Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
Retrouvez "La session de rattrapage" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-session-de-rattrapage
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00:00 - Bonjour et bonjour Jean-Luc Lemoyne ! - Bonjour Philippe !
00:02 - Jean-Luc, tous les jours vous intéressez à un programme pour nous, c'est votre session de rattrapage.
00:06 Et aujourd'hui, vu vos coups de soleil, à mon avis vous revenez d'un week-end au festival de Cannes.
00:11 - Ah ah ah, très rigolo !
00:13 Non Philippe, c'est pas avec le temps libre que vous me laissez que je peux aller me dorer le citron à Cannes.
00:18 Mais je vous l'ai déjà dit, j'ai pas de coups de soleil, c'est de la coupe rose.
00:21 Mais bon, comme c'est pas le magazine de la santé ici, je vais pas vous faire un exposé pour vous faire plaisir.
00:26 J'ai regardé la Montée des Marches, parce que c'est quand même passionnant de voir des gens monter des marches.
00:31 Autant dans la vie normale je vois pas l'intérêt, autant là c'est la magie de Cannes, comme le dit si bien Carla Bruni à Louise Ekland.
00:38 - Qu'est-ce qui fait que ce festival est unique pour vous ?
00:41 - Je crois que c'est quand même comme une espèce de berceau historique du cinéma.
00:45 On a vu ici Visconti, on a vu ici Fellini, Cannes c'est toujours des polémiques.
00:53 - Visconti, Fellini, polémiques...
00:57 Y'a que des vedettes à Cannes.
01:00 Et samedi, y'avait la projection de...
01:03 Tiens Anissa, vous pouvez nous lire le titre ?
01:05 - Oh non, qui c'est le truc encore ?
01:06 "Killers of the Flower Moon"
01:08 Ah oui, j'ai pris des coups !
01:10 - Je savais que je prenais un risque en lui demandant.
01:12 Bon, c'était le Nouveau Scorcese avec Denis Ruedi-Caprio.
01:15 Et sur France Info, Patricia Loison et son équipe étaient en mode groupie.
01:19 - Plus que priorité au direct, c'est priorité Hollywood, priorité légende.
01:24 On arrête tous de parler dès qu'il y a un petit doigt de pied
01:28 de Leonardo DiCaprio ou des deux autres évidemment qui s'avancent.
01:31 - Alors, je pense que leur détecteur à doigt de pied était réglé sur très sensible.
01:35 Parce qu'ils ne plaisantaient pas.
01:37 Ils avaient dû dire à un stagiaire "dès qu'il y a De Niro, tu nous dis, on coupe tout".
01:41 Et ils l'ont fait, pendant une interview d'un réalisateur.
01:44 - Ils ont travaillé justement pour présenter...
01:46 - Voilà, priorité à Robert De Niro.
01:48 - La famille Rassam, la famille de Claude Béret.
01:50 - Et Michel Deniso.
01:51 - Oui, pardon.
01:53 - T'attends De Niro et t'as Deniso.
01:56 Je pense que le stagiaire qui les a confondus a été noyé dans la piscine du Majestic.
02:00 Parce qu'elle était bien embêtée Patricia Loison après.
02:02 Et je ne sais pas si c'était bien heureux sa façon de se justifier.
02:05 - Merci Louise.
02:06 Et Michel Deniso sera sûrement content qu'on l'ait confondu avec Robert De Niro.
02:10 C'est un lapsus, mais dans le bon sens.
02:13 - Elle a quand même l'air de dire que par contre, si De Niro avait été pris pour Deniso,
02:17 là ça aurait été la honte.
02:19 - Oui, ça aurait été le mauvais sens.
02:21 - Louise Eclande qui va en bas des marches au courage.
02:24 C'est elle, son micro et son petit complet fuchia.
02:26 Donc pour s'attirer la sympathie des gens qu'elle alpague,
02:29 vous allez voir, elle joue la carte de la famille.
02:31 Comme là où elle posait des questions à Chiara Mastroianni sur la première montée des marches de sa fille,
02:35 qui ruse dans un film avec son père, Benjamin Biolet.
02:38 - Et votre fille, elle s'est sentie comment hier soir ?
02:40 - Ah bah vous savez, on a 20 ans, la première expérience du premier film à Cannes.
02:45 Vous pouvez imaginer, beaucoup d'émotions.
02:47 - C'est une affaire de famille, Cannes, pour vous.
02:49 - Écoutez, je vais y aller parce que...
02:51 - Bonne soirée !
02:53 - Oh là !
02:54 - En langage technique, ça s'appelle un ta gueule.
02:56 Et elle était pas bien, Louise.
02:58 Mais heureusement, elle a pu compter sur le soutien de Patricia Ouzon.
03:00 - J'espère que je l'ai pas vexée.
03:02 - Non, vous étiez parfaite. Elle est peut-être un peu...
03:04 C'est Chiara Mastroianni, quoi. Une dynastie du cinéma, on lui pardonne.
03:08 - Visiblement, pour Patricia Ouzon, "dynastie du cinéma", c'est synonyme de connasse.
03:12 - Ah...
03:14 - La beauté des manches, c'était aussi couvert par le média brut.
03:16 Et aussi, attendez, "Score 16" de Nero et DiCaprio.
03:18 Et ils ont eu Tomer Sisley.
03:20 - J'ai la chance de ne rien savoir sur ce film.
03:23 J'ai rien voulu entendre.
03:25 J'arrive totalement vierge.
03:27 Je vais découvrir... Je pense que je vais prendre une jolie claque.
03:31 Parce que j'en attends rien.
03:33 - On sent bien le cinéphile.
03:35 Mais on va pas se mentir, on sent aussi le champagnophile.
03:37 (rires)
03:39 C'est une jolie façon de dire qu'il est venu pour se mettre une petite caisse gratos.
03:43 Mais au moins, c'était l'occasion pour lui de nous partager son amour du cinéma.
03:46 - Ton 2 Nero préféré ?
03:48 - Ah, c'est super dur, ça !
03:51 Waouh !
03:53 Ah, j'ai pas de réponse à ça.
03:55 Waouh !
03:57 Y a des gens qui réussissent à répondre à cette question ?
03:59 - Oui, y a des gens.
04:01 C'est une question ouverte.
04:03 Donc tu peux répondre à n'importe quoi, personne n'ira vérifier.
04:05 Mais Tomer nous a prouvé ensuite qu'il s'y connaissait pas mal.
04:07 Et qu'il était pas venu à la soirée par hasard.
04:09 - Je vais te dire, ce qui est super étonnant quand même,
04:12 c'est pour quelqu'un de ma génération,
04:14 qui a grandi entre autres avec les films de Scorsese et de Nero,
04:18 c'est de se dire qu'aujourd'hui,
04:20 Leonardo DiCaprio a tourné plus de films avec Scorsese que de Nero.
04:24 Non ?
04:26 - Alors, quand tu termines ta phrase par "non",
04:28 ça le sent pas bon.
04:30 C'est comme quand tu dis "mais on était quand même heureux tous les deux, non ?"
04:33 Pendant que tu te fais larguer, c'est à peu près ça.
04:35 - C'est la réponse.
04:37 - Non, c'est 10 pour Scorsese et de Nero,
04:39 et 6 pour Scorsese et DiCaprio.
04:41 - Ah.
04:43 Autant pour moi, j'ai dit de la merde.
04:45 - Il aurait dû répondre à la question sur de Nero.
04:47 C'était plus simple.
04:49 En même temps, tenter une approximation sur la carrière de Scorsese
04:52 avec une cinéphile, c'est comme tenter de parler vélo avec Thierry Frémaud.
04:55 C'est risqué.
04:57 Mais de toute façon, Can, c'est souvent la grande approximation,
04:59 même chez les journalistes.
05:01 - C'est Toby McGuay.
05:03 - Oh my goodness.
05:05 - Il va y avoir son grand ami Leonardo.
05:07 - Superman sur la croisette.
05:09 - Spiderman, pardon.
05:11 - Oh, Superman, Spiderman, ça va, c'est la même chose.
05:13 Il y en a juste un qui met son slip par-dessus le collant,
05:15 et ça, c'est tellement cash.
05:17 - Merci beaucoup, Jean-Luc Lemoyne.
05:19 Quel bonheur.
05:21 Tout à l'heure, slip ou pas, collant ou pas,
05:23 16h, 18h, Stéphane Bern, historiquement vôtre, vous y serez.
05:25 - C'est un bon résumé.