Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
Retrouvez "La session de rattrapage" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-session-de-rattrapage
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00:00 - Et alors aujourd'hui vous allez nous offrir une session de rattrapage pleine de nostalgie Jean-Luc.
00:05 - Bah évidemment, j'ai pas pu résister au plaisir d'aller fouiller dans mes souvenirs en sachant qu'on recevait le duo Bataille et Fontaine.
00:11 J'ai bien dit duo parce que Julien Pichenay était persuadé qu'ils étaient en couple.
00:15 Je lui ai dit non, non, non, il avait une femme Fontaine.
00:18 - Oh ! C'est très très drôle.
00:21 - Je pense que ça a été difficile de faire mieux dans cette rubrique, mais je vais quand même essayer.
00:24 - Vous étiez fan de l'émission Jean-Luc ?
00:26 - Bien sûr, comme tout le monde. Tout est mythique dans ce programme.
00:30 Sam, vous vous souvenez de Sam, le Bernardo du couloir.
00:33 - Vous allez suivre Sam et la vérité est au bout du couloir.
00:36 - D'accord, merci.
00:37 - La musique, tout.
00:41 Sam, il était là pour guider les invités au cas où ils se perdraient dans un couloir.
00:45 Dans un couloir tout droit.
00:47 Honnêtement, il y a eu des emplois fictifs plus discrets Pascal et Laurent.
00:51 Et puis ce titre, "Y'a que la vérité qui compte".
00:55 Un titre dont tout le monde se foutait, puisque le lendemain, tout le monde disait
00:58 "T'as regardé le rideau hier soir ?"
01:01 C'était ça, le nom de l'émission, le rideau.
01:03 Je suis fier de le dire, j'ai fait partie des 4 millions de gens
01:05 qui étaient hypnotisés par un rideau en deuxième partie de soirée.
01:08 Comme ce jour où Tony est venu déclarer son amour à Séverine.
01:11 - Alors, vous décidez oui de savoir ?
01:13 - Oui, oui.
01:14 - On ouvre ?
01:15 - Allez.
01:16 - Allons-y, s'il vous plaît, en régie.
01:17 Faisons apparaître le visage de la personne qui a invité Séverine.
01:20 - Sérieux, je veux pas qu'il sait.
01:23 - Non, vous craignez ?
01:24 - Ça arrivait souvent.
01:25 Là, il y a deux solutions.
01:26 Soit Tony n'a pas marqué Séverine, soit Séverine a un petit Alzheimer.
01:29 Donc, Tony et Séverine se sont rencontrés dans un supermarché.
01:32 Je resitue, mais Séverine ne s'en souvient pas.
01:35 Heureusement que Laurent est là pour la mettre subtilement sur la piste.
01:38 - Eh, en amour, vous reconnaissez un rayon ?
01:44 Vous voyez pourquoi ou pas ?
01:46 Un rayon.
01:47 - Un centre commercial ?
01:48 - Un rayon de supermarché.
01:52 - Faut pas insister, monsieur, j'ai bien compris la vanne.
01:54 - Je l'ai.
01:56 - Vanne qui peut d'ailleurs également servir si vous vous êtes rencontrés à vélo
01:58 ou à une séance de radiothérapie.
01:59 Je crois que mes passages préférés dans l'émission, c'était les indices.
02:05 Les indices donnés aux gens convoqués sur le plateau.
02:08 Je résume.
02:09 Pascal disait que quelqu'un avait une question à poser, comme par hasard,
02:12 et après tu voyais un poissonnier ou une poissonnière sur un marché
02:15 et c'était une question plutôt vague.
02:16 Avec Laurent qui embrayait derrière.
02:19 - Christophe, penses-tu que certains lieux sont propices aux rencontres ?
02:22 - Ah ! Est-ce qu'il y a certains lieux qui sont plus favorables à des rencontres ?
02:27 - Je crois que la réponse est oui.
02:29 À un anniversaire, t'as plus de chances de faire une rencontre amicale qu'à une coloscopie.
02:33 - Ah, quoi qu'il en soit.
02:35 - Même si la relation est peut-être moins superficielle qu'une coloscopie.
02:38 Alors, tout l'art de l'indice, c'était d'en dire assez sans en dire trop.
02:42 Et ça nous a parfois offert des moments surréalistes.
02:44 - Stéphanie, entre le toucher et la vue, quel est le sens que tu préfères ?
02:49 - Oh, quelle drôle de question !
02:51 - Ah oui, on est d'accord, ça fait un peu question de frotteur du métro.
02:54 Mais ça, c'est que le début.
02:56 Car Stéphanie, elle va répondre premier degré.
02:58 Et pour la première fois, j'ai vu Pascal et Laurent un peu perdus.
03:01 Je crois que ça fait partie de mes moments favoris de toute l'histoire de l'émission.
03:04 - La vue.
03:05 - Vous préférez voir que toucher ?
03:07 - Ouais. Il faut voir pour croire.
03:09 - Est-ce que vous ne voyez pas ou vous n'y croyez pas ?
03:11 - Non, non, j'ai pas dit ça. Je dis qu'il faut voir pour croire.
03:14 - D'accord. Donc vous voulez voir pour croire.
03:18 - C'est ça ?
03:19 - Ça ne veut pas forcément dire que je croirais après.
03:21 - D'accord.
03:22 - Merci.
03:23 - J'avais quatre ans à l'envie.
03:25 - Ça aurait pu s'arrêter là. Ça aurait dû s'arrêter là.
03:28 Mais Pascal, je ne sais pas pourquoi, il a insisté.
03:30 - Est-ce que vous voulez voir pour croire ?
03:35 - Je veux voir, je n'ai pas dit que je vais croire.
03:37 - Ta gueule !
03:38 - Je ne sais pas pourquoi il a insisté, Pascal.
03:43 C'était interminable.
03:44 Je ne sais pas qui faisait le cast de l'émission.
03:46 Quand tu regardais, après tu te sentais normal.
03:48 - Alors, je suis en question de quel pays venez-vous ?
03:51 - Oh là, une bonne question.
03:53 Je suis d'ici et d'ailleurs.
03:55 Sans doute de quelque part.
03:57 Venir de quelque part, c'est aussi venir de nulle part.
03:59 - Le rideau, c'était magique.
04:02 C'était aussi l'endroit des deux bandes les plus folles.
04:04 - Je suis là ce soir parce que je recherchais mon ancien amour
04:07 que j'ai rencontré en CP.
04:09 - Alors, quand tu es adulte et que tu viens chercher ton amour de CP,
04:12 c'est vraiment que tu es en grosse galère avec tout ça.
04:15 - Je dis ça, je dis rien.
04:17 Toi, spectateur, au bout d'un moment, tu n'étais plus surpris de rien.
04:20 Et Pascal et Laurent restaient neutres, même si à l'intérieur...
04:23 - C'est arrivé quelques fois...
04:25 - On n'était pas bien contents.
04:26 - ...où on se dise...
04:28 - Il est vraiment trop con pour elle, il ne faut pas qu'elle ouvre le rideau.
04:31 - Alors, ça, j'ai trouvé cet extrait sur BFF.
04:34 BFF, c'est "Bataille et Fontaine Family" sur YouTube,
04:36 où vous répondez avec beaucoup de franchise aux internautes.
04:38 - Eugénie de Castiguillon nous demande
04:41 si on était vexé par nos marionnettes des guignols.
04:44 - Non, on n'était pas vexé.
04:46 - Alors, j'avoue que je l'avais un peu oublié, votre parodie dans les guignols,
04:49 mais comme vous l'avez publiée vous-même sur votre chaîne,
04:51 je me suis demandé ce qui ne vous avait pas vexé.
04:53 - Ce qui ne vous a pas vexé, Jean-Luc, c'est que c'était drôle et bien écrit.
05:08 - Exactement, et moi, je pense que les gens qui ont de l'autodérision comme vous
05:11 sont en effet toujours gagnants.
05:12 - Alors, bravo messieurs et bonne chance pour cette reprise.
05:14 - Bravo, merci.
05:16 - Et merci Jean-Luc Lemoyne qu'on retrouve demain, évidemment.