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00:00 Justement Aurélien Rousseau, vous dites on met tout sur la table, parmi les pistes d'économie, il y a aussi la possibilité d'augmenter les taxes sur l'alcool,
00:06 c'est-à-dire en les indexant mieux sur l'inflation. Les alcools forts pourraient par exemple augmenter de 1 à 2 euros.
00:12 Ceux qui nous écoutent, nous regardent, qui sont peut-être encore en vacances doivent se préparer à payer le pastis plus cher ?
00:18 Aujourd'hui, je vous le redis, il n'y a pas un plan qui est tout fait et qu'on sortira de façon magique.
00:23 Non, mais sans langue de bois, vous voyez, Anima nous dit "oui, c'est envisagé".
00:26 Comme ministre de la Santé, pour des raisons de santé publique et d'économie, on considère qu'il faut effectivement que le prix des alcools,
00:31 notamment des alcools forts, augmente. Est-ce que c'est ce que vous nous dites ce matin ?
00:34 Aujourd'hui, je vous dis que ce sont des sujets qui sont sur la table, mais je pense que la priorité, c'est d'être transparent avec les Français
00:43 sur ce qu'on veut faire, sur l'augmentation des dépenses de santé.
00:48 Sur la question de l'alcool ?
00:50 Sur la question de l'alcool, la question est sur la table, je vous ai dit. On va se revoir la semaine prochaine.
00:57 Aujourd'hui, il y a un mécanisme d'indexation de l'alcool. Je suis favorable évidemment, Aminima, à ce qu'il soit maintenu.
01:07 Et après, on verra si ce mécanisme est accéléré. Mais aujourd'hui, ce n'est pas une décision qui est prise.
01:13 Vous êtes novice en politique, mais déjà, vous maniez une forme de langue de bois aux capacités à ne pas tout à fait répondre.
01:18 Est-ce qu'en tant que ministre de la Santé, chargé d'un discours de santé publique, vous considérez que ce serait bon pour la santé et pour les économies
01:25 de payer davantage la bouteille de vin et la bouteille d'alcool fort ?
01:28 Aujourd'hui, le système fait que notamment les alcools forts sont beaucoup plus taxés, et tant mieux que la bouteille de vin.
01:35 Mais je suis peut-être novice en politique, mais il y a un truc auquel je crois particulièrement, c'est le collectif.
01:41 C'est de ne pas lancer des ballons d'essai pour voir comment les uns et les autres réagissent.
01:45 On doit se voir, la première ministre. On va échanger cette semaine avec la première ministre, sans doute aussi avec le président de la République et Bruno Le Maire.
01:54 Et on reviendra. Et on va effectivement mettre les scénarios sur la table.