• l’année dernière
Dans un entretien accordé au quotidien Les Échos, le chef de l'État a appelé les Européens à ne pas être "suiviste" des États-Unis, et indiqué que la crise autour de Taïwan résultait en partie des positions de Washington.

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Transcription
00:00 Simplement, je ne participe pas de l'escalade verbale qui peut exister chez certains,
00:04 qui consisterait à faire de toute urgence pour nos politiques, en quelque sorte,
00:08 soit de la politique fiction consistant à nous demander "qu'est-ce qui se passe-ci ?",
00:12 ce qui est la meilleure manière que ça arrive,
00:14 soit de multiplier les provocations.
00:17 Et donc oui, la France ne soutient pas les provocations,
00:20 ne soutient pas la politique fiction,
00:22 et considère que le statu quo, le respect et la clarté
00:25 est le meilleur allié de l'autonomie stratégique européenne
00:28 et de notre vision des choses.
00:30 C'est pourquoi je ne participerai pas aux commentaires
00:32 et n'aurai rien à dire sur les phrases de l'ancien président Trump,
00:36 parce qu'il participe de cette escalade qui est recherchée par certains.
00:41 Quand il était président, je ne commentais pas ses phrases,
00:44 je ne vais pas le faire maintenant qu'il n'est plus président.

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