• l’année dernière
Transcription
00:00 - Ah bonjour Michel ! - Bonjour Michel !
00:02 - Je me dépêche. - Bah non mais prenez le temps de poser vos affaires quand même.
00:05 - J'ai pas d'affaires. - Non mais prenez le temps d'arriver quoi.
00:07 - Bah je suis déjà là ! - C'est une façon de parler Michel.
00:10 Je sais pas, comme si je vous disais "prenez le temps de respirer" quoi.
00:13 - C'est con comme façon de parler. Si j'avais arrêté je serais mort.
00:16 - Non mais qu'est-ce que vous comprenez pas ? C'est une manière de dire "prenez votre temps".
00:19 - Alors pourquoi vous me dites pas "prenez votre temps" ? - Ouais, c'est pas faux.
00:22 - Bonjour à tous et bienvenue dans 4 un corps, votre analyse d'après-film en compagnie de Michel,
00:26 spécialiste technique de l'émission "Bonjour Michel". - Bonjour Michel !
00:30 Des figurants très indiscrets, une caméra dans un reflet, un méchant.
00:33 - Et aujourd'hui Michel, c'est une spéciale "L'auberge espagnole".
00:36 - Je sais, ça vend du rêve. - Avec 3 films. - Exact.
00:39 Et je commence avec "L'auberge espagnole" tant qu'à faire.
00:41 Et cette scène dans laquelle cette passante, qui ne doit pas faire partie des figurants,
00:46 on espère en tout cas, se retourne pour regarder la caméra.
00:49 - Ah oui, en effet, ouais. - Bah ouais, mañana.
00:51 - Tandis que ces deux messieurs s'incrustent dans le plan pour faire quelques pas avec l'équipe.
00:55 - C'est génial, j'ai trouvé un appart. C'est cool.
00:58 - Ouais, ça devait pas être super bien d'organiser tout ça.
01:01 - Je sais pas... C'était bien quoi.
01:05 - Bah non, c'était pas bien. Et ça non plus, regardez bien.
01:08 Romain Duris affiche une photo de lui enfant. J'avance un peu...
01:13 - Et de lui aussi.
01:14 - A ce moment du film, Romain Duris a récupéré la photo ici.
01:18 - La photo qui est la même qu'au début de la scène. - Exact. Sauf que...
01:22 - Bah sauf que quoi ? - C'est pas la même là.
01:24 - Si, c'est la même. - Je vous mets les deux côte à côte ?
01:26 - C'est pas la même. - Et y a autre chose ?
01:28 - Ah, j'ai vu ! - Dites-moi. - Revenez en arrière là.
01:33 - Là, pose. Il tient la photo avec une main. Remets tes lectures. Pose. Avec deux mains.
01:39 - Bravo, Michel. - Bonjour. - Bonjour.
01:42 - Je continue avec ce drapeau allemand ici. - Bah, attendez, c'est pas les bonnes couleurs ça ?
01:46 - Alors si, mais elles sont dans le mauvais ordre.
01:48 - Ouais, noir, jaune, rouge au lieu de noir, rouge, jaune.
01:51 - TA GUEULE ! - Ça t'avancera à rien de m'agacer.
01:54 Dans cette séquence, le mec de droite prend un stabilo et une règle.
02:00 Problème, sur le gros plan suivant...
02:02 - Il utilise un stylo bic et une règle. - Ouais, ok, bien vu ça. Bon petit faux raccord.
02:07 Faux raccord évitable avec un peu plus d'attention de l'équipe et surtout du comédien.
02:11 - Vous en voulez une dernière ? - TA GUEULE !
02:14 - Je préfère mourir libre que me taire. - Je retiens ce que je viens de dire.
02:17 Je termine avec cette scène dans laquelle Romain Duris arrive les mains dans les poches au ministère.
02:22 Alors qu'un peu plus loin...
02:24 - On m'a dit que t'étais arrivé. - Bienvenue au club.
02:27 Il tient une mallette. C'est fou, c'est un plus et gros, moins on le voit.
02:30 Bon, maintenant Michel, on quitte l'auberge espagnole.
02:32 - Sure, cool, understand no problem. - Et on passe au poupée russe.
02:36 Avec un beau reflet de caméra...
02:38 Juste ici.
02:40 Et aussi...
02:45 - Juste là. - Ah, ça vous savez que j'adore.
02:47 Même si c'est un peu injuste parce que 1) ça passe très vite, 2) personne le voit et 3) c'est difficile de faire autrement.
02:52 - Y'en a qui arrivent. - C'est pas faux.
02:54 Et à la limite, si on peut pas éviter un reflet, on peut éviter ça.
02:58 Mais sauf que Michel, si vous me dites pas ce qu'il faut regarder, je vais pas y arriver là.
03:01 - C'est simple, il faut regarder l'image. - Merci Michel.
03:04 Les deux sont dans la même rue. Sauf que pour elle, la rue est totalement ensoleillée.
03:08 Alors que pour lui, elle est à moitié à l'ombre.
03:10 - Euh... Bah oui... C'est vrai... - Bah évidemment que c'est vrai !
03:14 Je termine sur ce film avec ça.
03:16 Le train, là, c'est l'Eurostar.
03:18 Et elle est venue le chercher. C'est gentil me direz-vous, mais encore plus...
03:25 Ah oui, je sais ce que vous allez dire là. Impossible, on peut pas venir chercher quelqu'un sur le quai de l'Eurostar,
03:29 puisque la sortie nécessite de passer par la douane.
03:32 - Merde ! - Ah oui, ça arrive. Finissons cette émission en beauté avec "Casse-tête chinois".
03:36 - Excellent film aussi. - Avec 2-3 bourdes.
03:38 - À commencer par celle-ci. - Non, c'est juste pas possible.
03:40 - Romain Duris prend deux raisins. - Faut que j'aille à un endroit à moi.
03:43 Il mange le premier. Changement de plan...
03:46 Moi, ça me fera plaisir.
03:48 - Bah, en tout cas... - On voit manger aucun autre raisin et y'a plus sa main.
03:53 - Il a pu la baisser. - Changement de plan...
03:55 - T'es d'accord ? - Y'a plus de raisin.
03:59 - Oui, bon bah là, d'accord, y'a une petite coquille. - Petite en comparaison de celle qui arrive.
04:03 Qui a-t-il de mieux que le reflet d'une caméra sur une vitre ?
04:06 - Bah, je sais pas... Le reflet de deux caméras ? - Non. Le reflet d'un véhicule caméra sur plusieurs vitres.
04:11 Ici, par exemple, ou encore...
04:13 Ici. De film en film, les mecs font encore mieux.
04:18 - T'as raison, on a fait des progrès. - Merci Michel, c'est la fin de cette émission.
04:23 - On se retrouve très bientôt pour un nouveau Faux Raccord. - Et j'aurai du lourd. Du très très lourd.
04:26 - Bon, faut que je file, Michel, j'ai une répète. - Ah bon ? Vous faites du théâtre ?
04:29 Non, pas du tout, non, non. Je suis le parrain de l'amicale de l'humour de mon quartier.
04:32 Vous savez, Faux Raccord, Allô Ciné, tout ça, ils voulaient quelqu'un de célèbre, donc j'ai dit oui.
04:35 - Mais vous allez faire quoi ? - Amicale de l'humour, je me suis dit, je vais raconter 2-3 blagues.
04:39 - Vous m'en faites une ? - Oh bah si vous voulez, ouais.
04:41 Alors, ça se passe à la caserne militaire, les nouvelles recrues arrivent, le caporal les fait mettre au garde à vous.
04:46 "Bon, non, et prénom ?" Alors les recrues répondent. "Vous venez de quelle région ? Niveau d'études, etc, etc."
04:50 Ils continuent. "Toi, ta profession ?" "Boulanger, chef." "Excellent. Affecte aux cuisines, et toi ?"
04:55 "Facteur, chef." "Excellent. Il nous manque un vague-mestre, toi ?"
04:58 "Glutier." "Quoi, grutier ?" "Non, pas grutier, caporal, glutier."
05:02 Le caporal, du coup, il voit pas très bien ce que c'est, mais il veut pas perdre la face. Il fait "glutier, ah oui, bien sûr, glutier, excellent, ça."
05:07 Le caporal décide quand même d'en référer à l'adjudant. "Mon adjudant, je vous signale que parmi les nouvelles recrues, nous avons un glutier."
05:12 "Un grutier ? Oui, alors." "Non, pas grutier, mon adjudant, un glutier."
05:16 Alors l'adjudant non plus, il voit pas trop ce que ça peut être. "Glutier ? Euh, oui, bien sûr, bien sûr, glutier, bah c'est très très bien, ça."
05:21 L'adjudant en réfère alors au capitaine. "Mon capitaine, je tiens à vous informer que parmi les nouvelles recrues, nous avons un glutier."
05:26 "Nous avons donc un grutier, la belle affaire." "Non, non, pas un grutier, mon capitaine, un glutier."
05:31 Le capitaine voit pas du tout ce que ça peut être ce métier bizarre, et du coup, il répond "Glutier ? Oui, bien sûr, oui, glutier, voilà qui n'est pas commun de nos jours."
05:39 "J'ai pas compris." "Non mais c'est normal, c'est pas fini."
05:41 Donc le capitaine en réfère alors au colonel, le grade au-dessus.
05:44 "Mon colonel, j'ai le devoir de vous informer présentement de la présence parmi nous d'une nouvelle recrue dont le métier serait glutier."
05:49 "Hm, un grutier, sans doute." "Non, pas grutier, mon colonel, glutier."
05:53 Le colonel n'a jamais entendu parler de cette profession. "Glutier ! Mais oui, bien sûr, glutier, voilà qui est un honneur pour notre régiment, je vous remercie capitaine de m'en avoir informé."
06:01 Alors le colonel du coup se précipite vers son téléphone et tente de joindre son général.
06:04 "Mon général, je suis désolé de vous déranger à cette heure, mais je tiens à vous signaler que nous avons recruté un glutier."
06:09 "Oui, un grutier ? Pourquoi faire, la caserne est en travaux ?"
06:11 "Non, non, mon général, la caserne n'est pas en travaux, et il ne s'agit pas d'un grutier, mais bien, tenez-vous bien, d'un glutier."
06:16 "C'est cela, oui, mais c'est extraordinaire cela, vous avez bien fait de m'en aviser."
06:20 "C'est pas fini, hein." "Non, c'est pas fini."
06:22 Donc le général téléphone au chef d'état-major de l'armée de terre.
06:24 "Monsieur, on vient de me faire remonter une information que je pense importante pour la nation, car l'information c'est que, à la caserne de Mazamay, ils ont recruté un glutier."
06:31 "Pardon ? Vous êtes en train de me téléphoner en pleine réunion d'état-major pour me dire qu'il y a un grutier à Mazamay."
06:36 "Non, mon général, un glutier." "Pas un grutier."
06:38 "Un glutier... Ah oui, un glutier, vous avez fort bien fait de m'en avertir, vous aurez des instructions dans quelques temps."
06:44 Le chef d'état-major des armées est bien embarrassé, on vient de lui faire part d'une nouvelle qui paraît importante et il sait pas comment la traiter.
06:49 Il décide donc d'en aviser le ministère.
06:51 "Un glutier ? Un glutier, me dites-vous ?"
06:53 Le ministre voit pas trop ce que ça peut être, il réserve sa réponse.
06:56 Il cherche dans des dictionnaires, des encyclopédies, sur internet, il demande à sa maîtresse, téléphone au renseignement, il n'a pas la réponse.
07:03 Et pourtant, il se dit "glutier, ça doit être un truc super important."
07:05 Quelques jours après, il convoque son chef de cabinet.
07:07 "Bon, il faut absolument laisser travailler ce type. Allouez-lui un budget quotidien de 10 000 euros, qu'il commande ce dont il a besoin, qu'on le dispose de toute instruction militaire, mais qu'on me tienne au courant de ses travaux. Je veux un point, disons, dans un mois."
07:17 De là, l'information redescend. Le chef de cabinet du ministère en informe son chef de service qui joint le chef d'état-major de l'armée de terre,
07:22 qui joint le général commandant la région militaire sud, qui à son tour contacte le colonel responsable de la caserne de Mazamé.
07:28 Celui-ci fait descendre l'information jusqu'au glutier.
07:30 Le glutier se met donc immédiatement à utiliser son budget. Il commence par commander de quoi se faire une baraque en préfabriquée au plein milieu de la caserne.
07:36 Il commande des meubles, une chaîne IFI, un MP3, la télé, une console de jeu, un écran plasma, plusieurs ordinateurs.
07:43 Une fois installés, il commande spécialement ses repas chez un traiteur. Il fait venir plein de bouteilles, mais aussi des Blu-ray, des influenceurs.
07:50 Il commence à mener la grande vie, allant jusqu'à faire venir de temps à autre des call-girls.
07:53 Mais c'est bientôt fini, la liste ?
07:54 Presque. Vous allez voir.
07:55 Alors au bout d'un mois, le colonel demande au capitaine de faire un rapport sur ses activités.
07:59 Donc le capitaine demande à l'adjudant qui demande au caporal qui rédige un rapport.
08:02 Le rapport remonte donc par la voie hiérarchique et finit par atterrir chez le ministre.
08:06 Un canapé ? Un traiteur ? Des influenceurs ? Des filles ?
08:09 J'ai soudain des doutes.
08:10 Que l'on demande à ce glutier la raison de ses dépenses insolites qui ne me paraissent pas avoir un rapport direct avec l'activité d'un glutier.
08:16 Tout en disant ça, le ministre est conscient de prendre des risques, mais on est ministre ou on ne l'est pas.
08:20 La réponse redescend, toujours aussi hiérarchiquement, jusqu'au caporal.
08:23 Glutier !
08:25 L'adjudant voudrait savoir la raison pour laquelle toutes ses dépenses ont été engagées alors qu'a priori elles n'ont pas grand chose à voir avec l'activité d'un glutier.
08:30 Caporal, si je fais toutes ces dépenses, c'est pour conserver le moral qui me permettra d'aboutir dans ma tâche.
08:34 Le caporal retransmet la réponse à l'adjudant, et ça remonte jusqu'au ministre.
08:37 Monsieur le ministre, il nous est répandu que les dépenses du glutier ont pour motif que celui-ci tient à conserver un excellent moral afin de finaliser sa production.
08:44 Ah ! Me voici rassuré. Que l'on me refasse un point dans un mois.
08:47 Le mois suivant, même rapport.
08:48 Bon, ça commence à être long.
08:49 Trouvez le moyen de voir le résultat de son travail le plus tôt possible. La réponse redescend jusqu'au général de région, qui tenant à sa réputation, appelle le colonel.
08:56 Je me rendrai dans 8 jours en visite dans votre caserne, et ce jour-là, je saluerai le glutier. J'espère voir enfin le résultat de son travail.
09:01 Je sais pas si c'est encore long parce que j'ai un train à prendre pour...
09:03 Non, non, non, Michel, là c'est bientôt fini, c'est la fin.
09:05 Le colonel, donc, fait donner des ordres pour savoir si le glutier sera prêt, mais apparemment il le sera pas.
09:10 Il se déplace donc lui-même, le type est en train d'écouter une musique d'enfer en fumant un énorme cigare sur son canapé en cuir et en sirotant un excellent whisky.
09:16 Quel honneur, co-co-colonel !
09:18 Oh, vous m'avez l'air dans un drôle d'état. Vous voulez un whisky ? Non merci. Un glutier ça fait quoi ?
09:22 Bah, un glutier ça fait des glutes. Et vous avez fait combien de glutes depuis que vous êtes là ?
09:25 Aucun. Comment aucun ? Ah bah c'est très long, il faut beaucoup de préparation psychologique.
09:29 Et vous avez l'intention d'en finir un pour quand ?
09:31 Bientôt, bientôt. Ça ne me va pas, je veux une date.
09:33 Puis, saisie d'une idée subite, de toute façon le général viendra visiter notre caserne la semaine prochaine,
09:37 il m'a fait savoir qu'il serait particulièrement honoré si vous consentiez à lui offrir un glute.
09:41 Offrir un glute au général, pas de problème, mais 8 jours ça fait court.
09:44 Combien faut-il alors ? Je dirais 15 jours.
09:46 Le colonel doit alors user de trésors de diplomatie pour retarder la visite du général,
09:50 une nouvelle date est fixée et quelques jours après le colonel revient voir le glutier.
09:53 Alors, c'est prêt le glute ? Pas vraiment, j'ai eu des difficultés dernière minute,
09:57 il me faut 8 jours de plus, répond le glutier qui est dans un état lamentable.
10:00 Là évidemment le colonel est vert, il essaye de renégocier la date avec le général, qu'il va aussi faire.
10:04 Il n'en est pas question, je suis pressé par l'état-major et par le ministère.
10:07 Donnez lui 24 heures supplémentaires, mais c'est tout !
10:09 Le colonel en avise le glutier et la veille de la visite il vient s'assurer que le glute
10:13 destiné à être offert au général est prêt, c'est complètement angoissé
10:16 qui rend donc visite à notre glutier.
10:17 J'ai presque fini, plus que 2 ou 3 détails à régler, le glute sera prêt pour la visite du général.
10:21 Bien sûr le colonel ne dort pas de la nuit rongé par l'appréhension et le matin le général arrive.
10:25 Le colonel essaye de le temporiser.
10:27 "Bon général, je vous propose de visiter la caserne et d'assister à quelques opérations
10:31 et nous rendrons visite au glutier à la fin de votre visite."
10:33 Pas question, j'ai trop attendu avec tous ces reports, allons tout de suite chez le glutier.
10:36 Le colonel est livide et les deux hommes se rendent chez le glutier, ce dernier apparemment en pleine forme.
10:40 "Alors glutier, nous venons voir le résultat de votre travail."
10:43 "Ah bah justement je viens de finir un glute, je me proposais de l'offrir à mon général."
10:46 Soulagement des deux militaires et le glutier s'en va quelques instants pour revenir avec un paquet cadeau
10:50 assez petit de la taille d'un oeuf entouré d'un joli ruban rouge.
10:53 "Quelle délicate attention de vouloir m'offrir un glute, je vais donc l'ouvrir."
10:56 "Faites venir du champagne pour fêter l'événement."
10:58 "Bon général, je suis désolé ça ne servira à rien, le glute ne peut fonctionner qu'en pleine campagne."
11:02 "Qu'à cela ne tienne mon garçon, je l'ouvrirai ce week-end quand nous irons à la campagne avec mon épouse."
11:06 "Mais mon général, il faut que je sois là pour le faire fonctionner."
11:08 "Ah, bon, écoutez colonel, préparez une escorte en tenue camouflée et dans une heure en direction de la campagne avec le glutier."
11:14 "À vos heures mon général."
11:15 Une heure après, une petite troupe prend la direction de la campagne en convoi militaire
11:18 et s'arrête à l'oreille d'une forêt. La troupe descend, pénètre dans la forêt, une centaine de mètres ayant été franchis.
11:23 Le général donne l'ordre de stopper et il s'apprête à ouvrir son paquet cadeau.
11:27 "Ah mon général, ça ne marchera pas, il faut que nous soyons près d'un cours d'eau ou à défaut d'un étang."
11:30 On s'inquiète donc de la présence d'un étang dans le coin, il n'y en a pas, on retourne donc au camion,
11:34 on se dirige vers un autre endroit où il y a une petite rivière.
11:36 La troupe se rapproche de la rivière et le général interrogatif se tourne vers le glutier.
11:40 "Je peux y aller maintenant ?"
11:41 "Ah bien sûr mon général."
11:42 Le général défait son paquet cadeau et il dévoile un objet assez laid,
11:45 ressemblant vaguement à une boîte d'allumettes criblée de trous ovale.
11:48 "Ah, voici donc un glute. Pouvez-vous me rappeler comment cela fonctionne car il y a des années que je n'en ai point vu."
11:53 Le glutier prend alors le glute, le pose à la surface de l'eau, le glute semble hésiter à flotter,
11:57 puis il se met rapidement à couler en émettant un petit bruit.
12:00 Glute, glute, glute.
12:01 "Putain vous dormez Michel ?"
12:04 !

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