Samedi 22 avril 2023, SMART REBOND reçoit Florent Grauer (directeur produit et innovation, Cegid) , Alain Clot (président & cofondateur, France Fintech) et Damien Valdan (cofondateur, Groupe Rivalis)
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00:00 Ce programme vous est présenté par Cégide, solution de gestion cloud pour les entreprises.
00:06 Salut à tous, c'est Rebon, bienvenue pour un nouveau numéro de cette émission en partenariat avec Cégide,
00:23 qui se consacre à la digitalisation des PME et des TPE. Et on va particulièrement d'ailleurs parler des TPE aujourd'hui.
00:32 Alors, digitalisation sous tous ses aspects, vous le savez, on s'occupe des RH, on s'occupe du retail, là on va s'occuper de la finance.
00:40 Enjeu d'autant plus important d'ailleurs, et on va peut-être commencer avec ça, que l'ensemble des repères sur lesquels les PME,
00:49 les TPE pouvaient construire une forme d'horizon financier, l'ensemble de ces repères ont volé en éclats, vous le savez.
00:56 Ça fait 18 mois que ça dure, 18 mois qu'on se dit qu'à un moment on va peut-être revenir dans une forme de normalité.
01:02 Non, je crois que tout le monde a compris qu'on ne reviendrait pas dans une forme de normalité.
01:06 La bonne nouvelle, c'est que la technologie, la digitalisation vous offre aujourd'hui des outils pour déjà justement essayer d'affronter
01:16 ce monde de plus en plus instable, mais justement en affrontant ce monde de plus en plus instable, vous allez réaliser que vous allez faire des gains de productivité.
01:24 Vous allez réaliser que tout à coup, vous allez avoir des outils, des possibilités, des moyens que vous n'imaginiez pas.
01:32 Et donc c'est tout l'objet de rebond, et ça va être l'objet particulièrement de cette émission.
01:43 Et donc au tour de la table pour m'accompagner, Florent Groer. Salut Florent.
01:47 Bonjour Stéphane.
01:48 Un petit mot sur ton poste, ton rôle au cœur de Cégid ?
01:53 Alors moi je suis directeur produit et innovation, donc je m'occupe de toutes les problématiques de stratégie du portefeuille Cégid,
01:59 de la facture électronique notamment, et également de tout ce qui est innovation,
02:03 et c'est un gros chantier en ce moment avec ce qui est en train de se passer sur les technologies.
02:07 Oui tout à fait. Et Alain Clot, bonjour Alain.
02:09 Bonjour Stéphane.
02:10 Donc vous êtes président, tu es président cofondateur de France FinTech. Quelques mots sur France FinTech, qu'est-ce que tu représentes Alain ?
02:18 C'est l'association à but non lucratif qui représente et fédère les FinTech en France.
02:23 C'est le premier écosystème de la tech française. C'est le premier écosystème FinTech de l'Union Européenne.
02:29 C'est la première association sectorielle numérique en Europe.
02:32 Donc on représente 370 FinTech et à peu près 40 000 emplois, quelque chose comme ça.
02:38 Premier écosystème mais en nombre d'entreprises agrégées.
02:43 Alors non, je prends pour tout.
02:44 On n'a pas une de ces banques géantes, une de ces néo-banques géantes, on n'en a pas nous en France.
02:48 Encore, et en ce moment d'être géant d'ailleurs en termes de valorisation, ce n'est pas forcément facile à vivre.
02:54 Non, en termes de levée, en termes de représentation dans les indices comme le NEXT 40, la première composante,
03:00 en termes d'emplois, 40 000 emplois, voilà, mais le premier, voilà.
03:04 Disons qu'on est une composante importante de la tech.
03:06 Non mais c'est bien, ça jette.
03:07 Et alors, je remarque, et pour rentrer dans notre sujet, sur les grandes radio-généralistes en ce moment que j'écoute,
03:14 j'ai pris ça avec beaucoup de surprises, on peut les citer d'ailleurs, on a Quanto par exemple, on a Shine etc.
03:21 C'est-à-dire qu'on a les banques des TPE et des indépendants qui commencent à faire vraiment de la pub.
03:26 Hello Banks y est mis derrière, d'ailleurs filiale de BNP Paribas, qui est quand même une petite fintech,
03:32 même si c'est à l'intérieur d'un gros groupe.
03:34 Et donc là, on sent qu'il y a quelque chose qui est en train de se passer, tu es d'accord avec ça ?
03:37 Oui, c'est la deuxième composante de la fintech française, donc c'est vraiment dans le très haut du panier.
03:42 C'est à peu près 170 entreprises et c'est le premier secteur de préoccupation des investisseurs à l'heure actuelle,
03:49 à peu près à égalité avec la surtech, donc c'est un très grand sujet pour nous.
03:52 Bon super, voilà, je le dis d'un mot, la croissance nous accompagne, c'est-à-dire la croissance de l'immobilier
03:57 et donc ce que vous pouvez entendre de temps en temps au milieu de nos propos passionnants, c'est finalement...
04:04 La vraie vie !
04:05 Voilà, c'est la vraie vie ! Mais vous aussi c'est la vraie vie Alain !
04:09 Mais ceux-là ont trouvé leur financement, voilà, on va dire ça.
04:12 Et donc maintenant ils sont passés à leurs travaux.
04:14 Florent, tu voulais faire une sorte d'état des lieux pour les TPE ?
04:18 En ce moment, je disais dans le sommaire, les repères ont volé en éclats.
04:23 Et sur quel point est-ce que tu veux insister justement sur la situation financière des TPE en ce moment ?
04:28 Moi j'insisterais sur le fait que les TPE, ce qu'on entend c'est qu'il y a du business,
04:33 elles vont bien, il y a de la croissance, il n'y a pas de soucis.
04:36 En revanche, la fonction finance, la trésorerie des TPE, c'est toujours un sujet.
04:41 C'est toujours un sujet, on en parle depuis un petit moment ensemble.
04:44 Là on a quand même des ventes face qui arrivent avec une inflation qui est forte.
04:48 En 2022 c'était 6,2%. Prévu, j'ai entendu aujourd'hui, 4,9% je crois en 2023.
04:55 On a des salaires qui vont augmenter également, +6% à peu près prévision sur 2023.
05:01 Et on a toujours des délais de paiement, alors ça c'est vraiment spécifique quand même à la France,
05:06 c'est des délais de paiement, 43 jours de délai moyen.
05:09 C'est assez fort, 2 faillites sur 5 des entreprises, c'est de la trésorerie.
05:15 Et puis on a toujours 36% des factures, généralement dans le parc de factures, qui sont en retard de paiement.
05:20 Et là on se dit, bon, qu'est-ce qu'on fait avec ça ?
05:24 Et au final, ce qu'on voit c'est qu'avec la réforme qui arrive,
05:27 donc ça c'est un vrai fait générateur, une grosse transformation,
05:30 la réforme de la facture électronique, et là on n'en parle plus, comme dans 2 ans, dans 3 ans,
05:35 on ne parle plus de décalage, ça y est c'est demain, c'est maintenant,
05:39 juillet 2024, obligation de réception de factures électroniques pour les TPE,
05:43 pour tout le monde en fait, et les TPE en émission à partir de janvier 2026.
05:47 – Oui, mais ça veut dire que, tiens d'ailleurs tu vas clarifier un truc,
05:53 parce qu'il y a un truc que je ne comprends pas bien.
05:55 Si l'ensemble des grosses PME, ETI, etc.,
06:01 vont avoir une obligation de réception de factures électroniques,
06:05 va bien falloir que les TPE les émettent aussi de manière électronique ces factures.
06:10 Donc en fait ce truc de, ok vous n'avez pas obligation d'émission de factures électroniques,
06:15 ben pour peu que vous n'ayez pas des donneurs d'ordre
06:18 qui eux soient obligés de réceptionner des factures électroniques, on est d'accord ?
06:22 – Alors eux ils vont être obligés de pouvoir,
06:24 tout le monde va devoir pouvoir recevoir à partir de juillet 2024,
06:27 même les TPE, puisque au final, vu que les grands factureurs,
06:30 l'Energie, les Télécom, eux ils vont envoyer des factures électroniques,
06:33 il faut que les petites entreprises également puissent recevoir de manière électronique.
06:37 Sur l'émission, effectivement, donc sur la réception,
06:40 mais ça veut dire qu'elles peuvent recevoir des factures électroniques,
06:43 mais elles recevront encore des factures, des TPE,
06:45 qui ne seront pas encore émises sous format électronique.
06:47 Donc elles vont gérer les deux formats, donc ça va être une période un peu transitoire.
06:50 – Tu ne crois pas qu'elles vont avoir un…
06:52 elles vont essayer au maximum d'éviter d'avoir de flux,
06:56 et donc il va y avoir un gros boulot d'onboarding
06:59 qui va être fait de la part de ces donneurs d'ordre, non ? Tu ne crois pas ?
07:02 – Oui, et puis il y a une communication qui est de plus en plus implémentée
07:05 par la Direction Générale des Finances Publiques en ce moment,
07:08 enfin ça commence parce qu'il y avait un peu de flux…
07:10 – Ah oui, tu trouves, moi j'entends… – Ça y est, ça bouge, on a des réunions avec eux,
07:14 on voit qu'il y a la communauté des relais qui a été mise en place, ça y est,
07:17 on a des communications sur la phase pilote de la réforme de la facture électronique
07:21 qui aura lieu à partir de janvier, donc ça y est, l'écosystème bouge,
07:24 l'ADGFI communique, l'administration, sur les starting blocks,
07:28 on va dire, et donc pour les TPE en fait, ça va être surtout celles
07:34 qui ne sont aujourd'hui pas équipées, on a à peu près 30% des TPE qui ne sont pas digitalisées,
07:38 et les TPE on parle des artisans, de tous les restaurateurs, etc.
07:42 – Alors c'est là où les FinTech peuvent venir si je peux ?
07:44 – Non, mais attends, on va aller au bout, parce que là, le sujet quand même,
07:47 avant de parler des FinTech, parce qu'il se trouve que je réunissais
07:50 un certain nombre de directeurs financiers d'ETI la semaine dernière sur ce sujet,
07:54 et le sujet est absolument passionnant, il y a 6 mois, il y a 8 mois,
07:57 tu voulais essayer de monter une réunion comme ça, tu n'avais personne,
08:00 là ils étaient tous là, tous là comme des dingues, et à dire,
08:03 non mais attendez, moi j'ai mes transporteurs, c'est du carbone qui m'envoie,
08:06 donc on en est là aujourd'hui, c'est-à-dire tout ce qui est chantier de BTP, etc.
08:10 et tout, les gars, ils écrivent encore au crayon sur un carnet à souches,
08:14 voilà, c'est ça encore le sujet.
08:16 – C'est comment il y a carnet à souches, documents, alors par exemple en solution,
08:19 on pourrait dire, il y a des TPE qui se disent,
08:22 aujourd'hui la facture électronique, pas de problème, j'en fais,
08:24 j'envoie des scans, je scanne ma facture, et j'envoie par e-mail.
08:28 Alors non, ce n'est pas une facture électronique, puisqu'on est revenu dessus,
08:31 c'est un format structuré de données interprétables par les machines,
08:34 avec un lisible aussi, avec ce format hybride, facture X, pour les humains,
08:40 mais je dirais que c'est vraiment une grosse transformation,
08:43 puisque ces solutions, ces TPE qui utilisaient des solutions type bureautique,
08:46 il y en a beaucoup qui sont sur Excel ou Word aujourd'hui,
08:49 elles ont des usages, et en fait, elles ont du mal aujourd'hui à se dire,
08:53 je vais devoir m'adapter à un logiciel,
08:55 et c'est là qu'on reviendra peut-être tout à l'heure sur la technologie,
08:58 c'est comment on peut, avec les FinTech et les solutions de digitalisation,
09:01 leur apporter une expérience qui soit le plus proche finalement de leurs usages d'aujourd'hui,
09:06 pour que la transition soit douce.
09:07 – C'est ça, exactement.
09:08 Alain, comment est-ce qu'on peut les convaincre qu'elles ont tout à y gagner ?
09:12 – Ma première remarque, c'est que c'est peut-être contre-intuitif,
09:14 parce que plus elles sont petites souvent, plus elles sont équipées en réalité.
09:17 Il se crée à peu près un million d'entreprises par an en France,
09:19 on est le premier pays européen pour la création d'entreprises,
09:21 on ne le dit jamais ça, on parle toujours de nos…
09:24 – Alain, à l'instauration, pas dans le transport,
09:26 pas dans la restauration, hôtellerie, restauration,
09:28 pas dans le bâtiment de transport public,
09:30 – Je raisonne, je raisonne,
09:31 – Oui mais c'est là qu'on les bataillons quand même,
09:32 – On a beaucoup, nous avons beaucoup de défauts,
09:34 beaucoup de trous dans la raquette,
09:35 mais nous créons un million d'entreprises par an.
09:37 Les petites entreprises très souvent passent directement
09:40 aux applicatifs comptables mobiles, les applications de pré-comptat,
09:43 les applications de gestion de facture, etc.
09:45 Donc en réalité, et ces applicatifs bien évidemment proposent
09:49 de la gestion de facture, de l'émission de facture,
09:51 de la pré-comptat, du conseil, de la gestion de trésorerie,
09:55 de la gestion de liquidité, de la prévision.
09:57 Donc en réalité, une proportion extrêmement importante,
09:59 pas la totalité, mais des petites entreprises,
10:01 notamment les libéraux, les sociétés unipersonnelles,
10:07 – Oui bien sûr
10:08 – Les professionnels et les TPE sont déjà substantiellement équipées.
10:12 Alors après il faut continuer ce mouvement, les accompagner,
10:16 leur faciliter les choses et leur parler aussi du fait que bien sûr
10:19 ça peut être perçu comme une contrainte puisque pour la première fois
10:21 maintenant on a un butoir, juillet 2024,
10:23 mais tous les avantages que ça amène, dont on peut peut-être dire un mot,
10:28 – Ah ben on va y aller, oui, oui, oui
10:29 – La lutte contre la fraude, la productivité, l'impact sur la planète,
10:35 puisque ça fait autant de moins de papiers et de transports en cause,
10:39 l'articulation entre les fonctions, c'est-à-dire entre la facture,
10:41 la gestion de liquidités, la trésorerie, le compte bancaire,
10:44 la réconciliation de l'ensemble, tout ça ça économise de l'énergie,
10:48 la simplification de la TVA, puisque au bout de l'histoire c'est la TVA à la source,
10:52 alors on va pas y être quand même, mais le but c'est la TVA à la source.
10:54 – Absolument, le but c'est ça, c'est le contrôle de la TVA
10:57 parce que c'est quand même 15 milliards de fraude à la TVA par an,
10:59 donc c'est un des objectifs qui est vraiment annoncé par l'État,
11:01 mais ça a énormément d'avantages pour les petites entreprises,
11:04 puisque aujourd'hui, on parlait des délais de paiement,
11:07 "Monsieur j'ai pas reçu votre facture, 90% BK, c'est pas possible,
11:11 parce que là j'ai le statut qui me remonte en temps réel,
11:13 qui a bien été reçu par la plateforme".
11:14 – Alors, il remonte en temps réel si le donneur d'ordre
11:17 a fait ce qu'il s'appelle un portail fournisseur,
11:19 mais ça alors on rentrera dans un autre détail, mais c'est super intéressant,
11:21 c'est-à-dire que derrière effectivement, pour peu que,
11:24 mais si vous êtes une bonne TPE vous êtes aussi peut-être
11:27 en mesure de choisir vos clients,
11:29 pour peu que votre client ait un portail fournisseur,
11:32 effectivement vous aurez en temps réel le statut de la facture.
11:34 – Et ça, ça va générer énormément de potentialité pour les TPE,
11:38 puisque à partir du moment où j'ai plus de maîtrise sur mes flux de factures,
11:42 ce qui est sorti, mes paiements et également mes factures de vente,
11:46 j'ai une vision +360 sur mon business,
11:50 je peux avec un copilote digital, mieux payer, mieux me faire payer,
11:56 on en parlera tout à l'heure avec le financement de factures.
11:58 Il y a énormément de ventes arrière également,
12:01 je parlais de vente face tout à l'heure, énormément de ventes arrière,
12:04 technologiques et grâce également au FinTech, aux solutions de digitalisation,
12:09 pour que les TPE soient plus productifs.
12:11 – Et puis c'est un moyen pour l'entrepreneur de revenir à ce qu'il obsède,
12:14 son développement, sa gestion humaine, etc.
12:16 C'est-à-dire qu'en réalité on sait tous très bien que les petits entrepreneurs,
12:19 les TPE, considèrent qu'ils passent beaucoup trop de temps
12:21 à ce qu'ils appellent la juste titre, la paperasse,
12:24 et que tout ça c'est de la paperasse, et qu'au fond,
12:26 si on simplifie les choses et qu'on transforme cette contrainte en opportunité,
12:30 ils vont pouvoir revenir encore plus sur ce qui est leur vraie passion,
12:33 c'est le développement de leur métier, de leur affaire, de leur commerce,
12:35 et c'est en ce sens qu'on peut les aider.
12:37 – Oui, tout à fait.
12:38 Alors, c'est un chiffre qui m'obsède depuis un bon moment,
12:42 on est arrivé au bout du plan Fibre, c'est quand même…
12:46 on ne lui rend pas si souvent hommage que ça,
12:48 mais rendons hommage à François Hollande,
12:49 il a lancé en 2013 un plan considérable pour Fibre et la France,
12:53 on est au bout, ça y est c'est fait.
12:55 – Pas tout à fait au bout, je suis en Dordogne profonde…
12:58 – Bah oui voilà, à part la Dordogne profonde,
13:00 mais en gros pour les entreprises…
13:01 – Vous n'allez pas non plus à Roymal Maison, juste une rue, on n'a pas.
13:04 – Oui mais ça c'est un autre sujet.
13:06 – Fin 2024.
13:08 – Ouais mais les gars, le sujet c'est que la moitié des chefs d'entreprise raccordables
13:12 ne voient pas pourquoi ils seraient raccordés.
13:15 Et moi je pense à l'un, là il y a une forme de responsabilité à dire
13:18 "mais vous êtes fous, c'est votre avenir qui se joue là-dessus,
13:21 qu'est-ce qu'on peut leur dire, comment est-ce qu'on peut essayer
13:24 de les pousser à plonger dans cet écosystème numérique ?
13:26 – Alors d'abord, rappelons qu'une des définitions de la FinTech,
13:29 c'est le nomadisme, c'est la mobilité absolue,
13:31 c'est-à-dire qu'une très grosse partie des fonctions peuvent être gérées,
13:34 y compris pour des PME, sur un smartphone.
13:37 Tout le monde n'a pas la fibre mais normalement tout le monde a la 4G…
13:40 – En plus.
13:41 – Ou à défaut la 3G, donc une bonne partie des fonctions,
13:44 et notamment sur les factures, employés, employeurs,
13:48 peuvent être gérés par smartphone.
13:50 Deuxièmement, sur une gestion un peu plus substantielle,
13:54 il faut montrer l'aspect extrêmement intégré des fonctions en PME aujourd'hui,
13:58 parce que autant dans une grande entreprise,
14:00 il y a des équipes nombreuses sur chaque vertical,
14:03 autant dans une PME, une TPE, c'est très difficile de lier
14:06 la gestion financière, la comptabilité,
14:08 la relation avec les équipes du point de vue des factures,
14:12 et au fond cette intégration des fonctions, c'est une source de qualité,
14:15 y compris pour les salariés, et surtout pour les salariés,
14:18 par exemple pour la gestion des notes de frais,
14:21 pour les avances sur salaire, qui sont aussi des fonctions
14:24 qu'on développe, et tout un tas de fonctions qui sont dans la relation
14:27 entre l'employeur et l'employé, cette intégration c'est essentiel.
14:31 Deuxièmement, tout ça c'est une manière de réduire le risque,
14:35 le risque opérationnel, c'est un sujet majeur pour les PME,
14:38 qui souvent n'ont pas beaucoup de ressources,
14:40 qui sont affectées comme dans les grandes entreprises,
14:42 pour gérer la lutte anti-fraude, la fraude au président,
14:46 et toutes sortes de choses que la technologie ne gère pas totalement,
14:49 mais permet quand même de s'y reconvenir dans de larges proportions.
14:53 Productivité, interconnection entre les fonctions,
14:57 relation avec les équipes, revenir au maximum sur son métier de base,
15:02 c'est ça qu'il faut dire, bien plus que le fait que la digitalisation
15:06 est une fin en soi, la digitalisation c'est des zéros et des uns
15:09 mis dans le bon ordre, ce n'est pas super excitant,
15:12 c'est excitant quand on peut revenir à son métier, le faire mieux,
15:16 avoir des meilleures relations avec ses clients, ses fournisseurs
15:19 et son personnel, ce qui est la raison d'être un entrepreneur.
15:22 – Puis il y a un enjeu, conformité, je me permets de rebondir,
15:25 parce que effectivement les petites entreprises,
15:28 tu parlais de la fibre, ce n'est même plus un choix,
15:31 on va se digitaliser, il y a de la conformité,
15:34 aujourd'hui l'État, via le contrôle de la TVA,
15:37 qui est en train quand même de revoir la procédure,
15:39 ils vont collecter les informations de TVA en temps réel,
15:42 pour pré-remplir à terme les déclarations de TVA.
15:45 Bon, si l'État a effectivement le pouls de l'économie,
15:48 la TVA en temps réel, ils vont regarder les déclarations de TVA,
15:51 qui viennent des entreprises, de leurs experts comptables,
15:53 donc effectivement il y a un enjeu quand même de se dire,
15:56 là je suis obligé d'y passer, il faut que je trouve
15:59 des externalités positives pour moi, pour mon business,
16:02 en tant que dirigeant, gérant d'entreprise,
16:05 pour que cette conformité soit bien effectuée,
16:08 en partenariat avec mon expert comptable, avec les solutions digitales,
16:12 mais également que je puisse me focaliser, comme tu disais Alain,
16:15 sur mon business.
16:17 Et là on a parlé de fonctionnalité, il y a un point qu'on n'a pas encore abordé,
16:20 c'est l'expérience utilisateur.
16:22 Il ne faut pas oublier qu'une grosse partie des entrepreneurs
16:25 sont plutôt moins de 40 ans, on va dire,
16:28 sans préjudice pour les plus de 40 ans dont malheureusement je suis,
16:31 mais eux ils ont des attentes sur leurs interactions
16:34 avec les applications qui sont d'une autre nature,
16:37 avec beaucoup plus grande fluidité, qui profitent aux plus de 40 ans,
16:39 car le plaisir de naviguer dans un environnement agréable
16:43 continue après 40 ans.
16:45 Je rappelle que d'ailleurs en ce moment en finance, comme dans le reste,
16:48 les plus jeunes sont prescripteurs des plus vieux,
16:50 on voit nettement sur les fonctions financières,
16:53 sur les paiements de personnes à personnes.
16:56 Et donc en réalité, au-delà de la fonctionnalité pure,
16:59 c'est-à-dire fournir un service pour un besoin particulier,
17:02 il y a la manière qu'on a d'accéder au service, la navigation,
17:05 la simplicité, le côté intuitif, le zéro papier,
17:08 dans la mesure du possible, zéro formulaire.
17:11 Et ça va jusqu'à l'attractivité d'ailleurs,
17:14 c'est-à-dire que pour recruter, vous n'allez pas recruter des jeunes gens
17:17 avec des outils obsolètes.
17:19 Mais bien sûr, d'autant plus qu'on peut fournir des nouveaux services aux salariés
17:22 avec une partie de ces applications.
17:25 Tout à l'heure j'évoquais l'avance sur salaire qui devient quelque chose d'extrêmement important.
17:29 La gestion des notes de frais ne doit pas être une corvée,
17:32 il y a même des publicités en ce moment sur les médias,
17:35 sur comment je gère mes notes de frais,
17:38 l'employeur X me facilite les choses, l'employeur Y me les facilite pas.
17:41 Il faut avoir en tête que les attentes des plus jeunes salariés et entrepreneurs
17:47 est de même nature que ce qu'ils ont sur les réseaux sociaux, le streaming, le transport.
17:51 Le temps tourne très vite, je veux dire un dernier point important, c'est le SASS.
17:55 Pardon, ça peut vous paraître un petit peu barbare,
17:58 mais ça veut dire qu'en fait ça coûte de moins en moins cher.
18:03 Mais le SASS permet avec des formules d'abonnement à des éditeurs comme Cégide,
18:08 aux éditeurs de FinTech d'être beaucoup plus en adéquation avec les besoins et les moyens des entreprises.
18:19 Très important.
18:20 L'abonnement, la flexibilité de ces abonnements aux solutions de gestion
18:24 qui étaient avant réservées des ERP pour les plus grandes entreprises.
18:28 Et maintenant avec les expériences dont tu parlais,
18:30 on va s'adapter finalement aux usages de nos clients et surtout via ces abonnements,
18:34 proposer aussi des nouveaux services.
18:36 On en parlait sur la gestion de la trésorerie, qui est un vrai enjeu encore
18:39 et qui va le continuer à l'être sur des services par exemple flexibles
18:43 comme le financement des factures en un clic pour se faire payer en 48 heures.
18:47 On va y aller sur le financement des factures justement.
18:49 C'est ça, c'est la deuxième partie, c'est autour du financement des factures.
18:53 Merci Alain de nous avoir accompagné sur cette première partie de Rebond.
18:57 On va continuer tout de suite ensemble.
18:59 [Musique]
19:05 Donc on repart, deuxième partie de cette émission de Rebond.
19:08 Deuxième partie normalement consacrée aux startups,
19:10 mais en même temps la première l'était aussi, Florent.
19:14 Donc continuons dans la même ambiance avec Damien Valdan.
19:19 Salut Damien.
19:21 Fondateur, co-fondateur je crois d'ailleurs de Rivalis.
19:24 C'est ça, tout à fait.
19:25 Raconte-moi ce que fait Rivalis.
19:27 Alors écoute, on a deux métiers.
19:28 On a un premier métier qui est vraiment d'accompagner les patrons de petites entreprises
19:32 depuis longtemps, depuis une trentaine d'années quasiment,
19:35 avec un réseau physique, un bon vieux réseau physique,
19:37 avec des vrais gens qui ont un vrai cœur
19:39 et qui s'emploient à rencontrer les entrepreneurs tous les mois.
19:43 Un millier d'agents, c'est ça sur le terrain, j'allais diriger.
19:45 On est 750.
19:47 750 conseillers en pilotage d'entreprise sur le territoire.
19:50 Et pilotage en mode quoi ? En mode management de transition enfin ?
19:54 Non.
19:55 Ou spécifique finance ?
19:56 On est sur la TPE, donc notre métier c'est vraiment la rentabilité.
20:01 Donc on va s'occuper de l'entrepreneur, de son projet de vie.
20:05 On va essayer de comprendre quel est son projet de vie
20:07 et on va mettre en adéquation son projet de vie avec son entreprise.
20:11 Donc on va vraiment être des co-pilotes opérationnels si tu veux de l'entreprise.
20:15 Mais tout secteur ?
20:16 Tout secteur, oui tout secteur.
20:18 Et quand tu dis projet de vie, il y a presque une dimension patrimoniale ?
20:21 Exactement.
20:22 Ah, il y a une dimension patrimoniale, d'accord.
20:24 Il y a une forte dimension patrimoniale parce que tu sais comment ça marche.
20:28 Une petite boîte c'est son bébé.
20:31 Et quand on crée sa boîte, on la crée souvent parce qu'on a un projet de vie personnel.
20:37 Et souvent familial d'ailleurs, peut-être de transmission ou en couple ou en famille.
20:41 Et pour nous, on va d'abord s'occuper de l'entrepreneur.
20:44 Quel est son projet de vie réellement personnel ?
20:46 Et souvent l'entreprise est assez calquée avec ce projet de vie personnel.
20:52 Donc ça c'est le premier métier ?
20:53 Oui, premier métier.
20:54 Deuxième métier, éditeur de logiciels, de software avec un outil SaaS maintenant.
21:01 Donc on est à la sixième génération de nos outils.
21:04 Un outil SaaS dédié là spécifiquement, là encore, aux très petites entreprises
21:09 qui fait trois fonctions essentielles en fait.
21:12 C'est devis, factures, règlements.
21:16 Et avec une fonction pilotage quand on est en mode rivaliste, un peu plus musclé.
21:21 Donc fonction pilotage pour mesurer la rentabilité des entreprises,
21:24 pour être certain que tous les devis soient rentables,
21:28 pour être certain que ses clients le paient,
21:30 pour qu'ils puissent stimuler des embauches,
21:32 qu'ils puissent stimuler des investissements et autres.
21:35 Flan, qu'est-ce qui vous intéresse dans la démarche ?
21:39 C'est complémentaire de ce que peut faire Cégide ?
21:44 Tout à fait complémentaire.
21:45 On en reparlait tout à l'heure avec Damien avant l'émission.
21:48 Effectivement, vocation Cégide à être un hub de connectivité
21:53 avec toutes les solutions du marché de gestion, de facturation, etc.
21:57 Nous, on est acteur de la digitalisation des factures.
21:59 On fait 10 millions de factures par mois quand on digitalise via nos applicatifs.
22:03 On a 300 000 TPE clientes de nos solutions de digitalisation de factures papiers
22:07 pour les experts comptables.
22:08 Donc c'est vrai qu'on est acteur sur ce marché de la facture,
22:11 plutôt d'achat en 30.
22:13 On a également des solutions de gestion pour les TPE,
22:15 solutions de facturation, mais des éditeurs comme Rivalis,
22:19 avec leurs plateformes.
22:21 C'est vraiment le type d'accompagnement, le type d'expérience,
22:25 je pense, qui est très « to the point » pour les TPE.
22:31 Et grâce à nos partenariats, à nos discussions,
22:34 on amène de nouveaux services.
22:36 On en parlait, Cégide comme FinTech, avec le financement de factures,
22:39 on en reparlera.
22:40 Mais avec Rivalis, on a énormément d'échanges depuis très longtemps.
22:42 - Sur le financement de factures, c'est quoi le sujet ?
22:46 Parce que le financement de factures, ça s'appelle la facturage.
22:49 - Oui, la facturage, c'est complexe.
22:53 - Et puis surtout, ça coûte cher.
22:55 C'est le sujet.
22:56 Si tu dois donner un bout de ta marge à un gars juste pour se faire payer,
23:00 il y a un problème dans le système.
23:02 J'ai toujours trouvé qu'il y avait un problème dans le système.
23:03 - On a ses raccords.
23:04 Et si tu veux, jusque-là, ce n'était pas tout à fait accessible pour une TPE.
23:07 C'était fait pour des grandes entreprises, plus grandes déjà.
23:10 Et en général, le contrat est un contrat.
23:12 Donne-moi toutes tes créances et puis on va négocier un taux.
23:16 Sauf que pour une TPE, ce n'est pas tout à fait adapté.
23:18 Une TPE, en fait, son vrai sujet, et on parle beaucoup de gestion de trésorerie,
23:22 et c'est vrai, la gestion de trésorerie, c'est un sujet important.
23:24 Mais ce qui est quand même essentiel, c'est d'en avoir, la trésorerie.
23:28 Parce que si tu n'as pas de trésorerie, tu ne peux pas la gérer.
23:30 C'est ça le principe.
23:31 Et c'est en ça qu'avec Cégide, on s'est retrouvés,
23:34 parce qu'on avait un vieux rêve chez nous,
23:36 c'était justement de raccourcir considérablement les délais de paiement.
23:39 On sait aujourd'hui que le délai de paiement est un vrai sujet,
23:43 parce que c'est un problème de génération de trésorerie, forcément.
23:46 Et on sait que plus on est capable de le réduire,
23:48 alors on a mis des solutions en place dans nos outils
23:50 pour faire des systèmes de relance automatique, etc.
23:52 Mais là, avec le partenariat que nous avons conclu,
23:55 on est capable quand même de diviser par 20 le délai de paiement.
23:58 Et ça, pour nous, c'est génial, parce que pour le patron de TPE,
24:01 là, il va s'y retrouver, c'est certain.
24:03 - Non mais Damien, c'est super important, parce que, je me permets de le dire,
24:06 il y a une forme de misérabilisme,
24:08 bon, la France n'aime pas beaucoup ses grandes entreprises,
24:09 j'ai jamais compris pourquoi, mais c'est comme ça,
24:11 mais il y a une forme de misérabilisme à dire "ah, les pauvres petites TPE", etc.
24:14 Je ne sais pas, peut-être que toi tu as le chiffre,
24:16 60-70% des factures qui ne sont pas payées dans les temps,
24:19 malheureusement, il y a une bonne raison pour laquelle elle n'a pas été payée dans les temps.
24:22 Il n'y avait pas le numéro de commande,
24:24 vous ne l'avez pas envoyé au gars qui doit la payer,
24:27 enfin bref, il y a tout un tas de raisons
24:29 pour qu'elles se perdent dans le système P2P de la grande entreprise.
24:31 Et le fait que toi, justement, avec tes outils, auprès des TPE,
24:35 tu arrives à réduire ces délais de paiement,
24:38 montre bien que non, les grandes entreprises,
24:40 si elles pouvaient payer en temps et en heure, elles le feraient.
24:42 - Oui, oui, oui.
24:43 - C'est très très rare qu'elles retiennent le truc.
24:45 - Tu as raison, il n'y a pas de sujet.
24:47 Tu vois bien, l'entrepreneur, il fait son devis, il passe du temps,
24:50 déjà, pour faire son devis, donc il a investi comme du temps, il y était.
24:53 Ensuite, malheureusement, souvent, il oublie un peu d'envoyer la facture,
24:57 il a fini le chantier, il a oublié d'envoyer la facture,
24:59 donc là, on est nous auprès de lui pour lui dire "non, non, non, la facture fait la vite".
25:02 Et alors, quand la facture est envoyée, ensuite, il ne relance pas,
25:05 parce que, évidemment, c'est compliqué, rapprochement, lettres, âge, la compta, etc.
25:08 C'est toujours très compliqué pour lui,
25:10 donc on a essayé de lui faciliter la vie,
25:12 pour lui dire "non, écoute, ne t'en occupe pas, fais ton devis,
25:14 et ensuite, tout le reste, nous, on fait ce qu'il faut
25:16 pour raccourcir tout le délai et te simplifier la vie au maximum".
25:19 - Mais ça, ce n'est pas du financement, il y a aussi du financement pur ?
25:22 - Exactement, donc tu as à la fois la facture qui est émise,
25:26 évidemment, on va faire tout ce qu'il faut pour essayer de la recouvrir le plus vite possible,
25:31 ça, c'est le système traditionnel,
25:33 ou alors, on est dans le deuxième système,
25:36 et c'est là d'où l'accord avec Ségide,
25:38 où là, l'entrepreneur va pouvoir tout simplement choisir,
25:41 au moment de générer sa facture, il dit "est-ce que tu veux l'envoyer en traditionnel
25:45 ou te faire payer en 48 heures ?"
25:47 - Il connaît la situation de son compte bancaire,
25:49 et un montant de facture, il le maîtrise, c'est palpable.
25:53 Je fais une facture, 2000 euros, je ne sais pas, je sais,
25:55 et je peux avoir l'argent sur mon compte en 48 heures.
25:58 C'est quelque chose qui est palpable pour l'entrepreneur,
26:00 un service d'affacturage d'une banque, c'est pas flexible, tu en parlais, Damien.
26:04 - Mais il y a une petite commission à verser quand même, pour qu'il laisse le paiement en 48 heures.
26:07 - Bien sûr, on est sur des commissions similaires,
26:09 mais c'est l'aspect flexibilité, simplicité, au clic,
26:12 qui permet d'avoir vraiment une gestion beaucoup plus simple.
26:14 - Et ça, c'est la taille du bilan de Ségide qui permet de porter...
26:17 - Oui, bien sûr, on a des accords avec les réassureurs, c'est sa partie, des risques...
26:22 - Le risque autour de la facture.
26:23 - Sur le risque, on le pilote, on a des algorithmes,
26:25 donc là, on remarque un peu d'IA aussi pour la partie éligibilité,
26:28 à la fois de nos clients et puis effectivement du débiteur de nos clients.
26:33 Mais c'est vraiment un service qui apporte beaucoup de flexibilité au TPE.
26:36 On l'a vu sur différentes applications, et c'est quelque chose qui est très important.
26:41 On le voit aujourd'hui, j'ai cité les chiffres des délais de paiement.
26:45 Aussi, on parle des indépendants.
26:47 Aujourd'hui, on a de plus en plus d'entreprises qui se créent, Alain le disait tout à l'heure.
26:50 - Un million par an.
26:51 - Un million, mais des digitales natives.
26:53 Et puis, il y a beaucoup d'indépendants, il y a beaucoup de sociétés
26:55 qui adressent des grandes entreprises.
26:58 Les grandes entreprises, malheureusement, ce ne sont pas celles qui payent...
27:01 Tu en parlais tout à l'heure, Stéphane.
27:03 Ce n'est pas celles qui payent le plus vite.
27:05 - Non, mais je tiens à le dire, parce qu'il se trouve que je travaille pas mal
27:07 avec des systèmes P2P aussi dans les entreprises.
27:10 Franchement, elles cherchent à améliorer au maximum,
27:13 ne serait-ce que parce que la répression des fraudes de la DGCCRF est derrière
27:16 et sanctionne à coups de centaines de milliers d'euros.
27:19 Non, non, vraiment, elles essayent de faire le maximum.
27:22 - Mais effectivement, pour celui qui est émetteur de la facture,
27:24 c'est vrai que la flexibilité de dire "bon, c'est bon, j'ai l'argent, tout se passe sur mon compte".
27:27 - Eh bien, bien sûr.
27:28 - Ça, il sait le faire.
27:29 - Là, on génère de la théorie.
27:30 - Oui, mais c'est pour ça que j'aime bien ta démarche.
27:32 Commence par mettre le bon de commande, le numéro de commande.
27:35 Commence par savoir qui est le donneur d'ordre.
27:37 Assure-toi que le gars n'a pas mis la facture dans son tiroir et qu'il l'oublie et qu'il ne l'a pas envoyée à la compta.
27:43 Voilà, c'est exactement ça que tu fais et c'est ça le vrai truc.
27:46 - Et c'est au quotidien.
27:47 - Et c'est au quotidien.
27:48 - Dans la vraie vie, le digital, évidemment, aide beaucoup, mais dans la vraie vie, c'est ça le sujet.
27:53 - Bon, c'est bien. Formidable.
27:55 Des TPE qui, c'est vrai, sont les grandes délaissées des technos financières.
27:59 Maintenant, voilà des outils.
28:01 - On les aime.
28:02 - On les aime. Voilà des outils pour elles.
28:04 Merci, Florent, de nous avoir accompagnés.
28:06 - Merci, Stéphane.
28:07 - Merci, Damien.
28:08 - Merci, Stéphane.
28:09 - Merci à vous de nous avoir suivis et bien sûr, on se retrouve très bientôt pour un nouveau numéro de Rebond.
28:15 Ce programme vous a été présenté par Cégide.
28:18 Solutions de gestion cloud pour les entreprises.
28:21 [Musique]