• l’année dernière
Transcription
00:00 Bonjour Michel.
00:01 Bonjour Michel. Alors ça s'est passé comment ?
00:03 Pas simple. Anesthésie générale. Je savais pas que c'était le cas pour les opérations de chirurgie esthétique.
00:07 Elle gère très mal les réveils. Elle m'a appris pour sa mère.
00:09 Moi, je viens gentiment avec des fleurs et elle, elle m'insulte.
00:12 Et elle me jette tout ce qu'elle trouve dans la pièce.
00:14 C'est votre cousine, c'est ça ?
00:16 Lauriane, oui.
00:17 Regardez, ça, c'est avant l'opération. Et ça, c'est après.
00:20 Euh... C'est pas plutôt l'inverse ?
00:22 Non, non, pourquoi ?
00:23 Bah... Je sais pas Michel, mais l'opération, c'était pour la reconstruire ou la déconstruire ?
00:27 Un peu entre les deux. Elle a fini par avoir envie de ressembler à ses filtres Instagram.
00:31 Elle a refait le nez. Du coup, les pommettes étaient plus proportionnées.
00:34 Après, les lèvres paraissaient petites. Donc, injection.
00:37 Ensuite, les yeux étaient un peu grands. Du coup, ils ont allongé les paupières.
00:40 Et puis, elle trouvait qu'elle avait un petit bidon et des fesses plates.
00:43 Alors, ils ont pris de la graisse du ventre pour l'injecter dans le... Enfin, ils ont fait un transfert quoi.
00:48 Ah ouais ? Ouais. Bah elle était mieux avant quand même. Elle aura peut-être dû réfléchir.
00:51 La pauvre... Elle a rien demandé hein, c'est ses followers.
00:53 Ah ouais, le monde moderne.
00:55 Bonjour et bienvenue dans 4accord, votre analyse d'après-film en compagnie de Michel, le spécialiste technique de l'émission.
01:00 Bonjour Michel !
01:01 Bonjour Michel ! Un câble mal caché, des geeks incultivés, un échappe.
01:05 Euh, je crois que ça se dit pas incultivé Michel.
01:07 Ah ?
01:08 Et aujourd'hui Michel, on parle jeux vidéo et cinéma avec Ready Player One de Steven Spielberg.
01:12 Oh joie ! Comment allez-vous dévorer mon précieux temps de recherche aujourd'hui ?
01:17 En décortiquant ton film. Ça t'apprendra ce qu'il faut pas faire dans le prochain.
01:20 Et comme on a du lourd, je commence tout de suite avec cette scène dans laquelle Parzival passe devant une fenêtre avec...
01:26 des rideaux fermés, qui d'un coup...
01:28 deviennent des rideaux ouverts.
01:30 Et c'est quoi ça sur la cloison ?
01:32 Ah bah je suis content, je suis pas le seul à le voir. C'est un câble.
01:34 Qui est apparu comme ça ?
01:35 Exact.
01:36 C'est trop naze putain !
01:38 Je suis bien d'accord. Elle est jolie votre bague, c'est de l'or ?
01:40 Euh... Oui, oui, enfin de l'or massif.
01:42 C'est nouveau.
01:43 Je la mets pas souvent, continuez.
01:45 Bien chef, écoutez ce qui va se dire.
01:47 Secteur 12, planète 2.
01:49 La planète Doom est donc dans le secteur 12.
01:51 Problème, juste après, on nous explique que la forteresse tragique, qui est sur la planète Doom, se trouve...
01:57 Ils ont réussi à décoder les trois premières lignes et ils ont su que c'était le secteur 14.
02:01 Mais ils savent pas ce que c'est la forteresse tragique.
02:03 Dans le secteur 14.
02:04 C'est exact.
02:05 Je passe à cette séquence de course...
02:07 La fille ! Je crois que c'est Artemis.
02:09 La Artemis !
02:10 Dans laquelle Parzival pense avoir reconnu Artemis, qui reste incognito avec son casque de moto.
02:15 Ouais mais alors là je vois pas où serait le problème puisque ça fait un peu partie de l'intrigue.
02:19 Intrigue vite faite, mal faite.
02:20 Je reviens au début de la course.
02:22 Le défi pour gagner la première clé, c'était une course, qu'on se paralysait.
02:25 Son nom est inscrit parmi les participants, ici sur le tableau.
02:28 Ils savaient déjà qu'elle serait présente.
02:30 Ah... Ouais, là c'est vrai qu'il y a pas grand chose à lire.
02:33 C'est bizarre, pourquoi ?
02:34 Nous demande pas nous, on en sait rien.
02:35 Passons maintenant à ceci.
02:36 La finish line est vraiment au bord de la route, ici.
02:41 Mais lorsque notre amie arrive au bout...
02:44 *bruit de moteur*
02:45 *bruit de moteur*
02:46 *bruit de moteur*
02:47 *bruit de moteur*
02:48 *bruit de moteur*
02:49 Il roule sur une petite allée.
02:50 Belle boulette d'effet spéciaux.
02:51 *rire*
02:52 Ça me fait pas rien !
02:53 Nous ça nous fait rire aussi.
02:54 Regardez bien cette scène.
02:55 Mais ben si tu veux savoir, j'ai un truc au cou, c'est comme une tendinite.
02:58 Une espèce de tendinite du cou si ça existe.
03:00 Il faudrait que...
03:01 Tu te décales.
03:02 Sur la droite, ma droite, ta gauche je veux dire.
03:04 Oui merci.
03:07 Irog préfère donc tourner sa tête vers la droite pour se soulager d'un torticoli.
03:11 Pourtant, si j'avance un peu, vous allez voir qu'il ne semble pas avoir de difficulté à la tourner de l'autre côté sa tête.
03:16 Attention !
03:17 Tu te rappelles ces sucettes ?
03:18 Maintenant !
03:19 La pub avec la chouette.
03:20 Bordel !
03:21 Il la tourne pas beaucoup non plus.
03:22 Mais il la tourne quand même.
03:23 Je l'avais pas vu, c'est un nouveau sac que vous avez.
03:25 Sérieux, c'est un Dior ?
03:26 Euh...
03:27 Oui, enfin je l'avais depuis longtemps mais je l'utilise pas beaucoup.
03:29 Continuez Michel.
03:30 Avec plaisir.
03:31 Dans cette scène...
03:32 Là, notre manuscrit à droite indique une liste de films qui se déroulent à New York.
03:36 Et dans la liste...
03:37 Oh non, sérieux, Mad Max ?
03:39 Qui se passe en Australie.
03:40 Bravo les geeks en carton.
03:41 Ah, et euh...
03:42 Je sais pas si vous l'avez vu mais l'article à gauche dit que Karen Underwood est morte à 56 ans.
03:46 Regardez, "Mrs. Underwood was 56".
03:48 Je croyais que ça voulait dire qu'elle chaussait du 56.
03:50 En même temps, je suis pas bilingue.
03:51 Bref, l'article au centre dit qu'elle avait 59 ans, 59.
03:55 Ce qui est la bonne réponse si on se réfère aux dates juste ici, 1975-2034.
03:59 Je comprends pas comment je suis passé à côté.
04:00 Vous ne l'avez vu qu'un millier de fois après tout.
04:03 Pourquoi ne pas remettre ça ?
04:04 J'ai pas le temps et j'en ai encore sous la pédale.
04:06 Cette scène va vous plaire.
04:07 Parce que vous avez des avatars qui changent d'un plan sur l'autre.
04:10 Le rencard avec Kyra.
04:11 Ouais, et elle, son truc, c'était la danse.
04:13 Ici, dans ce box, ce sont des créatures.
04:15 Et maintenant...
04:16 On s'est peut-être l'amené ici.
04:17 Un genre de rendez-vous virtuel.
04:20 Comme si ça marchait.
04:22 Ce sont des squelettes.
04:24 Ah, bien vu Michel.
04:25 En plus, c'est sombre, donc là, c'est du beau boulot.
04:27 C'est une nouvelle montre ?
04:28 Euh... Non, non, celle-là, je l'ai depuis longtemps.
04:30 C'est grand, l'ex.
04:31 Je la mets pas souvent, c'est pour ça.
04:32 Continuez, Michel.
04:33 Allez, allez, allez, vas-y !
04:34 Magne-toi !
04:35 Écoutez bien.
04:36 C'est la console Atari 2600, monsieur.
04:38 Et tous les jeux qui ont été conçus pour.
04:40 Il y en a des milliers.
04:41 Les vrais geeks le savent,
04:42 il n'y a pas des milliers de jeux pour la console Atari 2600.
04:45 Tout simplement parce que seulement 524 jeux ont été conçus pour cette console.
04:49 Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non.
04:52 Et si. Passons maintenant à cette séquence.
04:54 Artemis laisse tomber ses manettes.
04:58 Et sans qu'on comprenne comment, elles reviennent...
05:03 Ressaisis-toi, Sixer !
05:05 Maintenant, tu ris... Dans la combinaison.
05:07 Oh, il a pu les remettre.
05:08 Je repasse la scène.
05:09 Vous allez voir qu'elle ne fait aucun mouvement qui pourra expliquer ça.
05:12 Ressaisis-toi, Sixer !
05:19 Maintenant, tu rispawns.
05:20 Ouais, en effet, ouais.
05:21 Oh, je suis niais.
05:22 J'allais oublier.
05:23 Tenez.
05:24 C'est quoi, ça ?
05:25 Un stick à lèvres avec de l'acide je sais plus quoi.
05:26 Ça donne bonne mine.
05:27 On me l'a donné en échantillon à la clinique.
05:29 Ah bah écoutez, ça tombe bien, j'ai les lèvres hyper sèches.
05:31 J'en mets tout de suite.
05:32 Ouais, ça sent bon en plus.
05:33 C'est fini.
05:34 Presque, pardon.
05:35 Je termine avec cette scène.
05:36 Sorrento retire son capteur d'entrejambe et le donne à son employé.
05:41 Oui, mais c'est pas un faux raccord, ça, Michel.
05:42 N'apprenez pas mon métier, je sais.
05:44 Ce qui en est un, c'est qu'il le porte encore sur le plan suivant, juste là.
05:49 Ah oui, bien vu.
05:50 Merci.
05:51 Merci d'avoir joué à mon jeu.
05:54 Avec plaisir.
05:55 D'ailleurs, ce capteur d'entrejambe m'a donné une idée d'invention.
05:58 Que je veux pas connaître, Michel.
05:59 Voilà, c'est la fin de cette émission.
06:00 On se retrouve très bientôt pour un nouveau faux raccord.
06:02 Et j'aurai du lourd, dit très très lourd.
06:04 Michel, il picote un peu votre stick à lèvres.
06:06 Dites-moi, Michel, j'ai regardé par curiosité.
06:08 Comment ça se fait qu'on a autant d'émissions sur Spielberg ?
06:10 Je sais pas, hasard du calendrier, j'imagine.
06:13 Putain, j'ai chaud aux lèvres, là.
06:15 Y a quoi dans votre truc ?
06:16 Et comment ça se fait que vous avez plein de nouvelles affaires ?
06:18 Ah, dites-moi d'abord ce qu'il y a dans votre stick, là, Michel.
06:20 Pas avant que vous ayez répondu à mes questions.
06:22 Oh, ça va, Michel.
06:23 Quand je peux, je vends une émission à un distributeur.
06:25 J'avais pris un petit billet, vous allez pas me dire que vous en avez pas fait pareil.
06:28 Un petit billet ?
06:29 J'avais même pas encore vu votre pull Gucci.
06:31 Bon, y a pas rien dans les problèmes.
06:33 Je vous donne 20 % en l'état de crevard.
06:35 J'comprends pas ce que vous dites.
06:36 À la place, vous l'auriez même payé, espèce de gros bâtard.
06:38 Je vous promets, je comprends rien.
06:39 Dites-moi qu'il y a un stick à pieds d'hier ou d'aujourd'hui.
06:42 Quoi ?
06:43 Oh, c'est bon, prenez un sac, espèce de bâtard.
06:45 Et la montre ?
06:46 D'accord, ça y est.
06:47 Y a quoi dans le stick ?
06:48 J'en ai pas la moindre idée, Michel.

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