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Pop Classics, c'est l'émission qui revient avec nostalgie sur les films du passé. Ici, Adrien et Thomas dressent leur liste des films live action Spider-Man du pire au meilleur et en profitent pour livrer leurs souvenirs de la saga.

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#spiderman #film #review
Transcription
00:00:00 Et salut à toutes et à tous et bienvenue dans POP Classique numéro 2.
00:00:03 Comment ça va Thomas ?
00:00:04 Ça va super.
00:00:05 Toujours en crève.
00:00:06 On va préciser quand même qu'on enregistre tout en même temps et que je suis toujours
00:00:10 malade.
00:00:11 Ça fait pas deux mois et demi que je suis malade, c'est juste qu'on enregistre plusieurs
00:00:14 épisodes en trois jours.
00:00:15 La crève la plus longue du monde.
00:00:16 Non voilà, on précise pourquoi on enregistre cet épisode en avant, c'est parce que je
00:00:20 pars en vacances au Japon.
00:00:22 Oui.
00:00:23 Et donc très honnêtement, je ne vais pas avoir le temps d'enregistrer sur place.
00:00:26 C'est ton tour.
00:00:27 C'est mon tour.
00:00:28 Voilà, je pars au Japon de mon côté, donc je suis très très content et je pense qu'au
00:00:31 moment où vous écoutez cet épisode, j'y suis.
00:00:33 Donc je vous fais un coucou du futur.
00:00:35 Voilà, je suis là-bas.
00:00:36 De quoi on parle aujourd'hui ? On parle de quoi ? On parle de Spider-Man, mais pas un
00:00:41 seul film Spider-Man.
00:00:42 En fait, on va parler de tous les films Spider-Man.
00:00:44 On va juste s'intéresser aux films live-action.
00:00:47 On ne va pas parler des films animés, donc notamment Into the Spider-Verse et Across
00:00:52 the Spider-Verse.
00:00:53 Petit rappel, on a fait un pop-teaser sur Across the Spider-Verse.
00:00:55 N'hésitez pas à aller l'écouter.
00:00:56 Et donc, on va s'intéresser aux trois films de Sam Raimi, aux deux films de Mark Webb
00:01:02 et aux trois films de John Watts.
00:01:04 Ouais, et je propose qu'on commence dès maintenant par s'intéresser au premier Spider-Man, premier
00:01:09 du nom, réalisé par Sam Raimi, sorti en 2002 avec Tobey Maguire dans le costume,
00:01:15 Kirsten Dunst en MJ.
00:01:18 Merci.
00:01:19 Et puis James Franco qui faisait son Harry Osborn.
00:01:23 Harry Osborn, exactement.
00:01:24 Donc, on commence maintenant à parler de celui-là, qui est un peu celui qui a tout
00:01:28 lancé à l'époque et avec X-Men, l'un des premiers super-héros Marvel qui a eu de la
00:01:35 gueule en fait et qui a vraiment lancé un petit peu cette franchise de super-héros,
00:01:41 même s'il y avait eu des itérations un petit peu à droite à gauche dans les années
00:01:44 70-80, mais qui avait fait des fours.
00:01:47 Donc, dis-moi, toi, est-ce que déjà tu as un souvenir précis de ce film-là ? Est-ce
00:01:52 que tu l'as vu en salle ? Comment tu l'as découvert ?
00:01:54 2002, oui, je pense que c'était l'époque où j'allais beaucoup plus au cinéma.
00:02:00 J'avais 12 ans.
00:02:02 Je crois que le premier film que je suis allé voir en salle, je devais avoir 9 ans.
00:02:07 Donc, Spiderman, oui, je suis allé le voir en salle.
00:02:10 Excellent souvenir de découverte en salle.
00:02:13 Pour faire un petit point de contexte, à cette époque-là, Hollywood est vraiment
00:02:17 en train d'explorer le renouveau du super-héros et de tenter des choses.
00:02:20 Il y a eu des premières adaptations de comics fin des années 90 autour de Blade, qui n'avait
00:02:28 pas beaucoup de budget, qui avait un petit peu marché, mais c'était un peu sous les
00:02:31 radars quand même de côté grand public.
00:02:33 Et arrive l'année 2000 avec X-Men côté 20th Century Fox.
00:02:37 Et là, c'est la radia.
00:02:40 Hollywood se réintéresse à tout ça et Spiderman fait partie des vrais fleurons des adaptations
00:02:49 de super-héros au début des années 2000.
00:02:52 Et c'est là, on va le rappeler quand même, puisque maintenant, ce n'est pas forcément
00:02:56 évident, mais Marvel Studios n'existe pas encore.
00:02:59 Et les grosses licences de comics Marvel sont toutes ailleurs que chez Marvel Studios.
00:03:07 Elles sont un petit peu chez 20th Century Fox, un petit peu chez Sony.
00:03:12 Et les principales, en réalité, X-Men, 4 Fantastiques et Spiderman ne sont pas à l'intérieur
00:03:18 de chez Marvel.
00:03:19 Et Spiderman fait un carton absolu en 2002.
00:03:22 Et c'est tout à fait mérité parce que c'est un excellent film qui montre un petit peu
00:03:27 qu'est-ce que ça peut être que la forme d'un film, on va dire, séminal, en fait,
00:03:35 une origin story, comme on les appellera plus tard.
00:03:37 Quel est le format que ça peut prendre ? Et je trouve qu'il y a tout qui est dans ce
00:03:44 film-là de Sam Raimi en 2002.
00:03:47 Je suis entièrement d'accord.
00:03:48 Alors moi aussi, je précise que je l'ai découvert en salle au même âge que toi,
00:03:51 parce qu'on a le même âge.
00:03:52 Donc, je l'ai découvert à 12 ans en salle et je m'en souviens très, très bien.
00:03:54 C'était une super expérience.
00:03:55 On n'était pas habitué à voir ce genre de film parce que X-Men était un poil plus
00:03:59 adulte.
00:04:00 Spiderman est un peu moins.
00:04:01 Donc, ça touchait aussi un public plus ado.
00:04:02 En tout cas, moi, j'ai découvert Spiderman après X-Men.
00:04:06 Et c'est pareil, c'était une super expérience.
00:04:09 Je suis entièrement d'accord avec toi.
00:04:10 Ce côté origin story qui, à l'époque, n'était pas vraiment une formule classique.
00:04:14 C'était quelque chose qu'on découvrait.
00:04:17 Donc, on n'était pas lassé de cette façon d'amener un personnage.
00:04:20 En plus, amener Spiderman, c'est "un peu facile" parce que c'est un lycéen, il va
00:04:27 être piqué par une araignée, etc.
00:04:28 Je ne vous refais pas toute l'histoire, vous la connaissez tous par cœur.
00:04:30 Mais il y a vraiment ce truc de découvert du voyage du héros qui est un peu facile
00:04:36 à mettre en scène.
00:04:37 Et Sam Raimi le fait extrêmement bien.
00:04:38 Et je pense qu'il faut qu'on s'attaque un petit peu à la façon dont Sam Raimi a
00:04:42 montré le super-héros Spiderman.
00:04:44 Et on a fait cette trilogie grâce à Tommy McGuire et son interprétation.
00:04:50 Toi, tu en as pensé quoi de ce premier film et de ce lancement de trilogie ?
00:04:56 Ce qui n'est pas du tout évident avec un personnage comme Spiderman, c'est que ça
00:04:59 peut très vite partir un peu dans le n'importe quoi, comme beaucoup de super-héros de toute
00:05:05 manière.
00:05:06 Et là, il fait le choix très conscient au début du film et de cette trilogie de se
00:05:11 centrer énormément sur Peter Parker, ce qui est un petit peu le centre de tout ça.
00:05:17 C'est-à-dire qu'on va comprendre qui il est, s'identifier à lui et ensuite débloquer
00:05:23 ses pouvoirs et donc créer une surcouche à ce personnage qui est donc celle de Spiderman
00:05:30 et comprendre un petit peu comment il va agir avec tout ça.
00:05:34 Et l'objectif, ça va être de nous faire continuer à nous identifier à Spiderman,
00:05:39 même si nous, on n'a pas de super-pouvoirs.
00:05:41 Et ça fonctionne super bien parce que Peter Parker, on s'est déjà identifié à lui.
00:05:45 C'est un ado tout à fait classique.
00:05:47 Il faudra qu'on y revienne, mais c'est vrai que Tobey Maguire, c'est peut-être
00:05:50 pas le visage d'adolescent typique.
00:05:54 C'est un des trucs qui lui a été reproché à l'époque.
00:05:56 C'est un truc de l'époque aussi.
00:05:57 Dans les séries télé, on engageait souvent des acteurs trentenaires pour faire des lycéens.
00:06:00 C'était moins choquant à l'époque.
00:06:02 Aujourd'hui, on le voit un peu plus.
00:06:03 Mais tout ça pour dire que c'est un adolescent classique, c'est-à-dire qu'il a ses problèmes
00:06:08 de confiance en soi, il ne sait pas comment parler à celle qu'il aime.
00:06:13 Il a évidemment un bully qui essaie de le raqueter.
00:06:17 Enfin, pas vraiment, mais bon, qui enfuit.
00:06:19 Il défonce la gueule quand même.
00:06:20 Voilà, donc le fameux flash, etc.
00:06:22 Et arrive ce moment hyper important qui est qu'il est mordu par une araignée.
00:06:28 Il développe des pouvoirs.
00:06:29 Et là, il y a une vraie métaphore qui est très appuyée sur la crise d'adolescence
00:06:34 en réalité, sur la puberté.
00:06:36 Sur la puberté, oui.
00:06:37 Et ce qui est très intéressant dans Spider-Man 2002, c'est comment on fait pour comprendre
00:06:46 tout ça et s'adapter.
00:06:47 C'est même, je trouve, avec des gros sabots parfois.
00:06:49 Avec une vision d'adulte aujourd'hui, tu vois les poils qui sortent des doigts, qui
00:06:57 lui permettent de s'accrocher au mur.
00:06:59 Donc ça fait justement un peu la puberté.
00:07:00 On a des nouveautés qui apparaissent sur notre corps.
00:07:04 Des fluides corporels.
00:07:05 Exactement, les fluides corporels, etc.
00:07:07 C'est très évident.
00:07:08 Il y a tous ces fluides corporels qui sortent littéralement d'ailleurs de son corps.
00:07:12 Ce qui n'est pas canon dans les comics en fait.
00:07:15 Normalement, c'est un gadget qu'il a accroché au poignet.
00:07:18 Et d'ailleurs, ils s'en moqueront dans No Way Home bien plus tard.
00:07:21 Donc voilà, il y a vraiment ce côté un peu forceur de dire "Regardez, c'est un ado prépubère
00:07:26 et il va devenir adulte dans mon film".
00:07:29 Ça fonctionne, mais bon, c'est un peu…
00:07:33 Ça fonctionne.
00:07:34 Voilà, c'est un film qui contrairement au suivant, va vraiment se centrer sur un personnage,
00:07:40 un méchant, ses relations, etc.
00:07:43 Et ensuite, évidemment, vu que la formule va beau qu'on fonctionnait, on va "briser
00:07:50 le cadre" et toujours aller dans la surenchère.
00:07:52 Mais ça, c'est un petit peu la droite lignée de tous les films de super-héros par la suite.
00:07:58 Mais voilà, on va essayer d'aller assez vite parce qu'il y a beaucoup de films à
00:08:00 traiter.
00:08:01 On ne veut pas que l'épisode dure trois heures.
00:08:02 Mais on peut peut-être conclure sur Spider-Man.
00:08:05 Moi, en tout cas, je vais préciser que c'est un film que je trouve extrêmement bon en
00:08:10 tant qu'introduction à un personnage de super-héros, que le méchant est très solide,
00:08:15 où il aime défaut, et très, très bon.
00:08:16 Il fait extrêmement peur.
00:08:17 Et encore aujourd'hui, quand on est enfant, moi je l'ai montré à mon neveu, il aime
00:08:21 beaucoup et ça fonctionne toujours aussi bien sur les gosses, même 20 ans plus tard.
00:08:25 La relation MJ/Peter, elle est ce qu'elle est.
00:08:32 En fait, elle est sympa, mais elle est un peu trop « ouin ouin », je trouve, à mon
00:08:37 goût.
00:08:38 Disons qu'elle n'est pas assez naturelle et un peu forcée.
00:08:41 Mais bon, pourquoi pas, ça fonctionne aussi un peu.
00:08:44 Par contre, j'aime beaucoup ce que fait James Franco de son côté et ce qui sera développé
00:08:48 dans les autres épisodes de la trilogie de Rémi.
00:08:50 Je pense que c'est une bonne intro.
00:08:53 Il a posé les bases de ce qu'était le super-héros au ciné, avec X-Men aussi de l'autre côté.
00:09:04 Ils ont vraiment introduit ce qu'on pouvait faire au cinéma en live-action.
00:09:08 Et précisons aussi qu'à une époque, James Cameron était sur le coup pour réaliser
00:09:11 un Spider-Man, la première adaptation au ciné de Spider-Man.
00:09:15 J'aurais adoré voir un Spider-Man par James Cameron.
00:09:18 Malheureusement, on n'a pas eu le droit.
00:09:21 Donc moi, c'est pour conclure sur Spider-Man.
00:09:23 Précisons aussi qu'on va donner notre classement à la fin de l'épisode.
00:09:26 On va donner chacun.
00:09:27 Il faut qu'on y réfléchisse.
00:09:28 Voilà, il faut qu'on y réfléchisse.
00:09:29 Mais moi, je l'ai déjà.
00:09:30 Chacun notre classement de nos films préférés de Spider-Man.
00:09:36 Et puis, on vous laissera aussi vous faire votre propre avis.
00:09:39 Vous nous donnerez votre avis en commentaire sur les réseaux sociaux, que ce soit Facebook,
00:09:44 Twitter, Instagram, TikTok et même Dailymotion et YouTube.
00:09:48 Je te propose qu'on passe au deuxième film de Sam Raimi, qui s'intitule tout simplement
00:09:53 Spider-Man 2.
00:09:54 Ils ne sont pas allés chercher comme Batman le défi ou autre chose.
00:09:57 Non, non, c'était simplement Spider-Man 2, ce qui est très bien.
00:10:00 Qui sort en 2004, lui.
00:10:02 On retrouve toujours Sam Raimi derrière la caméra, Tobey Maguire en Spider-Man, Kirsten
00:10:07 Dunst en MJ, James Franco.
00:10:09 Mais un nouveau méchant avec Alfred Molina qui lui joue Docteur Octopus, qui est pour
00:10:14 moi un excellent méchant, voire peut-être le meilleur méchant.
00:10:17 Tous films Spider-Man confondus.
00:10:20 Je ne sais pas ce que tu en penses.
00:10:22 On peut commencer par le méchant de Spidey 2.
00:10:24 C'est une bonne idée de commencer par le méchant, puisque ça fait partie des grandes
00:10:29 choses hyper importantes pour un film de super-héros.
00:10:32 Et surtout quand on a un film de super-héros qui tient sur un seul méchant.
00:10:35 Et le Docteur Octopus, très intéressant, puisqu'il commence un petit peu en tant que
00:10:40 mentor de Peter Parker et va ensuite se révéler comme étant le grand adversaire de ce film.
00:10:48 Très intéressant parce que c'est un personnage qui très vite, quand il se métamorphose,
00:10:54 devient sans foi ni loi.
00:10:55 J'ai vraiment cette image de ce moment où ils sont en train de se battre sur le métro,
00:11:01 là en plein air.
00:11:02 Et qu'il y a cette fameuse phase où Spider-Man est au fond du trou.
00:11:06 Et il y a les New-Yorkais qui le protègent et qui disent "il va falloir nous passer
00:11:12 sur le corps pour l'atteindre".
00:11:15 Et là il est là en mode "bah oui, c'est parti".
00:11:18 Et ça c'est assez symptomatique de ce personnage.
00:11:21 Et de ces personnages de méchants que j'apprécie.
00:11:23 C'est-à-dire qu'ils n'ont pas de filtre.
00:11:26 C'est-à-dire qu'ils ont une mission et ils y vont à fond.
00:11:29 Et j'aime bien ce genre de personnage qui assume pleinement sa part de méchanceté.
00:11:35 Alors on expliquera ensuite que c'est parce qu'il y a un truc qui s'est mal passé sur
00:11:39 sa transformation avec ses quatre tentacules.
00:11:43 Mais c'est assez intéressant d'avoir ce personnage-là.
00:11:47 Et ça donne tout particulièrement, je trouve, des scènes d'action qui sont vraiment très
00:11:53 très appréciables et vraiment bien fichues.
00:11:55 Dans ce deuxième qui vraiment, je le disais tout à l'heure, brise un peu le cadre mis
00:12:01 en place par Spider-Man.
00:12:02 Et c'est ce qui me fait préférer personnellement Spider-Man 2 à Spider-Man 1.
00:12:07 Parce qu'il y a ce côté, c'est bon, on a compris la formule, on l'a mise en place,
00:12:11 tous nos personnages sont OK.
00:12:13 On y va maintenant.
00:12:14 Et on profite aussi d'avoir mis en place toutes les technologies pour en donner encore
00:12:19 plus.
00:12:20 Et c'est vrai que le film tient mieux que le premier.
00:12:24 - Oui, d'accord.
00:12:25 Encore aujourd'hui.
00:12:26 Donc on les a revus.
00:12:27 Franchement encore aujourd'hui, niveau qualité d'image, c'est assez fou.
00:12:30 Même des costumes, ça fait beaucoup moins cheap dans le deux que dans le premier.
00:12:35 Et tu parlais de réalisation.
00:12:37 En fait, Sam Raimi, précisons que c'est le réalisateur aussi d'Evil Dead 1, 2 et 3.
00:12:41 Donc il vient en fait d'un cinéma bricolage et il avait cette imagination, cette inventivité
00:12:48 dans ses précédents films, comme il n'avait pas de fric, avec sa caméra.
00:12:52 Et là, dans le premier, on ne le sent pas trop.
00:12:54 Franchement, la caméra, elle est posée, la réalisation, elle n'est pas incroyable,
00:12:58 elle n'est pas folle.
00:12:59 Ce n'est pas transcendant.
00:13:00 Dans le deux, tu retrouves des gimmicks de Sam Raimi, avec notamment la scène de charcutage
00:13:07 par les docteurs sur le docteur Octopus, notamment, parce qu'ils veulent lui enlever ses tentacules.
00:13:11 C'est un mini film d'horreur à l'intérieur d'un film de super-héros, avec des ombres
00:13:16 projetées sur le mur, avec une caméra qui fonce en fait sur des personnages.
00:13:22 C'est ultra inventif, c'est ultra intelligent comme utilisation de la caméra.
00:13:26 Tu parlais de la scène du métro, évidemment, elle est marquante comme jamais.
00:13:29 C'est l'une des scènes les plus marquantes de la trilogie de Sam Raimi.
00:13:32 Elle est encore aujourd'hui extrêmement solide.
00:13:36 Elle est super bien faite.
00:13:37 Tu ne vois limite pas que c'est en studio.
00:13:39 C'est super.
00:13:40 Il apporte aussi, avec cette scène, et on en parlait, ce côté un peu christique aussi
00:13:44 de J.
00:13:45 Varo.
00:13:46 Il est porté par les New-Yorkais.
00:13:48 On voit que c'est vraiment le super-héros, c'est un dieu pour les New-Yorkais.
00:13:51 Il est en position justement comme Jésus sur la croix.
00:13:54 Et on se dit, OK, il va un peu plus loin avec son super-héros.
00:13:58 Il le fait passer dans une autre dimension.
00:13:59 Il le fait passer encore plus loin.
00:14:01 C'est un truc qui est de plus en plus présent, qui est souvent très présent dans les films
00:14:07 de super-héros, mais qui n'était pas encore trop à cette époque-là, dans cette thématique-là.
00:14:12 Alors évidemment, maintenant, quand on parle de tout ce qui est Superman, etc., on les
00:14:16 a vus, les plans christiques de toutes les adaptations de Superman.
00:14:20 Mais là, c'est vrai qu'il apporte cette dimension en plus qui était à peine effleurée
00:14:25 dans le premier.
00:14:27 C'est ça.
00:14:28 C'est ça.
00:14:29 Et après, ça lui permet aussi de développer un petit peu plus les personnages secondaires,
00:14:32 et notamment celui de James Franco, donc Harry Osborn.
00:14:36 Harry Osborn qui devient un peu méchant, on le comprend.
00:14:39 En tout cas, il veut absolument retrouver Spider-Man qui a tué son père.
00:14:43 Et donc, il y a toujours ce côté avec Spider-Man de "je sacrifie des choses".
00:14:48 On le voit de plus en plus dans le 2.
00:14:50 Je sacrifie mon temps perso, enfin mon temps justement avec mes amis, avec ma famille pour
00:14:55 sauver les New-Yorkais, pour sauver le monde.
00:14:57 Et c'est très intéressant de voir comment ce super-héros qui est un gamin, en fait,
00:15:01 c'est toujours un gamin, il est à la fac dans le 2, mais ça reste un gosse qui doit
00:15:05 jongler entre mille choses pour réussir à avancer dans la vie.
00:15:09 Il y a même cette phase que j'aime beaucoup dans le film, qui peut être ma phase préférée,
00:15:13 c'est quand Spider-Man perd ses costumes, perd son costume plutôt, perd ses pouvoirs
00:15:16 et son costume, et il vit sa meilleure vie.
00:15:19 Il vit sa meilleure vie parce qu'en fait, c'est plus simple.
00:15:21 La vie est plus simple.
00:15:22 Et c'est aussi une métaphore, on parlait dans le 1er de la puberté, dans le 2 c'est
00:15:29 une métaphore de la panne, de la panne sexuelle.
00:15:31 Et d'ailleurs, il y a une scène avec un docteur qui est hilarante, où il lui dit "mais en
00:15:35 ce moment, je n'arrive plus, je ne sais plus ce qui se passe".
00:15:38 Et voilà, il y a des moments d'humour super aussi dans Spider-Man et il y a des messages
00:15:43 aussi un peu plus profonds.
00:15:44 Donc, il met toutes les choses qu'il avait mis en place dans le 1er sont développées.
00:15:49 Les persos, comme tu l'as dit, se connaissent, les acteurs connaissent leurs persos plutôt
00:15:54 et donc ça roule tout seul.
00:15:55 Et ça donne un film, je pense, pour moi, l'un de mes préférés de la trilogie de
00:16:01 Sam Raimi.
00:16:02 Très clairement, c'est clair.
00:16:04 Non, mais Spider-Man 2, encore un plaisir à regarder, comme le 1er d'ailleurs, sans
00:16:09 problème.
00:16:10 Quand ça passe à la télé, je zappe dessus avec grand plaisir.
00:16:14 Tout à fait.
00:16:15 Est-ce qu'on passe au Spider-Man 3 ?
00:16:17 Ouais, carrément.
00:16:18 Ça ne marche pas dans Spider-Man 3, sorti en 2007.
00:16:20 Donc, on a quand même attendu 4 ans pour voir la suite.
00:16:25 Et il y a eu un petit retour critique pas incroyable en fait sur Spider-Man 3.
00:16:33 Les gens, à l'époque, en fait, ont commencé à peut-être être lassés de la franchise.
00:16:38 Le retour public était bon parce que le film a cartonné aux box-offices.
00:16:43 Il était très attendu.
00:16:44 Mais à la sortie du film, en tout cas plusieurs semaines après, les gens n'en demandaient
00:16:49 pas forcément plus.
00:16:50 Pourquoi ? Peut-être parce que Spider-Man 3 n'était pas aussi bon que le 2.
00:16:55 Peut-être que le scénario n'était pas aussi bon.
00:16:57 Toi, tu en as pensé quoi de ce Spider-Man 3 ?
00:17:00 Moi, j'ai une position un peu ambivalente sur ce film.
00:17:03 C'est que quand je l'ai vu en salle, j'étais trop content.
00:17:06 Parce que c'était vraiment le film qui en donnait encore plus.
00:17:11 Et plus je le mettais à distance, plus je me disais "C'est pas ouf".
00:17:17 En fait, il y a vraiment ce côté "On ne sait pas trop quoi faire, donc on va en mettre
00:17:22 plus".
00:17:23 Et au final, ça fonctionne d'un point de vue popcorn et d'un point de vue grand spectacle.
00:17:27 Et ça a fonctionné sur moi, dans la salle, sans aucun problème.
00:17:30 Quand je dis sur-enchaire, c'est que là vraiment, on a trois antagonistes dans le
00:17:35 film.
00:17:36 On a une bataille finale où c'est un 2v2.
00:17:38 On n'a jamais vu ça encore dans un Spider-Man.
00:17:41 Donc, c'est vraiment, on en met beaucoup, on rajoute Venom, on rajoute Gwen Stacy.
00:17:47 On part sur des choses plus ou moins intéressantes aussi, d'ailleurs, autour de Harry Osborn.
00:17:53 Donc, il y a vraiment beaucoup de choses.
00:17:54 On peut spoiler le nouveau Bouffon Vert.
00:17:56 Voilà, il y a un nouveau méchant avec Sandman, l'homme sable, etc.
00:18:00 Donc, ça fait beaucoup.
00:18:01 C'est vrai que tu as raison.
00:18:02 Ça fait beaucoup de monde à l'écran.
00:18:03 C'est ça.
00:18:04 Honnêtement, d'un point de vue fanservice, d'un point de vue de fan, et juste de « j'y
00:18:12 vais pour avoir mon blockbuster », en fait, ça cartonne.
00:18:15 Mais il t'en reste pas grand-chose.
00:18:18 Et c'est ça qui est un peu dommage et que je reproche à Spider-Man 3.
00:18:22 C'est qu'il y a beaucoup de choses.
00:18:23 Il y a des scènes qui sont hyper marquantes.
00:18:25 Il n'y a pas de problème là-dessus.
00:18:26 Il y a aussi beaucoup de scènes qui sont devenues des mêmes.
00:18:29 On pense évidemment à Peter Parker qui va danser, le Dark Peter Parker.
00:18:36 Incroyable.
00:18:37 Sur du James Bond dans la rue.
00:18:39 Voilà.
00:18:40 Donc, évidemment, il y a des trucs qui restent de ce film.
00:18:43 Mais sur la trilogie, on ne peut pas dire que c'est le meilleur volet.
00:18:48 Très clairement pas.
00:18:49 Non, clairement pas.
00:18:50 Ce qui a conduit la franchise à être un petit peu stoppée pendant quelques années.
00:18:55 On va juste revenir dessus après.
00:18:57 Et pourtant, Sam Raimi avait prévu un Spider-Man 4 avec comme méchant principal le Vautour.
00:19:03 Donc, il voulait lui poursuivre sans aucun souci avec Tobey Maguire et faire un quatrième
00:19:08 opus.
00:19:09 Malheureusement, Sony Pictures a décidé que ce serait un autre réalisateur qui prendrait
00:19:14 sa place.
00:19:15 Et donc, Sam Raimi a lâché et est revenu plus ou moins quelques années plus tard
00:19:19 au genre du super-héros avec Doctor Strange 2, Multiverse of Madness.
00:19:24 Mais son Spider-Man, il l'a définitivement abandonné.
00:19:27 Moi, je suis d'accord avec toi.
00:19:28 J'étais extrêmement excité quand j'étais en salle et quand je l'ai vu, j'étais très
00:19:31 content.
00:19:32 Mais en fait, après coup, on se rend compte que c'était un film un peu bâclé.
00:19:36 En tout cas, au niveau du scénario, les effets spéciaux sont quand même ultra, ultra solides.
00:19:42 Ça tient de fou.
00:19:43 Ça tient de fou.
00:19:44 La scène d'intro entre Peter Parker et Harry Osborn qui se battent en l'air et Peter doit
00:19:52 récupérer la bague de fiançailles qu'il veut absolument donner à MJ.
00:19:55 Cette scène est encore super intense, super bien construite.
00:19:58 Le New York est super beau.
00:19:59 Non, franchement, non, non.
00:20:01 Ils bossaient comme des dingues sur les effets visuels.
00:20:03 Par contre, c'est vrai qu'on s'ennuie un peu et on rigole un peu.
00:20:06 Et on se demande s'ils voulaient qu'on rigole à ces moments-là, notamment la scène qui
00:20:11 est devenue un mème ou pas.
00:20:12 Enfin, un peu étonnant comme film, un peu bizarre.
00:20:15 Il y a un truc que j'aimerais rajouter aussi sur la trilogie avant qu'on parte sur les
00:20:20 autres, c'est que parfois ça ne joue pas forcément très bien.
00:20:23 C'est vrai.
00:20:24 Que ce soit côté Tobey Maguire que comme Kirsten Dunst.
00:20:28 Je trouve que parfois, je ne sais pas si c'est une histoire de direction ou si c'est juste
00:20:32 une histoire de, à cette époque-là, leurs capacités d'acting n'étaient pas encore
00:20:38 ça.
00:20:39 Mais c'est vrai que parfois, ça pêche un peu.
00:20:44 Ça pêche un peu, je suis entièrement d'accord.
00:20:45 Soit c'est surjoué, comme William Defoe, mais ça marche parce que le Bouffon Vert
00:20:50 est un personnage fantasque et fou.
00:20:52 Donc, ça fonctionne.
00:20:53 Mais c'est vrai que son Peter Parker ne bouge quasiment pas en plus.
00:20:59 Dans sa façon de jouer, il n'évolue pas du tout.
00:21:01 C'est vrai.
00:21:02 Ça reste un géniard qui se plaint tout le temps de ce qui lui arrive et on a envie
00:21:07 de lui foutre des baffes pour qu'il se motive.
00:21:08 Il n'y a que quand il joue Venom, en fait.
00:21:10 Il n'y a que quand il porte le costume de Venom qu'il est différent.
00:21:13 Mais c'est encore une fois du surjoué un peu bizarre et on a du mal à apprécier.
00:21:17 En tout cas, il y a deux écoles.
00:21:19 Et dernier petit truc, la musique, les thèmes musicaux de Daniel F.
00:21:24 Manne, je ne peux pas ne pas les mentionner.
00:21:26 En fait, c'est du petit vrai, vraiment incroyable.
00:21:31 Partition alors Daniel F.
00:21:33 Manne, il fait du Daniel F.
00:21:35 Manne.
00:21:36 On ne va pas se mentir.
00:21:37 Mais qu'est ce qu'il le fait bien?
00:21:38 Oui, et ça fonctionne tellement bien avec Spider-Man.
00:21:41 Honnêtement que voilà, c'est là dessus que je voulais terminer.
00:21:44 C'est très bien.
00:21:45 Terminons sur la musique de Spider-Man de la trilogie de Rémi.
00:21:48 C'est très cool.
00:21:49 Donc, après la trilogie de Rémi, comme je l'ai dit, justement, le réalisateur n'a
00:21:53 pas eu la possibilité de faire un quatrième épisode.
00:21:55 Et donc, on a dû attendre cinq ans jusqu'en 2012, avant que Sony n'annonce The Amazing
00:22:01 Spider-Man avec un tout nouvel acteur.
00:22:03 Alors, à l'époque, ça avait fait jaser parce qu'il y en a beaucoup qui aimaient
00:22:05 Tobey Maguire, qui ne voulaient pas qu'en aussi peu de temps, on reboot la franchise
00:22:09 et qu'on parte sur un nouveau Spider-Man.
00:22:11 Et pourtant, c'est Andrew Garfield que tout le monde connaît aujourd'hui, qui à l'époque
00:22:15 n'était pas inconnu.
00:22:16 Il avait joué dans The Social Network.
00:22:17 Il commençait un petit peu la carrière et a percé, mais ce n'était pas non plus
00:22:21 la star qu'on connaît aujourd'hui.
00:22:23 Et donc, c'est lui qui récupère le costume de Spider-Man pour le réalisateur Mark Webb.
00:22:29 Mark Webb, qui lui avait travaillé sur 500 jours ensemble, donc un film, une comédie
00:22:33 romantique ultra maligne, ultra intelligente et super que je conseille à tout le monde.
00:22:37 Mais ce n'est pas un film de super héros.
00:22:38 Clairement, il venait un peu du monde de l'indé.
00:22:41 Un peu finalement aussi comme Sam Raimi venait de l'indé et venait, comme je le disais,
00:22:46 du film un peu bricolo de l'époque.
00:22:48 Et donc, on confie les rênes à Mark Webb pour faire The Amazing Spider-Man, donc l'adaptation
00:22:54 du comics The Amazing Spider-Man.
00:22:55 Et en face d'Andrew Garfield, on retrouve aussi Emma Stone en Gwen Stacy et Reese Evans
00:23:01 en Lizard.
00:23:02 Voilà, en lézard.
00:23:04 Moi, je n'ai pas un mauvais souvenir de ma découverte de The Amazing Spider-Man.
00:23:09 Je n'y allais pas du tout comme la fan base qui ne voulait pas voir un autre Spider-Man.
00:23:13 Je trouve que c'est peut-être le meilleur Spider-Man en tant que personnage, pas le
00:23:19 film.
00:23:20 Vraiment, c'est la meilleure incarnation de Spider-Man.
00:23:23 Andrew Garfield, il fait un job incroyable parce qu'il est drôle, il est malin, il
00:23:30 fait des blagues tout le temps, ce que fait Spider-Man dans les comics en fait.
00:23:32 C'était vraiment un petit malin, un petit con, clairement des fois un Spider-Man.
00:23:37 Je trouve qu'il le tient à la perfection.
00:23:39 Et la Gwen Stacy d'Emma Stone, ultra mignonne, ultra intelligente, ultra maligne, ça fonctionne
00:23:43 aussi très très bien.
00:23:44 Je ne sais pas toi, quel souvenir tu as ?
00:23:46 Je te rejoins complètement sur l'incarnation de Peter Parker.
00:23:50 Je le disais tout à l'heure, je trouve que Tobey Maguire, il est un petit peu vieux
00:23:55 ou il fait un petit peu vieux pour le Peter Parker lycéen qu'on nous présente dans
00:24:00 la trilogie.
00:24:01 Je trouve que ça fonctionne mieux avec Andrew Garfield.
00:24:04 Andrew Garfield apporte aussi un côté très personnage un peu torturé, qui a un manque
00:24:13 de confiance en lui, qui est assez présent et qui se retrouve énormément dans sa diction.
00:24:18 Je sais que ça fait partie des trucs qui ont été pointés du doigt sur son incarnation
00:24:24 de Peter Parker, je sais que les gens n'apprécient pas ça.
00:24:27 Tu sais, le fait que parfois il répète beaucoup ce qu'il se dit ou qu'il y a des phrases
00:24:33 qui ne veulent rien dire en réalité.
00:24:34 Il a un côté un peu Asperger en fait, bizarre.
00:24:36 Il y a un peu de ça.
00:24:39 Quelque part, c'est une diction qui se rapproche beaucoup de ce qu'on peut entendre dans Succession
00:24:45 sur HBO par exemple.
00:24:46 Oui, ce que fait Kendall Roy.
00:24:48 Chez Kendall Roy par exemple, c'est exactement ça.
00:24:51 Gwen Stacy, évidemment, et Emma Stone, très bien.
00:24:55 Tous les deux, ils fonctionnent extrêmement bien en termes d'alchimie.
00:24:59 D'ailleurs, ils ont été ensemble en couple grâce au film pendant quelques années.
00:25:03 L'alchimie fonctionnait très bien.
00:25:05 Ce n'est pas spécialement étonnant, mais effectivement, j'apprécie beaucoup ce qui
00:25:10 est fait avec ces personnages-là.
00:25:12 Le fait qu'on se permette d'explorer le trauma de Peter Parker et de Gwen Stacy, qui
00:25:21 est pour moi, et on en parla du coup quand on parla du deuxième épisode, mais c'est
00:25:26 pour moi une des scènes marquantes de tout ça, malgré le fait que ce soit dans le deux.
00:25:31 Mais honnêtement, non, je n'ai pas passé un mauvais moment dans la salle.
00:25:34 J'étais très dubitatif parce que honnêtement, faire un reboot d'une saga aussi importante
00:25:40 et imposante que Spider-Man en à peine cinq ans, en la laissant reposer que cinq ans,
00:25:45 je trouvais ça un petit peu… je n'étais pas très fan.
00:25:48 Et honnêtement, j'étais assez convaincu par Andrew Garfield et honnêtement, à la
00:25:52 fin, je voulais plutôt en voir plus.
00:25:54 Donc, ça m'a assez plu.
00:25:56 Pareil, pareil, pareil.
00:25:57 N'oublions pas qu'à l'époque, ce n'était pas courant de faire des reboots aussi rapidement.
00:26:00 C'était un peu le premier aussi qui a lancé cette mode-là des reboots.
00:26:04 Et aujourd'hui, on a en veux-tu en voilà des remakes et des reboots.
00:26:07 Mais c'est vrai qu'à l'époque, ça avait vraiment gueulé sur Internet.
00:26:10 Et ce n'était pas l'Internet de l'époque, donc déjà, ça gueulait.
00:26:12 Ce n'était pas l'Internet d'aujourd'hui plutôt et déjà, ça gueulait.
00:26:15 Donc, oui, non, non, franchement, moi, bonne surprise.
00:26:18 En tout cas, vraiment, je retiens cette interprétation de Garfield et de Stone.
00:26:22 La réelle n'est pas dégueu non plus.
00:26:24 La réelle, il y a des bonnes idées.
00:26:26 Il y avait en bande-annonce d'ailleurs à l'époque le côté vu à la première
00:26:30 personne de Spidey qui avait été mis en avant.
00:26:33 Je trouvais ça super de se mettre vraiment totalement dans la peau de Spider-Man.
00:26:37 Avec franchement, à la clé, des effets visuels vraiment très, très bons.
00:26:42 Honnêtement, 2012, évidemment, c'est beaucoup plus proche de nous.
00:26:45 Mais quand tu regardes certaines scènes d'effets spéciaux de ce film-là,
00:26:50 c'est vraiment très, très propre.
00:26:53 Voilà, moi, mon maître étalon pour moi, c'est le costume.
00:26:57 Le costume de Amazing Spider-Man est incroyable.
00:27:00 Il est génial.
00:27:02 Et c'est vrai que pour ensuite la troisième incarnation,
00:27:06 on passera quasiment sur que du numérique.
00:27:09 Et là, il y a vraiment des deux.
00:27:11 Mais sur toutes les phases de voltige, etc.
00:27:13 Je trouve qu'il est incroyable, en fait, ce costume.
00:27:15 Il est super beau, ce costume.
00:27:16 Il ressort, les couleurs sont belles.
00:27:19 Et ce que j'allais dire, tu as parlé de la vue à la première personne.
00:27:22 C'est un gimmick, mais c'est bien trouvé parce que c'est difficile de réinventer
00:27:26 comment se déplace Spider-Man.
00:27:29 C'est difficile de trouver de nouvelles choses.
00:27:32 Et là, je trouve que c'était pas mal fichu.
00:27:35 Alors, c'est vraiment un gimmick qui passe quelques secondes,
00:27:38 mais ça fonctionne bien.
00:27:39 Non, ça fonctionne bien.
00:27:40 Moi, j'aimerais bien aussi revenir un petit peu sur l'humour.
00:27:42 Je me rappelle notamment de cette scène où il se bat avec le lézard au lycée.
00:27:47 Et il y a Stanley qui est en train de faire le ménage.
00:27:50 Et derrière, eux, ils sont en train de tout détruire.
00:27:51 C'est un peu...
00:27:52 Voilà, à l'époque, on n'avait pas eu les Gardiens de la Galaxie.
00:27:54 On n'a pas eu cet humour un peu débilos.
00:27:56 Et ça fonctionnait bien.
00:27:58 Je trouve qu'il y avait vraiment une alternance entre phase d'émotion,
00:28:01 phase d'humour, qui fonctionne pas mal.
00:28:03 Ce Spider-Man qui est un peu un nerd ultime,
00:28:06 en fait, beaucoup plus que Tony McGuire.
00:28:07 C'est un nerd, mais vraiment qui sait faire des choses.
00:28:09 Justement, il utilise cette...
00:28:12 Je ne sais pas comment il l'appelle son gadget.
00:28:14 L'enseur de toile, j'imagine.
00:28:15 L'enseur de toile, voilà.
00:28:15 Mais qui fabrique lui-même.
00:28:16 C'est cool d'avoir ce Spider-Man qui fabrique ses trucs lui-même.
00:28:19 Il utilise son appareil photo pour détecter des choses sur une toile
00:28:23 pour savoir où le lézard se cache.
00:28:25 Enfin, c'est cool.
00:28:26 Franchement, il y a des bonnes idées.
00:28:28 C'est un Spider-Man un peu plus enquêteur aussi,
00:28:30 qui veut trouver, comme dans les comics,
00:28:33 vraiment, il respecte bien l'univers de Amazing Spider-Man
00:28:36 dont c'est tiré.
00:28:37 Après, il y a des trucs vachement,
00:28:39 ce qui était déjà le cas, je trouve, dans le troisième de Rémi,
00:28:42 vachement patriotiques, du style la scène des grues.
00:28:46 Je ne sais pas si tu t'en souviens,
00:28:47 où tous les grue-tiers enchaînent et mettent les grues au même niveau
00:28:52 pour que Spider-Man puisse traverser plus facilement.
00:28:55 En mode, c'est toi, tu es notre héros new-yorkais, machin.
00:28:58 Chez Sam Rémi, c'était Spider-Man qui se posait devant un drapeau américain gigantesque.
00:29:02 Il y a ce côté, on est américain, on est là, on tient le truc.
00:29:05 Bon, c'est parfois un peu too much, en fait.
00:29:07 Ils ne prennent pas de pincettes pour te sortir les trucs.
00:29:11 Mais bon.
00:29:12 Non.
00:29:12 Oui, après, ce sont des scènes qui sont, on va dire, un peu faciles, je trouve.
00:29:16 Voilà.
00:29:18 Ça fonctionne.
00:29:19 Quand tu es dans la salle, il n'y a pas de problème.
00:29:21 Mais c'est vrai que c'est parfois un petit peu surfait.
00:29:25 Exactement.
00:29:26 Est-ce qu'on passe à la suite ?
00:29:27 Ouais, passons à la suite.
00:29:28 Donc The Amazing Spider-Man 2.
00:29:30 Donc lui, il a fallu juste attendre deux ans pour le découvrir.
00:29:33 Donc il est sorti en 2014.
00:29:34 C'était rapide.
00:29:35 C'était très rapide, peut-être trop rapide.
00:29:37 On va le dire tout de suite.
00:29:38 The Amazing Spider-Man 2, donc on retrouve encore une fois Andrew Garfield,
00:29:42 Emma Stone et puis Jamie Foxx en électro.
00:29:46 Et c'est là où ça commence à poser problème.
00:29:49 Ah oui.
00:29:50 L'électro de Jamie Foxx n'est pas bon du tout.
00:29:53 Déjà, c'est un espèce de schtroumpf tout bleu.
00:29:56 Donc on voit vraiment la CGI derrière tout ça.
00:30:01 Imaginez le Monsieur Manhattan de Watchmen,
00:30:03 mais c'est Jamie Foxx.
00:30:05 Oh oui, mais attends, Monsieur Manhattan est bien fait.
00:30:07 Watchmen est super bien fait.
00:30:09 Pour l'époque, 2009, rappelons.
00:30:12 Même pas, plus vieux encore Watchmen.
00:30:14 Je ne me souviens plus.
00:30:15 Mais fin des années 2000, c'était quand même...
00:30:18 Là, c'est compliqué.
00:30:19 Electro, c'est compliqué. Son jeu d'acteur est compliqué.
00:30:24 Le seul truc que je dirais positif autour d'Electro,
00:30:27 c'est que j'aime bien ce qu'ils ont fait dans les modifications de sa voix.
00:30:30 Je trouve que ça ne fonctionne pas trop mal.
00:30:32 Mais c'est vrai que le reste...
00:30:34 Déjà, le personnage hors super vilain,
00:30:38 c'est-à-dire que quand il n'est pas avec ses pouvoirs d'électro,
00:30:42 c'est un peu too much, je trouve.
00:30:45 Mais même sur l'incarnation de Jamie Foxx,
00:30:49 il n'y est pas assez...
00:30:50 - Pourtant, il se donne. - Oui, il se donne.
00:30:52 Mais je pense qu'il n'y a pas ce qu'il faut.
00:30:56 C'est mal écrit, en fait.
00:30:57 - Oui, c'est mal écrit. - C'est surtout ça, le problème.
00:30:59 Et puis, c'est cliché de ouf.
00:31:01 C'est le personnage nerd x 1000,
00:31:04 qui est dégarni, qui a des grosses dents,
00:31:06 qui perd ses trucs, qui est nul avec les filles, qui est nul avec les gens.
00:31:09 - C'est un cliché. - C'est un cliché de ouf.
00:31:12 C'est un poncif de scénario qu'on a déjà vu mille fois.
00:31:15 Et là, tu sais très bien ce qui va se passer avec lui.
00:31:17 Ça va devenir un badass parce qu'il va lui arriver une connerie
00:31:20 avec des anguilles électriques.
00:31:22 Et donc, voilà, il tombe dans la cuve d'anguille.
00:31:25 Et à tel point, en fait, ils ont redcon le truc dans No Way Home
00:31:29 parce qu'ils le changent physiquement, en fait.
00:31:30 Ils ont vraiment pas à assumer son design de schtroumpf bleu
00:31:34 qu'ils décident d'en faire un perso classique,
00:31:38 juste avec une veste, enfin rien de spécial.
00:31:41 Donc, déjà, Electro, voilà.
00:31:44 Et ensuite, on a aussi un méchant, deuxième méchant,
00:31:46 Harry Osborn qui revient.
00:31:47 Donc, c'est pas du tout le Harry Osborn de James Franco.
00:31:49 Là, il est joué par Dan Deanne.
00:31:52 Dan Deanne qui jouait dans Valerian et l'Oreline.
00:31:55 Enfin, Valerian tout court.
00:31:56 En fait, le film de Luc Besson, il s'appelle juste Valerian.
00:31:58 - Ouais. - Valerian.
00:31:59 - Et la cité des mille planètes. - Et la cité des mille planètes.
00:32:02 Merci. Qui jouait aussi dans le film de...
00:32:06 - En fait, il sortait de Chronicles. - De Chronicles. Merci.
00:32:09 Il sortait de Chronicles.
00:32:10 C'est pour ça qu'en fait, il a récupéré ce job.
00:32:12 Et on ne le voit plus d'ailleurs, cet acteur.
00:32:15 C'est un peu dommage parce que j'aime bien cet acteur.
00:32:17 Oui, j'aimais beaucoup.
00:32:18 Quand ils l'ont annoncé au casting de Amazing Spider-Man 2,
00:32:20 j'étais là mode trop bien.
00:32:21 Et en fait, le problème, c'est que ce personnage-là,
00:32:24 ils se sont dit bon, on l'a déjà traité dans la précédente trilogie.
00:32:27 Comment on fait pour le réinventer ?
00:32:30 Et donc, on s'est dit bon, allez, c'est 2010.
00:32:33 On aime bien les trucs un peu gritty, dark, etc.
00:32:36 On va faire un truc, c'est un mutant
00:32:38 qui va un petit peu changer ses cheveux.
00:32:41 C'est n'importe quoi.
00:32:41 - C'est horrible. - C'est ridicule.
00:32:43 Son design est dégueulasse.
00:32:44 Même quand il est juste à Rehobos Born.
00:32:46 C'est un Rehobos Born malade, c'est ça ?
00:32:48 Donc, il s'injecte des conneries dans le corps.
00:32:51 Et en fait, c'est nul.
00:32:52 Il ne sert à rien.
00:32:53 C'est juste pour discuter avec Peter
00:32:55 dans des scènes qui sont super longues,
00:32:57 qui sont devenues des mèmes aussi sur Internet.
00:32:59 Ils sont au bord de l'eau, de l'Oddson, je crois.
00:33:02 Et en fait, ils se parlent pour rien dire.
00:33:04 Ça va ta meuf ? Oui, vite fait.
00:33:06 Tu fais OK, wow, c'est d'un long.
00:33:09 Donc, ça, c'est vraiment pas ouf.
00:33:11 Ça ne donne pas du tout envie de s'attacher
00:33:12 parce qu'on a un perso avec un electro qui est nul.
00:33:14 On a un perso avec...
00:33:15 Pas Jumps...
00:33:16 Pas Jumps From Cook, avant.
00:33:17 Den Dehaan qui est nul en Rehobos Born.
00:33:19 Et on a aussi, un peu de nulle part,
00:33:22 comment le Rhino qui sort,
00:33:24 qui est joué par Paul Giamatti,
00:33:25 qui apparaît au début et à la fin,
00:33:28 qui est là pour rien, qui sert à rien.
00:33:30 D'ailleurs, on parlait des effets spéciaux
00:33:31 tout à l'heure sur le Spider-Man,
00:33:33 Amazing Spider-Man 2012.
00:33:35 Là, les effets spéciaux du Rhino,
00:33:37 c'est...
00:33:39 Un peu montre.
00:33:39 Ça fait pitié.
00:33:40 Ça fait pitié, c'est un peu...
00:33:42 Le Rhino qui a un accent russe à couper au couteau.
00:33:44 Enfin, c'est cliché.
00:33:46 En fait, c'est cliché le film.
00:33:48 Mais alors,
00:33:50 parlons des points positifs quand même.
00:33:51 La relation.
00:33:52 Alors,
00:33:53 on va juste parler de Peter Parker.
00:33:54 Peter Parker est toujours très solide.
00:33:56 Toujours enquêteur, etc.
00:33:57 Donc, tout ça, ça reste sur la même ligne.
00:33:59 C'est très cool.
00:33:59 Il continue à enquêter sur la disparition de ses parents, notamment.
00:34:03 Et la relation qu'il a avec Gwen Stacy
00:34:05 est beaucoup plus intéressante dans le deux.
00:34:07 Et avec un événement qu'on spoil ou pas,
00:34:10 je ne sais pas.
00:34:11 Le film est sorti il y a dix ans quand même.
00:34:13 Si vous ne l'avez pas vu, revenez dans 30 secondes.
00:34:16 Ouais, c'est ça, dans 30 secondes.
00:34:18 La mort de Gwen Stacy,
00:34:21 en fait, à la fin de Amazing Spider-Man 2,
00:34:23 qui est super bien amené, je trouve.
00:34:24 Le payoff est génial.
00:34:25 Enfin, il y a vraiment un truc de...
00:34:27 Spidey veut absolument la sauver.
00:34:29 Il tombe d'une tour de l'horloge, en fait.
00:34:31 Il l'accroche avec sa toile.
00:34:33 Et elle a toute faim, elle se brise la nuque sur le sol.
00:34:37 C'est ultra bien réalisé.
00:34:38 C'est ultra bien amené.
00:34:39 Tu ne sais pas si c'est vrai ou pas.
00:34:40 Tu ne sais pas si ça s'est produit.
00:34:41 En fait, ça se produit.
00:34:42 Donc, il y a vraiment la mort de Gwen Stacy.
00:34:43 Les fans de comics savaient déjà que Gwen Stacy était en sursis dans les films.
00:34:48 Mais voilà, c'est très bien amené.
00:34:49 Et ça donne une fin douce amère,
00:34:52 qui est plutôt douce,
00:34:53 plutôt douce, justement douce amère,
00:34:54 mais qui est plutôt triste.
00:34:57 Et on a envie de suivre les aventures de Amazing Spider-Man
00:35:01 dans un troisième opus.
00:35:02 Qui n'arrivera jamais, malheureusement.
00:35:05 Mais je suis hyper d'accord.
00:35:07 J'avais mis un petit peu la chargée avant les vœux tout à l'heure
00:35:10 quand je parlais du 1.
00:35:11 Mais c'est pour moi le seul truc à sauver de ce deuxième film.
00:35:17 C'est cette scène-là qui est hyper bien trouvée, réalisée, mise en scène, animée.
00:35:24 Vraiment, c'était ce qu'il fallait faire.
00:35:27 Et on est habitué, avec les films de super-héros,
00:35:30 à avoir le moment où tout a l'air perdu.
00:35:34 Mais il va quand même réussir à sauver tout le monde.
00:35:40 Et là, évidemment, là où c'est intéressant cette scène,
00:35:42 et c'est pour ça qu'elle avait été aussi marquante dans les comics,
00:35:45 c'est que justement, il n'y arrive pas.
00:35:48 Et je trouve que...
00:35:50 Et là, pour le coup, on parlait du surjeu tout à l'heure de Tommy Maguire.
00:35:54 Là, je trouve qu'Andrew Garfield touche un truc dans cette scène
00:35:59 qui m'a brisé le cœur, perso.
00:36:00 Il est super. Andrew Garfield le fait très bien.
00:36:04 Il est anéanti.
00:36:06 Il y a vraiment un jeu d'acteur beaucoup plus intéressant
00:36:11 que celui de Tommy Maguire, largement.
00:36:12 Et même que Tom Holland.
00:36:14 Des trois, je trouve qu'Andrew Garfield est un bien meilleur acteur.
00:36:17 Donc c'est perso, mais vraiment là-dessus...
00:36:20 Et son interprétation de Peter Parker, Spider-Man,
00:36:22 est excellente, pour moi, de A à Z.
00:36:24 Lui, il n'a rien acheté. Pareil pour Emma Stone.
00:36:27 Mais t'as raison, moi aussi, je garde en mémoire l'épisode 2 pour ça,
00:36:31 pour cette scène dramatique,
00:36:34 et qui aurait pu donner un épisode 3 super.
00:36:37 Malheureusement, on n'y a pas eu le droit.
00:36:39 On n'y a pas eu le droit, puisque dès 2015, en réalité,
00:36:42 Sony et Marvel signent un deal
00:36:46 pour dire "on va rapatrier Spider-Man dans le giron de Marvel Studios",
00:36:52 puisque là, ça fait depuis 2008 que le MCU cartonne tout.
00:36:57 - Et voilà. - Exactement.
00:36:59 On a eu une première apparition de Tom Holland dans Spider-Man,
00:37:03 en 2016, dans Captain America Civil War.
00:37:08 Mais on ne va pas en parler ici,
00:37:09 parce que ce qu'on a décidé de faire, c'est juste de parler des films Spider-Man,
00:37:13 même si cette introduction avait été adorée par les fans à l'époque.
00:37:16 Dans Civil War, il y avait vraiment ce plaisir de découvrir un nouveau Spidey.
00:37:19 Il avait un peu fait l'unanimité.
00:37:21 Et on était très curieux de découvrir la véritable aventure de Spider-Man en solo.
00:37:27 Et on y a eu droit en 2017 avec Spider-Man Homecoming,
00:37:30 avec Tom Holland dans le costume de Spider-Man et John Watts à la réalisation.
00:37:35 On trouve aussi Zendaya en MJ dans ce film-là.
00:37:39 Et il y a quelque chose à laquelle on ne s'attendait pas forcément,
00:37:45 c'est le fait que Michael Keaton joue dans le film en tant qu'antagoniste.
00:37:51 Et Michael Keaton, qui est quand même le Batman de Tim Burton,
00:37:54 c'est plutôt savoureux quand on découvre le film.
00:37:57 Moi, j'ai beaucoup aimé Spider-Man Homecoming,
00:38:02 Homecoming, précisons-le, c'est justement "Retour à la maison",
00:38:05 "Retour à la maison" chez Marvel Studios.
00:38:08 C'est quand même un titre, évidemment, pas choisi au hasard.
00:38:11 Et j'ai trouvé ça plutôt malin comme interprétation de la part de Tom Holland,
00:38:17 ce côté vraiment pur lycéen.
00:38:19 C'est la première fois qu'on a vraiment ce lycéen qui n'est qu'un lycéen.
00:38:23 C'est-à-dire que Tobey Maguire faisait trop adulte,
00:38:26 Andrew Garfield était peut-être trop un petit génie
00:38:29 pour vraiment exister totalement dans un univers "réel".
00:38:35 Et par contre, Tom Holland, c'est vraiment le petit gars cool
00:38:38 qui a de la technologie à sa disposition,
00:38:41 mais qui ne sait pas forcément l'utiliser tout de suite, la technologie.
00:38:43 Parce que c'est notamment Iron Man, donc Tony Stark, qui lui offre cette technologie
00:38:47 et il a besoin d'aide.
00:38:49 Donc moi, j'ai trouvé ça plutôt cool.
00:38:51 Je ne sais pas, toi, tu en as pensé quoi de Homecoming ?
00:38:53 Moi, j'aime bien Homecoming.
00:38:56 C'est une perspective différente sur Peter Parker/Spider-Man.
00:39:00 Parce que, comme tu le dis,
00:39:04 celui-là, en fait, il est vraiment...
00:39:07 Tout est fait pour te mettre dans le carcan du MCU.
00:39:09 C'est-à-dire qu'on nous l'avait déjà présenté, en fait, ce Spider-Man
00:39:14 dans Captain America Civil War.
00:39:17 Et en réalité, ce film-là,
00:39:21 il part du principe qu'on l'a déjà vu, ce Spider-Man.
00:39:26 Et donc, du coup, il ne va pas forcément sur les tropes classiques
00:39:31 du Spider-Man et du film d'origine de Spider-Man.
00:39:36 Donc c'est assez intéressant.
00:39:38 Après, ce que je voudrais dire, quand même,
00:39:40 c'est que sur cette nouvelle trilogie, on en fait un petit peu trop sur le MCU
00:39:44 et peut-être pas assez sur les personnages de la galaxie Spider-Man.
00:39:49 En fait, c'est ça le souci.
00:39:51 Je ne l'ai pas précisé tout à l'heure, mais à la fin de Amazing Spider-Man 2,
00:39:53 on annonçait les Sinister Six.
00:39:55 Les Sinister Six, c'est les plus gros méchants de Spider-Man.
00:39:57 Évidemment, on n'a pas eu Amazing Spider-Man 3,
00:39:59 donc on n'a pas eu droit à ces grands méchants.
00:40:02 Et donc, je suis entièrement d'accord avec toi.
00:40:03 Dans Homecoming, en fait, on s'intéresse plus
00:40:06 à tout ce qui entoure Spider-Man qu'à Spider-Man lui-même.
00:40:10 C'est le truc du MCU, c'est qu'en fait, ils ont besoin de connecter leur film.
00:40:12 Malheureusement, c'est le cas.
00:40:15 Je trouve que ce n'est pas celui qui utilise le plus les autres films du MCU,
00:40:22 mais ils l'utilisent quand même pas mal, notamment Iron Man.
00:40:26 Ce film-là, en fait, rappelle-toi de la promo.
00:40:30 Il nous disait, ouais, on va voir Iron Man, on va voir Tony Stark tout le temps.
00:40:33 Et en fait, pas des masses, enfin pas vraiment.
00:40:37 Mais de la même manière qu'on voyait Nick Fury dans la promo du 2,
00:40:41 qu'on voyait Doctor Strange dans la promo du 3.
00:40:43 Il est toujours accompagné.
00:40:45 En fait, le problème de cette nouvelle trilogie,
00:40:47 c'est que Peter Parker ne se tient pas.
00:40:51 Il n'est pas vécu comme suffisamment intéressant par les scénaristes
00:40:54 pour qu'on en fasse quelque chose de ce personnage.
00:40:56 Je trouve ça quand même très, très dommage.
00:40:58 C'est un parti pris.
00:40:59 Je l'entends, je le comprends parce que dans des comics aussi,
00:41:02 il est accompagné d'autres persos.
00:41:03 Il n'y a pas de souci, tu peux être...
00:41:06 Tu peux bosser avec les Avengers, ce qu'il va faire dans Infinity War notamment.
00:41:10 Moi, ça ne me dérange pas trop, mais je trouve que c'est traité un peu à la légère
00:41:14 et les enjeux ne sont pas fous dans toute la trilogie et aussi dans Homecoming.
00:41:20 Par contre, il y a un truc que j'adore dans ce film,
00:41:21 c'est le twist que je n'avais vraiment pas vu venir, que j'ai trouvé génial.
00:41:26 Tu t'en souviens ?
00:41:27 J'imagine que quand il tape à la porte, quelqu'un lui ouvre,
00:41:30 il ne s'attend pas à ce que ce soit cette personne-là qui lui ouvre.
00:41:33 Je ne sais pas si on spoil ?
00:41:34 On peut faire les 30 secondes pour les gens qui ne l'ont pas vu.
00:41:37 Revenez dans 15 secondes, c'est quand justement le vautour est le père de sa meuf.
00:41:43 Et qu'il l'emmène au bal de promo.
00:41:46 Moi, vraiment, sur le moment, j'ai fait "Waouh, il y a tellement de tension,
00:41:49 c'est tellement bien joué, Michael Keaton est un excellent acteur, ça fonctionne très bien".
00:41:53 J'aime bien par contre ce que propose Michael Keaton en tant que vilain.
00:41:56 Un vilain en plus plutôt logique, parce qu'il y a un côté genre
00:41:59 "Moi, je récure toutes vos merdes de super-héros parce que vous foutez le bordel à New York".
00:42:05 "Moi, j'essaie de me faire un petit peu de blé sur le côté,
00:42:07 je ne vois pas pourquoi je n'aurais pas plus d'importance que vous".
00:42:12 Je trouve ça plutôt cool.
00:42:13 Je suis là pour apporter du pain sur la table et aider ma famille.
00:42:20 Donc ça, c'est plutôt bien amené.
00:42:22 Et derrière, ça reste quand même un truc de teenager, c'est un film de teenager.
00:42:25 Il y a moins la portée philosophique qu'on pouvait avoir dans la première trilogie ou dans le 2.
00:42:31 Mais oui, c'est une bonne intro en tout cas par Tom Holland.
00:42:35 Tom Holland fait le taf comme jamais.
00:42:36 Tom Holland est génial parce que c'est un très bon acteur.
00:42:39 J'aime beaucoup son incarnation personnellement.
00:42:41 Moi aussi, mais ça ne fait pas un grand film par contre, malheureusement.
00:42:45 Ah non, on est d'accord.
00:42:47 Est-ce qu'on passe direct à la suite ?
00:42:49 Bah ouais, écoute, de toute façon c'est une trilogie.
00:42:51 Il y a beaucoup de choses qui sont assez similaires dans ces trois films.
00:42:55 Donc allons-y.
00:42:56 Ok, donc là on passe en 2019.
00:42:59 Mais depuis la sortie de Homecoming,
00:43:00 on a eu le droit à Into the Spider-Verse, Avengers Infinity War et Endgame.
00:43:06 Donc il s'est quand même passé pas mal de trucs.
00:43:08 Et notamment, revenez dans 10 secondes, je sais pas.
00:43:12 Notamment le décès d'un personnage très important, à savoir Tony Stark.
00:43:17 Et donc quand commence Far From Home,
00:43:22 la deuxième itération des aventures de Spider-Man par Tom Holland.
00:43:26 Tom Holland, lui, décide de partir à l'étranger
00:43:30 et va être aidé par Nick Fury.
00:43:32 Donc il remplace un peu la figure qu'était Tony Stark dans le premier.
00:43:36 Et ils vont partir à Venise, ils vont partir en Angleterre si je me souviens bien.
00:43:42 En tout cas ils font un petit tour d'Europe.
00:43:43 Et ce qui va permettre, d'ailleurs qui s'occupe de New York à ce moment-là, on ne sait pas.
00:43:47 T'inquiète même pas.
00:43:50 Tout se passe bien.
00:43:51 Ce qui va permettre au personnage de Quentin Beck,
00:43:55 incarné par Jake Gyllenhaal, de faire son apparition.
00:43:59 Donc c'est Quentin Beck mystérieux.
00:44:01 Mystérieux qui est un personnage génial, je trouve, des comics Spider-Man.
00:44:05 Et ce qui va permettre quand même d'offrir certaines scènes intéressantes,
00:44:12 visuellement en tout cas, dans cette trilogie.
00:44:16 Avec des moments de cauchemar où Spider-Man a l'impression
00:44:22 qu'il est poursuivi par un Tony Stark zombie qui tombe dans le vide, etc.
00:44:28 Il y a vraiment des idées assez ingénieuses avec ce personnage-là.
00:44:31 Ils arrivent à l'ancrer dans la réalité du MCU.
00:44:35 Parce que Mystérieux est un peu un "magicien".
00:44:37 Mais là ils arrivent à truquer tout ça,
00:44:41 par quelques truchements, à trouver un truc plus technologique que magique.
00:44:45 Et c'est plutôt intéressant, c'est plutôt mal.
00:44:47 C'est pas mal, ça donne lieu à des scènes intéressantes
00:44:50 qui ressemblent un petit peu au pouvoir en réalité de Doctor Strange.
00:44:54 Oui, dans les DOM.
00:44:55 Il y a un truc très similaire.
00:44:58 Je trouve qu'on en fait pas assez là-dessus.
00:45:00 Puisqu'on passe tellement de temps à t'expliquer qui est Quentin Beck,
00:45:06 pourquoi il fait ça.
00:45:07 Et surtout à nous faire croire que c'est un ami, mais en fait c'est un ennemi.
00:45:12 Donc bref, on passe beaucoup de temps à mettre en place ces trucs-là.
00:45:16 Et donc en réalité, il y a peu de...
00:45:21 On n'en profite pas vraiment des pouvoirs de Mystérieux.
00:45:24 Et je trouve que c'est un peu dommage.
00:45:25 Parce qu'on aurait peut-être pu faire mieux.
00:45:27 Et faire quelque chose de peut-être un petit peu plus zinzin.
00:45:30 Parce que là en fait, c'est surtout...
00:45:33 Bah Spider-Man est en vacances.
00:45:35 C'est ça.
00:45:35 Et il n'y a pas d'intérêt à ce qu'il soit en vacances.
00:45:38 C'est-à-dire qu'on s'en fout.
00:45:39 Il est juste dans un autre décor.
00:45:41 Ça pouvait très bien se passer à New York.
00:45:43 Il n'y a pas de soucis.
00:45:44 Sans aucun problème.
00:45:46 Il y a un côté vraiment...
00:45:48 Ouais, il est sous-doué en vacances.
00:45:49 C'est Spider-Man en vacances.
00:45:50 C'est vraiment très bizarre.
00:45:51 On ne sait pas pourquoi ils se sont dit
00:45:52 "Tiens, la suite va être un peu plus exotique si il est à Venise,
00:45:55 si il est dans un autre pays européen et pas New York."
00:45:59 Je ne sais pas.
00:46:01 Ce n'est pas un film que j'aime du tout.
00:46:02 C'est un film que je crois que j'ai dû m'endormir,
00:46:04 je pense quand même un petit peu, en le regardant.
00:46:07 Il y a un moment très long.
00:46:08 Il y a des moments très longs.
00:46:09 Voilà, ce n'est quand même pas stellaire.
00:46:13 Le film fait 2h10.
00:46:14 C'est très très long pour ce que ça dit et ce que ça raconte.
00:46:18 Tu es réveillé par les pompons boum boum.
00:46:19 Mais c'est tout.
00:46:22 Et puis, c'est à ce moment-là que je me suis rendu compte
00:46:24 que ça fonctionnait vite fait, je trouve,
00:46:27 entre Peter Parker et MJ de cette trilogie.
00:46:31 J'aime beaucoup Zendaya, j'aime beaucoup Tom Holland,
00:46:33 mais les deux, pourtant ils sont ensemble dans la vie,
00:46:35 mais je trouve qu'à l'écran, ils ne me font pas rêver,
00:46:38 alors qu'Andrew Garfield et Emma Stone, eux, j'y croyais.
00:46:42 J'étais vraiment à fond.
00:46:44 Je ne sais pas à quoi c'est dû.
00:46:47 En fait, c'est peut-être aussi les deux personnalités
00:46:50 de ces deux personnages qui ne fonctionnent pas vraiment
00:46:54 parce que MJ, elle est vraiment écrite
00:46:57 comme quelqu'un qui repousse beaucoup
00:47:00 et Peter Parker comme quelqu'un qui se renferme énormément.
00:47:03 Donc, comment tu peux croire à un couple de cet ordre-là ?
00:47:06 C'est compliqué.
00:47:09 Mais bon, je suis assez d'accord avec toi.
00:47:11 Ce n'est pas un film que j'apprécie beaucoup.
00:47:12 Non, je ne suis pas fan du tout, donc on peut passer
00:47:15 parce que je n'ai vraiment pas plus de choses à dire.
00:47:17 Je ne sais pas si toi, c'est le cas, non ?
00:47:18 Non, c'est bon pour moi.
00:47:19 Ça marche. Et donc, passons au dernier.
00:47:20 Passons au dernier film Spider-Man avec Spider-Man No Way Home,
00:47:23 sorti en 2021.
00:47:25 Alors, pareil, on retrouve encore une fois Tom Holland
00:47:28 et Zendaya en tête d'affiche,
00:47:31 mais il y a des petits nouveaux qui reviennent.
00:47:33 Enfin, nouveaux, non, parce qu'en fait, on les connaît tous,
00:47:36 mais ils refont leur apparition par justement
00:47:39 un truchement scénaristique
00:47:44 grâce à Doctor Strange.
00:47:47 Est-ce qu'on spoil ou pas ?
00:47:49 Parce que le film n'a que deux ans.
00:47:51 Alors, si vous n'avez pas vu No Way Home, revenez dans 15 secondes.
00:47:54 Voilà, exactement.
00:47:56 Ou alors, regardez-le et écoutez-nous plutôt,
00:47:58 parce que ça va être compliqué de ne pas en parler.
00:48:00 Faites ça. Oui, on est obligé d'en parler là,
00:48:02 parce que c'est quand même le cœur du film.
00:48:04 Donc, on retrouve en fait Andrew Garfield et Tommy McGuire
00:48:07 qui reviennent dans la peau de leurs Spider-Man respectifs,
00:48:10 mais aussi les méchants, avec le Bouffon Vert,
00:48:13 avec Electro, Sandman, le lézard,
00:48:16 Doctor Octopus, et c'est à peu près tout, je crois,
00:48:19 au niveau méchant.
00:48:20 C'est déjà pas mal, oui.
00:48:21 C'est déjà pas mal, oui. On a tout cela,
00:48:23 et en fait, le but de No Way Home,
00:48:25 c'est de jouer à fond la carte du fan service,
00:48:28 ce dont rêvait énormément de fans sur Internet.
00:48:31 Et Marvel s'est dit, tiens, il y a des dessins sur Internet
00:48:35 et des mèmes qui réunissent nos trois Spider-Man,
00:48:38 pourquoi on ne ferait pas ça en film ?
00:48:40 Et ça nous rapportera peut-être des milliards,
00:48:42 ce qui leur aura rapporté 2 milliards de dollars,
00:48:45 ce qui est une folie.
00:48:46 Et donc, voilà, ils avaient totalement raison.
00:48:48 Les gens étaient au rendez-vous, moi le premier, toi le premier,
00:48:51 on voulait voir ça.
00:48:52 Est-ce que ça donne un bon film ?
00:48:54 Moi, je dis non, ça ne donne pas un bon film, loin de là.
00:48:58 Pour une raison simple, c'est parce qu'il n'y a pas de scénario.
00:49:01 C'est-à-dire qu'en fait, on fait simplement débarquer des méchants,
00:49:05 des gentils qu'on en a tous connus,
00:49:08 mais c'est un truc de gosse, en fait.
00:49:10 C'est juste de dire, tiens, je vais jouer avec tel jouet,
00:49:12 et puis je vais mettre un autre jouet avec...
00:49:13 Ça ne fait pas un bon scénario, ça ne fait pas une bonne narration.
00:49:16 Je trouve que le film ne se tient pas.
00:49:18 Le film ne se tient pas du tout, il y a des scènes sympas,
00:49:20 évidemment c'est trop cool de revoir Andrew Garfield et Tommy Maguire ensemble
00:49:23 et de déconner, et évidemment de faire le même du "toi, toi, toi, toi, toi"
00:49:27 avec les doigts et tout, à se regarder, à se ponter du doigt.
00:49:29 Mais ça ne fait pas un film, quoi.
00:49:31 Il y a un truc qu'on avait dit quand on avait parlé de Across the Spider-Verse,
00:49:36 c'est que ce film-là, il sort 3 ans après Into the Spider-Verse,
00:49:41 qui est un film de multivers extrêmement bien fait
00:49:45 et beaucoup plus malin que ce qu'est capable de faire No Way Home.
00:49:49 En termes d'inventivité, bien sûr, mais même en termes d'écriture.
00:49:53 Et je trouve que No Way Home, ils font des trucs, c'est rigolo,
00:49:58 mais ça ne suffit pas quand 3 ans avant,
00:50:02 tu as déjà eu un truc qui a complètement explosé
00:50:04 tout ce qui était possible de faire dans un film de multivers.
00:50:07 Et c'est ça qui m'a gêné, moi, fondamentalement,
00:50:09 c'est qu'en plus, tout ce truc-là dont tu parles,
00:50:12 en réalité, c'est le dernier tiers de No Way Home, à peu près.
00:50:16 Et avant ça, on est sur toute autre chose.
00:50:20 On parle de Doctor Strange,
00:50:22 on parle de l'identité de Peter Parker qui a été fuitée, de tout ça.
00:50:26 Et en fait, quand tu prends le point A du début du film
00:50:32 et le point final de la fin du film,
00:50:34 il ne s'est pas passé grand-chose, en réalité.
00:50:36 Non, il ne s'est pas rien passé.
00:50:37 Non, parce qu'ils effacent tout d'un coup de baguette magique, en fait.
00:50:40 Et tu vois, tu as exactement résumé le truc.
00:50:42 J'aurais adoré qu'ils partent sur la révélation de l'identité de Peter Parker au monde.
00:50:46 Bien sûr.
00:50:47 Tu faisais un film entier là-dessus.
00:50:48 Tu fais ce que tu veux.
00:50:49 Et d'ailleurs, le début est plutôt cool avec les gens qui le harcèlent.
00:50:52 Tu fais un film de procès, tu fais un film de je ne sais pas quoi.
00:50:55 Enfin, ça pourrait être... Je ne suis pas scénariste,
00:50:57 mais tu vois ce que je veux dire.
00:50:58 Tu peux vraiment partir sur plein de trucs.
00:50:59 Après, tu arrives sur Doctor Strange.
00:51:01 Doctor Strange, alors au-delà des facilités scénaristiques,
00:51:04 il y a des incohérences scénaristiques.
00:51:06 C'est-à-dire que Doctor Strange, on le fait passer pour un idiot du village
00:51:09 qui ne sait pas ce qu'il fait.
00:51:10 Alors que c'est l'un des plus grands super-héros de l'écurie Marvel au cinéma.
00:51:14 C'est lui qui sauve littéralement l'univers, les univers d'ailleurs,
00:51:18 grâce à sa vision du futur dans Infinity War et dans Endgame.
00:51:24 Et là, ça passe pour un guignol, Spider-Man arrive à l'Albrain,
00:51:27 n'importe quoi, enfin on est où ? C'est ridicule.
00:51:29 C'est vraiment ça.
00:51:30 C'est-à-dire qu'en fait, là, c'est le film de Spider-Man,
00:51:33 du coup, tu seras un guignol.
00:51:35 Voilà.
00:51:36 C'est quand même étonnant en fait.
00:51:38 Je comprends pourquoi Doctor Strange a besoin d'être là.
00:51:41 Parce qu'il faut effacer l'histoire de l'identité secrète qui a été révélée
00:51:45 et ensuite, il faut permettre la réunion des trois Spider-Man.
00:51:49 Mais est-ce que tu peux peut-être en profiter pour le mettre en valeur un tout petit peu ?
00:51:55 Non, non.
00:51:56 En fait, c'est juste, encore une fois, une figure de Tony Stark
00:51:59 qu'on remplace pour mettre au-dessus de Peter Parker.
00:52:04 Exactement.
00:52:05 Et au-delà, une dernière incohérence scénaristique, c'est Ned, son meilleur pote,
00:52:10 qui arrive à ouvrir des portails multidimensionnels
00:52:14 alors que c'est pas du tout un mec expérimenté dans l'histoire.
00:52:20 Voilà, il fait juste deux coups de doigt circulaire et ça marche.
00:52:25 C'est ridicule.
00:52:26 C'est ridicule, ça fonctionne pas.
00:52:28 Ils essaient de te faire pleurer et un peu tire-larmes un moment dans le film.
00:52:32 Ça n'a pas fonctionné sur moi.
00:52:33 Non, du tout.
00:52:34 J'avais même complètement oublié cette scène.
00:52:37 Tu vois, on l'oublie, ça va trop vite.
00:52:39 On retient peut-être William Defoe qui revient en bouffon vert,
00:52:42 mais William Defoe est un grand acteur, donc il arrive à tenir le truc.
00:52:44 Sans William Defoe, ça fonctionne pas des masses.
00:52:47 C'est compliqué.
00:52:49 Si Doc Ock, quand même, Alfred Molina aussi qui est pas mal, qui est rajeuni,
00:52:53 niveau effet visuel, il n'y a pas, par contre, à bouder son plaisir.
00:52:57 Ils arrivent quand même à faire un truc très propre au niveau des CGI et des VFX,
00:53:01 mais c'est pas incroyable non plus.
00:53:05 Je suis pas sorti en me disant j'ai vu un truc comme à l'époque Spider-Man 2
00:53:08 avec la scène du métro, avec tout ça.
00:53:10 Je vais même te dire que je suis sorti de la salle de cinéma, j'étais déçu.
00:53:14 Ouais.
00:53:15 En fait.
00:53:16 Parce que, évidemment, Internet étant ce qu'il est en 2021 et désormais en 2023,
00:53:22 tu ne peux pas aller voir un film, même Day One, sans avoir été spoilé.
00:53:26 Donc, tu savais ce qu'il allait se passer,
00:53:29 mais quelque part, je m'en fiche un petit peu d'être spoilé.
00:53:32 Moi, je ne fais pas partie des gens qui sont allergiques aux spoilers.
00:53:37 Ce qui m'intéresse, c'est plus le voyage.
00:53:40 C'est comment on fait pour en arriver là.
00:53:43 Eh bien, le voyage, excuse-moi, mais...
00:53:46 C'est pas très intéressant.
00:53:48 C'est poussif.
00:53:49 C'est très poussif.
00:53:50 Et autant, je kiffe tout ce quart d'heure où ils sont tous les trois réunis.
00:53:54 C'est cool, mais derrière, t'aurais donné ça à Phil Lord et Chris Miller ?
00:54:00 Ils te faisaient une comédie géniale.
00:54:02 Ils te faisaient un super Spider-Man, évidemment.
00:54:04 Il y a des blagues qui sont bien intéressantes.
00:54:06 Phil Lord et Chris Miller, c'est même pas un concept.
00:54:11 C'est juste une blague.
00:54:14 Eux, ils en font un film.
00:54:17 De réunir les trois.
00:54:18 Je suis désolé, ça en fait pas un film.
00:54:20 C'est juste une blague d'Internet.
00:54:22 C'est un mème.
00:54:23 C'est pas normal.
00:54:24 Et honnêtement, je suis assez curieux des retours de ce qu'on est en train de dire spécifiquement sur No Way Home.
00:54:31 Parce que je sais que...
00:54:32 Enfin, j'ai l'impression que les gens kiffent No Way Home.
00:54:35 Ne nous détestez pas.
00:54:37 Ils vont peut-être être un peu surpris de ce qu'on raconte et de comment peut-être on va le classer dans tout ce listing.
00:54:44 Mais je vous invite quand même à le re-regarder.
00:54:50 Par rapport aux autres Spider-Man déjà.
00:54:54 Et aussi en tant que film.
00:54:56 Au-delà du produit que c'est, parce que c'est un produit de consommation pour moi, No Way Home.
00:55:02 Et au-delà de ça, regardez-le en tant que film.
00:55:04 Est-ce que c'est un bon film ?
00:55:05 C'est très subjectif, évidemment.
00:55:06 Déjà comparez-le aux sept autres.
00:55:09 Voilà.
00:55:12 Il y a un truc un peu bancal.
00:55:15 Et honnêtement, pour avoir re-regardé certaines scènes d'action, parfois en termes d'effets spéciaux, c'est compliqué.
00:55:23 Ouais, c'est pareil.
00:55:24 À vouloir trop en faire.
00:55:25 En fait, on en vient...
00:55:27 C'est marrant, je trouve que les films les moins réussis de toute cette saga, ce sont les films qui veulent donner dans la surenchère.
00:55:35 On a parlé du 3.
00:55:37 On a parlé du 2, ce qui est la même chose.
00:55:39 Enfin, The Amazing Spider-Man 2, c'est la même chose.
00:55:42 Et No Way Home, c'est pareil.
00:55:44 C'est quand même rigolo.
00:55:45 Ça devrait être un message, quelque part.
00:55:48 Oui, carrément.
00:55:50 Tu vois, je te propose qu'on classe.
00:55:52 Je te propose qu'on classe.
00:55:54 On commence par notre Spider-Man qu'on déteste.
00:55:58 Vraiment le Spider-Man que tu as le moins apprécié.
00:56:01 Et chacun va donner son classement au fur et à mesure.
00:56:04 Écoute, j'ai longuement hésité, parce que je n'avais pas préparé mon classement avant l'émission,
00:56:09 donc je l'ai fait un petit peu au fil de l'eau depuis tout à l'heure.
00:56:12 Et j'ai longuement hésité entre un et un autre.
00:56:16 Et je pense que je vais mettre No Way Home en dernier.
00:56:19 Ah, ok. D'accord. Ça marche.
00:56:21 On ne va pas redévelopper pourquoi, parce que là, ça prendrait un peu de temps.
00:56:24 Mais tu peux juste dire en un mot pourquoi.
00:56:26 Juste en un mot. Déçu.
00:56:29 Et je préfère remater quelques clips plutôt que le film.
00:56:34 Ok, je comprends.
00:56:35 Alors moi, je ne vais pas mettre No Way Home en dernier.
00:56:37 Je vais mettre Far From Home en dernier.
00:56:40 Far From Home, parce que je me suis ennuyé, je l'ai trouvé juste plat.
00:56:44 Plat, rien, ennui, total.
00:56:47 Ensuite ?
00:56:48 Eh bien moi, c'est Far From Home.
00:56:50 Du coup, juste en avant-dernier.
00:56:52 Ça marche.
00:56:53 Pour ces raisons-là. C'est qu'il ne m'en est pas resté grand-chose.
00:56:56 Ça marche.
00:56:57 Moi, ensuite, c'est No Way Home.
00:56:59 En fait, on a avant-dernier, dernier, c'est No Way Home.
00:57:01 No Way Home, parce que trop de fanservice, en fait.
00:57:03 Trop de fanservice, tu le fanservice, et il n'y a pas de film pour moi.
00:57:06 Pas de scénar, pas de film, donc ça n'en fait pas un bon film, ça n'en fait pas un bon Spider-Man.
00:57:09 On est bien d'accord.
00:57:10 Vas-y, je t'en prie.
00:57:11 Ensuite, c'est Amazing Spider-Man 2, pour ma part.
00:57:15 Parce que je sauve cette fameuse scène, justement, où il n'y a pas de sauvetage.
00:57:20 C'est celle de la mort.
00:57:25 Puisqu'on a dit qu'on ne spoilait pas tout à l'heure, donc je ne vais pas le redire.
00:57:29 Mais oui, honnêtement, cette scène-là, je suis content de comment ils l'ont traité.
00:57:36 Et c'est vraiment dommage que ce soit dans un film aussi médiocre, malheureusement.
00:57:39 Oui, ok.
00:57:40 J'ai hésité entre le 1 et le 2, cette place-là.
00:57:43 Entre Amazing 1 et 2, je vais te suivre sur Amazing Spider-Man 2.
00:57:47 Même si la fin est très importante pour moi, mais pour les mêmes raisons, je vais le mettre ici.
00:57:52 Ok, donc en toute logique, là, tu mets Amazing Spider-Man.
00:57:55 Attends, c'est à toi maintenant.
00:57:56 Moi, je vais mettre Spider-Man 3.
00:58:00 Ok.
00:58:01 À cet endroit-là.
00:58:02 En quatrième, en partant de la fin.
00:58:05 Parce que Spider-Man 3, autant c'était un kiff dans la salle étant gamin,
00:58:11 autant ce n'est pas un film que j'ai très envie de regarder à chaque fois.
00:58:14 Oui, je peux comprendre.
00:58:16 Je peux comprendre, mais moi, je ne vais pas le mettre là.
00:58:18 Je vais le mettre Amazing Spider-Man 1, tu avais raison.
00:58:20 Juste après, vraiment, les deux de Garfield, je les mets à la suite.
00:58:23 1 parce que j'ai un peu hésité, parce que j'aime beaucoup la fin du 2.
00:58:28 Et je trouve que ça aurait pu faire un 3 cool, mais tant pis.
00:58:30 Mais comme tu l'as dit, le 2 est vraiment nul de A à Z.
00:58:32 Et donc le 1, je trouve que c'est une bonne intro.
00:58:35 Le Spider-Man de Garfield est super.
00:58:37 Et la chimie fonctionne bien.
00:58:39 Reece Ephan, c'est cool en lézard.
00:58:41 Donc, je le mets à cette place-là.
00:58:43 Ok, impeccable.
00:58:44 Juste au-dessus, en quatrième, donc en dessous du podium,
00:58:47 je mets Amazing Spider-Man 1.
00:58:49 Ok.
00:58:50 Parce que j'aime bien l'incarnation de Garfield.
00:58:52 J'aime beaucoup l'incarnation d'Emma Stone.
00:58:55 Et l'air de rien, ça me fait plaisir de revoir ce film.
00:59:01 Ils auraient pu en faire plus derrière avec une vraie trilogie,
00:59:07 et un 2 qui aurait été meilleur.
00:59:09 Mais voilà, celui-là, j'apprécie de le revoir.
00:59:12 Ouais, ouais, ouais, ok. Je comprends.
00:59:14 Moi, je continue, ça va être Spider-Man 3.
00:59:17 Spider-Man 3, pour les raisons que tu as évoquées tout à l'heure,
00:59:21 et puis le côté "too much, trop plein", en fait, c'est ça, quoi.
00:59:25 Il y a trop de super-heros, il y a trop de méchants,
00:59:27 c'est pas bon, quoi. Enfin, ça fonctionne pas assez.
00:59:30 Il faut trouver un design aux fraises.
00:59:32 Ah, alors, le design, je... D'accord.
00:59:34 Alors, sur Venom, oui, c'est compliqué.
00:59:36 Mais sur d'autres, il y a des trucs intéressants.
00:59:38 Mais en fait, c'est un film un peu bizarre, un peu bancal,
00:59:40 qui sait pas où il va, est-ce qu'il est full humour,
00:59:42 est-ce qu'il est full sérieux.
00:59:44 Tu sens qu'ils sont un peu en bout de course.
00:59:46 Et même Sam Raimi, il a un peu renié ce film.
00:59:48 Il en est déçu, donc on peut comprendre pourquoi, quoi.
00:59:51 Bien sûr.
00:59:52 Ok. Moi, en troisième, du coup, en fin de podium,
00:59:55 je suis sur Spider-Man Homecoming.
00:59:57 Ok.
00:59:58 Parce que Spider-Man Homecoming, c'est un très bon moment.
01:00:01 Je l'ai pas mentionné, mais il y a un thème musical très cool
01:00:04 de Spider-Man par je sais plus qui.
01:00:06 Michael Giacchino.
01:00:07 Merci.
01:00:08 Ça, j'aime bien.
01:00:10 J'aime bien Tom Holland en Peter Parker,
01:00:12 surtout en Peter Parker, d'ailleurs, plus qu'en Spider-Man.
01:00:15 Ça donnait lieu à pas mal d'espoir pour la trilogie.
01:00:21 Bon, on a vu avec mes classements plus tard que non.
01:00:24 Mais j'aime beaucoup Spider-Man Homecoming.
01:00:27 Moi aussi.
01:00:28 Je pense qu'on va avoir le même pour trois.
01:00:30 Clairement, moi aussi, je mets Spider-Man Homecoming en numéro trois
01:00:33 pour toutes les raisons que tu viens de dire.
01:00:36 C'est ce côté un peu frais, un peu cool de Tom Holland.
01:00:39 Tom Holland est jeune et il est dynamique.
01:00:41 Il est jeune et dynamique.
01:00:42 Zendaya est sympa, ça fonctionne bien.
01:00:44 C'est coloré.
01:00:45 C'est un nouveau Spider-Man.
01:00:47 Il est un peu intégré au MCU.
01:00:48 À l'époque, c'était cool d'avoir ce truc Iron Man qui traîne un peu dans le coin.
01:00:52 Il y a des scènes super du Ferry.
01:00:53 Moi, j'aime beaucoup la scène du Ferry où il tient Ferry coupé en deux.
01:00:56 La scène de Washington, elle est pas mal.
01:00:58 Et Michael Keaton est super.
01:00:59 Donc, non, non, c'est un bon film.
01:01:01 Franchement, c'est en tout cas un bon Spider-Man que je mets en numéro trois.
01:01:04 Je n'ai pas boudé mon plaisir de voir ce film.
01:01:06 Et bon, étant donné ce qu'on a dit tout à l'heure de Spider-Man 1 et 2,
01:01:10 en toute vraisemblance, on a tous les deux Spider-Man 1 en deuxième
01:01:13 et Spider-Man 2 en premier.
01:01:14 C'est ça.
01:01:15 On a spoilé un peu vite, mais c'est ça.
01:01:17 Spider-Man 1, moi, je le mets en deuxième
01:01:19 parce que certes, il a posé les bases,
01:01:21 mais il n'est pas allé aussi loin que le 2.
01:01:23 Le 2, en fait, a tout détruit sur son passage.
01:01:26 Vraiment, il a tout défoncé, que ce soit en termes de design,
01:01:29 que ce soit en termes d'histoire, que ce soit en termes de réel,
01:01:32 que ce soit en termes de thème abordé.
01:01:36 Il y avait beaucoup de choses.
01:01:38 Il va plus loin que la simple vision adolescente qu'on peut avoir de Spider-Man.
01:01:43 C'est un Spider-Man plus adulte, je trouve, auquel on peut plus s'attacher.
01:01:46 Et puis, il a un super vilain qui est Doc Ock, qui est vraiment excellent.
01:01:51 C'est dur de faire une suite, c'est dur de faire un 2.
01:01:54 C'est un excellent numéro 2 où tu sens que Sam Raimi s'est donné à fond.
01:01:58 Oui, oui.
01:02:00 Exactement.
01:02:01 Tout pareil, on a déjà dit un petit peu tout l'amour qu'on avait pour ces deux films
01:02:05 et particulièrement pour le deuxième.
01:02:07 Honnêtement, moi, quand ça passe à la télé
01:02:10 ou quand j'ai envie de me refaire un Spider-Man,
01:02:12 c'est plutôt vers celui-là que je vais.
01:02:14 Oui, pareil. Je m'en fais le 2 aussi.
01:02:16 Et donc, voilà, pour notre classement,
01:02:18 pour vous qui nous écoutez et qui nous regardez,
01:02:20 n'hésitez pas à nous donner votre propre classement.
01:02:23 Ça nous intéresse énormément de voir, déjà, d'une,
01:02:25 si vous êtes d'accord ou pas avec nos classements.
01:02:28 Et vous-même, donnez vos classements des 8 Spider-Man.
01:02:31 Vous pouvez même ajouter Into the Spider-Verse et Across the Spider-Verse
01:02:34 si vous les avez vus.
01:02:35 Ça peut être intéressant de voir où ils se placent aussi,
01:02:37 ces deux films d'animation qu'on adore personnellement.
01:02:40 On est très, très fans de ces deux-là.
01:02:42 Le classement n'aurait pas été similaire si j'avais routé ces deux films.
01:02:45 Je pense que le top 3 aurait été très différent.
01:02:48 Voilà. Le fan, non. Le fan aurait été très similaire, par contre.
01:02:51 No way home est toujours nul.
01:02:53 Mais voilà.
01:02:54 Donc, n'hésitez pas à nous dire ça sur les réseaux sociaux,
01:02:57 sur YouTube et Dailymotion.
01:02:58 On est sur TikTok, sur Instagram, sur Facebook et sur Twitter.
01:03:02 Évidemment, abonnez-vous dès que vous le pouvez
01:03:04 sur votre application de podcast préférée,
01:03:06 que ce soit sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Google Podcasts, etc.
01:03:11 Vous pouvez même lâcher étoiles et commentaires.
01:03:13 Ça nous aide énormément pour nous faire connaître.
01:03:15 Vous êtes de plus en plus nombreux à nous écouter
01:03:17 et ça, ça nous fait très plaisir.
01:03:19 Donc, n'hésitez pas à parler du podcast autour de vous
01:03:21 si vous appréciez ce qu'on fait.
01:03:23 Et puis voilà. C'est un épisode un peu spécial.
01:03:26 On reviendra pour un pop classique numéro 3 d'ici quelques temps.
01:03:30 Sûrement, voilà, quand on partira en vacances.
01:03:33 Ouais.
01:03:34 Voilà. Mais en tout cas, on a très envie, on a beaucoup d'idées à vous partager,
01:03:38 beaucoup de classements à faire,
01:03:39 de grands films de pop culture qu'on a aimés ces dernières années.
01:03:44 Et on espère que vous aimez le format.
01:03:46 Et on vous dit à très bientôt tout le monde.
01:03:48 Salut à tous.

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