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00:00 Comment est-ce que vous réussissez à sortir de l'impasse là maintenant, pour ceux qui nous écoutent, qui nous regardent ?
00:04 Laurent Berger hier soir sur BFM TV dit "peut-être qu'il n'y aura pas de porte de sortie".
00:09 L'intersyndical répète "nous refusons de tourner la page". Comment est-ce que vous sortez de la crise ?
00:14 - Quelle crise ? - La crise sociale, il n'y a pas de crise sociale.
00:17 - Il y a une crise sociale, il y a un conflit social. Mais j'entends parfois qu'il y a une crise politique, une crise démocratique.
00:22 - On va y venir, oui. - Il n'y a pas de crise démocratique.
00:24 Le texte, il a suivi un cheminement parlementaire.
00:26 - Vous n'entendez pas ce que disent les Français sur le recours au 49.3, sur une forme de distorsion du lien entre les représentants politiques, le peuple ?
00:35 Vous êtes totalement aveugles et sourds à tout cela.
00:37 - Personne n'est aveugle, personne n'est sourd. Mais il faut aussi rappeler les responsabilités.
00:41 Qui a bloqué le débat à l'Assemblée nationale ? Ce n'est pas l'exécutif, ce n'est pas le gouvernement.
00:44 C'est la NUPEZ, c'est la coalition autour de la France insoumise avec 20 000 amendements.
00:47 Et la volonté, je reprends un terme devenu à la mode, de bordéliser les débats.
00:51 Ce n'est pas le gouvernement qui a souhaité cela. Et d'ailleurs au Sénat, nous sommes allés au bout du texte.
00:55 Chaque article a été examiné, chaque article a été débattu. Le texte a été voté, il a été confirmé en commission mixte paritaire.
01:01 Il a été confirmé par le Sénat et il a même été confirmé indirectement par le rejet d'émotions sociaux.
01:06 - Qu'est-ce qui va mieux après cette réunion ? Quel bilan positif vous pouvez tirer de cette réunion ?
01:12 Après plutôt que plus qu'avant. Honnêtement, c'est assez incompréhensible là.