 C'est comme ça qu'on se retrouve avec l'assassinat de la petite Lola par quelqu'un
08:22 qui n'avait pas le QTF, dont l'obligation de quitter le territoire français n'était
08:27 pas exécutée.
08:28 Pour l'instant, ce n'est pas du tout ce qui se passe.
08:30 Pour l'instant, ce n'est pas du tout ce qui se passe.
08:32 Donc attendons de voir.
08:33 C'est ce que nous appelons de nos voeux depuis longtemps, vous savez, puisque nous demandons
08:36 à chaque fois que la demande d'asile soit faite dans un consulat ou dans une ambassade
08:41 du pays de départ avant d'arriver.
08:43 Puisqu'on sait bien qu'une fois que les gens mettent le pied sous l'espace Schengen,
08:46 ils ne repartent jamais.
08:47 Mais pardon, vous posez la question, mais cet accord là, il a été soutenu, il a été
08:50 signé par Giordano Meloni en Italie.
08:53 L'Italie est en première ligne sur l'immigration, vous le savez.
08:57 Je n'ai pas bien compris parce que j'ai cru comprendre par Sébastien Chenu que vous
09:01 ne soutenez pas cet accord.
09:02 Non mais vous avez bien compris aussi qu'on n'a pas du tout la même position de Georges
09:06 Meloni qui est sous perfusion de subventions européennes.
09:10 On voit bien d'ailleurs la proximité qu'elle a après avec Ursula von der Leyen.
09:13 On a bien vu que l'Italie a besoin, je dirais, au bord de la faillite et a besoin de l'argent
09:18 de ce plan de relance.
09:20 Donc elle est peut-être plus magnanime avec l'Europe.
09:22 Effectivement, nous, nous pensons qu'il faut que nous retrouvions des frontières,
09:27 même nationales.
09:28 Même si une frontière, ce n'est pas des murs et des barbelés, c'est une porte que
09:32 vous ouvrez et que vous fermez en fonction de qui a envie de rentrer ou pas.
09:36 La question qu'il faut se poser, c'est pour l'instant en France, tout le monde
09:39 rentre, qu'on fait un espèce de tri des dossiers après.
09:42 Et ça n'est évidemment pas ce que nous voulons parce que nous voulons protéger le
09:45 peuple français.
09:46 Et pour les protéger, il faut évidemment savoir qui rentre sur votre sol.
09:49 Vous avez soutenu Georgia Meloni.
09:50 Vous vous êtes tous félicité de sa victoire il y a quelques mois.
09:53 Aujourd'hui, vous trouvez quoi ? Elle vous déçoit au fond ?
09:55 En fait, ce qu'on soutient, c'est le réveil des peuples.
09:58 On soutient les peuples qui ont envie effectivement d'être souverains.
10:01 Et Georgia Meloni avait cette...
10:02 Mais je vous rappelle que ce n'est pas notre allié.
10:04 Notre allié, c'est Matteo Salvini.
10:05 On n'a jamais dévié.
10:07 On n'a pas changé un iota sur le sujet.
10:11 Après, je pense que certains Italiens ont dû être un peu, je m'avance peut-être,
10:15 mais un peu déçus effectivement de sa politique migratoire.
10:19 Mais encore une fois, je pense qu'elle est prise en étau avec ses fonds européens.
10:24 Un peu comme nous.
10:26 Je vous rappelle quand même que le pacte Asie-immigration devrait passer avant les
10:28 européennes.
10:29 Il y a toujours un timing quand même dans ce que fait l'Europe.
10:33 Et les premiers ministres des pays sont quand même mis d'accord sur le fait que quand un
10:37 pays refusera un migrant, il faudra payer 20 000 euros.
10:40 Je laisse les Français imaginer que ce sont encore leurs impôts qui vont devoir payer
10:45 cette politique folle migratoire, auquel il faut évidemment mettre un terme puisqu'on
10:49 voit bien le lien qu'elle a avec l'insécurité.
10:51 On l'a encore vu à Annecy.
10:53 Un mot, Laure Lavallette, sur la tragédie d'Annecy précisément.
10:56 Vous avez été l'une des premières à dénoncer l'impuissance du gouvernement à protéger
11:00 notre peuple.
11:01 Gérald Darmanin hier à l'Assemblée vous a reproché l'innommable, l'insupportable,
11:05 l'indécence de vos réactions.
11:07 À vous, Rassemblement National, les victimes ne vous intéressent pas.
11:12 Vous n'avez pas un mot pour les parents, pas un mot pour les enfants pendant ces questions
11:16 d'actualité.
11:17 C'est le dégoût qui nous inspire quand vous parlez de ce sujet.
11:20 Que lui répondez-vous ?
11:22 Je réponds déjà à Gérald Darmanin qu'il a un peu perdu ses nerfs hier.
11:26 On a bien vu, même dans sa gestuelle, on sentait qu'il était très mal à l'aise
11:28 sur le sujet.
11:29 Pour ceux qui sont observateurs de la vie politique, on a évidemment eu une pensée
11:33 tout de suite pour les bébés.
11:35 Je le disais, je suis mère de cinq enfants, je peux vous dire que du temps au parc, j'en
11:38 ai passé un paquet.
11:40 Et qu'évidemment, c'est l'effroi qui nous a saisis.
11:43 Après, moi, je suis une femme politique.
11:45 Je suis là pour que ça ne réarrive jamais.
11:46 Donc moi, je suis là pour trouver des solutions politiques.
11:48 Le Rassemblement est là pour amener des réponses politiques.
11:52 Et ça passe notamment par la maîtrise de ces flux migratoires.
11:55 Pour une fois, il n'avait rien à faire en France.
11:58 Voilà l'auteur des...
11:59 Il était entré de manière régulière en France grâce à son statut de réfugié
12:02 obtenu en Suède.
12:03 Sa demande d'asile en France avait été rejetée quatre jours avant les faits.
12:07 Vous parlez d'impuissance de l'État.
12:08 Qu'est-ce que vous auriez fait de mieux ?
12:10 Ça faisait déjà trop longtemps, les assalamu alaykum.
12:12 Vous savez, il est arrivé en octobre.
12:13 En principe, quand vous avez le droit d'aller dans un autre pays, ça n'est que trois mois.
12:16 Donc on était au-delà de ces trois mois.
12:17 Et puis moi, je vais vous dire, ce qu'on veut, c'est que quand quelqu'un a l'asile
12:22 dans un pays, il reste dans ce pays.
12:23 Parce que que moi, la Suède donne l'asile à ce monsieur, ne veut pas dire que la France
12:28 devrait le donner.
12:29 Et c'est d'ailleurs ce qui va protéger les Français.
12:31 Parce que je vous rappelle qu'il y a quand même notamment l'Allemagne, qui a des politiques
12:34 migratoires complètement folles, dont les Français ne veulent plus.
12:37 80% des Français ne veulent pas de cette immigration folle que le gouvernement nous
12:42 fait subir.
12:43 Et effectivement, moi, je comprends que Gérald Darmanin perde ses nerfs.
12:46 Je veux dire, Gérald Darmanin appartient au gouvernement qui aura exécuté le moins
12:51 d'OQTF.
12:52 Il y a un moment, les Français, vous savez, ont des yeux pour voir.
12:54 Encore hier à Toulon, c'était un Marocain clandestin qui a donné des coups de couteau
12:59 à deux personnes pour un téléphone et une cigarette.
13:02 Donc les Français voient très bien le lien qu'il y a entre cette immigration débridée
13:07 et l'insécurité.
13:08 Vous savez, les gens qui viennent chez nous, ils ne viennent pas parce que la France est
13:10 un grand pays et qu'ils sont, j'allais dire, sous le charme des philosophes des
13:14 Lumières, Léa Salamé.
13:16 Ils viennent en France parce qu'ils savent qu'ils ne repartiront jamais.
13:18 Ils ne viennent pas, je veux dire, par adhésion à nos valeurs.
13:21 Ils arrivent parce qu'ils savent que c'est plutôt confortable d'être en asile ici,
13:26 qu'ils vont être...
13:27 Peut-être qu'ils viennent d'un pays en guerre et qu'ils sont réfugiés politiques.
13:30 Evidemment, mais ils peuvent aussi aller dans des pays limitrophes.
13:33 Quand vous êtes en Syrie, vous avez la Turquie, vous avez l'Égypte.
13:36 Il y a 3,5 millions en Turquie, vous le savez.
13:38 Certes, certes.
13:39 Au Liban également.
13:40 Certes, mais effectivement, la France n'a pas vocation à recueillir tous les réfugiés
13:45 que les autres pays de l'Union Européenne voudraient accepter.
13:48 Vous voyez qu'Edouard Philippe veut remettre à plat l'accord entre la France et l'Algérie
13:51 qui organise l'entrée et le séjour des Algériens en France quand il parle d'immigration
13:55 choisie et pas subie.
13:56 Vous applaudissez ce...
13:57 Bah, alléluia, oui.
13:59 L'accord de 68, Marine Le Pen le dénonce depuis longtemps.
14:02 Il n'a évidemment plus lieu d'être.
14:04 Donc, c'est ce que nous appelons de nos voeux.
14:07 Mais là encore, vous savez, de la même façon que sur la souveraineté pharmaceutique,
14:12 il y a une victoire idéologique.
14:13 Là, c'est indéniable qu'en ce moment, sur l'immigration, il y a aussi une victoire
14:16 idéologique du Rassemblement National.
14:18 Avant, nous étions raillés sur nos propositions et sur nos constats.
14:22 Il se trouve que là, entre Edouard Philippe, les Républicains, de temps en temps Gérald
14:25 Darmanin, on voit bien que finalement, on a fait des adeptes.
14:29 Vous savez, ce qui compte, c'est que les Français gagnent.
14:31 Ce n'est pas le Rassemblement National.
14:33 Ce qui compte, c'est que les choses aillent dans l'eau.
14:34 Oui, sauf qu'elle échoue à la fin.
14:35 À la dernière marche, elle n'a pas gagné.
14:38 Ça sert aussi à ça d'être une opposition constructive, notamment sur cette souveraineté
14:42 pharmaceutique.
14:43 Si toutes les décisions migratoires sont prises et vont dans le bon sens, ce dont je
14:49 doute un peu, ce sera une victoire pour les Français.
14:51 Et encore une fois, nous n'avons pas d'orgueil, les Salamés.
14:53 Ce qu'il faut, c'est que l'intérêt des Français passe en premier.
14:57 Et quel que soit celui qui prenne la décision.
15:00 Après, je pense que Marine Le Pen est la seule qui a la volonté politique d'aller
15:02 jusqu'au bout des choses.
15:04 En tout cas, pour l'instant, il y a cette victoire idéologique en matière d'immigration,
15:08 c'est certain.
15:09 On passe au Standard Inter.
15:11 Guillaume, bonjour.
15:12 Bonjour Madame la députée.
15:15 Et bienvenue, vous nous appelez de Lille.
15:17 Oui, c'est bien ça.
15:19 Bonjour Léa et bonjour Nicolas.
15:20 Je voudrais savoir Madame la députée, vous dites avoir condamné la faction russe de
15:25 l'Ukraine dès le premier jour et donc souhaitez la victoire de l'Ukraine.
15:28 Pourtant, cette guerre, c'est quand même la prolongation de celle qui a démarré en
15:31 2014.
15:32 Est-ce que la Crimée doit revenir sous giron ukrainien ?
15:37 Merci Guillaume pour cette question.
15:40 Laure Labanette vous répond.
15:41 Alors je vous invite à regarder justement les auditions de Marine Le Pen où elle s'explique
15:45 très bien sur cette position sur la Crimée.
15:47 Vous savez que nous trouvions, comment dire, il y a eu un référendum.
15:54 Le référendum a demandé à ce que la Crimée reparte à la Russie.
15:57 Qui a été jugée faux et illégale.
16:00 Oui enfin, pas par Nicolas Sarkozy, pas par Valéry Giscard d'Estaing qui me semble-t-il
16:04 sont quand même deux anciens présidents de la République.
16:06 Donc ça ne me paraît pas complètement abéant d'avoir les mêmes positions.
16:09 Aujourd'hui vous pensez que la Crimée est russe ?
16:11 Oui je pense que la Crimée est russe.
16:12 On va revenir en France peut-être Nicolas avec ce qui va se passer à l'Assemblée
16:17 Nationale aujourd'hui.
16:18 Sur les médecins et les déserts médicaux, alors que plus de 10 millions de Français
16:22 n'ont pas de médecin traitant et rencontrent des difficultés pour se soigner, le député
16:25 socialiste Guillaume Garot propose de réguler l'installation des médecins selon un mécanisme
16:29 qui existe déjà par exemple pour les pharmaciens.
16:31 Il s'agit d'orienter les nouveaux diplômés et de ne plus les autoriser à aller dans
16:35 des régions, comme la Vaud d'ailleurs, de régions où il y a beaucoup de médecins
16:38 et d'aller dans des régions où il y en a moins.
16:40 C'est une proposition qui a le soutien de la plupart des groupes politiques.
16:43 Quelle est la position du RN sur ce sujet-là ? Parce qu'on l'a cherché, on ne l'a
16:46 pas trouvé pour tout vous dire.
16:47 Vous voulez dire ça ou quoi ? Regardez, attendez, j'ai "aime la santé" là de notre
16:50 programme présidentiel, où évidemment je vais vous la donner.
16:52 Déjà ce qu'il faudrait que nos auditeurs sachent, c'est que le député en question
16:57 essaie de faire croire que c'est transpartisan alors qu'il n'a pas demandé au Rassemblement
17:01 National, qui est quand même la première force d'opposition avec 88 députés, je
17:05 le rappelle, son avis.
17:06 Alors on va attendre la fin des débats, Léa Salamé, pour savoir exactement ce que
17:09 nous allons faire.
17:10 Ce qui est sûr, c'est que nous ne sommes pas dans la coercition.
17:12 On ne se voit pas contraindre les médecins à aller quelque part.
17:16 Je pense qu'il faut plutôt être dans l'incitation, que ça soit par exemple avec une modulation
17:20 du prix de la consultation ou que ça soit avec des niches fiscales.
17:23 À mon avis, la coercition ne fera pas en sorte qu'un médecin sera heureux dans un
17:29 endroit.
17:30 Et puis ça pose une vraie question de politique publique plus globale aussi, des infrastructures.
17:36 Parce qu'il faut dire aux Français qu'un désert médical, vous le disiez, c'est à
17:39 peu près 10 millions de gens, 10 millions de gens qui n'ont pas de médecin traito,
17:42 7 millions de gens, je pense, qui vivent dans des...
17:44 Il faut les inciter.
17:45 Mais il y en a déjà des incitations et ça ne marche pas.
17:47 Tenez, je vous donne un exemple.
17:49 Il y a 18 fois plus d'ophtalmologues à Paris que dans la Creuse.
17:51 Il y a 23 fois plus de dermatologues à Paris que dans la Nièvre.
17:54 Vous faites comment pour inciter les dermatos à aller dans la Nièvre et les ophtalmo à
17:57 aller dans la Creuse, puisque les incitations ne fonctionnent pas ?
18:00 Déjà, je vais vous dire, il faut repenser complètement, ne serait-ce que les études
18:03 de médecine.
18:04 Et typiquement, les onglets en font ça très bien.
18:06 Ils ont doublé leur numerus clausus.
18:07 Nous, Vidal, l'ancienne ministre Vidal a fait croire qu'elle ouvrait ce numerus clausus
18:12 en l'appelant de numerus apertus.
18:13 Ça n'a absolument rien changé.
18:15 Et on a maintenant des élèves brillants dans nos familles, on en connaît tous, qui
18:18 partent faire médecine en Roumanie, ce qui est quand même complètement aberrant, dans
18:22 la mesure où nous, en plus, de temps en temps, on demande à des médecins roumains
18:25 de venir renforcer le pouls de nos médecins.
18:27 Donc on voit bien qu'il y a quand même une aberration.
18:29 Et c'est là où la question est beaucoup plus large.
18:32 Elle est beaucoup plus large parce que, encore une fois, je vous le disais, quand vous avez
18:35 un médecin qui s'installe quelque part, il faut aussi qu'il y ait une école parce
18:39 qu'il va venir avec sa famille.
18:40 Il faut aussi qu'il y ait des infrastructures scolaires.
18:41 Donc si vous voulez, c'est un grand plan.
18:42 Mais si je vous écoute, on ne fait pas grand chose en fait pour les inciter sans coercition.
18:46 Déjà, on ouvre énormément, on ouvre complètement le numerus clausus.
18:50 Alors vous allez me dire ça met dix ans, mais on est bien d'accord.
18:52 Mais gouverner, c'est prévoir.
18:54 Donc je veux dire, ça fait très longtemps quand même qu'on est dans un désert médical.
18:57 Mais il faut évidemment inciter.
18:59 Je vous assure que ces incitations, notamment financières, les médecins qu'on a rencontrés
19:03 nous ont vraiment insisté là-dessus.
19:06 Mais je pense que la coercition, ça ne fonctionnera pas.
19:08 - Elisabeth Borne a annoncé il y a trois semaines le plan français de réduction des
19:12 gaz à effet de serre.
19:13 La question du financement de cette transition écologique a été analysée dans le rapport
19:18 Pisani-Ferry-Maffouz qui préconise entre autres choses un ISF vert, une taxe temporaire
19:24 sur le patrimoine des plus riches.
19:26 C'est une bonne idée ? Il y a plusieurs auditeurs qui vous interrogent sur votre programme écologique.
19:33 Je pense que c'est un slogan cet ISF vert et ce n'est pas ça qui va régler le problème.
19:36 Notre programme écologique, on en parle depuis longtemps, on a même inventé le concept,
19:41 c'est le localisme.
19:42 On pense que quand vous produisez, retraitez vos déchets et arrivez à faire des circuits
19:49 courts, globalement, tout le monde s'en porte mieux et vous dans votre assiette et la planète.
19:54 Et pour financer, Marine Le Pen avait une autre source de financement, vous savez, qui
19:57 était différente même de l'ISF, de l'IFI qui est à l'heure actuelle.
20:01 On veut taxer les transactions financières et on veut arrêter de taxer quand quelqu'un
20:06 vend sa maison, par exemple, parce que tout ce qui permet d'enraciner les gens sur la
20:11 terre sur laquelle ils vivent nous paraît aller dans le bon sens.
20:14 Et quand vous voyez dans des successions des gens devoir vendre des maisons parce qu'il
20:21 y a cet impôt à payer, ça nous paraît aberrant.
20:24 Donc la grande source de financement, elle est là, c'est de taxer tout ce qui est financier
20:29 parce que ça ne s'oppose pas.
20:31 Ça veut dire quoi ? Vous voulez taxer quoi ?
20:33 Les gens qui font beaucoup d'argent, beaucoup de profits en ayant évidemment des actions
20:37 financières, plutôt que de vous taxer vous le jour où vous allez déménager sur votre
20:42 deuxième maison.
20:43 Donc vous voulez taxer quoi les dirigeants du CAC 40 ? Pour être précis, parce que
20:46 tout ce qui est financier, je… Vous avez du mal, mais c'est pareil, je vais
20:48 vous offrir M la finance.
20:50 Alors il y aura évidemment les seuils.
20:52 Ah parce qu'elle aime tout ! M la finance.
20:53 C'est comme ça, vous vous souvenez ? C'est comme ça que nous avions décliné le programme
20:57 présidentiel de Marine Le Pen.
20:58 Mais avant de me l'offrir, dites aux auditeurs, ce sera quoi ?
21:01 Et bien quand vous gagnez beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, mais vraiment beaucoup
21:03 d'argent, vous serez taxé.
21:05 Et en dessous, on vous laissera ne pas payer cet impôt sur le patrimoine qui, de l'avis,
21:11 encore une fois, venez avec moi faire un micro-trottoir, c'est un impôt qui empoisonne
21:14 la vie des Français et qui ne permet pas de rester enraciné.
21:17 Et ça nous paraît, nous, bien plus fondamental et bien plus écologue.
21:21 Deux questions pour finir d'actualité.
21:22 D'abord un mot sur le fonds Marianne, lancé par Marlène Schiappa après l'assassinat
21:25 de Samuel Paty pour financer des associations défendant les valeurs de la République.
21:28 La gestion du fonds, et vous le savez, controversée.
21:30 Une commission d'enquête sénatoriale entendra Marlène Schiappa tout à l'heure.
21:33 Il y a aussi une enquête judiciaire.
21:35 Vous demandez sa démission comme le demande la NUP ? Non ? Quelle est votre position ?
21:40 En fait, ce qui est compliqué, c'est que je pense que ça doit être très énergivore
21:44 quand même de lutter contre les...
21:46 Je veux dire, de donner, de rendre des comptes, ça doit quand même pas être simple.
21:49 Alors on peut se poser la question de savoir est-ce qu'elle peut à la fois être ministre
21:54 et arriver à se défendre ? Je suis pas sûre que ce soit effectivement le bon moment.
21:58 Je pense qu'hors du gouvernement, elle serait certainement beaucoup plus à même et beaucoup
22:02 plus libre pour pouvoir se défendre de ce qu'on l'accuse.
22:07 Après, vous savez, c'est quand même un gouvernement qui n'a honte de rien.
22:09 Je vous rappelle qu'on a un ministre de la Justice qui n'a pas démissionné après avoir fait
22:13 trois bras d'honneur dans l'enceinte du Palais Bourbon.
22:16 Voilà, qu'elle n'ait pas la décence après avoir posé dans Playboy cette histoire de fonds.
22:22 - Fallait qu'elle démissionne après Playboy.
22:24 - Non, mais là ça fait beaucoup.
22:26 Il y a un petit côté quand même qui ne fait pas très sérieux.
22:28 Et je pense que les accusations sont quand même assez lourdes.
22:32 Et pour avoir le temps, évidemment, de répondre à ces accusations,
22:34 elle serait mieux en dehors du gouvernement.
22:36 Après, ce n'est pas à moi de dire qu'elle devrait ou pas démissionner.
22:38 Mais ça serait de la décence, je pense, évidemment, de partir.
22:42 - Ça a été la fin du feuilleton parlementaire sur la réforme des retraites avec le rejet lundi
22:46 de la motion de censure contre le gouvernement Borne.
22:48 Le coordinateur de la France Insoumise, Manuel Bompard, a déclaré que la contestation
22:53 contre la réforme des retraites ne s'arrêtera jamais.
22:56 Tôt ou tard, cette réforme des retraites sera abrogée.
22:59 Vous reprendriez ces mots ?
23:01 - Moi, je veux dire à M. Bompard que s'il avait voté la motion référendaire
23:04 que le Rassemblement National avait déposée, nous n'en serions pas là.
23:09 Alors, ils font beaucoup de bruit, certes.
23:11 Mais quand il s'agit de voter et de faire en sorte de faire tomber ce gouvernement,
23:14 ils ne l'ont pas fait.
23:15 Je rappelle aux Français, il y avait deux motions référendaires.
23:17 Ils ont perdu au tirage au sort.
23:19 Ils ont donc par orgueil préféré ne pas la voter.
23:21 Donc, faire du bruit, c'est bien.
23:23 Je pense qu'agir, c'est mieux.
23:24 Malheureusement, je pense que pour cette histoire de retraite,
23:26 nous avons épuisé tous les moyens qui étaient en notre possession.
23:30 Il n'y a qu'un seul espoir, évidemment, c'est le vote.
23:32 Il n'y a pas de fatalité.
23:33 Une seule espérance, ce sera l'élection de Marine Le Pen en 2027.
23:35 - Dernière question, Laure Lavalette.
23:37 On vous a entendu dans toute cette interview, vous parlez souvent de Toulon.
23:41 La mairie de Toulon, ça vous intéresse ?
23:44 - C'est-à-dire que là, les Toulonnais sont un peu orphelins.
23:46 Vous savez que leur maire a été condamné.
23:49 Donc, il est parti après 20 ans.
23:52 Voilà, c'est sûr que c'est un territoire que j'aime beaucoup.
23:54 Je prendrai toute ma part dans cette élection.
23:56 Mais à quelle place, je n'en sais encore rien.
23:58 Léa Salamé, c'est encore un peu tôt.
24:00 - Mais ça vous intéresse ? Candidate pour la mairie de Toulon ?
24:02 - C'est la moitié de ma circonscription.
24:04 Je serai très attentive, mais c'est encore un peu tôt pour en parler.
24:07 Mais, j'ai aucune idée de où est-ce que je serai,
24:09 comment je mènerai cette bataille, mais je la mènerai, évidemment.
24:12 - Merci, Laure Lavalette, d'avoir été au micro d'Inter ce matin, 8h46.
24:15 C'est un 8h47.

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