La signature d’un accord de paix en 2018 entre le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, et son rival de toujours, Riek Machar, a suscité espoir et optimisme. Les habitants du Soudan du Sud, une nation indépendante depuis 2011, sortaient d’une terrible guerre civile. Pourtant, cinq ans après, cet accord de paix n’est globalement respecté qu’à Djouba, la capitale de ce jeune pays. Ailleurs, la crainte d'un conflit reste vive. Une peur qui s’est encore accentuée avec la guerre qui frappe le Soudan voisin. Un reportage d'Élodie Cousin.
Lors d’une visite historique au Soudan du Sud en février 2023, le pape François a appelé les dirigeants du pays à rendre une "dignité" aux déplacés, près de cinq ans après la fin de la guerre civile. Ce pays de douze millions d'habitants, dont 60 % de chrétiens, a été en proie à une guerre civile sanglante entre les partisans des deux leaders ennemis, Salva Kiir et Riek Machar. Le conflit a fait plus de 380 000 morts entre 2013 et 2018. Un bilan établi par la London School of Hygiene and Tropical Medicine qui comprend à la fois les personnes tuées dans les violences et celles qui sont mortes de faim ou par manque de soins. Et malgré la signature d'un accord de paix en 2018, les violences perdurent et le pays comptait en décembre 2022, 2,2 millions de déplacés internes, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha).Lors de cette visite, le Pape a exhorté la classe politique à un "nouveau sursaut" pour la paix et il a fustigé le fléau de la corruption. "Assez de destructions ! (...) Les gén&... Lire la suite sur notre site web.
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Lors d’une visite historique au Soudan du Sud en février 2023, le pape François a appelé les dirigeants du pays à rendre une "dignité" aux déplacés, près de cinq ans après la fin de la guerre civile. Ce pays de douze millions d'habitants, dont 60 % de chrétiens, a été en proie à une guerre civile sanglante entre les partisans des deux leaders ennemis, Salva Kiir et Riek Machar. Le conflit a fait plus de 380 000 morts entre 2013 et 2018. Un bilan établi par la London School of Hygiene and Tropical Medicine qui comprend à la fois les personnes tuées dans les violences et celles qui sont mortes de faim ou par manque de soins. Et malgré la signature d'un accord de paix en 2018, les violences perdurent et le pays comptait en décembre 2022, 2,2 millions de déplacés internes, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha).Lors de cette visite, le Pape a exhorté la classe politique à un "nouveau sursaut" pour la paix et il a fustigé le fléau de la corruption. "Assez de destructions ! (...) Les gén&... Lire la suite sur notre site web.
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NewsTranscription
00:00 [Générique]
00:13 Ce fut un moment d'espoir et d'optimisme comme il n'y en a pas si souvent dans l'actualité internationale.
00:19 L'espoir du retour de la paix et de la naissance véritable d'une nation.
00:24 C'était en 2018 lorsque le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, et son rival de toujours, Riek Machar, ont signé un accord de paix au Soudan voisin.
00:34 De l'espoir certes, mais aussi pas mal de pessimisme de la part des habitants de la plus jeune nation du monde,
00:39 indépendante depuis 2011 seulement, émarquée par une terrible guerre civile depuis 2013,
00:46 et un premier accord de paix tombé dans les oubliettes deux ans plus tôt.
00:49 En 2018, Salva Kiir promet que tout est pardonné et que cette fois la paix est là pour de bon.
00:56 Aujourd'hui marque la fin de la guerre dans notre République du Soudan du Sud.
01:04 Riek Machar et moi-même, ainsi que tous les leaders d'opposition qui ont signé cet accord, nous nous sommes tous pardonnés les uns les autres.
01:16 Et nous avons décidé de faire avancer notre pays ensemble et de lancer le processus de guérison de ce pays.
01:26 Aujourd'hui encore, cinq ans après, les habitants de la capitale Djouba sont toujours dans la crainte du retour de la violence.
01:33 35 000 personnes vivent dans des camps de déplacés, même si Djouba est l'une des seules zones du pays où l'accord de paix est globalement respecté.
01:42 En février dernier, le pape François s'est rendu sur place pour prêcher la réconciliation.
01:47 Mais le conflit aux Soudans voisins, l'insécurité alimentaire, les inondations qui s'aggravent avec le changement climatique,
01:53 tout cela mine l'espérance d'un véritable développement économique pour l'un des pays les plus pauvres du monde.
02:00 Pierre Autour à Djouba, c'est un reportage d'Elodie Cousin.
02:12 Durant un week-end, le temps suspend son cours à Djouba.
02:16 Des dizaines de milliers de personnes affluent de tout le pays pour écouter l'appel à la paix du pape.
02:22 En 12 ans d'existence, le plus jeune État du monde n'a connu que guerre civile, famine et exode.
02:27 Mais en février dernier, le Vatican juge la ville assez sûre pour pouvoir accueillir le souverain pontife.
02:33 Pourtant, beaucoup souffrent encore du conflit.
02:36 4,5 millions de Soudanais sont réfugiés à l'étranger ou vivent déplacés dans leur propre pays.
02:41 C'est un tiers de la population.
02:43 Les gens vivent dans l'insécurité.
02:46 Vous ne pouvez pas aller au travail, gagner un peu d'argent pour votre famille.
02:52 Quelqu'un peut vous suivre dans votre ferme et vous tuer alors que vous êtes une personne innocente.
03:00 Depuis 2013 et le début des combats, les massacres ethniques commis par militaires et groupes rebelles
03:05 se sont multipliés, faisant au moins 100 000 morts.
03:08 Les accords de paix signés en 2018 et appliqués par sèlement depuis 2020
03:12 ont apporté un peu de stabilité à la capitale.
03:17 Mais plus de 35 000 déplacés n'osent toujours pas sortir des camps de Djouba.
03:22 Totalement abandonnés par le gouvernement, ils sont au cœur de la visite du pape.
03:26 2 000 d'entre eux viendront à sa rencontre.
03:31 Vous êtes les graines qui permettront l'avènement d'un nouveau Soudan du Sud,
03:35 des graines qui permettront la croissance de ce pays.
03:38 Vous, de tous ces groupes ethniques différents, vous avez souffert et vous souffrez encore.
03:43 Vous qui ne voulez pas répondre au mal par le mal.
03:47 Stopper les violences et enfin faire régner la paix, Maria serait prête à tout pour y parvenir.
03:54 Déplacée interne dans sa propre ville, elle vit dans un camp de l'ONU depuis 2013.
03:59 Depuis le début de la guerre, les gens souffrent beaucoup.
04:05 Il y a la crise alimentaire, la pauvreté, les meurtres.
04:13 Je ne peux pas dire qu'il n'y ait quoi que ce soit qui fonctionne bien.
04:16 Il faut vraiment que quelque chose se passe.
04:24 Les déplacés qui vivent dans ce camp attendent en vain depuis 10 ans.
04:30 Maria n'a pas reçu d'aide alimentaire depuis 6 mois.
04:36 Quand elle voit une ONG distribuer un peu d'argent, elle tente sa chance.
04:47 Ce ne sera pas pour cette fois. Les dons sont réservés aux personnes les plus vulnérables.
04:56 - Il faut être patiente. C'est avec cet argent que nous pourrons acheter la nourriture que nous attendons tant.
05:06 Je viendrai de nouveau attendre mon tour la prochaine fois.
05:11 Vulnérable, elle l'est, mais pas suffisamment pour obtenir de l'aide.
05:16 Affaiblie par des années de violence, Maria ne peut plus travailler.
05:20 Cette ancienne infirmière survit grâce à sa famille et ses amis, qui multiplient les petits boulots.
05:27 - Voilà le genre de travail que font les femmes.
05:31 Elles vendent des œufs et quelques petites choses. C'est comme ça qu'elles s'en sortent.
05:40 Difficile de sortir de leur refuge pour trouver un travail formel.
05:44 Pourtant, lorsque les accords de paix sont signés en 2018, actant le retour au pays de l'opposant Riek Machar,
05:50 beaucoup s'imaginent quitter cet endroit. Mais depuis, rien n'a changé.
05:55 Malgré les discours des politiciens, Maria vit toujours à l'intérieur du camp, par peur de nouvelles violences.
06:00 - Au tout début, quand ils ont essayé de faire avancer les choses dans la bonne direction,
06:06 nous avions espoir que la situation allait s'améliorer.
06:09 Cet accord de paix total, c'est très bien, mais nous ne comprenons pas pourquoi le processus prend autant de temps.
06:16 Parfois, nous avons très peur que quelque chose de mauvais se produise.
06:20 En réalité, nous ne savons pas ce qui se passe.
06:24 Meurtre, viol, enlèvement. Les horreurs de la guerre, les femmes en sont les premières victimes.
06:30 Alors Maria essaie de faire avancer son pays, à son échelle.
06:35 Une fois par mois, elle rassemble les représentantes de différents clans.
06:39 - Notre groupe doit évoquer les choses sérieuses. Nous devons parler de l'eau.
06:46 C'est un sujet très important, car les gens se battent à cause du manque d'eau.
06:53 L'objectif ? Trouver des mots, ensemble, pour parler à leur fils, à leur mari, et faire changer les mentalités.
07:01 - Si nous n'organisons pas ces réunions, nous ne pouvons pas échanger sur nos problèmes.
07:06 Et donc, c'est impossible d'aider les gens.
07:09 C'est comme ça que notre pays ira mieux.
07:11 J'ai peur. Je ne veux pas qu'on revienne en 2013, donc il faut que nous travaillions ensemble.
07:18 Toutes ces femmes sont bénévoles.
07:20 Face à l'inaction des responsables politiques, elles ont voulu prendre les choses en main.
07:26 - Nous espérons amorcer un changement. La paix se construit jour après jour.
07:31 Le jour où notre société sera en paix, nous, les femmes, aurons de nombreuses opportunités.
07:37 Cet espoir, tous les Djoubéens s'y accrochent.
07:40 Les derniers combats dans la capitale remontent à juillet 2016.
07:47 Ils font des centaines de morts.
07:50 Depuis, les traces des affrontements ont disparu.
07:57 Un calme précaire règne sur la ville qui tente de se développer.
08:06 Certains s'installent dans la périphérie de la capitale qui s'élargit.
08:10 Kiolan vient du sud de la région où les violences intercommunautaires continuent.
08:16 Il s'est installé ici, au bord d'une île, lorsque les combats se sont calmés pour devenir agriculteur.
08:22 - Ce sont les terres de quelqu'un. Elles ne m'appartiennent pas. Je dois les louer.
08:28 Mes terres se trouvent dans mon village, mais en ce moment, je vis ici en ville et je dois payer.
08:33 Quand je calcule, je me rends compte que parfois je gagne de l'argent et d'autres fois j'en perds.
08:38 Mais je continue pour survivre, pour pouvoir manger.
08:42 En 2017, personne n'ose travailler dans les campagnes qui entourent la ville.
08:48 En étant isolé, le risque de se faire attaquer par l'armée ou par des bandits est alors important.
08:54 Depuis, d'autres ont osé le rejoindre.
08:56 - Ce que nous cultivons est très important.
09:00 En ce moment, le pays fait face à une crise alimentaire.
09:03 Le jour où nous serons en paix, tout le monde devra cultiver.
09:06 Comme cela, plus personne n'aura faim au Soudan du Sud.
09:09 Les deux tiers de la population souffrent d'insuffisance alimentaire et sont menacés de famine.
09:16 Même au pic de la guerre civile, la situation n'était pas aussi critique.
09:20 Les terres sud-soudanaises sont extrêmement fertiles,
09:24 mais l'instabilité empêche les habitants de s'installer sur le long terme.
09:29 Les années de récolte ont été détruites, les paysans sont ruinés.
09:32 - Nous devons réfléchir à l'endroit où nous pouvons nous installer.
09:37 Ensuite, il faut voir quel capital nous avons pour commencer une activité.
09:42 Mais il faut anticiper, l'agriculture, cela coûte cher, très cher.
09:46 Si vous n'avez pas d'argent, vous ne pouvez pas vous en sortir.
09:49 Le Soudan du Sud subit également une grave crise économique.
09:54 La nation est l'une des moins développées au monde.
09:57 Plus de 80% des habitants vivent sous le seuil de pauvreté.
10:00 Tous les jours, Kheulan vient à Gombo vendre ce qu'il a cultivé.
10:04 C'est le plus grand marché de Djouba.
10:07 - Combien tu me donnes pour cela ?
10:10 - Pour cela ?
10:11 - 200. Tu en as pas 200 ?
10:14 Les prix changent chaque jour avec les variations du cours de la monnaie.
10:21 Kheulan a du mal à faire des profits.
10:23 Il doit importer graines, fertilisants, pesticides et les paie en dollars.
10:27 Or, la valeur de la livre sud-soudanaise a plongé depuis le début de la guerre civile.
10:32 Passant de 3 livres pour 1 dollar en 2013 à plus de 750 aujourd'hui.
10:37 - La plupart des échoppes qu'on trouve au marché appartiennent à des étrangers.
10:43 Nous, les citoyens, nous ne pouvons tenir une affaire sur le long terme.
10:47 La plupart des marchands ici sont ougandais.
10:49 Nous n'avons pas d'argent.
10:51 Pour pouvoir ouvrir une boutique et vendre des objets en grande quantité comme eux le font,
10:55 cela coûte très cher.
10:57 Impossible de rivaliser avec ces marchands venus d'ailleurs
11:04 et difficile de leur acheter à manger.
11:07 Les salaires ne se sont pas alignés sur l'inflation.
11:10 Kheulan ne consomme que ce qu'il produit.
11:13 Le peu d'argent qu'il gagne, il l'envoie à sa famille, réfugiée en Ouganda.
11:18 Il ne peut s'offrir mieux que cet abri.
11:21 - Ici, ce sont les jéricanes que j'utilise pour mon champ.
11:30 Une vie difficilement supportable, mais au moins, il peut travailler sans risque.
11:36 - Pour moi, ici, la sécurité est à peu près bonne.
11:39 C'est pas comme à la campagne.
11:42 Depuis que la guerre a eu lieu,
11:44 je n'ai pas pu rentrer dans les villes.
11:47 Si la sécurité était normale,
11:50 tout le monde rentrerait chez lui et travaillera là-bas.
11:53 Et tout le monde serait heureux.
11:56 - Comme Kheulan, des dizaines de milliers de personnes
11:59 sont venues de tout le pays pour vivre à Djouba.
12:02 A défaut de se mélanger, les différentes ethnies se côtoient désormais.
12:06 Depuis l'indépendance, la ville a gagné plus de 100 millions d'euros.
12:10 Des bâtiments sortent de terre,
12:13 de plus en plus de routes sont goudronnées.
12:16 Les champs de bataille d'autrefois sont métamorphosés.
12:25 En 2016, ce café-centre d'art n'existait pas encore.
12:28 Personne n'osait s'installer dans ce quartier au coeur des combats.
12:32 - Je suis un peu déçu.
12:35 Je suis un peu déçu de ce qu'on a fait.
12:38 - C'était un endroit dangereux.
12:41 Entre 2013 et 2016, beaucoup ont rendu l'âme par ici.
12:44 Mais aujourd'hui, vous pouvez le voir,
12:47 les gens profitent de la musique, se détendent, boivent.
12:50 Cela signifie que le coin est devenu paisible.
12:53 - Morgan est un peintre et chanteur connu à Djouba.
13:06 En compagnie d'autres artistes,
13:09 il multiplie les événements pour créer une scène locale.
13:12 Cet après-midi, un ami vient répéter avec lui avant un concert.
13:18 - J'utilise ma musique pour faire changer l'idéologie
13:31 et le mode de réflexion des gens.
13:34 Je leur fais oublier ce qui s'est passé avant
13:37 et je les aide à se concentrer sur le futur.
13:40 Mon but, c'est que les gens comprennent qu'on est tous ensemble.
13:49 Nous pouvons danser sur un même rythme,
13:52 chanter dans différents dialectes, mais partager le même message.
13:55 - Les quelques lieux culturels sud-soudanais sont tous à Djouba.
14:02 Créé en 1976, le centre Nyakouron
14:05 est la plus ancienne salle de spectacle de la capitale.
14:08 Chaque jeudi, il accueille chanteurs et comiques.
14:18 Le futur de la ville, c'est comme ça que les artistes l'imaginent.
14:21 - C'est le seul endroit où tous les sud-soudanais peuvent se retrouver.
14:27 Toutes les ethnies font la fête en utilisant une seule langue,
14:30 l'arabe de Djouba, et parfois un peu d'anglais, c'est tout.
14:33 Je l'appelle le lieu de l'unité, vous comprenez ?
14:36 Ici, pas de tribalisme, pas de guerre,
14:39 nous sommes unis en tant que sud-soudanais.
14:42 - Oubliez la guerre, les problèmes d'argent.
14:45 Se moquer les uns des autres sans risquer de violence.
14:49 - Quand on est en Amérique,
14:52 on est en train de se faire des "maraudas".
14:55 Si vous vous faites des "maraudas",
14:58 vous allez vous faire des "cocos".
15:01 Pendant quelques heures, les spectateurs ne pensent plus à leur passé ravagé.
15:06 Une bouffée d'oxygène bienvenue,
15:09 41% des habitants de Djouba
15:12 vivent avec un syndrome de stress post-traumatique.
15:16 Le public se presse pour voir Morgan,
15:19 efflané en écoutant ses chansons d'amour.
15:22 - Il est primordial que ce genre d'endroit se développe au Soudan du Sud,
15:27 pas uniquement à Djouba, mais aussi dans les autres états.
15:30 Notre peuple a besoin de distractions
15:33 qui peuvent l'éloigner de ses traumatismes.
15:36 En fait, ce spectacle est une thérapie.
15:39 Vous savez, avec notre histoire, d'où nous venons entre 2013 et 2018,
15:42 et où nous allons.
15:45 Les gens sont très traumatisés,
15:48 c'est l'endroit parfait pour les soigner.
15:51 - Il faudra du temps pour penser les plaies des Djoubéens.
15:57 Maria, Ciolane et Morgan aimeraient tourner la page de la guerre.
16:00 La paix ne dépend pas seulement d'eux,
16:03 mais chacun essaie de son côté d'apporter sa contribution
16:06 pour que Djouba soit enfin la capitale d'un pays uni.
16:09 ...
16:15 - Et voilà pour ce reportage à Djouba, au Soudan du Sud.
16:18 Un reportage à retrouver bien sûr sur france24.com.
16:21 Je vous dis à très vite pour un nouveau numéro de Villiers-Rotos.
16:24 ...