Emmanuel Macron interpellé aux Pays-Bas : «Ce sont des slogans assez durs, d'autant que le président avait prévu un discours de relance des fondations de l'UE, ça tombe très mal» explique Louis de Raguenel dans Punchline.
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00:00 Ce qui est compliqué, ce qui est difficile pour Emmanuel Macron,
00:02 c'est que parmi les personnes qui ont fait cette...
00:05 qui ont prononcé ces slogans,
00:07 il y a des ressortissants des Pays-Bas,
00:10 mais il y a aussi des Français.
00:11 Je peux simplement vous dire en français,
00:13 parce qu'on n'entendait pas forcément très bien...
00:14 - Oui, c'était sous-titré quand même, c'était pas mal, mais allez-y.
00:17 - Mais à la fin, il n'y avait pas tous les sous-titres.
00:18 - Oui, ils n'avaient pas le discours des manifestants.
00:20 - Oui, absolument, non, mais donc voilà,
00:22 je pense que nous avons perdu quelque chose.
00:23 Où est la démocratie française ?
00:25 Vous avez encore contourné le droit du Parlement.
00:28 La Convention sur le climat n'est pas respectée.
00:30 Quand allez-vous écouter les millions de personnes dans la rue
00:33 ou encore "président de la violence et de l'hypocrisie" ?
00:36 Ce sont des slogans qui sont assez durs pour Emmanuel Macron,
00:39 d'autant qu'Emmanuel Macron avait prévu
00:42 un discours un peu de relance des fondations de l'Union européenne,
00:45 de relance de la souveraineté économique européenne
00:48 à l'occasion de ce déplacement-là.
00:49 Donc ça tombe effectivement très mal.
00:51 - C'est une image terrible.
00:53 - Après la séquence en Chine,
00:56 où il a dû s'occuper de problèmes de politique intérieure
00:58 avec Elisabeth Borne et d'autres sujets à distance,
01:02 eh bien là, à peine arrivé,
01:04 c'était la première prise de parole depuis qu'il mettait les pieds
01:08 avec son épouse sur le sol des Pays-Bas.
01:11 Et donc il est interrompu.
01:12 Donc c'est vrai que ce n'est pas terrible pour lui.
01:14 - Madame la déput...
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