Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00 Pour regarder la matinale de CNews, merci d'être avec nous.
00:00:03 A la une ce matin, une nuit de violence à Marseille.
00:00:07 Des fusillades ont fait trois morts et trois blessés en urgence absolue
00:00:11 dans trois cités des quartiers nord de la ville gangrénées par le trafic de drogue.
00:00:15 Laure Parra en direct avec nous.
00:00:16 A tout de suite Laure.
00:00:18 Les parisiens disent non à près de 90% à l'allocation de trottinettes en libre-service.
00:00:25 C'est le résultat de la votation organisée hier.
00:00:27 Il n'y aura plus de trottinettes à l'allocation dans la capitale à partir du 1er septembre prochain.
00:00:34 La guerre en Ukraine et la confusion autour de la ville stratégique de Bakhmout.
00:00:39 Les Russes revendiquent la victoire après avoir pris la mairie de la ville.
00:00:43 L'armée ukrainienne affirme tenir encore Bakhmout.
00:00:47 Les conclusions de la convention citoyenne sur la fin de vie vont être remises ce matin à Emmanuel Macron à l'Elysée.
00:00:52 Objectif, décider d'autoriser ou pas l'euthanasie et le suicide assisté en France.
00:00:59 Et une nouvelle défaite pour le Paris Saint-Germain battu 1-0 par l'Olympique lyonnais au Parc des Princes hier soir.
00:01:04 Les parisiens dont le titre pourrait leur échapper cette année.
00:01:08 Le titre du PSG en danger.
00:01:11 Cette information de la nuit donc à Marseille.
00:01:13 Au moins trois personnes sont mortes dans trois fusillades dans les quartiers nord.
00:01:18 Il s'agit de trois hommes âgés d'une vingtaine d'années.
00:01:20 Les trois autres individus sont entre la vie et la mort, Chana.
00:01:23 Oui, et cinq sont blessés sans pronostic vital.
00:01:25 Engagés, on rejoint tout de suite l'Orpara en direct de Marseille.
00:01:28 L'Or, bonjour.
00:01:29 Que s'est-il passé ? Que sait-on exactement ?
00:01:31 Alors, ce que l'on sait, c'est qu'une première fusillade a éclaté aux alentours de minuit dans le 15e arrondissement de Marseille,
00:01:39 près de la cité du Castellas.
00:01:41 Bilal, de cette première fusillade, deux personnes tuées peu de temps après.
00:01:46 De l'autre côté de l'autoroute, à Sète, près de la cité des Egalades, une seconde fusillade éclate,
00:01:52 cette fois faisant plusieurs blessés, dont un entre la vie et la mort.
00:01:55 Et puis, vers une heure du matin, dans le centre-ville, près du quartier de la Joliette,
00:02:00 une troisième fusillade éclate, faisant un mort et deux autres blessés,
00:02:05 touchés et considérés dont le pronostic vital est engagé.
00:02:08 Alors, c'est une nuit sanglante, c'est un bilan lourd.
00:02:10 Tout s'est déroulé en moins d'une heure.
00:02:13 Trois morts, trois blessés entre la vie et la mort et cinq dont le pronostic vital n'est pas engagé.
00:02:18 Toutes ces fusillades se sont déroulées dans des quartiers défavorablement connus pour trafic de stupéfiants.
00:02:23 Et toutes les victimes sont des hommes âgés d'une vingtaine d'années.
00:02:27 - Parra, en direct de Marseille, merci beaucoup, Laure, avec Stéphanie Rouquet pour les images.
00:02:32 Regardez à présent ces autres images.
00:02:35 Des dealers qui se baladent avec des armes de guerre à la main,
00:02:38 ce qui semblait être en tout cas des armes de guerre à la main.
00:02:40 C'est comme ça que ça se passe dans le quartier des Moulins à Nice,
00:02:43 quartier gangréné par le trafic de drogue.
00:02:46 C'est une information de nos confrères de Nice ce matin.
00:02:48 Regardez ces images.
00:02:49 On voit très clairement des dealers avec des armes lourdes en pleine rue.
00:02:56 Images issues des réseaux sociaux, comme on dit.
00:02:59 Ça se serait passé le 24 mars dernier.
00:03:04 Bruno Bartossetti nous en dit plus sur le quartier des Moulins à Nice.
00:03:08 - C'est une zone qui est occupée par des trafiquants.
00:03:12 À partir du moment où il y a un trafic de stupéfiants, il y a un trafic d'armes.
00:03:16 Les dealers, aujourd'hui, sont en possession d'armes, on le sait.
00:03:19 C'est un endroit sensible.
00:03:20 C'est un territoire qui leur appartient, entre guillemets.
00:03:23 La République ne laisse pas des territoires, bien sûr,
00:03:26 comme ça, dans les mains de ces trafiquants.
00:03:29 Mais on a beaucoup de mal à occuper, en tout cas, ces endroits
00:03:33 pour pouvoir redonner un apaisement et une tranquillité à tous les riverains.
00:03:40 - Des dealers lourdement armés qui se promènent dans les rues de Nice.
00:03:44 Vous voyez ces images incroyables.
00:03:45 On va les revoir, d'ailleurs, ces images.
00:03:47 On sera à 7h30 avec Rudy Mana et les policiers porte-parole du syndicat Alliance Sud.
00:03:53 Regardez ces images, elles vont apparaître à nouveau.
00:03:56 C'est absolument incroyable.
00:03:57 Ça veut dire que quand vous habitez dans ce quartier
00:04:00 et que vous sortez au moment où vous croisez ces individus,
00:04:04 vous êtes face à des hommes avec, je le redis, ce qui semble être des armes de guerre.
00:04:11 Mais qui peut accepter qu'en France, il se passe ça ?
00:04:14 On n'est pas dans un pays lointain, même dans un pays lointain,
00:04:18 mais en l'occurrence, on est à Nice.
00:04:21 Bon, voilà comment ça se passe à Nice actuellement.
00:04:25 Les trottinettes électriques en libre-service,
00:04:28 elles disparaîtront de la capitale le 1er septembre prochain.
00:04:31 Les Parisiens ont tranché hier pendant une consultation inédite.
00:04:34 90% des Parisiens qui ont voté se sont opposés à la location
00:04:39 de ces trottinettes électriques en libre-service.
00:04:41 Un vote marqué par une très faible participation.
00:04:44 100 000 personnes se sont déplacées dans un bureau de vote.
00:04:46 Ça représente 8% seulement à des électeurs inscrits.
00:04:49 Thomas Bonnet.
00:04:52 Ces images de trottinettes en libre-service sur les trottoirs à Paris,
00:04:56 c'est bientôt de l'histoire ancienne.
00:04:57 Comme on pouvait s'y attendre, les Parisiens ont très majoritairement
00:05:01 décidé hier de mettre un terme à la présence des trottinettes
00:05:04 dans la capitale avec près de 90% des suffrages exprimés en ce sens.
00:05:09 Point important, la faible participation.
00:05:11 À peine plus de 100 000 votants.
00:05:13 Mais pour la maire de Paris, cette première consultation
00:05:16 est tout de même une réussite.
00:05:17 Plus de 100 000 votants, c'est vraiment quelque chose
00:05:21 de très réjouissant pour la démocratie.
00:05:24 Ça veut dire que lorsqu'on sollicite nos concitoyens sur des questions
00:05:31 qui renvoient à leur vie et sur lesquelles ils peuvent reprendre
00:05:35 la maîtrise de leur vie, eh bien ils viennent.
00:05:38 Pour les Parisiens interrogés hier, l'issue du vote n'est pas réellement
00:05:42 une surprise et doit beaucoup à la typologie des électeurs
00:05:45 qui se sont déplacés.
00:05:46 On est passé devant la mairie, on a vu que c'était beaucoup de gens
00:05:49 du 3ème âge en fait.
00:05:51 Il n'y avait pas de jeunes, donc ce n'est pas les utilisateurs
00:05:55 qui ont voté.
00:05:56 Je pense que les personnes qui se sont déplacées à ce moment-là
00:05:59 avaient un avis plutôt prononcé de base.
00:06:01 Donc je pense que le référendum n'est peut-être pas
00:06:03 le plus exhaustif possible.
00:06:05 La mairie s'est engagée à respecter le vote des électeurs.
00:06:08 Les trottinettes en libre service disparaîtront donc des rues parisiennes
00:06:12 à partir du 1er septembre prochain.
00:06:14 Voilà, les trois loueurs de trottinettes ne sont pas contents.
00:06:19 Ils ont dit "prendre acte du résultat".
00:06:22 La mobilisation, écrivent-ils, aurait pu être plus large
00:06:24 et représentative si les modalités de la votation
00:06:27 avaient été différentes.
00:06:28 Plus de bureaux de vote et scrutin électronique.
00:06:32 Les résultats du premier tour dans trois législatives partielles
00:06:35 des Français de l'étranger.
00:06:37 Des circonscriptions des Français de l'étranger.
00:06:38 Ce sont les députés sortants qui sont arrivés en tête des scrutins.
00:06:42 Vous voyez les résultats s'afficher pour la deuxième circonscription.
00:06:44 C'est la députée Renaissance et Léonore Carrois
00:06:46 qui s'imposent avec 39% des voix face au candidat LFI Nupes.
00:06:50 Dans la huitième circonscription,
00:06:53 le LR Meyher Habib a rassemblé 38% des votes.
00:06:56 Et puis dans la neuvième circonscription,
00:06:58 Karim Benchek, génération S Nupes, arrive en tête avec 43%.
00:07:02 Je rappelle que le second tour aura lieu le 16 avril prochain.
00:07:05 Voilà, et puis est-ce que c'est le début de la division,
00:07:08 d'une fracture forte à gauche ?
00:07:11 La socialiste dissidente Martine Frauger a largement emporté
00:07:14 la législative partielle en Ariège.
00:07:17 Elle a rassemblé plus de 60% des suffrages au second tour
00:07:20 face à la députée sortante Insoumise,
00:07:23 Bénédicte Torin, une victoire pour les socialistes hostiles aux Insoumis.
00:07:26 Jean-Luc Mélenchon n'était pas très content hier soir.
00:07:28 Il a réagi sur Twitter, on va regarder ce qu'il a écrit.
00:07:31 « Ariège, voilà à quoi servent les dissidents du PS.
00:07:35 Refuge du vote Le Pen et Macron au second tour
00:07:37 pour battre l'opposition à la retraite à 64 ans.
00:07:40 Lamentable combine politicienne, mais la lutte continue.
00:07:42 Pensée triste pour Bénédicte Torin, ex-députée LFI,
00:07:45 piégée par les Droites Unies. »
00:07:47 Bon, après c'est la démocratie, piégée par personne.
00:07:49 Les électeurs ont voté.
00:07:51 En l'occurrence, c'est une socialiste canal historique qui a été élue.
00:07:56 Semaine chargée pour Elisabeth Borne.
00:07:58 La Première ministre reçoit à partir d'aujourd'hui les chefs de parti
00:08:01 et de groupe parlementaire avant de réunir ce mercredi l'intersyndical.
00:08:04 Objectif, trouver une issue à la crise sociale actuelle.
00:08:07 Florian Tardif, est-ce que c'est possible ?
00:08:09 C'est la semaine de tous les possibles qui débute aujourd'hui.
00:08:10 Oui, c'est en quelque sorte le début d'un poker menteur, Romain,
00:08:14 entre le gouvernement, les syndicats et les partis d'opposition.
00:08:17 Concrètement, Elisabeth Borne va recevoir l'intersyndical mercredi.
00:08:20 Qu'a-t-elle à leur offrir ?
00:08:22 Rien.
00:08:22 Qu'ont-ils à lui offrir ?
00:08:24 Pas grand-chose non plus, si ce n'est lui rappeler que tant que le gouvernement
00:08:27 ne retirera pas la mesure d'âge contenue dans sa réforme,
00:08:29 le mouvement de contestation perdura.
00:08:32 On avance, Romain.
00:08:32 Parallèlement à cela, la Première ministre va donc recevoir
00:08:37 les chefs de parti et de groupe parlementaire,
00:08:39 vous le voyez à partir d'aujourd'hui.
00:08:40 À gauche, socialistes, communistes, insoumis et écologistes
00:08:43 ont expliqué qu'ils n'iront pas à Matignon.
00:08:46 Nous sommes donc dans une impasse.
00:08:47 L'enjeu pour Elisabeth Borne est de montrer que,
00:08:50 justement, montrer que nous sommes bien en voie de construction
00:08:55 avec des chefs de parti et de groupe parlementaire
00:09:00 et quelques syndicats pour tenter de trouver une issue à la crise.
00:09:04 Vous voyez que la partie de poker menteur débute.
00:09:07 Merci beaucoup, Florian.
00:09:09 Emmanuel Macron reçoit les membres de la Convention citoyenne
00:09:12 sur la fin de vie aujourd'hui.
00:09:13 Le chef de l'État devrait donner des indications
00:09:15 sur la suite des débats.
00:09:17 Oui, puisque je rappelle qu'au terme de quatre mois de réflexion,
00:09:19 les 184 citoyens tirés au sort se sont majoritairement prononcés
00:09:24 pour ouvrir une aide active à mourir.
00:09:26 Viviane Hervier.
00:09:28 Après des mois d'intenses débats, les 184 membres de la Convention
00:09:32 citoyenne sur la fin de vie se sont donc prononcés au trois quarts
00:09:35 pour une ouverture de l'aide à mourir.
00:09:37 Un terme qui recouvre à la fois le suicide assisté et l'euthanasie,
00:09:41 mais avec des nuances et de nombreux garde-fous.
00:09:44 On va avoir le suicide assisté, on va avoir la question de l'euthanasie
00:09:47 et les deux ne doivent pas être confondus
00:09:49 parce que ce n'est pas du tout les mêmes méthodes,
00:09:51 ce n'est pas les mêmes situations.
00:09:53 Ce qu'on va appeler les garde-fous de cette ouverture,
00:09:56 ça va se jouer sur ces critères, le discernement du patient,
00:10:00 l'incurabilité de la maladie et la question du temps.
00:10:04 La Convention insiste, les patients en fin de vie
00:10:07 doivent bénéficier d'un accompagnement médical et psychologique complet,
00:10:10 ce qui est loin d'être le cas actuellement.
00:10:12 Ce qu'il faut, c'est pouvoir améliorer la formation dans les facultés de médecine,
00:10:15 c'est pouvoir développer les soins palliatifs sur le territoire
00:10:17 parce qu'il y a encore 21 départements qui n'ont pas de services de soins palliatifs.
00:10:21 Il y a quand même deux patients sur trois qui nécessiteraient
00:10:23 une prise en charge en soins palliatifs et qui n'y ont pas accès.
00:10:26 La Convention reconnaît que les soignants doivent disposer d'une clause de conscience
00:10:30 leur permettant de refuser d'accomplir un acte d'euthanasie ou de suicide assisté.
00:10:35 Enfin, il y a des cas pour lesquels les membres de la Convention n'ont pas réussi à trancher
00:10:39 lorsque la personne n'est plus en mesure d'exprimer sa volonté
00:10:42 et sur la question très sensible des mineurs en fin de vie.
00:10:47 Soyez là à 7h10, on sera avec Giovanna Marsico,
00:10:50 directrice du Centre national des soins palliatifs.
00:10:53 Et de la fin de vie, elle sera avec nous à 7h10.
00:10:57 Coup dur pour le PSG après sa défaite contre Lyon hier soir en Ligue 1.
00:11:02 On va regarder déjà cette photo. Photo de Kylian Mbappé publiée sur les réseaux sociaux.
00:11:07 C'est juste après la petite pub.
00:11:09 Votre programme avec Groupe Verlaine.
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00:11:15 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:11:18 Kylian Mbappé sur les réseaux sociaux.
00:11:20 L'image parle d'elle-même.
00:11:21 Elle exprime bien sûr la déception du joueur et de toute l'équipe.
00:11:26 Ça résume la situation au Paris Saint-Germain, cette image chaland.
00:11:29 Le club parisien a été battu 1-0 à domicile au Parc des Princes.
00:11:32 Bradley Barcola a offert la victoire à l'OL avec un but à la 56e minute.
00:11:37 C'est la deuxième défaite d'affilée pour les Parisiens.
00:11:40 Et la huitième depuis le début de l'année.
00:11:41 Toute compétition confondue.
00:11:43 Je vous propose d'écouter Christophe Galtier, l'entraîneur du PSG,
00:11:46 revenu sur ce match.
00:11:47 Écoutez.
00:11:48 On doit donner beaucoup plus si on veut être champion.
00:11:56 Ne pas regarder les points qu'on a d'avance.
00:11:58 On brûle de plus en plus de jokers.
00:12:00 Je vous répète, c'est la huitième défaite.
00:12:02 En 2023, la deuxième consécutive au Parc des Princes.
00:12:05 Et que ce championnat sera un championnat où il va falloir se battre jusqu'au bout.
00:12:09 Et qu'on doit montrer une plus grande force de caractère.
00:12:13 Une plus grande force collective.
00:12:15 Vous avez regardé votre programme avec Groupe Verlaine.
00:12:18 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:12:20 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:12:24 CNews, il est 6h12.
00:12:25 Merci d'être avec nous.
00:12:26 Restez bien sur CNews.
00:12:27 Dans un instant, Gérald Darmanin qui tape sur l'ultra gauche.
00:12:32 Il était hier matin l'invité de CNews et d'Europe 1 dans le Grand Rendez-Vous.
00:12:37 A tout de suite.
00:12:37 CNews, il est 6h15.
00:12:44 Bienvenue à tous.
00:12:45 Tout d'abord, le point info, Chana Lusto.
00:12:47 Le procès de l'attentat de la rue Copernic s'ouvre ce matin,
00:12:53 43 ans après les faits.
00:12:55 L'unique accusé, Hassan Diab, ne sera pas présent.
00:12:58 Ce Libano-Canadien de 69 ans avait été blanchi par la France en 2018.
00:13:02 Il vit depuis au Canada.
00:13:04 Je rappelle que le 3 octobre 1980, cet attentat à la bombe
00:13:07 devant la synagogue de la rue Copernic à Paris avait fait 4 morts
00:13:10 et des dizaines de blessés.
00:13:13 Et puis cette information de la nuit, les prix du pétrole bondissent de près de 6%.
00:13:17 Ça fait suite à l'annonce surprise hier de plusieurs pays
00:13:19 qui vont baisser leur production dès le mois prochain et jusqu'à la fin de l'année.
00:13:23 Il s'agit de l'Irak, l'Algérie, l'Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis
00:13:26 et le Koweït, une baisse de production qui représente environ
00:13:29 1 million de barils par jour.
00:13:32 Et puis la Grèce réclame un soutien financier à l'Union Européenne
00:13:35 pour faire face à l'immigration.
00:13:37 Le Premier ministre grec demande de l'aide pour l'extension de sa clôture anti-migrants.
00:13:41 Athènes souhaite prolonger de 35 km sa barrière métallique de 5 m de haut
00:13:45 qui longe sa frontière avec la Turquie.
00:13:47 Avec les violences à Saint-Séline,
00:13:52 l'ultra-gauche est dans le viseur du gouvernement.
00:13:54 2 à 3 000 militants composeraient le noyau dur de ces groupuscules,
00:14:00 parfois quasi-militarisées.
00:14:02 2 200 parmi eux seraient fichés S.
00:14:06 Gérald Darmanin les accuse de semer le désordre
00:14:08 et d'être à la manœuvre de violences contre les forces de l'ordre,
00:14:11 on l'a vu à Saint-Séline notamment.
00:14:13 Le ministre de l'Intérieur qui fait un lien direct
00:14:14 entre ces militants violents et la France insoumise, Thomas Bonnet.
00:14:20 On les voit dans les cortèges ou encore à Saint-Séline.
00:14:24 Ces militants d'ultra-gauche dont 2 200 sont fichés S.
00:14:28 selon Gérald Darmanin.
00:14:30 Le ministre de l'Intérieur établit un lien entre ces militants
00:14:32 et des figures politiques comme Jean-Luc Mélenchon
00:14:35 qu'il accuse de semer le désordre.
00:14:37 Il y a une volonté, je crois extrêmement forte,
00:14:40 d'attaquer les institutions de la République.
00:14:42 L'extrême-gauche essaye d'avoir par le désordre
00:14:46 ce qu'elle n'a pas pu avoir dans les urnes.
00:14:48 Des activistes qui rejettent les institutions
00:14:50 et qui n'hésitent pas à se montrer violents.
00:14:52 Selon les autorités, pas de stratégie ni d'organisation
00:14:56 mais plutôt des causes communes qui fédèrent de manière ponctuelle
00:14:59 ces militants radicaux comme ce fut donc le cas à Saint-Séline
00:15:02 ou encore à Notre-Dame-des-Landes.
00:15:03 On a affaire à des groupes d'individus qui ont compris
00:15:07 que Internet pouvait être un outil extrêmement idoine
00:15:10 pour justement se structurer à l'instant T,
00:15:13 qui sont peu hiérarchisés, peu organisés,
00:15:17 mais qui malgré tout arrivent à s'auto-organiser
00:15:20 de manière temporaire de façon extrêmement efficace.
00:15:22 Les autorités disent suivre avec attention
00:15:24 l'évolution de ces luttes sociales et leur imbrication entre elles
00:15:27 avec des thématiques porteuses comme l'écologie
00:15:30 ou encore les violences policières.
00:15:32 La guerre en Ukraine à présent et cette information de la nuit,
00:15:35 le groupe paramilitaire russe Wagner
00:15:38 revendique la prise de la mairie de Bakhmout.
00:15:41 Cette ville théâtre de nombreux affrontements depuis des mois
00:15:44 est devenue un symbole du conflit
00:15:46 et l'armée ukrainienne affirme quant à elle
00:15:48 tenir encore la ville de l'Est ukrainien.
00:15:50 Geoffrey Defeve.
00:15:51 Filmé en caméra infrarouge,
00:15:54 Evgeny Prigojin, le chef de la milice paramilitaire Wagner,
00:15:57 affirme avoir pris la ville de Bakhmout.
00:15:59 Nous sommes le 2 avril à 23h précise.
00:16:04 Le bâtiment derrière moi est l'administration de la ville.
00:16:06 C'est un drapeau russe.
00:16:09 D'un point de vue juridique, Bakhmout a été prise.
00:16:12 Ville située à l'est de l'Ukraine,
00:16:14 Bakhmout est depuis 6 mois l'épicentre des combats
00:16:16 entre ukrainiens et russes pour le contrôle du Donbass.
00:16:19 Sur son compte Facebook,
00:16:20 l'état-major ukrainien a démenti la prise de la ville.
00:16:23 L'ennemi n'a pas arrêté son assaut sur Bakhmout.
00:16:26 Cependant, les défenseurs ukrainiens
00:16:28 tiennent courageusement la ville
00:16:30 en repoussant de nombreuses attaques ennemies.
00:16:32 Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est aussi exprimé.
00:16:36 Je remercie nos soldats qui combattent près d'Avdivka,
00:16:39 Marinka, Bakhmout, surtout Bakhmout.
00:16:41 C'est particulièrement difficile aujourd'hui.
00:16:43 Pour l'Ukraine, Bakhmout est stratégique
00:16:45 pour contenir les forces russes sur l'ensemble du front oriental.
00:16:49 Voilà, et à 6h45, on va parler d'un autre sujet,
00:16:55 mais qui concerne l'armée, le porte-avions nucléaire français,
00:16:59 le nouveau porte-avions nucléaire français,
00:17:02 qui va remplacer le Charles de Gaulle.
00:17:03 Il y en aura bien un, Sébastien Lecornu l'a dit,
00:17:05 on sera avec le général Clermont à 6h45.
00:17:09 Florent Pagny donne des nouvelles de son combat contre le cancer.
00:17:12 Il publie un livre, mercredi, Pagny par Florent.
00:17:16 Il était sur le plateau de France 2 hier soir.
00:17:18 Il est revenu sur son traitement d'immunothérapie,
00:17:20 vous savez qu'il avait refusé de prendre.
00:17:22 Eh bien, c'est une erreur qu'il ne refera pas.
00:17:25 Le cycle de l'immunothérapie, ce que j'aurais dû prendre un peu plus,
00:17:29 a une valeur de 4 mois.
00:17:31 Et moi, au cinquième mois, il y a une nuit, ça s'est déclenché.
00:17:34 J'ai toussé toute la nuit et avec ce qui m'était arrivé,
00:17:37 je suis vite monté dans un avion à les contrôler.
00:17:39 En effet, j'ai vu d'un seul coup qu'il y avait un ganglion qui avait fixé.
00:17:43 Aujourd'hui, comment ça va ?
00:17:44 Moi, ça va super bien.
00:17:45 Mais bon, je suis dans cette logique où dans mes projections,
00:17:50 il y a toujours cette partie clinique où là, je vais faire une troisième chimio.
00:17:54 Et puis ensuite, on ira regarder ce qui s'est passé.
00:17:57 Et de toute façon, je serai toujours en contrôle
00:18:00 et avec cette immunothérapie que je ne lâcherai plus maintenant,
00:18:03 je ne ferai pas deux fois la même bêtise,
00:18:05 mais que je vais devoir organiser et suivre,
00:18:09 je pense pendant quelques années,
00:18:10 parce que ça fonctionne plutôt pas mal, mais il ne faut pas le lâcher.
00:18:13 Voilà, Florent Pagny qui représente tous ceux qui se battent contre un cancer
00:18:18 et qu'on salue bien ce matin.
00:18:19 Courage.
00:18:20 6h21, restez bien avec nous.
00:18:22 Dans un instant, l'inflation.
00:18:24 Il y a des départements où elle est plus forte,
00:18:27 l'inflation, que dans d'autres départements.
00:18:29 On en parle dans un instant avec Lomigui.
00:18:30 Ouais, tout de suite.
00:18:31 C'est News 6h23.
00:18:38 On va parler inflation.
00:18:39 L'inflation alimentaire ne progresse pas de la même façon partout en France.
00:18:44 Oui, c'est vrai.
00:18:45 Vous avez les derniers chiffres, Lomigui, selon les départements.
00:18:47 Où est-ce qu'elle est la plus modérée, l'inflation ?
00:18:50 Alors si on prend, Romain, l'inflation moyenne déjà pour commencer,
00:18:53 elle était de 15,8% sur un an en mars
00:18:56 et même de 16,6% sur les produits frais selon l'INSEE.
00:18:59 Mais derrière cette moyenne,
00:19:01 les augmentations sont plus ou moins marquées selon les régions,
00:19:03 selon les relevés cette fois-ci de l'Institut Nielsen IQ,
00:19:06 qui est un spécialiste de l'observation des prix dans la grande distribution.
00:19:09 C'est en Vendée que les ménages paient le moins cher leurs courses alimentaires.
00:19:13 Nielsen a constitué un panier de 37 références
00:19:15 dont le prix est suivi mois par mois.
00:19:17 Et la différence de prix entre les départements peut dépasser 25%.
00:19:21 Et si la Vendée est le département, je le disais,
00:19:23 où l'inflation est la plus modérée et les prix les plus faibles,
00:19:26 à l'inverse, sans grande surprise,
00:19:28 c'est à Paris que les courses coûtent le plus cher.
00:19:31 Oui. Et dans les autres départements ?
00:19:33 Eh bien, l'inflation est plus importante que la moyenne.
00:19:36 Dans le Val d'Oise ou la Marne.
00:19:38 En revanche, c'est en Ile-et-Vilaine, en Lauser et en Vendée
00:19:40 que les prix ont le moins augmenté en un an.
00:19:42 En gros, on constate que les prix sont plus élevés
00:19:45 et augmentent plus vite dans les grandes villes,
00:19:47 Paris, Lyon et Marseille en tête,
00:19:48 ainsi que sur toute la côte méditerranéenne.
00:19:51 Alors qu'à l'inverse, les hausses de prix sont plus modérées,
00:19:53 l'inflation est plus lente, pourrait-on dire, dans l'ouest de la France.
00:19:57 Et puis après Paris, petite spécificité,
00:19:59 c'est dans les Hautes-Alpes que l'inflation a le plus progressé,
00:20:02 +2,5 points de plus que la moyenne de l'INSEE,
00:20:05 sans doute parce que les vacances au ski
00:20:07 dans certaines zones touristiques ont fait flamber les prix.
00:20:10 Mais à part ce cas particulier, comment s'expliquent ces différences ?
00:20:13 Alors d'après les experts de Nielsen,
00:20:15 il y a un cas particulier également qui est tout l'ouest de la France
00:20:18 parce que là-bas, c'est un bastion de la grande distribution.
00:20:20 La famille Leclerc est originaire de Bretagne
00:20:22 et là-bas, les magasins ont une politique de prix assez agressive.
00:20:25 Ça, c'est pour les prix bas.
00:20:26 Et puis pour les prix les plus élevés,
00:20:28 bien notamment à Paris et dans les grandes villes,
00:20:30 ça s'explique tout simplement par le montant du foncier et des loyers.
00:20:34 Les magasins ont des frais plus importants,
00:20:36 ils répercutent ces frais sur les prix pour ne pas renier leur marge.
00:20:40 À noter quand même, dernier chiffre,
00:20:42 au sein d'une même zone, les prix eux-mêmes peuvent énormément varier.
00:20:45 C'est un autre chiffre qu'on donnait la semaine dernière.
00:20:48 Jusqu'à un tiers de différence dans une même ville.
00:20:50 Selon les enseignes, il est plus que jamais important de comparer.
00:20:54 Merci beaucoup Lomic.
00:20:56 Il est 6h26, le temps tout de suite Alexandre Abelan.
00:20:59 La météo avec Groupe Verlaine.
00:21:03 Installateur de panneaux solaires Thomson, garantie 25 ans.
00:21:06 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:21:08 La météo avec vous Alexandra, avec ce matin le retour du froid sur les régions du Nord.
00:21:14 Oui, température parfois hivernale avec localement 1 à 2 degrés,
00:21:17 notamment si vous êtes entre Boulogne-sur-Mer et Cambrai,
00:21:20 avec des températures parfois hivernales.
00:21:22 Le programme de votre semaine, retour du froid matinale.
00:21:25 Attention, mardi et mercredi, il fera particulièrement froid avec le retour des gelées.
00:21:29 Vous le savez, c'est très mauvais pour les cultures.
00:21:31 Donc, situation à surveiller.
00:21:33 Puis du vent en Méditerranée aujourd'hui.
00:21:34 Et puis, votre week-end de Pâques s'annonce assez variable,
00:21:37 avec localement quelques averses et des températures parfois tout juste de saison.
00:21:42 Alors, ce matin, on retrouve un temps assez nuageux.
00:21:44 On retrouve également un petit peu de neige à moyenne altitude sur les Pyrénées,
00:21:47 ou encore sur le Massif central.
00:21:49 Plus vous irez vers le Nord, et oui, plus vous aurez du grand beau temps aujourd'hui.
00:21:52 Et puis, on retrouvera également du vent en Méditerranée,
00:21:55 maintien du Mistral et de la Tramontane en Basse-Vallée du Rhône,
00:21:58 ou encore sur le Languedoc-Roussillon.
00:22:00 Dans l'après-midi, c'est globalement l'amélioration.
00:22:02 Les nuages se morcellent, même s'ils pourraient rester assez nombreux sur les régions centrales.
00:22:06 Notamment, on retrouvera toujours un petit peu de neige en moyenne montagne sur les Pyrénées,
00:22:11 ou encore sur les Alpes.
00:22:12 Et puis, attention, petit coup de tonnerre possible
00:22:14 entre les Alpes-Maritimes et le Mercantour dans le courant de l'après-midi.
00:22:18 Grisaille sur le sud de la Corse.
00:22:19 Mais regardez sur les régions du Nord,
00:22:21 plein soleil au nord de la Loire, ciel parfaitement dégagé,
00:22:24 a priori entre le bassin parisien, les Ardennes ou encore le nord du pays.
00:22:29 Les températures, ce matin, elles sont un petit peu fraîches.
00:22:32 Un petit degré en moyenne, je vous le disais, en remontant sur le nord.
00:22:35 Un degré à Rennes, trois petits degrés en moyenne pour Brest,
00:22:38 ou encore sept degrés à Lyon.
00:22:39 Et dans l'après-midi, on va gagner quelques degrés par rapport à hier,
00:22:42 mais ça reste toujours un petit peu frais, notamment sur le nord, avec 11 degrés à Lille,
00:22:46 13 degrés à Paris ou encore 12 degrés en Bourgogne.
00:22:49 En revanche, sur la Côte d'Azur ou encore sur la Corse,
00:22:52 vous aurez en moyenne entre 19 et 20 degrés.
00:22:54 Température donc relativement douce et printanière en allant à Marseille,
00:22:58 ou encore du côté d'Ajaccio.
00:22:59 La suite du programme semaine calme en perspective.
00:23:02 Je vous le disais, grâce au retour de l'anticyclone,
00:23:05 et bien attention également au vent qui va se maintenir mardi, mercredi et jeudi en basse vallée du Rhône.
00:23:11 Je vous parlais des températures, attention donc à ces gelés attendus entre mardi et mercredi matin.
00:23:18 Et puis si vous êtes du côté de la Seine-Maritime afféquant,
00:23:20 et bien regardez un temps partiellement nuageux hier.
00:23:23 On devrait retrouver de belles éclaircies aujourd'hui.
00:23:26 En remontant donc sur les régions du Nord.
00:23:29 Vous avez regardé la météo avec Groupe Verlaine.
00:23:31 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:23:34 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:23:37 Pour regarder la matinale de CNews, merci d'être avec nous.
00:23:40 À la une ce matin, une scène terrifiante dans un quartier dangereux de Nice.
00:23:46 Des individus portant ce qui semble être des armes de guerre se promènent dans la rue.
00:23:51 On va vous montrer toutes les images.
00:23:54 Un pompier renversé par un individu dangereux à Bordeaux.
00:23:57 Le pompier était en train de sécuriser une zone en pleine intervention.
00:24:01 L'homme qui l'a renversé est parti, il a fui.
00:24:04 Le procès de l'attentat de la rue Copernic près de 40 ans après, plus de 40 ans après.
00:24:09 Il y avait eu 4 morts devant cette synagogue du 16ème arrondissement de la capitale.
00:24:13 La fin des vacations de médecins payés plusieurs milliers d'euros en intérim à l'hôpital.
00:24:20 Désormais, le montant sera plafonné à 1390 euros pour 24 heures.
00:24:25 Ça va probablement créer dans un premier temps des problèmes d'organisation, nous dira le miguillot.
00:24:30 Et puis la France a décidé de financer un nouveau porte-avions pour remplacer le Charles de Gaulle.
00:24:36 On ne connaît pas encore son nom, mais on sait qu'il sera à propulsion nucléaire.
00:24:41 Tous les détails avec le général Clermont.
00:24:46 Des dealers qui se baladent avec ce qui semble être des armes de guerre.
00:24:50 C'est comme ça que ça se passe dans le quartier des Moulins à Nice.
00:24:53 Quartier gangréné par le trafic de drogue.
00:24:56 C'est une information de nos confrères de Nice ce matin.
00:24:58 On va regarder des images prises justement le 24 mars dernier.
00:25:01 On voit très clairement des dealers avec des armes lourdes donc en pleine rue.
00:25:06 Le récit de Marine Sabourin et Maxime Lavandier.
00:25:11 Filmée par un riverain, cette scène se serait déroulée le 24 mars dernier en plein après-midi
00:25:16 et en plein cœur de la cité des Moulins à l'ouest de Nice.
00:25:19 Sur cette vidéo amateur, un individu en cagoulé et entièrement vêtu de noir
00:25:23 fait une ronde avec ce qui semble être un fusil.
00:25:25 A ses côtés, cinq autres individus. L'un d'entre eux tient lui aussi une arme.
00:25:30 Là cette vidéo témoigne de ce qui se passe fréquemment dans le quartier des Moulins ou dans d'autres agglomérations.
00:25:36 Voilà c'est ça qui est important de retenir.
00:25:38 Avec cette vidéo, on peut être choqué, déstabilisé en voyant cette vidéo.
00:25:42 Pas pour nous, on sait que ça fait très longtemps qu'on a ces armes à feu qui circulent dans cette cité.
00:25:48 Trafic d'armes, trafic de stupéfiants et des interventions policières de plus en plus délicates.
00:25:54 C'est un territoire qui leur appartient entre guillemets.
00:25:58 La République ne laisse pas des territoires, bien sûr, comme ça, dans les mains de ces trafiquants.
00:26:03 Mais on a beaucoup de mal à occuper ces endroits pour pouvoir redonner un apaisement et une tranquillité à tous les riverains.
00:26:13 Plus de 200 habitants du quartier excédé ont participé à une réunion sur le thème de l'insécurité en présence du maire de Nice.
00:26:21 Christian Estrosi a alors proposé à l'Assemblée de se réunir à la fin du mois
00:26:25 pour faire le point sur les actions qui auront été menées d'ici là dans le quartier.
00:26:32 Voilà, ça existe depuis des années, on le sait, c'est ce que nous confirme le policier.
00:26:37 Et personne n'arrive à régler le problème de la circulation des armes, des armes de guerre.
00:26:43 En tout cas, c'est ce qu'on voit, ce qui semble être des armes de guerre.
00:26:47 C'est ce qu'on voit dans ce quartier de Nice.
00:26:49 Et à 7h30, on sera avec Rudi Mana, porte-parole du syndicat Alliance Sud, il est policier,
00:26:55 comme Bruno Bartosetti que vous avez vu dans le reportage.
00:26:58 Comme tous les matins, on vous consulte dans la matinale, on vous pose des questions, on vous donne la parole.
00:27:02 Et ce matin, cette question, est-ce que selon vous, il faut déployer l'armée dans les cités où les dealers sont lourdement armés ?
00:27:08 Écoutez vos réponses, c'est votre avis.
00:27:10 Je ne crois pas qu'il faut déployer l'armée, je pense que c'est surtout plutôt les citoyens
00:27:15 qui devraient être plus respectueux du vivre ensemble.
00:27:19 Non, personnellement, je ne pense pas que la force militaire soit une bonne solution.
00:27:22 Je pense qu'il faudrait plutôt essayer de trouver des concessions qui plaisent au peuple aussi.
00:27:26 L'armée, ce n'est pas eux qui sont censés faire le maintien de l'ordre public.
00:27:30 S'il y a la guerre civile, oui, mais on n'est pas dans le statut de guerre civile non plus.
00:27:34 Je pense qu'on pourrait effectivement déployer l'armée.
00:27:37 La réponse serait simplement à la hauteur des attaques que nos forces de l'ordre reçoivent chaque jour.
00:27:42 La seule crainte, ce serait la rébellion contre l'armée et que ça fasse encore plus de problèmes.
00:27:49 Cette information de la nuit, à Marseille, au moins trois personnes sont mortes dans trois fusillades dans les quartiers Nord.
00:27:55 Il s'agit de trois hommes âgés d'une vingtaine d'années.
00:27:57 Trois autres individus sont entre la vie et la mort et cinq sont blessés sans pronostic vital engagé.
00:28:02 À Bordeaux, c'est un pompier qui a été renversé par un automobiliste qui a pris la fuite.
00:28:06 Regardez tout d'abord ces images, ça s'est passé ce week-end.
00:28:09 Et voilà, voilà comment ça s'est passé.
00:28:19 Le pompier était en train de sécuriser une zone.
00:28:21 Ils étaient en intervention, le soldat Dufresne en pleine intervention, lorsqu'il a demandé à cet automobiliste de ralentir pour le laisser sécuriser la zone.
00:28:29 L'homme a préféré accélérer.
00:28:31 Vile homme, enfin avec un gros hache, je ne sais pas si il y a un homme ou une femme, mais en tout cas l'automobiliste a préféré fuir.
00:28:37 Oui, il a blessé le sapeur-pompier à la cheville.
00:28:39 Le sapeur-pompier qui est évidemment très choqué, une plainte a été déposée.
00:28:42 Alors pour le lieutenant-colonel David Annotel, ce genre de comportements sont commis partout.
00:28:47 Écoutez.
00:28:51 Ils sont commis dans n'importe quelle ville, dans n'importe quel quartier, que ce soit en centre-ville ou en périphérie, ça peut arriver n'importe où.
00:28:59 Et c'est bien ça la difficulté de la mission dorénavant, puisque très grossièrement, il faut combattre l'incendie,
00:29:06 mais également faire attention aux personnes qui, un peu trop énervées, agacées ou ne comprenant pas la situation, vont en arriver à rouler pendant pas la crise.
00:29:18 Même en 10 ans, ça paraît totalement incroyable.
00:29:22 David Lysnard s'inquiète du nombre de démissions d'élus locaux.
00:29:27 Le président de l'Association des maires de France le dit dans le Figaro ce matin.
00:29:30 Regardez, ces chiffres confirment une cote d'alerte, car les démissions d'élus locaux atteignent un niveau jamais vu.
00:29:40 Les témoignages que je reçois sont édifiants.
00:29:43 Pour y remédier, il propose de revaloriser les indemnités des élus.
00:29:47 Regardez, je suis réveillée deux à trois nuits entre 1h et 4h du matin chaque semaine.
00:29:52 Tous les maires qui vivent cela sont moins rémunérés que des cadres moyens.
00:29:55 C'est pour cela que la question des indemnités mérite d'être posée.
00:29:59 Regardez le montant moyen des indemnités touchées par les maires en fonction du nombre d'habitants.
00:30:05 Pour moins de 500 habitants, 1026 euros brut par mois.
00:30:09 Pour plus de 200 000 habitants, 5837 euros brut par mois.
00:30:13 Et pour Paris, par exemple, 7749 euros brut par mois.
00:30:18 Pour les maires de petites communes, c'est une indemnité.
00:30:21 Généralement, le maire, s'il n'est pas retraité, a un autre métier.
00:30:26 C'est vrai que c'est un sacerdoce de gagner 1000 euros pour être réveillé toute la nuit avec des gens qui ne sont jamais contents.
00:30:32 C'est vrai, c'est ça la réalité. Les gens ne sont jamais contents.
00:30:36 On fait une rue, ce n'est pas la bonne. On met un éclairage public, ça n'éclaire pas assez, ça éclaire trop.
00:30:41 Il suffit de discuter avec les maires pour comprendre que c'est une tannée.
00:30:46 C'est très contraignant.
00:30:49 C'est la responsabilité engagée s'il y a un problème.
00:30:52 C'est le maire qui est aussi responsable, qui a assumé lui-même d'importantes responsabilités.
00:30:58 Le procès de l'attentat de la rue Copernic s'ouvre ce matin, 43 ans après les faits.
00:31:03 L'unique accusé, Hassan Diab, installé au Canada, ne sera pas présent devant la Cour d'assises spéciales de Paris.
00:31:09 Je rappelle que le 3 octobre 1980, cet attentat à la bombe devant la synagogue de la rue Copernic à Paris
00:31:15 avait fait 4 morts et des dizaines de blessés.
00:31:18 A l'époque, c'était la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale que des Juifs étaient visés par une attaque.
00:31:23 Les informations de Noémie Schultz.
00:31:25 Il leur aura fallu attendre 43 ans pour que l'attentat de la rue Copernic soit enfin jugé.
00:31:31 43 ans, une éternité qui fait que certains blessés, certains proches de disparus, sont morts avant d'avoir vu la justice passer.
00:31:40 Mais parmi les victimes de cette attaque, plusieurs adolescents qui faisaient ce soir-là leur bar mitzvah,
00:31:45 ils ont aujourd'hui près de 60 ans et certains seront présents à l'ouverture du procès.
00:31:51 Des partis civils qui regrettent évidemment l'absence de l'accusé, Hassan Diab, ce Libanais de 69 ans installé au Canada.
00:31:58 Il a passé plusieurs années en détention en France avant d'être blanchi par les juges antiterroristes.
00:32:03 C'était en 2018.
00:32:05 Depuis, la Cour d'appel de Paris a décidé de le renvoyer devant la Cour d'assises.
00:32:09 Mais il ne sera pas présent.
00:32:11 La plupart des victimes sont partis depuis au Canada. Malgré cette absence, l'essentiel pour les victimes, c'est que le procès ait lieu, que la justice passe.
00:32:19 Quel message aurait-on donné sinon aux auteurs d'attentats ? Interroge un avocat de victime.
00:32:24 À compter d'aujourd'hui, le salaire des médecins intérimaires va être plafonné à l'hôpital.
00:32:30 L'homme-iguillo, pourquoi cette mesure ? Est-ce que ça risque de désorganiser l'hôpital ? Expliquez-nous.
00:32:36 Pourquoi cette mesure ? C'est pour éviter certains abus et dérapages financiers constatés ces dernières années.
00:32:41 Le montant de la garde en intérim à l'hôpital va être limité à 1390 euros brut pour 24 heures.
00:32:48 En effet, on assistait depuis quelque temps à une sorte de sur-enchaire pour attirer les médecins.
00:32:52 Une garde de 24 heures pouvait être payée jusqu'à 5000 euros pour 24 heures.
00:32:57 On sait évidemment qu'on manque de médecins et praticiens hospitaliers.
00:33:01 Pour trouver des remplaçants ou simplement faire tourner les services, les hôpitaux sont souvent contraints de faire appel à l'intérim,
00:33:07 quitte à le payer très cher, trop cher à estimer le gouvernement, qui a donc décidé de plafonner le montant des vacations pour éviter les dérapages.
00:33:14 La loi existe depuis 2016, qui permet ce plafonnement, mais elle n'avait jamais été appliquée.
00:33:19 Pourtant, l'intérim médical représente un surcoût de 1,5 milliard d'euros chaque année pour les finances publiques.
00:33:25 Du côté des hôpitaux, on redoute quand même que cette mesure complique un peu plus les remplaçants, les remplacements,
00:33:31 et menace même certains services qui, faute de médecins, pourraient fermer des lits, voire fermer tout court.
00:33:36 La fédération, le syndicat national des médecins hospitaliers remplaçants, estime que 200 services hospitaliers pourraient fermer.
00:33:43 Merci beaucoup Lomique Guillaume. L'Egypte antique s'invite à la vilette.
00:33:48 Le masque du roi Amenemope est arrivé hier à la Grand Halle à Paris.
00:33:52 Ce bijou d'histoire a été installé pour l'exposition "Événements Ramsès et l'or des pharaons"
00:33:57 qui ouvrira ses portes vendredi et présentera 180 pièces d'exception venues des musées égyptiens.
00:34:02 L'exposition Ramsès, ça va être l'événement. Grand Halle de la vilette, vous avez intérêt à réserver.
00:34:09 Je ne sais même pas s'il y a encore des places.
00:34:11 Déjà au moment de tout ton camon, ça va être incroyable.
00:34:14 Il y a un mois de moins.
00:34:15 Il y avait eu un million je crois.
00:34:18 Allez, le sport. Le sport à présent.
00:34:23 Le doute s'installe dans l'esprit des Parisiens après la défaite en Ligue 1 contre Lyon hier soir.
00:34:39 Regardez ces images, ces photos publiées sur les réseaux sociaux.
00:34:43 Par Kylian Mbappé, la pression et la déception se font sentir.
00:34:46 Oui, puisque le Paris Saint-Germain s'est incliné 1-0 contre l'Olympique lyonnais
00:34:50 alors qu'il jouait à domicile au Parc des Princes.
00:34:52 Les hommes de Christophe Galtier n'ont donc pas été à la hauteur.
00:34:55 A la 56e minute, le Lyonnais Bradley Barcola a inscrit le seul but de la rencontre.
00:35:01 Le 11e titre en Ligue 1 des Parisiens n'est donc pas assuré.
00:35:05 C'est la 8e défaite en 18 matchs pour le PSG depuis le début de l'année.
00:35:08 Toute compétition confondue.
00:35:12 ...
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00:35:23 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.
00:35:26 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:35:29 -C'est "News 6h40". Restez bien avec nous.
00:35:31 Dans un instant, tout sur le futur porte-avions nucléaire
00:35:35 avec le général Clermont qui est avec nous.
00:35:38 Est-ce qu'il est connecté, le général Clermont ?
00:35:40 Est-ce qu'on le voit ?
00:35:41 Si, il est là ! Bonjour au général et à tout de suite.
00:35:45 ...
00:35:50 ...
00:35:51 C'est "News", il est 7h moins le quart.
00:35:53 Bon réveil à tous, bon lundi.
00:35:55 Le point info et juste après, on parle du porte-avions nucléaire.
00:35:58 Le point info, Chana Lusso.
00:36:00 ...
00:36:02 -Les Parisiens ont tranché les trottinettes électriques en libre-service.
00:36:05 Disparaîtront de la capitale le 1er septembre prochain.
00:36:08 Hier, lors d'une consultation inédite,
00:36:10 90 % des votants se sont opposés à leur location.
00:36:13 Un vote marqué par une très faible participation, seulement 8 %.
00:36:17 Les trois loueurs de trottinettes ont dit prendre acte du résultat,
00:36:20 même s'ils le jugent peu représentatif.
00:36:23 Et puis cette information de la nuit.
00:36:25 A Marseille, au moins 3 personnes sont mortes
00:36:27 dans 3 fusillades dans les quartiers nord.
00:36:29 Il s'agit de 3 hommes âgés d'une vingtaine d'années.
00:36:31 3 autres individus sont entre la vie et la mort
00:36:34 et 5 sont blessés sans pronostic vital engagé.
00:36:37 ...
00:36:38 -Emmanuel Macron reçoit les membres de la Convention citoyenne
00:36:41 sur la fin de vie aujourd'hui.
00:36:43 Le chef de l'Etat devrait donner des indications
00:36:45 sur la suite des débats.
00:36:46 Hier, au terme de 4 mois de réflexion,
00:36:48 les 184 citoyens tirés au sort se sont majoritairement prononcés
00:36:52 pour ouvrir une aide active à mourir.
00:36:55 ...
00:36:57 -Le général Clermont est avec nous. Bonjour, mon général.
00:37:00 -Bonjour, Romain.
00:37:01 -Merci d'être en direct avec nous ce matin.
00:37:04 On a besoin de vos lumières, de votre expertise.
00:37:07 La construction du nouveau porte-avions nucléaire français
00:37:10 semble actée.
00:37:11 C'est en tout cas ce que dit Sébastien Lecornu.
00:37:14 La construction, le processus, débutera en 2026.
00:37:18 Les premiers essais en mer devraient avoir lieu en 2036-2037,
00:37:22 selon le ministre des Armées.
00:37:25 A quoi ça va servir d'avoir un porte-avions en 2035 ?
00:37:29 Ça sert encore, un porte-avions ?
00:37:31 -La France opère des porte-avions depuis de nombreuses années.
00:37:35 Elle fait partie des grandes puissances
00:37:37 qui mettent en oeuvre ce type de capacités.
00:37:39 Dans le porte-avions, le mot important, c'est avion.
00:37:42 Ça va permettre de projeter de la puissance aérienne
00:37:45 à partir d'un bâtiment défendu,
00:37:47 de façon à mener des missions de défense aérienne
00:37:50 à partir de la mer et des océans,
00:37:52 en s'astraignant de tout accord diplomatique
00:37:55 et du fait qu'on doit avoir un accord lorsqu'on opère un avion
00:37:58 à partir du sol.
00:37:59 Cette capacité est à la fois militaire, diplomatique et politique.
00:38:03 Elle va permettre, par exemple, à la France
00:38:05 de préserver les capacités qui étaient celles du Charles de Gaulle,
00:38:08 qui arrive en fin de vie en 2038.
00:38:10 On parle plutôt d'une entrée de ce porte-avions en service en 2038,
00:38:13 avec des capacités très supérieures à celles du porte-avions Charles de Gaulle.
00:38:17 Plus de rafales, une trentaine d'avions de tous types,
00:38:21 un porte-avions mieux défendu,
00:38:24 un porte-avions qui sera capable d'opérer en coalition
00:38:28 avec les principales forces maritimes du monde.
00:38:31 C'est une nouvelle très importante pour la Marine nationale
00:38:34 et une nouvelle très importante pour les armées.
00:38:36 Il n'y a pas de doute sur le fait que la France a besoin
00:38:38 d'un porte-avions dans les années qui viennent.
00:38:40 Quel est l'intérêt d'avoir une propulsion nucléaire ?
00:38:42 Expliquez-nous.
00:38:44 C'est un débat qui a été tranché en 2020
00:38:47 par le président de la République.
00:38:49 La France et les États-Unis sont les deux seuls pays
00:38:52 qui mettent en œuvre des porte-avions à propulsion nucléaire.
00:38:55 Nous maîtrisons cette technologie,
00:38:57 ce n'est pas le cas de très nombreux pays.
00:38:59 Cela a plusieurs avantages.
00:39:00 Je vais citer trois avantages principaux.
00:39:02 La première, c'est l'autonomie.
00:39:04 C'est comme si vous faisiez le plein du porte-avions,
00:39:06 le plein de carburant du porte-avions pendant dix ans.
00:39:09 Vous allez alléger l'environnement des bâtiments,
00:39:12 des ravitailleurs qui vont l'accompagner.
00:39:13 Votre bateau a du carburant pendant dix ans.
00:39:15 Ensuite, vous allez avoir de la souplesse d'emploi.
00:39:18 Si la production est nucléaire, la propulsion est électrique.
00:39:23 C'est un porte-avions qui va pouvoir changer très vite de cap
00:39:27 et très vite de vitesse.
00:39:28 Lorsque l'on catapulte des avions,
00:39:31 qu'on réceptionne des avions en retour de mission,
00:39:34 il faut avoir une vitesse de 27 nœuds.
00:39:36 Cela va permettre d'aller très vite à ces fameux 27 nœuds
00:39:38 de manière à avoir beaucoup plus de souplesse d'emploi
00:39:40 dans ce porte-avions.
00:39:41 Le dernier élément, pour qu'on comprenne bien l'intérêt,
00:39:44 c'est que vous n'avez pas de chaudière diesel,
00:39:46 vous n'allez pas produire, éjecter des gaz chauds
00:39:49 qui permettraient d'identifier avec des capteurs thermiques
00:39:54 le porte-avions.
00:39:55 Vous améliorez sa vulnérabilité,
00:39:58 mais vous avez également pas mal d'autres avantages
00:40:00 à la propulsion nucléaire.
00:40:01 - M. le Général, brièvement, s'il vous plaît,
00:40:03 parce que vous connaissez le matin, on est pris par le temps,
00:40:05 mais pourquoi un seul porte-avions et pas deux,
00:40:08 comme les britanniques ?
00:40:10 - Parce qu'on a moins d'argent que les britanniques.
00:40:13 - Je ne m'attendais pas à une réponse aussi courte.
00:40:18 Mais on comprend.
00:40:20 - C'est inférieur à celui des britanniques.
00:40:22 Un porte-avions, ça va coûter de l'ordre de 10 milliards.
00:40:24 Les besoins de la défense française sont immenses.
00:40:26 Pendant 25 ans, on a désarmé nos armées,
00:40:29 donc il faut aujourd'hui les réarmer.
00:40:31 La marine a des grands besoins.
00:40:33 Elle n'a pas besoin que de porte-avions,
00:40:34 elle a besoin de bâtiments.
00:40:35 L'armée de l'air a besoin de rafales,
00:40:36 l'armée de l'air a besoin de tanks.
00:40:38 C'est vraiment l'enjeu de la loi de programmation militaire
00:40:40 qui va être débutée.
00:40:41 C'est à nouveau une loi de compromis,
00:40:43 une loi qui va essayer de trouver le meilleur moyen
00:40:45 avec un budget limité,
00:40:47 mais en augmentation malgré tout limitée,
00:40:49 pour faire en sorte qu'on puisse satisfaire
00:40:51 les besoins des armées.
00:40:52 Je terminerai en disant qu'en réalité,
00:40:54 il y a un deuxième porte-avions,
00:40:55 qui est le fait que l'armée de l'air est capable,
00:40:57 elle aussi, de projeter des rafales,
00:40:59 puisqu'elle a visé 20 rafales à projeter en 2025,
00:41:02 en 48 heures, partout dans le monde.
00:41:04 Donc elle nécessite des bases aériennes,
00:41:06 mais il y a beaucoup de bases aériennes dans le monde
00:41:08 et beaucoup d'accords de défense pour les opérer.
00:41:11 Donc il aurait mieux fallu deux porte-avions,
00:41:13 c'est évident, mais il va falloir qu'on se contente
00:41:15 d'un porte-avions avec le budget tel qu'il a été,
00:41:17 pour l'instant, annoncé par le ministre des Armées.
00:41:20 Merci mon général.
00:41:21 Général Clermont avec nous ce matin.
00:41:23 Dans un instant, après le porte-avions,
00:41:24 on va parler des trottinettes.
00:41:26 Autre moyen de déplacement,
00:41:29 les trottinettes électriques.
00:41:31 Fin annoncée, les trottinettes en libre service à Paris,
00:41:34 sous l'angle politique.
00:41:36 Il y a eu une votation,
00:41:37 comme ce qui se fait en Suisse.
00:41:38 Est-ce que c'est une bonne chose,
00:41:39 ou une mauvaise chose ?
00:41:40 On va en parler avec Florian Tardif.
00:41:41 A tout de suite.
00:41:43 6h52, la politique.
00:41:45 On va parler des trottinettes en libre service à Paris.
00:41:47 C'est bientôt fini.
00:41:48 Les Parisiens ont voté largement
00:41:51 pour leur interdiction,
00:41:53 à près de 90% des voix.
00:41:55 Anne Hidalgo, la maire de Paris,
00:41:56 a expliqué dans la foulée
00:41:57 qu'elle appliquerait cette décision rapidement.
00:41:59 Mais ce qui vous a interpellé, Florian Tardif,
00:42:01 c'est la faible participation.
00:42:03 Oui Romain, environ 100 000 électeurs
00:42:05 se sont rendus hier aux urnes
00:42:06 afin d'exprimer leur choix,
00:42:08 sur le sujet de la trottinette.
00:42:10 100 000 Parisiens sur plus d'un million
00:42:12 d'inscrits sur les listes électorales.
00:42:14 C'est peu, très peu, trop peu.
00:42:17 C'est toute la question.
00:42:18 Puisqu'aujourd'hui, si Anne Hidalgo
00:42:19 annonce la fin de la circulation
00:42:21 des trottinettes en libre service
00:42:22 dans la capitale,
00:42:23 c'est en s'appuyant sur le choix des Parisiens.
00:42:26 Qui pourrait reprocher Romain
00:42:28 à la maire de Paris aujourd'hui,
00:42:29 à qui l'on peut faire beaucoup de reproches
00:42:31 sur de nombreux sujets ?
00:42:32 Qui, si, appliquerait une décision
00:42:34 qui irait à l'encontre des intérêts
00:42:36 des Parisiens,
00:42:37 qui serait la décision de la maire de Paris ?
00:42:39 Contre des intérêts de la population ?
00:42:41 Personne.
00:42:42 Les Parisiens se sont exprimés hier,
00:42:44 suite à une campagne importante,
00:42:45 visible, relayée, commentée.
00:42:47 Bref, les électeurs ont pu s'exprimer.
00:42:49 Leur décision sera appliquée.
00:42:51 Fin de l'histoire.
00:42:52 Oui et non, Romain,
00:42:54 car si le vote est source
00:42:55 de légitimité démocratique,
00:42:57 l'abstention, lorsqu'elle est très élevée
00:42:59 comme ici, peut remettre en cause
00:43:00 l'efficacité du vote
00:43:02 comme outil d'expression citoyenne.
00:43:04 Alors, ça veut dire que l'abstention
00:43:06 peut remettre en cause
00:43:07 la sincérité du scrutin ?
00:43:08 Alors, c'est une vaste question, Romain,
00:43:10 à laquelle il faudra que nous réussissions
00:43:11 à répondre ces prochaines années,
00:43:12 car c'est un fait, l'abstention est entrée
00:43:14 dans notre démocratie et fait désormais
00:43:16 partie de la vie politique.
00:43:18 L'exemple du scrutin d'hier
00:43:21 n'est qu'un exemple parmi
00:43:23 tant d'autres, finalement.
00:43:24 Et si aujourd'hui, le principe du vote
00:43:26 est consacré, puisque l'on voit régulièrement
00:43:28 des sondages montrer que les Français
00:43:30 souhaitent majoritairement
00:43:31 que les citoyens prennent une part
00:43:33 plus importante dans le processus démocratique,
00:43:35 si le vote est consacré,
00:43:37 donc Romain, son efficacité,
00:43:39 vous l'avez compris, est contestée.
00:43:41 Aujourd'hui, 4 Français sur 10
00:43:43 estiment que voter ne sert pas à grand-chose,
00:43:45 selon une enquête récente de la Fondation
00:43:47 pour l'Innovation Politique.
00:43:49 C'est cette défiance vis-à-vis
00:43:51 de ceux qui nous représentent
00:43:53 qui vient alimenter l'abstention.
00:43:55 Par exemple, ici, défiance vis-à-vis d'Anne Hidalgo.
00:43:57 C'est un affaiblissement de la démocratie
00:43:59 qui doit aujourd'hui nous interroger.
00:44:01 Romain, à l'heure où de plus en plus
00:44:03 de Français estiment qu'il y a d'autres modalités
00:44:05 de participation politique non conventionnelles,
00:44:07 plus efficaces que le vote,
00:44:09 est-ce que vous les avez autour de cette table ?
00:44:11 Les réseaux sociaux ?
00:44:12 Non, à commencer par la manifestation et la grève.
00:44:14 Tiens donc, vous voyez où je veux en venir.
00:44:16 Il faut donc aujourd'hui redonner du sens à l'acte en lui-même,
00:44:18 peut-être en organisant plus régulièrement
00:44:20 des consultations citoyennes, comme hier.
00:44:22 Mais ce qui est sûr, c'est que cette situation,
00:44:24 Romain, ne pourra perdurer.
00:44:26 Et effectivement, les réseaux sociaux
00:44:28 font partie aussi des autres modes d'action.
00:44:30 Merci beaucoup, Florian Tardif.
00:44:32 Alors, ceci dit, c'est vrai qu'il y a eu
00:44:34 une très bonne participation dans cette votation.
00:44:36 C'est une première, mais il y avait une publicité
00:44:38 qui a été faite, il y a eu des publicités
00:44:40 dans les journaux, on en a parlé
00:44:42 sur CNews, on en a parlé sur toutes les chaînes
00:44:44 de télé, à la radio.
00:44:46 On ne peut pas dire que les électeurs
00:44:48 n'étaient pas informés.
00:44:50 Après, ils ont décidé de ne pas beaucoup...
00:44:52 Je parle de campagne visible, relayée, commentée.
00:44:54 Oui, oui.
00:44:56 Bon, bon, bon.
00:44:58 8h15, Laurence Ferrari reçoit
00:45:00 ce matin Nadine Morano, députée européenne
00:45:02 Les Républicains. Nadine Morano, invitée
00:45:04 de Laurence, 8h15 dans la matinale.
00:45:06 L'instant musique,
00:45:08 comme tous les
00:45:10 matins.
00:45:12 "Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:45:14 Installateur de panneaux solaires Thompson
00:45:16 garantie 25 ans.
00:45:18 Groupe Verlaine, connectons nos énergies."
00:45:20 Et on découvre ce matin le nouveau
00:45:22 single de Marina Kay,
00:45:24 "Heavenbound", la chanteuse
00:45:26 qui prépare son quatrième album.
00:45:28 Regardez le clip.
00:45:30 "I held a magnifying glass
00:45:32 up to our love.
00:45:34 Burned a hole right through it.
00:45:38 And in the light of day
00:45:44 I see the end of us.
00:45:46 Guess I always knew it.
00:45:50 But if the sun don't shine,
00:45:54 I can't break my heart.
00:45:58 You can still be mine
00:46:00 if we stay in the dark.
00:46:04 So shut the door.
00:46:06 Dig the light.
00:46:10 Your body's warm
00:46:12 and it's so cold outside.
00:46:16 Take off your clothes.
00:46:18 Close your eyes.
00:46:22 We'll be in hell tomorrow.
00:46:26 Oh,
00:46:28 the heaven
00:46:30 tonight."
00:46:32 Vous avez regardé votre programme avec Groupe Verlaine.
00:46:38 Isolation thermique par l'extérieur
00:46:40 avec aide de l'État. Groupe Verlaine,
00:46:42 le climat de confiance.
00:46:44 Restez bien avec nous.
00:46:46 Dans un instant, nuit de violence à Marseille.
00:46:48 Des fusillades ont fait au moins
00:46:50 trois morts. Tous les détails
00:46:52 dans un instant, juste après la météo avec Alexandra Blanc.
00:46:54 Groupe Verlaine,
00:46:56 installateur de panneaux solaires
00:46:58 Thomson, garantie 25 ans.
00:47:00 Groupe Verlaine,
00:47:02 connectons nos énergies.
00:47:04 Quel est le programme du jour, Alexandra ?
00:47:06 - Des températures parfois assez fraîches
00:47:08 ce matin avec localement
00:47:10 1 à 2 degrés sur les régions du nord
00:47:12 et puis côté ciel, la grisaille va
00:47:14 dominer une nouvelle fois entre le sud-ouest
00:47:16 et le nord-est du pays. On retrouve également
00:47:18 un petit peu de neige à moyenne altitude
00:47:20 principalement sur les Pyrénées ou encore
00:47:22 sur le massif central. Mais regardez, plus
00:47:24 vous irez vers le nord ou encore du côté de la Bretagne
00:47:26 aujourd'hui, plus vous aurez un ciel parfaitement
00:47:28 dégagé. Attention également au vent
00:47:30 en Méditerranée, vent assez fort
00:47:32 en basse-vallée du Rhône ou encore sur le Languedoc-Roussillon.
00:47:34 Dans l'après-midi, bien petit à petit,
00:47:36 c'est l'amélioration. Les nuages se morcellent
00:47:38 même s'il devrait rester assez
00:47:40 nombreux entre les Pyrénées, le centre
00:47:42 ou encore le nord-est. On aura toujours un petit peu
00:47:44 de neige en montagne, notamment sur les Alpes ou encore
00:47:46 sur les Pyrénées. Puis localement, quelques
00:47:48 petits orages, principalement entre
00:47:50 le Mercantour et la Côte d'Azur.
00:47:52 Puis sur les régions du nord, a priori, un ciel
00:47:54 dégagé entre le bassin parisien, le nord
00:47:56 ou encore la Bretagne.
00:47:58 Les températures hivernales ce matin au
00:48:00 nord de la Seine avec un petit degré seulement
00:48:02 du côté de la Champagne ou encore du côté
00:48:04 de la région liloise. Et dans l'après-midi,
00:48:06 les températures remontent. C'est plutôt
00:48:08 doux, notamment dans le sud avec
00:48:10 19 degrés à Montpellier ou encore à Nice.
00:48:12 Vous aurez 20 degrés à Marseille ainsi qu'à
00:48:14 Ajaccio. Et puis sur le nord, ça reste un petit peu
00:48:16 frais avec 11 degrés à Paris ou encore
00:48:18 11 degrés du côté de Strasbourg
00:48:20 où le soleil devrait être au rendez-vous.
00:48:22 Vous avez regardé la météo avec Groupe Verlaine.
00:48:27 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:48:29 Groupe Verlaine. Connectons nos énergies.
00:48:32 Vous regardez la matinale de CNews.
00:48:34 Merci d'être avec nous à la une ce matin.
00:48:36 Une nuit de violence à Marseille.
00:48:38 Des fusillades. On fait trois morts
00:48:40 et trois blessés en urgence absolue
00:48:42 dans trois cités des quartiers nord de la ville
00:48:44 gangrénées par le trafic de drogue.
00:48:46 Laure Parra en direct avec nous.
00:48:48 La guerre en Ukraine et la confusion
00:48:50 autour de la ville stratégique de Bakhmout.
00:48:52 Les Russes revendiquent la victoire
00:48:54 après avoir pris la mairie de la ville.
00:48:56 L'armée ukrainienne affirme tenir encore Bakhmout.
00:49:00 Les conclusions de la convention citoyenne
00:49:02 sur la fin de vie vont être remises ce matin
00:49:04 à Emmanuel Macron. Objectif ?
00:49:06 Décider d'autoriser ou pas l'euthanasie
00:49:08 et le suicide assisté en France.
00:49:10 On sera dans un instant avec Giovanna Marsico,
00:49:12 directrice du Centre national des soins palliatifs
00:49:14 et de la fin de vie.
00:49:16 Bonjour et merci de nous avoir suivi.
00:49:18 A tout de suite.
00:49:20 Et puis une nouvelle défaite pour le PSG.
00:49:22 Battu 1-0 par l'OL au Parc des Princes.
00:49:24 Les Parisiens dont le titre
00:49:26 pourrait leur échapper cette année.
00:49:28 Et puis les Parisiens qui disent non
00:49:30 à la trottinette.
00:49:32 On va y revenir avec Pierre Chasseret.
00:49:34 Le point de vue de Pierre Chasseret.
00:49:36 Cette information de la nuit.
00:49:38 À Marseille, au moins trois personnes
00:49:40 sont mortes dans trois fusillades
00:49:42 dans les quartiers nord.
00:49:44 Ils sont en train de se réunir
00:49:46 pour une troisième fois.
00:49:48 Il s'agit de trois hommes âgés d'une vingtaine d'années.
00:49:50 Trois autres individus sont actuellement
00:49:52 entre la vie et la mort.
00:49:54 Oui, et cinq sont blessés sans pronostic vital.
00:49:56 Engagés, on rejoint tout de suite
00:49:58 leurs parents en direct de Marseille.
00:50:00 Que s'est-il passé ?
00:50:02 Que sait-on exactement ?
00:50:04 Alors, ce que l'on sait,
00:50:06 c'est que les faits se sont déroulés
00:50:08 en moins d'une heure cette nuit.
00:50:10 À une première fusillade aux alentours de Menuit,
00:50:12 éclate dans le 15e arrondissement de Marseille
00:50:14 bilan deux personnes tuées.
00:50:16 Peu de temps après, de l'autre côté
00:50:18 de l'autoroute A7, cette fois près
00:50:20 de la cité des Egalades, une seconde fusillade
00:50:22 éclate faisant plusieurs blessés
00:50:24 dont un entre la vie et la mort.
00:50:26 Et puis la troisième fusillade s'est déroulée
00:50:28 dans le centre-ville, près du quartier
00:50:30 de La Joliette. Là aussi,
00:50:32 il y a eu plusieurs blessés et un mort.
00:50:34 Alors c'est une nuit sanglante,
00:50:36 cette nuit, surtout que ça s'est déroulé
00:50:38 alors que déjà ce week-end,
00:50:40 il y avait une autre fusillade qui s'était déclenchée
00:50:42 dans le quartier de l'Alimentation,
00:50:44 quartier Félix-Plate, où il y a eu plusieurs blessés
00:50:46 et que la semaine dernière, eh bien,
00:50:48 un jeune homme s'était fait tuer dans le 13e
00:50:50 arrondissement de la ville. Cette nuit,
00:50:52 toutes les victimes sont des hommes âgés
00:50:54 d'une vingtaine d'années.
00:50:56 – En direct avec nous,
00:50:58 merci beaucoup Laure.
00:51:00 Des dealers qui se baladent avec
00:51:02 ce qui semble être des armes de guerre.
00:51:04 C'est comme ça que ça se passe dans le quartier
00:51:06 des Moulins, à Nice, dans la ville de Nice,
00:51:08 quartier gangréné par le trafic de drogue.
00:51:10 C'est une information de nos confrères de Nice matin.
00:51:12 Regardez cette image qui a été
00:51:14 tweetée par Eric Ciotti,
00:51:16 le patron des Républicains.
00:51:18 [Bruits de la foule]
00:51:20 Selon Nice matin,
00:51:22 la scène a eu lieu le 24
00:51:24 mars dernier. On voit très clairement
00:51:26 ces dealers
00:51:28 avec des armes lourdes,
00:51:30 ce qui semble être des armes lourdes, en pleine rue,
00:51:32 se promener tranquillement en pleine rue.
00:51:34 Autant vous dire qu'on n'a pas envie de les croiser.
00:51:36 Bruno Bartossetti est policier,
00:51:38 il nous en dit plus.
00:51:40 C'est une zone qui est occupée
00:51:42 par des trafiquants.
00:51:44 À partir du moment où il y a un trafic de stupéfiants,
00:51:46 il y a un trafic d'armes.
00:51:48 Les dealers aujourd'hui sont en possession d'armes,
00:51:50 on le sait. C'est un endroit sensible,
00:51:52 c'est un territoire qui leur appartient,
00:51:54 entre guillemets. La République
00:51:56 ne laisse pas des territoires, bien sûr,
00:51:58 comme ça, dans les mains
00:52:00 de ces trafiquants, mais on a beaucoup de mal
00:52:02 à occuper, en tout cas,
00:52:04 ces endroits pour
00:52:06 pouvoir redonner un
00:52:08 apaisement et une tranquillité à tous les rigolennes.
00:52:10 Voilà Bruno Bartossetti
00:52:12 qui sera en direct avec nous
00:52:14 à 7h30. Les résultats
00:52:16 du premier tour dans trois législatives
00:52:18 partielles pour les Français de l'étranger.
00:52:20 Ce sont les députés sortants qui sont
00:52:22 arrivés en tête des scrutins pour la deuxième circonscription
00:52:24 qui regroupe les pays
00:52:26 d'Amérique latine et des Caraïbes. C'est la députée
00:52:28 Renaissance, Eleonore Carrois, qui s'impose
00:52:30 avec 39% des voix face aux candidats
00:52:32 et les Finupès. Dans la huitième
00:52:34 circonscription qui regroupe plusieurs pays du
00:52:36 pourtour méditerranéen dont Israël,
00:52:38 l'Italie, la Grèce ou encore
00:52:40 la Turquie, l'ULR,
00:52:42 Meyer Habib a rassemblé 38%
00:52:44 des votes. Et puis dans la neuvième
00:52:46 circonscription, les Français établis au
00:52:48 Maghreb et en Afrique de l'Ouest ont choisi
00:52:50 Karim Benchek, député Génération S
00:52:52 Nupes. Et puis la fracture
00:52:54 au Parti Socialiste avec une
00:52:56 socialiste dissidente, Martine
00:52:58 Frauger, qui a largement remporté la législative
00:53:00 partielle en Ariège
00:53:02 hier. Elle a rassemblé plus de 60%
00:53:04 des suffrages face à
00:53:06 la députée insoumise Nupes
00:53:08 Bénédicte Thorin. Autant vous dire
00:53:10 que Jean-Luc Mélenchon est furieux. Il dit
00:53:12 que voilà à quoi servent
00:53:14 les dissidents du Parti Socialiste.
00:53:16 Refuge du vote Le Pen et Macron
00:53:18 au second tour pour battre l'opposition
00:53:20 à la retraite à 64 ans. Lamentable
00:53:22 combine politicienne.
00:53:24 Jean-Luc Mélenchon qui n'est pas élu et qui n'est plus député,
00:53:26 voilà,
00:53:28 la démocratie a parlé. C'est comme ça
00:53:30 que ça se passe.
00:53:32 Semaine chargée pour Elisabeth Borne.
00:53:34 La Première ministre reçoit à partir
00:53:36 d'aujourd'hui les chefs de ce parti et de groupes parlementaires
00:53:38 avant de réunir ce mercredi
00:53:40 l'intersyndicale avec la nouvelle
00:53:42 numéro 1 de la CGT.
00:53:44 Objectif affiché, tenter de trouver
00:53:46 une issue à la crise sociale actuelle.
00:53:48 C'est la semaine de tous les possibles qui démarre
00:53:50 aujourd'hui, Florent Tardif, pour la retraite. Oui, c'est
00:53:52 une semaine clé, on peut le dire, pour Elisabeth Borne
00:53:54 et c'est en quelque sorte le début d'un poker
00:53:56 menteur également entre le gouvernement,
00:53:58 les syndicats et les parties
00:54:00 d'opposition notamment. Concrètement, Elisabeth Borne
00:54:02 va recevoir ce mercredi
00:54:04 l'intersyndicale. Qu'a-t-elle
00:54:06 à leur offrir ? Romain, pas grand-chose.
00:54:08 Compte-t-il à lui offrir ? Pas
00:54:10 grand-chose non plus, disons-le, si ce n'est
00:54:12 lui rappeler que tant que le gouvernement ne retirera
00:54:14 pas à la mesure d'âge contenu dans
00:54:16 sa réforme, le mouvement de contestation perdura.
00:54:18 D'ailleurs, vous le voyez, une nouvelle journée de mobilisation
00:54:20 contre la réforme des retraites est prévue
00:54:22 le lendemain. À partir d'aujourd'hui
00:54:24 également, Elisabeth Borne va recevoir
00:54:26 les chefs de partis et de groupes parlementaires
00:54:28 mais là encore cela bloque. À gauche,
00:54:30 socialistes, communistes, insoumis
00:54:32 écologistes ont décliné l'invitation.
00:54:34 Charge donc à Elisabeth Borne
00:54:36 de démontrer qu'elle n'est pas
00:54:38 dans une impasse, même si
00:54:40 c'est compliqué d'en dire autant.
00:54:42 Merci beaucoup Florian. Coup dur pour le PSG.
00:54:44 On en parle tout de suite.
00:54:46 Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:54:48 Installateur de panneaux solaires
00:54:50 Thomson, garantie 25 ans.
00:54:52 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:54:54 C'est la photo qui résume tout.
00:54:56 Regardez ce qu'a tweeté,
00:54:58 ce qu'a publié sur son compte Instagram
00:55:00 Kylian Mbappé. Ça résume la
00:55:02 situation au Paris Saint-Germain.
00:55:04 Le doute, la tristesse,
00:55:06 qu'est-ce qu'on pourrait ajouter d'autre ?
00:55:10 L'incapacité à gagner,
00:55:12 la déception exactement. Le club parisien
00:55:14 qui a été battu 1-0 à domicile
00:55:16 au Parc des Princes hier soir par l'OL.
00:55:18 Oui, Bradley, Barcola a offert
00:55:20 la victoire à l'Olympique lyonnais avec un but
00:55:22 à la 56ème minute.
00:55:24 C'est la deuxième défaite d'affilée des Parisiens
00:55:26 et la huitième depuis le début de l'année.
00:55:28 Toutes compétitions confondues.
00:55:30 Je vous propose d'écouter Christophe Galtier,
00:55:32 l'entraîneur du Paris Saint-Germain,
00:55:34 qui est revenu sur ce match juste avant le but du match.
00:55:36 Regardez.
00:55:38 On doit donner beaucoup plus.
00:55:42 Si on veut être champion, ne pas regarder
00:55:44 les points qu'on a d'avance.
00:55:46 On brûle de plus en plus de jokers.
00:55:48 Je le répète, c'est la huitième défaite en 2023.
00:55:50 La deuxième consécutive au Parc des Princes.
00:55:52 Ce championnat sera un championnat
00:55:54 où il va falloir se battre jusqu'au bout
00:55:56 et qu'on doit montrer une plus grande
00:55:58 force de caractère, une plus grande force collective.
00:56:00 C'est News, il est 7h07.
00:56:14 Restez maintenant avec nous.
00:56:16 Dans un instant, on va parler de la convention citoyenne
00:56:18 qui est en train de se passer.
00:56:20 Au président de la République, on va en parler avec vous,
00:56:22 Giovanna Marsico.
00:56:24 Merci beaucoup d'être sur le plateau de la matinale
00:56:26 de C News.
00:56:28 Vous êtes la directrice du Centre national
00:56:30 des soins palliatifs et de la fin de vie.
00:56:32 On va parler de choses graves, grave s'il en est,
00:56:34 la fin de vie, donc la mort, pour parler clairement.
00:56:36 On va en parler juste après la petite pause.
00:56:38 A tout de suite.
00:56:40 C News, il est 7h11.
00:56:46 On accueille Giovanna Marsico.
00:56:48 Merci beaucoup d'être sur le plateau de la matinale.
00:56:50 Directrice du Centre national des soins palliatifs
00:56:52 et de la fin de vie.
00:56:54 On va parler de ce qui va se passer ce matin à l'Elysée.
00:56:56 Emmanuel Macron reçoit les participants
00:56:58 à la convention citoyenne
00:57:00 sur la fin de vie.
00:57:02 Les participants qui remettent aujourd'hui ces conclusions,
00:57:04 ils sont 76%,
00:57:06 les trois quarts, à dire oui
00:57:08 à une aide active à mourir.
00:57:10 Ça veut dire quoi exactement ?
00:57:12 Ils disent oui à l'euthanasie et au suicide assisté ?
00:57:14 Les citoyens
00:57:16 tirés au sort, les 184,
00:57:18 ont beaucoup discuté,
00:57:20 beaucoup délibéré entre eux.
00:57:22 Ils se sont formés et à la fin de ces 27 jours
00:57:24 de délibération,
00:57:26 de formation, de discussion et de rédaction,
00:57:28 ils ont convenu
00:57:30 que tant l'aide active à mourir,
00:57:32 l'euthanasie,
00:57:34 que le suicide assisté, donc les deux dispositifs
00:57:36 de l'aide active à mourir,
00:57:38 sont associés
00:57:40 à leur préfiguration.
00:57:42 Alors,
00:57:44 avec des gardes fous,
00:57:46 ils mettent des gardes fous,
00:57:48 lesquels ?
00:57:50 Alors, ils mettent des gardes fous,
00:57:52 ils mettent des conditions d'éligibilité,
00:57:54 ils mettent aussi des conditions de contrôle.
00:57:56 C'est à leur avis une procédure
00:57:58 qui doit être extrêmement contrôlée.
00:58:00 Donc, la première,
00:58:02 les conditions d'éligibilité
00:58:04 sont l'âge,
00:58:06 la résidence sur le territoire français
00:58:08 ou la nationalité française,
00:58:10 les souffrances réfractaires,
00:58:12 une maladie létale,
00:58:14 une maladie mortelle
00:58:16 et un pronostic engagé.
00:58:18 Et comme garde fous,
00:58:20 effectivement,
00:58:22 c'est toute une procédure
00:58:24 d'évaluation initiale
00:58:26 par une équipe pluridisciplinaire,
00:58:28 une évaluation de la demande,
00:58:30 une réitération
00:58:32 de la demande par la personne concernée
00:58:34 et puis
00:58:36 l'accompagnement des professionnels de santé
00:58:38 sur l'acte,
00:58:40 tant l'euthanasie, évidemment,
00:58:42 que le suicide assisté
00:58:44 et enfin, une commission de contrôle
00:58:46 pour s'assurer que la procédure
00:58:48 ait préservé
00:58:50 les conditions qui étaient établies
00:58:52 par la loi, qui seraient établies par la loi
00:58:54 si l'aide active à mourir devait passer.
00:58:56 Parce qu'aujourd'hui, l'euthanasie
00:58:58 est interdite en France. Tout à fait.
00:59:00 Qu'est-ce qui est autorisé à la fin de vie
00:59:02 d'un malade ? En France,
00:59:04 pour accompagner les personnes en souffrance réfractaire
00:59:06 avec un pronostic engagé
00:59:08 et une maladie mortelle,
00:59:10 on a un dispositif
00:59:12 qui a été introduit par la loi Clascianetti
00:59:14 en 2016, qui s'appelle la sédation
00:59:16 profonde et continue jusqu'au décès.
00:59:18 Il n'y a pas que ça. Il y a aussi
00:59:20 des sédations palliatives, c'est-à-dire
00:59:22 des sédations ponctuelles,
00:59:24 qui ne mettent pas la personne
00:59:26 à un sommeil
00:59:28 prolongé jusqu'à son décès,
00:59:30 mais qui peuvent lui permettre de se réveiller
00:59:32 de temps en temps pour voir ses proches,
00:59:34 pour établir encore un contact.
00:59:36 La sédation, on endort le malade ?
00:59:38 On endort le malade,
00:59:40 on l'endort, et si
00:59:42 elle est profonde et continue jusqu'au décès,
00:59:44 le malade s'endort et reste
00:59:46 endormi jusqu'à sa mort.
00:59:48 Le suicide assisté,
00:59:50 on en entend parler également,
00:59:52 qu'est-ce que c'est ?
00:59:54 Le suicide assisté est
00:59:56 l'accès à la mort
00:59:58 qui est fait
01:00:00 par, qui est conduit,
01:00:02 piloté par la personne concernée.
01:00:04 C'est-à-dire que les professionnels
01:00:06 de santé mettent à disposition
01:00:08 la substance létale.
01:00:10 Normalement, dans tous
01:00:12 les pays dans lesquels s'est ouvert
01:00:14 les recommandations ou les obligations
01:00:16 du ontologique prévoient
01:00:18 que le professionnel de santé doit être
01:00:20 présent au moment du
01:00:22 déroulement du geste, mais c'est
01:00:24 le patient qui
01:00:26 acte, donc qui actionne
01:00:28 soit l'injection létale
01:00:30 ou qui prend le comprimé, etc.
01:00:32 Le produit en tous les cas.
01:00:34 Ça revient à donner la mort.
01:00:36 Les médecins, ça les gêne.
01:00:38 L'Ordre national des médecins
01:00:40 s'est prononcé
01:00:42 contre ?
01:00:44 Oui, l'Ordre national des médecins,
01:00:46 le Conseil leuqenant,
01:00:48 s'est effectivement prononcé
01:00:50 contre l'euthanasie.
01:00:52 J'ai cru comprendre qu'il y a
01:00:54 en revanche une légère ouverture
01:00:56 vers le suicide assisté.
01:00:58 D'autres spécialités
01:01:00 des sociétés savantes se sont aussi
01:01:02 déclarées très opposées, très gênées
01:01:04 à l'idée que l'aide active à mourir
01:01:06 puisse être accompagnée par les professionnels
01:01:08 parce que ça serait opposé
01:01:10 à leur serment d'hypocrate.
01:01:12 D'autres professionnels,
01:01:14 par exemple certains réanimateurs,
01:01:16 d'autres professionnels qui se sont
01:01:18 manifestés à travers une tribune
01:01:20 dans le Nouvel Obs
01:01:22 ou dans d'autres sites,
01:01:24 ont manifesté au contraire
01:01:26 leur volonté
01:01:28 d'accompagner. C'est clair que
01:01:30 c'est un sujet
01:01:32 qui pour les professionnels est un sujet très douloureux,
01:01:34 très sensible. Dans
01:01:36 d'autres pays dans lesquels l'aide active à mourir
01:01:38 a été introduite il y a très longtemps,
01:01:40 il y a eu un accompagnement,
01:01:42 une formation aussi
01:01:44 pour les professionnels. Aujourd'hui, les professionnels
01:01:46 en France n'ont pas été éduqués,
01:01:48 formés pour ça. Donc on peut entendre
01:01:50 leurs réserves. Mais il faudra évidemment
01:01:52 si le politique va dans ce
01:01:54 sens-là, il faudra les accompagner,
01:01:56 les écouter et surtout leur laisser,
01:01:58 comme c'est le cas dans tous les pays,
01:02:00 la possibilité de refuser
01:02:02 à travers une clause de conscience et de
01:02:04 renvoyer la personne concernée
01:02:06 vers d'autres professionnels ou d'autres structures.
01:02:08 Quels sont aujourd'hui dans les
01:02:10 hôpitaux les cas qui, entre guillemets,
01:02:12 j'aime pas cette formulation
01:02:14 mais j'en ai pas d'autres, qui posent problème ?
01:02:16 Pourquoi est-ce qu'il faut
01:02:18 faire évoluer la loi aujourd'hui ?
01:02:20 Il faut selon certains
01:02:22 et il faut pas selon d'autres.
01:02:24 Mais quelles sont les
01:02:26 situations, j'allais dire très concrètes,
01:02:28 qui sont en zone grise
01:02:30 aujourd'hui ? Alors ce sont des situations
01:02:32 dans lesquelles le pronostic
01:02:34 n'est pas nécessairement
01:02:36 engagé. Et le pronostic
01:02:38 engagé pour la haute autorité de santé
01:02:40 est traduit par quelques heures
01:02:42 et quelques jours. Donc le pronostic
01:02:44 n'est pas si engagé. La personne
01:02:46 a une espérance de vie plus longue,
01:02:48 quelques semaines, quelques mois,
01:02:50 et elle est atteinte de souffrances
01:02:52 réfractaires, souffrances qui
01:02:54 peuvent être d'ordre physique ou
01:02:56 psychique. Et c'est le cas
01:02:58 notamment de certaines, par exemple,
01:03:00 maladies neurodégénératives,
01:03:02 certaines situations
01:03:04 cancéreuses. Il faut dire que pour
01:03:06 les pathologies cancéreuses, en général,
01:03:08 l'accompagnement permet
01:03:10 d'assouvir, de réduire
01:03:12 les souffrances pour la grande majorité.
01:03:14 Mais certaines
01:03:16 personnes restent en dehors.
01:03:18 Donc ces situations-là sont
01:03:20 des situations qui posent problème
01:03:22 parce qu'elles seraient
01:03:24 dans le cadre de l'assédation profonde et continue
01:03:26 si le pronostic
01:03:28 était engagé à court terme
01:03:30 et ce n'est pas le cas.
01:03:32 Il faut développer les soins palliatifs, c'est également
01:03:34 ce qui ressort des
01:03:36 travaux de la Convention. Les soins palliatifs,
01:03:38 soins aux malades en fin de vie, il n'y a
01:03:40 pas assez de centres.
01:03:42 Alors c'est une question de structure,
01:03:44 c'est une question aussi de professionnel.
01:03:46 Ils ne sont pas
01:03:48 tous formés aux soins palliatifs.
01:03:50 C'est une question de culture
01:03:52 palliative. On a encore
01:03:54 en France, comme partout,
01:03:56 une logique
01:03:58 du curatif très fort,
01:04:00 très poussée. Si on pense
01:04:02 au domaine qui est le plus important
01:04:04 de la mortalité, qui est
01:04:06 celui de l'oncologie, on a
01:04:08 encore une culture très de
01:04:10 guerre. C'est l'arsenal thérapeutique,
01:04:12 on va combattre, on va se mettre en guerre
01:04:14 contre la maladie, etc.
01:04:16 Et en effet, tout ceci fait glisser
01:04:18 le moment où on commence
01:04:20 à parler de fin de vie
01:04:22 très très tard. Donc parfois,
01:04:24 les personnes arrivent
01:04:26 à un soin palliatif vraiment
01:04:28 au dernier moment. Nous ce qu'on prône,
01:04:30 et les citoyens l'ont bien saisi,
01:04:32 l'ont bien souligné, c'est de
01:04:34 transmettre, instiller
01:04:36 cette culture palliative très
01:04:38 en amont d'un parcours thérapeutique pour
01:04:40 permettre aux patients de faire les choix
01:04:42 qui lui conviennent le plus, de mettre
01:04:44 à un exergue ses valeurs.
01:04:46 Une dernière question qui est plus
01:04:48 une observation, et je voulais vous entendre.
01:04:50 On ne parle plus de mort.
01:04:52 On parle de la fin de vie. On ne dit plus
01:04:54 "mon père est mort" ou "un tel est mort".
01:04:58 Il est parti.
01:05:00 La mort disparaît
01:05:02 du vocabulaire. Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:05:04 C'est le fruit
01:05:06 d'un changement de société. C'est aussi
01:05:08 le fruit d'un changement technologique,
01:05:10 d'innovation de la médecine.
01:05:12 En effet, la médecine a permis
01:05:14 de prolonger l'espérance
01:05:16 de vie, mais pas forcément
01:05:18 ou pas suffisamment de prolonger
01:05:20 l'espérance de vie en bonne santé
01:05:22 et en bonne qualité. Ce qui se passe,
01:05:24 c'est que, effectivement,
01:05:26 la mort devient l'obstacle absolu
01:05:28 à éviter.
01:05:30 La société, elle est faite
01:05:32 pour non seulement les personnes
01:05:34 vivantes, mais pour les personnes bien portantes.
01:05:36 Même pas pour les malades.
01:05:38 Il faudra effectivement réfléchir aussi
01:05:40 à ce changement de paradigme dans notre société.
01:05:42 Merci beaucoup Giovanna Marsico
01:05:44 d'être venue ce matin sur le plateau de la Matinale.
01:05:46 C'est un sujet lourd pour le matin,
01:05:48 mais c'est un sujet capital s'il en est,
01:05:50 évidemment. Merci beaucoup.
01:05:52 Restez avec nous. On va parler de l'économie à présent.
01:05:54 On va parler retraite, largement relayée
01:05:56 par les réseaux sociaux.
01:05:58 Une infographie montre que les agents de la SNCF,
01:06:00 de la RATP et des industries électriques
01:06:02 et gazières, toucheraient plus de
01:06:04 3000 euros de retraite par mois.
01:06:06 C'est vraiment le cas, le mec Guillaume ?
01:06:08 C'est une infographie qui fait beaucoup réagir
01:06:10 sur les réseaux sociaux. Elle a été créée
01:06:12 et postée sur LinkedIn par un spécialiste
01:06:14 de la data financière.
01:06:16 On peut y voir les montants brut mensuels
01:06:18 moyens des pensions de retraite pour différentes
01:06:20 entreprises et secteurs. On peut ainsi lire
01:06:22 que les retraités de la SNCF touchent en moyenne
01:06:24 3310 euros, ceux d'EDF
01:06:26 et GDF 3140 euros
01:06:28 et ceux de la RATP 3000 euros
01:06:30 quand la retraite moyenne des salariés
01:06:32 du privé est de 1820 euros
01:06:34 et celle des exploitants agricoles de 800 euros
01:06:36 et tout ça alors que ces salariés
01:06:38 partent en plus plus tôt
01:06:40 que les autres régimes. Ces chiffres
01:06:42 sont vrais, il faut le dire. Ils sont vrais,
01:06:44 ils proviennent d'un rapport de la Cour des Comptes,
01:06:46 mais ils sont vieux. Oui, le rapport date de 2019
01:06:48 et porte sur des chiffres
01:06:50 de 2016, il y a 7 ans donc
01:06:52 mais surtout, ces chiffres ne portent que sur
01:06:54 les salariés ayant effectué une carrière complète
01:06:56 au sein de ces entreprises. Or, nous dit
01:06:58 le Figaro, ils sont en réalité très
01:07:00 peu nombreux. 1,2%
01:07:02 à la SNCF, 0,9% dans l'énergie
01:07:04 et 0,2% à la RATP.
01:07:06 Ces chiffres ne concernent donc qu'une minorité.
01:07:08 Alors, est-ce qu'on sait quel est le montant
01:07:10 de la retraite pour les salariés des régimes
01:07:12 spéciaux ? En réalité, en 2021,
01:07:14 les pensions brutes moyennes
01:07:16 pour les retraités de la SNCF sont de
01:07:18 2115 euros,
01:07:20 2746 pour les retraités de l'énergie
01:07:22 et 2476
01:07:24 pour ceux de la RATP.
01:07:26 C'est moins qu'en 2016, c'est moins que sur
01:07:28 ce graphique, mais ça reste des montants
01:07:30 largement supérieurs à la moyenne
01:07:32 des retraites du privé. Qu'est-ce qui explique
01:07:34 cette différence qui persiste entre ces régimes
01:07:36 et les autres ? C'est la fameuse formule de
01:07:38 calcul de la pension qui se base sur
01:07:40 le dernier salaire et non pas sur la moyenne
01:07:42 des 25 meilleures années, comme
01:07:44 c'est le cas pour les régimes de la retraite
01:07:46 générale. Or, souvent dans ces entreprises,
01:07:48 les salariés sont justement augmentés un petit
01:07:50 peu juste avant la ligne d'arrivée, juste
01:07:52 avant d'être à la retraite, ce qui permet
01:07:54 de booster finalement leur pension.
01:07:56 Ce mode de calcul, il va perdurer
01:07:58 pour les salariés actuels et pour ceux qui seront
01:08:00 embauchés jusqu'au 1er septembre prochain.
01:08:02 Si vous avez envie de rejoindre ces entreprises,
01:08:04 c'est le moment ou jamais. Ensuite, ce ne
01:08:06 sont que les nouveaux embauchés qui seront
01:08:08 affiliés au régime général et qui
01:08:10 perdront donc l'avantage de ce mode de calcul
01:08:12 très généreux.
01:08:14 Le Mic Guillaume, merci beaucoup, le Mic.
01:08:16 Voilà, c'est un peu le vrai du faux de la retraite d'Agin Specio.
01:08:18 Merci beaucoup. 7h22,
01:08:20 restez bien avec nous, dans un instant,
01:08:22 on va parler des trottinettes avec Pierre Chasseret.
01:08:24 Vous savez que les Parisiens disent non aux trottinettes
01:08:26 en libre service.
01:08:28 Terminé à partir du 1er septembre prochain.
01:08:30 On en parle. Restez bien avec nous
01:08:32 sur CNews, à tout de suite.
01:08:34 CNews, il est 7h25,
01:08:40 on va parler de trottinettes à deux roues
01:08:42 déjà. Vous nous parlez d'engin
01:08:44 à quatre roues. Pierre Chasseret, bonjour.
01:08:46 Bonjour Romain. C'est pas un petit moteur quand même. Il y a un petit moteur.
01:08:48 C'est pas 40 millions de trottinettes.
01:08:50 Enfin, votre association,
01:08:52 c'est 40 millions d'automobilistes, mais là, c'est 40 millions de trottinettes.
01:08:54 Bon, les Parisiens étaient appelés à voter
01:08:56 dans le cadre d'un référendum sur les trottinettes hier.
01:08:58 Oui, avec un résultat,
01:09:00 score sans appel. Et honnêtement, on aurait pu
01:09:02 le prévoir, mais peut-être pas autant.
01:09:04 On est sur du 9 parisiens sur 10
01:09:06 qui se sont déplacés
01:09:08 pour aller voter, qui ont dit
01:09:10 stop aux trottinettes.
01:09:12 Attention, en libre service.
01:09:14 C'est très important. C'était pas un vote
01:09:16 contre les trottinettes en règle générale
01:09:18 électrique, c'était uniquement contre les libres
01:09:20 contre celles en libre service.
01:09:22 Le taux de participation,
01:09:24 ultra bas, Romain. On a eu
01:09:26 100 000 parisiens qui se sont déplacés
01:09:28 sur en gros 2 millions de parisiens
01:09:30 qui potentiellement... - Il n'y a pas de millions d'électeurs.
01:09:32 - Bien sûr, mais sur 2 millions de parisiens,
01:09:34 on est sur 100 000. Il est évident
01:09:36 qu'il y avait beaucoup d'utilisateurs mineurs
01:09:38 qui, eux, font un moyen. - Il y a un million d'électeurs.
01:09:40 - Exactement. - Au moins plus d'un million.
01:09:42 - Donc on est quand même sur une minorité,
01:09:44 mais cette minorité est tout à fait représentative
01:09:46 de ce qu'on ressent tous. - Oui.
01:09:48 Combien il y a d'utilisateurs de trottinettes dans Paris ?
01:09:50 - Alors, en chiffres,
01:09:52 à Paris, vous avez 15 000 trottinettes
01:09:54 en libre service. Ça compte pas
01:09:56 les trottinettes des particuliers.
01:09:58 Là-dessus, vous avez 400 000 utilisateurs
01:10:00 différents.
01:10:02 Vous avez 85 % de ces utilisateurs
01:10:04 qui sont des parisiens.
01:10:06 Moi, j'ai envie de dire que ceux qui utilisent
01:10:08 les trottinettes, ils les ont pas utilisés pour aller
01:10:10 voter. Parce que si tous les utilisateurs
01:10:12 des trottinettes s'étaient déplacés pour aller voter,
01:10:14 eh bien aujourd'hui, il n'y aurait pas eu
01:10:16 cette interdiction qu'il ne peut qu'être
01:10:18 malheureusement prononcée. - Oui.
01:10:20 Il y avait une sacrée publicité.
01:10:22 Donc, ceux qui sont pas allés voter, ils sont...
01:10:24 Ils vivaient dans une grotte
01:10:26 ou je sais pas, mais en tout cas... Parce qu'il y avait
01:10:28 de la publicité dans les journaux. Tout le monde
01:10:30 était au courant de cette...
01:10:32 de cette...
01:10:34 élection, pas élection, mais votation.
01:10:36 Quelles conséquences va avoir
01:10:38 le vote ? - Eh bien, ça risque
01:10:40 d'être assez lourd parce que d'autres villes en France
01:10:42 utilisent ces services de trottinettes
01:10:44 en libre service. La seule problématique,
01:10:46 c'est qu'on est juste en train
01:10:48 d'interdire les seules que l'on peut
01:10:50 sécuriser. Les trottinettes
01:10:52 en libre service, c'est celles sur lesquelles on a
01:10:54 un impact, un poids politique,
01:10:56 où on peut prendre des mesures parce qu'il y a des opérateurs.
01:10:58 Les trottinettes qui posent aussi
01:11:00 problème sont aussi beaucoup celles des particuliers.
01:11:02 Celles qui sont mal garées sur
01:11:04 les trottoirs, celles qui aujourd'hui
01:11:06 roulent sur les trottoirs, ces trottinettes-là
01:11:08 vont rester autorisées.
01:11:10 Donc, c'est la petite nuance et le petit bémol que
01:11:12 j'apporte. S'il y avait un bon moyen
01:11:14 peut-être de sécuriser l'usage,
01:11:16 parce que le problème, ce n'est pas la trottinette, c'est celui
01:11:18 qui est dessus, le seul moyen
01:11:20 de sécuriser l'usage, c'était peut-être de
01:11:22 passer par ces opérateurs.
01:11:24 Merci beaucoup Pierre Chasseret.
01:11:26 Ah ben non, il n'y a pas de petite pub.
01:11:30 Il y a des semaines avec. Il y a une petite pub
01:11:32 avant la météo. Voilà. 7h28
01:11:34 le temps, Alexandre Ablan.
01:11:36 La météo avec Groupe Verlaine.
01:11:38 Installateur de panneaux solaires
01:11:40 Thomson, garantie 25 ans.
01:11:42 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:11:44 Du vent en Méditerranée
01:11:46 aujourd'hui, Alexandra.
01:11:48 Oui, du vent en Méditerranée, des températures
01:11:50 assez froides ce matin avec localement
01:11:52 entre 1 et 2 degrés sur les régions du
01:11:54 nord avec ces températures qui vont donc
01:11:56 être beaucoup plus fraîches cette semaine.
01:11:58 Regardez d'ailleurs les températures relevées aux alentours
01:12:00 de 6h du matin avec seulement
01:12:02 1,5 degré à Cambrai, 1,8 degré
01:12:04 au Touquet ou encore 2 petits degrés
01:12:06 du côté de Calais et ce n'est que le début.
01:12:08 Il va faire encore plus froid demain
01:12:10 et mercredi. Alors ce matin, un temps assez
01:12:12 mitigé. On retrouve un petit peu de neige en montagne
01:12:14 sur le massif central ou encore en allant
01:12:16 vers les Pyrénées. Du vent en Méditerranée
01:12:18 et puis plus vous irez vers le nord, plus vous aurez du grand beau
01:12:20 temps. Dans l'après-midi, peu d'évolution.
01:12:22 Un temps partiellement nuageux sur le centre.
01:12:24 Du grand beau temps sur les régions du nord.
01:12:26 Un petit peu de neige en montagne et quelques orages attendus
01:12:28 notamment sur la côte d'Azion ou encore
01:12:30 sur les Alpes du Sud. Côté température,
01:12:32 c'est un petit peu frais ce matin avec
01:12:34 un petit degré à Lille ou encore du côté
01:12:36 de Reims. Seulement 8 degrés à Marseille
01:12:38 ou encore 10 degrés à Perpignan. Dans
01:12:40 l'après-midi, les températures restent
01:12:42 plutôt douces. 13 à Paris avec
01:12:44 11 degrés à Lille. C'est un petit peu frais au nord mais
01:12:46 dans le sud, c'est très doux avec 20 degrés en moyenne
01:12:48 à Marseille ou encore à Ajaccio et 19
01:12:50 degrés à Nice. La suite du programme,
01:12:52 semaine calme en perspective avec
01:12:54 néanmoins le retour de quelques gelées
01:12:56 notamment pour les journées de mardi et de
01:12:58 mercredi à la montagne. Attention, temps
01:13:00 brumeux avec localement un petit peu de neige.
01:13:02 C'est Newsy, il est 7h29. Merci d'être
01:13:14 avec nous. Vous regardez la matinale, vous avez bien raison.
01:13:16 A la une ce matin, une scène
01:13:18 terrifiante dans un quartier
01:13:20 dangereux de Nice. La ville de
01:13:22 Nice. Des individus portant ce
01:13:24 qui semble être des armes de guerre
01:13:26 se promènent, j'allais dire tranquillement
01:13:28 dans la rue. En tout cas, ils ne sont pas inquiétés.
01:13:30 On vous montre les images ce matin.
01:13:32 Le procès de l'attentat à rue
01:13:34 Copernic, plus de 40 ans après.
01:13:36 Il y avait eu 4 morts devant
01:13:38 cette synagogue du 16ème
01:13:40 arrondissement de la capitale. Le procès
01:13:42 s'ouvre aujourd'hui.
01:13:44 La France a décidé de financer un nouveau
01:13:46 porte-avions pour remplacer le Charles de Gaulle.
01:13:48 On ne connaît pas encore le nom,
01:13:50 il n'a pas encore été décidé mais on sait qu'il sera
01:13:52 à propulsion nucléaire.
01:13:54 Des dealers qui se promènent
01:13:56 avec ce qui semble être des armes
01:13:58 de guerre. C'est comme ça que ça se passe dans le quartier
01:14:00 des Moulins à Nice. C'est une
01:14:02 information de nos confrères de Nice ce matin
01:14:04 qui nous disent que ce serait passé
01:14:06 le 24 mars dernier.
01:14:08 Vous le voyez sur ces images.
01:14:10 On voit très clairement ces dealers avec
01:14:12 des armes lourdes en pleine rue.
01:14:14 En pleine rue à Nice.
01:14:16 Le récit est signé
01:14:18 Marine Sabourin et Maxime Lavandier. Regardez.
01:14:20 Filmé par un riverain, cette scène
01:14:24 se serait déroulée le 24 mars dernier
01:14:26 en plein après-midi et en plein coeur
01:14:28 de la cité des Moulins à l'ouest de Nice.
01:14:30 Sur cette vidéo amateur, un individu
01:14:32 encagoulé et entièrement vêtu de noir
01:14:34 fait une ronde avec ce qui semble être
01:14:36 un fusil. A ses côtés, 5 autres
01:14:38 individus, l'un d'entre eux tient lui aussi
01:14:40 une arme.
01:14:42 Cette vidéo témoigne de ce qui se passe
01:14:44 fréquemment dans le quartier des Moulins
01:14:46 ou dans d'autres agglomérations.
01:14:48 C'est ça qui est important de retenir. On a une vidéo,
01:14:50 on peut être choqué, déstabilisé
01:14:52 en voyant cette vidéo. Pas pour nous,
01:14:54 on sait que ça fait très longtemps qu'on a
01:14:56 ces armes à feu qui circulent
01:14:58 dans cette cité.
01:15:00 Trafic d'armes, trafic de stupéfiants
01:15:02 et des interventions policières
01:15:04 de plus en plus délicates.
01:15:06 C'est un territoire qui leur appartient
01:15:08 entre guillemets. La République
01:15:10 ne laisse pas des territoires, bien sûr,
01:15:12 comme ça, dans les mains
01:15:14 de ces trafiquants. Mais on a beaucoup de mal
01:15:16 à occuper, en tout cas,
01:15:18 ces endroits pour
01:15:20 pouvoir redonner un
01:15:22 apaisement et une tranquillité à tous les rigolennes.
01:15:24 Plus de 200 habitants du
01:15:26 quartier excédé ont participé
01:15:28 à une réunion sur le thème de l'insécurité
01:15:30 en présence du maire de Nice.
01:15:32 Christian Estrosi a alors proposé
01:15:34 à l'Assemblée de se réunir à la
01:15:36 fin du mois pour faire le point sur les actions
01:15:38 qui auront été menées d'ici là dans le quartier.
01:15:40 On retrouvera dans un instant Bruno Barthocéti,
01:15:46 que vous venez de voir dans ce reportage
01:15:48 en direct avec nous. Cette information de la nuit
01:15:50 à Marseille, au moins trois personnes sont mortes
01:15:52 dans trois fusillades dans les quartiers nord.
01:15:54 Il s'agit de trois hommes âgés d'une vingtaine
01:15:56 d'années. Trois autres individus sont
01:15:58 entre la vie et la mort et cinq sont
01:16:00 blessés sans pronostic vital engagé.
01:16:02 Le procès de l'attentat
01:16:04 de la rue Copernic s'ouvre ce matin.
01:16:06 43 ans après les faits,
01:16:08 l'unique accusé, Hassane Diab,
01:16:10 installé désormais au Canada,
01:16:12 ne sera pas présent devant la cour d'assises spéciale
01:16:14 de Paris.
01:16:16 L'attentat de la rue Copernic, c'était
01:16:18 le 3 octobre 1980.
01:16:20 Oui, cet attentat à la bombe devant la synagogue de la rue
01:16:22 Copernic à Paris avait fait
01:16:24 quatre morts et des dizaines de blessés.
01:16:26 A l'époque, c'était la première fois depuis la
01:16:28 seconde guerre mondiale que des juifs étaient visés
01:16:30 par une attaque. Selon l'avocat
01:16:32 des victimes, ce procès était évidemment
01:16:34 très attendu par les familles. Écoutez.
01:16:36 Mes clients victimes
01:16:38 considèrent que
01:16:40 depuis le début, ce qu'ils attendaient,
01:16:42 c'est qu'il y ait un jugement.
01:16:44 Pas une instruction, mais un jugement.
01:16:46 Donc là, la cour d'assises
01:16:48 se prononcera, dans un sens
01:16:50 ou dans un autre, mais au moins,
01:16:52 on saura que l'affaire a été
01:16:54 jugée. 43 ans
01:16:56 après, c'est mieux que pas du tout.
01:16:58 L'accusé avait laissé entendre
01:17:00 qu'il serait présent et finalement,
01:17:02 a fait confirmer par son avocat qu'il ne le serait pas.
01:17:04 Je n'ai jamais
01:17:06 personnellement cru qu'il pourrait être
01:17:08 présent, car ça aurait été un signe
01:17:10 d'innocence auquel je ne croyais pas.
01:17:12 La construction
01:17:14 du nouveau porte-avions français débutera
01:17:16 en 2026. Les premiers essais
01:17:18 en mer du successeur du Charles de Gaulle
01:17:20 devraient avoir lieu en 2036-
01:17:22 2037, selon le ministre des Armées,
01:17:24 Sébastien Lecornu. Le processus
01:17:26 sera acté dans la prochaine loi de programmation
01:17:28 militaire et le général Bruno
01:17:30 Clermont était notre invité à 6h45
01:17:32 et selon lui, ce porte-avions devrait
01:17:34 surpasser son prédécesseur. Écoutez.
01:17:36 On parle plutôt d'une entrée de ce
01:17:38 porte-avions en service en 2038
01:17:40 avec des capacités très supérieures
01:17:42 à celles du porte-avions Charles de Gaulle.
01:17:44 Plus de rafales,
01:17:46 une trentaine d'avions de tout type,
01:17:48 un porte-avions mieux
01:17:50 défendu, un porte-avions
01:17:52 qui sera capable d'opérer
01:17:54 en coalition avec les principales
01:17:56 forces maritimes du monde. Donc c'est une
01:17:58 nouvelle très importante pour la marine
01:18:00 nationale et une nouvelle très importante pour les armées.
01:18:02 Il n'y a pas de doute sur le fait que la France
01:18:04 a besoin d'un porte-avions dans les années qui viennent.
01:18:06 La Grèce réclame
01:18:08 un soutien financier à l'Union
01:18:10 européenne pour faire face à l'immigration.
01:18:12 Le Premier ministre grec demande de l'aide
01:18:14 pour l'extension, pour financer
01:18:16 l'extension de sa clôture anti-migrants.
01:18:18 Oui, Athènes souhaite prolonger
01:18:20 de 35 km sa barrière métallique
01:18:22 que vous voyez sur ces images,
01:18:24 qui longe sa frontière avec la Turquie.
01:18:26 Écoutez le chef du gouvernement grec.
01:18:28 Ce que vous voyez ici
01:18:30 a été financé exclusivement
01:18:32 par le budget grec, par les contribuables
01:18:34 grecs. Mais je pense qu'il est temps
01:18:36 que l'Union européenne envisage sérieusement
01:18:38 de fournir des fonds européens pour ce type de projet.
01:18:40 Car après tout, nous contribuons à la sécurité
01:18:44 européenne et nous contribuons également
01:18:46 à une politique d'asile européenne
01:18:48 plus intégrée et plus efficace.
01:18:50 Bruno Barthocéti est en direct avec nous.
01:18:54 Policier et porte-parole du syndicat
01:18:56 Unité SGP Sud. Merci beaucoup
01:18:58 Bruno Barthocéti. On vous voyait
01:19:00 à l'instant dans le reportage sur ce qui se passe à Nice
01:19:02 qui est terrifiant,
01:19:04 glaçant. Que dire
01:19:06 de ce quartier ? Vous dites "on le sait"
01:19:08 on vous entend dans le reportage
01:19:10 on le sait depuis des années
01:19:12 qu'il y a des armes. C'est un quartier
01:19:14 dangereux le quartier des Moulins à Nice ?
01:19:16 Un quartier très très dangereux et d'ailleurs
01:19:20 l'actualité ne vous échappe pas
01:19:22 la dangerosité on la retrouve également
01:19:26 là si on voit les images
01:19:28 on la retrouve également à Marseille puisqu'on a
01:19:30 une fusillade, on a eu trois fusillades
01:19:32 ce week-end. Donc la circulation
01:19:34 d'armes à feu est
01:19:36 très lourde que ce soit à Nice, à Marseille
01:19:38 ou en tout cas en zone sud et dans
01:19:40 tout l'Hexagone. Et en fait si vous voulez
01:19:42 ces images-là témoignent de ce que l'on vit au quotidien
01:19:44 vous avez des services aujourd'hui d'enquête
01:19:46 qui sont à l'agonie. Nous avons vraiment
01:19:48 du mal, beaucoup de mal pour travailler.
01:19:50 Il faut qu'on nous donne les moyens pour pouvoir
01:19:52 repousser ce phénomène-là parce que
01:19:54 les habitants souffrent de cette
01:19:56 situation. Les policiers
01:19:58 font un excellent travail. Mes collègues
01:20:00 sont sur tous les fronts
01:20:02 mais là ça devient quand même très très difficile.
01:20:04 Vous voyez, à travers ces images
01:20:06 ils sont avec leurs règles
01:20:08 leurs outils de travail, c'est-à-dire des armes
01:20:10 à feu pour faire régner la terreur
01:20:12 et pour justement
01:20:14 bien sécuriser leur territoire.
01:20:16 Or c'est la République qu'on doit
01:20:18 sécuriser en repoussant ces
01:20:20 gens-là et en donnant les moyens aux policiers
01:20:22 de travailler.
01:20:24 Mais les policiers
01:20:26 ont quand même certains moyens. Alors là j'entends
01:20:28 le syndicalisme mais les policiers ont quand même certains moyens.
01:20:30 Petit 1, petit 2,
01:20:32 ils arrêtent des dealers.
01:20:34 Est-ce que c'est pas après
01:20:36 où on les relâche pour des raisons
01:20:38 X ou Y ?
01:20:40 Où ils vont
01:20:42 quelques mois en prison et ils reviennent ?
01:20:44 La justice
01:20:46 ne fonctionne pas. Il y a un problème.
01:20:48 Vous le dites vous-même, ça existe depuis des années.
01:20:50 Petit 1, ça existe depuis des années.
01:20:52 Petit 2, les Français n'en veulent plus.
01:20:54 Donc il y a un moment, il va falloir faire quelque chose,
01:20:56 non ? - Oui, la réponse
01:20:58 est dans votre question. Quand on dit
01:21:00 que la justice ne fonctionne pas, en tout cas,
01:21:02 la justice a besoin de moyens,
01:21:04 elle aussi, pour travailler comme nous.
01:21:06 Les prisons sont pleines, archi-pleines, on le sait.
01:21:08 Donc le problème,
01:21:10 il est sociétal. Bien sûr qu'il y a un souci
01:21:12 de justice, de peine,
01:21:14 de sanctions. On voit bien
01:21:16 que c'est pas suffisant. D'ailleurs,
01:21:18 parce qu'il y a de plus en plus de réseaux, de plus en plus
01:21:20 de trafic. On est débordés.
01:21:22 Tout simplement. On ne peut pas se cacher
01:21:24 notre petit doigt. Je dis "on est débordés"
01:21:26 en France. Quand je dis "on", je pense
01:21:28 au travail de la justice, mais également
01:21:30 au travail de la police. Quand on
01:21:32 arrive à des résultats dans notre
01:21:34 travail au quotidien, on souffre
01:21:36 terriblement. On est, nous sommes fatigués.
01:21:38 Alors après, est-ce qu'on va
01:21:40 une bonne fois pour toutes, et j'entends
01:21:42 votre question, mais est-ce qu'une
01:21:44 bonne fois pour toutes, on va donner les moyens à la justice
01:21:46 de sanctionner ? Je l'espère. Vous savez,
01:21:48 je ne veux pas entrer dans un schéma politique. On se donne les moyens
01:21:50 pour aider les Ukrainiens, déjà chez nous,
01:21:52 qu'on arrive aussi à donner les moyens
01:21:54 sérieux pour pouvoir repousser
01:21:56 ces guerriers. Là, en face de nous, nous avons
01:21:58 des personnes qui sont prêtes à tuer du flic,
01:22:00 qui sont prêtes à tirer sur n'importe qui
01:22:02 pour préserver leur territoire et leur commerce.
01:22:04 Donc c'est vrai qu'il y a un véritable
01:22:06 danger aujourd'hui dans notre société, et c'est récurrent.
01:22:08 Ce n'est pas une question
01:22:10 de politique politicienne,
01:22:12 c'est une question politique au sens
01:22:14 "vie de la cité", c'est-à-dire que comment est-ce qu'on peut
01:22:16 vivre dans une cité,
01:22:18 cité avec un grand C,
01:22:20 avec des gens qui se baladent
01:22:22 armés comme ça ? Ça se passe dans les rues
01:22:24 de Nice. C'est une grande ville, Nice.
01:22:26 Le maire, c'est Christian Estrosi.
01:22:28 C'est une grande ville. Donc,
01:22:30 c'est évidemment inadmissible. Les gens ont
01:22:32 peur. Les habitants, ceux qui sont
01:22:34 honnêtes, vivent sous le
01:22:36 joug de ces trafiquants de drogue, c'est-à-dire qu'il
01:22:38 faut slalomer
01:22:40 entre
01:22:42 les vendeurs de drogue. Regardez ces chaussures,
01:22:44 parce que voilà, les autres qui sont armés.
01:22:46 Mais on ne peut pas vivre dans ces conditions-là.
01:22:48 C'est pas possible. Personne ne peut vivre dans ces
01:22:50 conditions-là. Mais ils ne vivent pas.
01:22:52 Ils survivent. Les
01:22:54 habitants survivent. Ils ne sont pas en capacité
01:22:56 aujourd'hui de vivre normalement.
01:22:58 Vous savez, en plus, on est buté
01:23:00 à un système juridique. Estrosi l'a
01:23:02 dit, je crois, et il a raison.
01:23:04 Nous avons aussi parmi
01:23:06 les guetteurs, parmi
01:23:08 les dealers des clandestins.
01:23:10 Je ne veux pas stigmatiser les clandestins, mais quand même,
01:23:12 à partir du moment où on les a pris
01:23:14 et lorsqu'on les a donnés
01:23:16 à la justice, si ces derniers
01:23:18 vont faire 2, 3, 6 mois de prison,
01:23:20 à leur sortie, il faut
01:23:22 immédiatement les reconduire à la frontière.
01:23:24 Certainement pas, je prends cet exemple-là,
01:23:26 les conduire dans des crânes, dans des centres de rétention
01:23:28 administratives, parce que là aussi, les policiers
01:23:30 ne sont pas en sécurité pour garder
01:23:32 des criminels
01:23:34 ou des voyous, en tout cas, très
01:23:36 connus. Donc, je crois qu'il faut
01:23:38 quand même, bien sûr qu'il y a des textes et des lois
01:23:40 et qu'il va falloir encore les renforcer, mais surtout les
01:23:42 appliquer. Et pour revenir sur votre
01:23:44 question, les habitants sont
01:23:46 fatigués,
01:23:48 ils n'en peuvent plus.
01:23:50 Ça devient insupportable
01:23:52 pour eux, pour nous tous,
01:23:54 mais les premiers, bien sûr, ce sont les habitants.
01:23:56 95% des personnes dans ces
01:23:58 cités aspirent au calme,
01:24:00 ne veulent pas vivre dans ces conditions
01:24:02 et malheureusement, c'est bien dans ces conditions-là qu'ils vivent.
01:24:04 Donc, il faut vraiment se donner les moyens.
01:24:06 Ça doit être une priorité nationale. Vous savez,
01:24:08 on sait tous qu'il y a de plus en plus
01:24:10 de circulation.
01:24:12 Vous, qui êtes au cœur du
01:24:14 système policier, enfin au cœur,
01:24:16 qui êtes un acteur, ça veut dire que c'est toujours pas
01:24:18 une priorité ?
01:24:20 En fait, si on s'en donne
01:24:22 une priorité, on ne se donne pas assez
01:24:24 les moyens. C'est de plus en plus
01:24:26 grandissant, le phénomène de stupéfiants.
01:24:28 Nous avons une société, aujourd'hui,
01:24:30 qui est vulnérable, qui est malade.
01:24:32 Donc, nous avons de plus en plus de consommateurs
01:24:34 et vous aurez de plus en plus de réseaux de stupéfiants.
01:24:36 Ça rapporte beaucoup, ça
01:24:38 demande beaucoup d'énergie pour nous, pour
01:24:40 repousser ce phénomène-là. Et je ne dis pas
01:24:42 qu'on est dépassé, mais en tout cas, on est très, très
01:24:44 fatigué. Même si on s'en donne,
01:24:46 nous, policiers, si on nous demande
01:24:48 en priorité de repousser ce phénomène-là,
01:24:50 ça, c'est clair que nous n'avons pas assez de moyens
01:24:52 pour cela et la justice n'en a pas non plus.
01:24:54 Et effectivement, il faut avoir ça
01:24:56 en tête quand on... pour ceux qui achètent
01:24:58 de la drogue, même...
01:25:00 voilà, un petit
01:25:02 pétard ou quelque chose... voilà, il faut savoir qu'on
01:25:04 finance ça, quand on achète de la drogue.
01:25:06 Merci beaucoup Bruno Martosetti. Merci de
01:25:08 avoir été en direct avec nous ce matin
01:25:10 dans la matinale de CNews. Merci
01:25:12 beaucoup. Je suis sûr que vous êtes si
01:25:14 dérichés, vous. En tout cas, nous, on laisse
01:25:16 autour du plateau. 7h42.
01:25:18 Dans un instant, l'écho. On va parler de
01:25:20 l'inflation. Il y a des départements où l'inflation est
01:25:22 moins forte que dans d'autres. C'est avec Lomiguillot.
01:25:24 À tout de suite.
01:25:26 CNews, il est 8h moins le quart.
01:25:30 Bienvenue à tous. Merci d'être avec nous dans
01:25:32 la matinale. Tout d'abord, le Point Info
01:25:34 avec Chana Lusso.
01:25:36 Les Parisiens ont
01:25:38 tranché. Les trottinettes électriques en libre
01:25:40 service disparaîtront de la capitale
01:25:42 le 1er septembre prochain. Hier,
01:25:44 lors d'une consultation inédite,
01:25:46 90% des votants se sont opposés
01:25:48 à leur location. Un vote marqué
01:25:50 par une très faible participation.
01:25:52 Seulement 8% des inscrits,
01:25:54 les trois loueurs de trottinettes, ont dit prendre
01:25:56 acte du résultat, même s'ils le jugent
01:25:58 peu représentatif.
01:26:00 Cette information de la nuit à Marseille.
01:26:02 Au moins 3 personnes sont mortes
01:26:04 dans trois fusillades dans les quartiers nord.
01:26:06 Il s'agit de trois hommes âgés d'une vingtaine
01:26:08 d'années. Trois autres individus sont
01:26:10 entre la vie et la mort et cinq sont
01:26:12 blessés sans pronostic vital engagé.
01:26:14 Et puis Emmanuel Macron
01:26:16 reçoit les membres de la convention citoyenne
01:26:18 sur la fin de vie. Aujourd'hui,
01:26:20 le chef de l'État devrait donner des indications
01:26:22 sur la suite des débats.
01:26:24 Hier, au terme de 4 mois de réflexion,
01:26:26 les 184 citoyens tirés au sort
01:26:28 se sont majoritairement
01:26:30 prononcés pour ouvrir une aide active
01:26:32 à Montréal.
01:26:34 L'inflation alimentaire,
01:26:36 elle ne progresse pas de la même façon
01:26:38 partout en France. On n'est pas tous égaux
01:26:40 face à l'inflation. Vous avez les derniers chiffres
01:26:42 le McGuillot, selon les départements.
01:26:44 Alors où est-ce qu'elle est la plus modérée l'inflation ?
01:26:46 C'est en Vendée romain que l'inflation
01:26:48 est la plus modérée et les courses alimentaires
01:26:50 les moins chères. C'est ce que dit
01:26:52 la dernière étude de Nielsen IQ
01:26:54 qui est un spécialiste de
01:26:56 l'étude des produits et des prix
01:26:58 en grande surface
01:27:00 et dans la grande distribution.
01:27:02 Si on regarde juste l'inflation
01:27:04 moyenne sur les produits alimentaires, elle était de
01:27:06 15,8% sur un an en mars
01:27:08 et même de 16,6%
01:27:10 sur les produits frais selon
01:27:12 l'INSEE. Et puis donc si on regarde
01:27:14 région par région, c'est en Vendée qu'elle est
01:27:16 la moins importante, qu'elle progresse le moins vite
01:27:18 cette inflation. Alors que sans surprise
01:27:20 c'est à Paris et en région parisienne
01:27:22 que les courses coûtent le plus cher.
01:27:24 Et dans les autres départements ?
01:27:26 On note une inflation plus importante que la moyenne
01:27:28 dans le Val d'Oise, également dans
01:27:30 le département de la Marne, alors que c'est
01:27:32 en Ile-et-Vilaine, en Lauser et
01:27:34 en Vendée que les prix progressent
01:27:36 le moins vite. En gros, les prix sont plus
01:27:38 élevés dans toutes les grandes villes, Paris, Lyon
01:27:40 Marseille en tête, ainsi que sur la
01:27:42 côte méditerranéenne, alors qu'à l'inverse
01:27:44 les hausses de prix sont plus modérées
01:27:46 et les prix plus bas dans tout l'ouest
01:27:48 de la France. Et puis à noter, après Paris
01:27:50 c'est dans les Hautes-Alpes que l'inflation
01:27:52 a le plus progressé ces derniers mois
01:27:54 2,5 points de plus que
01:27:56 la moyenne de l'INSEE, sans doute parce qu'avec les vacances
01:27:58 au ski, dans certaines stations, les
01:28:00 prix augmentent et flambent. Et à part
01:28:02 ce cas particulier, comment ça s'explique
01:28:04 ces différences ? Alors d'abord, les experts
01:28:06 de Nielsen expliquent que traditionnellement
01:28:08 l'Ouest de la France a des prix plus bas
01:28:10 parce que c'est un peu le bastion de la grande distribution
01:28:12 c'est de là qu'est originaire notamment la famille
01:28:14 Leclerc et donc là, les supermarchés
01:28:16 se livrent à une véritable guerre des prix
01:28:18 et puis de l'autre côté du spectre
01:28:20 le côté des prix élevés, c'est à Paris
01:28:22 qu'on trouve les prix les plus chers, tout simplement parce que les
01:28:24 foyers sont plus chers et que les enseignes
01:28:26 répercutent sur le consommateur
01:28:28 ces frais et ces prix
01:28:30 pour ne pas renier trop leurs marges
01:28:32 un autre chiffre important à avoir en tête, au sein
01:28:34 d'une même zone, il y a d'énormes
01:28:36 différences de prix d'une enseigne à l'autre
01:28:38 jusqu'à 32% de différence
01:28:40 il est donc particulièrement
01:28:42 utile et important en cette période de
01:28:44 bien comparer les prix avant d'acheter
01:28:46 Merci beaucoup Lomique, voilà on sait
01:28:48 où faire nos courses, il faut aller en Vendée
01:28:50 Oui, ça peut faire un peu plus cher en termes de logement
01:28:52 à Strasbourg, c'est sûr que l'économie
01:28:54 n'est pas forcément en rendez-vous
01:28:56 vu le prix de l'essence. On peut en profiter
01:28:58 si on est en vacances là-bas, exactement, ou si on y habite
01:29:00 le coffre plein
01:29:02 évidemment, et on embrasse et on salue bien tous les Vendéens
01:29:04 et les autres. 7h48
01:29:06 restez bien avec nous dans un instant, la fin de vie
01:29:08 le débat sur la fin de vie
01:29:10 et si Emmanuel Macron
01:29:12 en profitait pour rebondir politiquement
01:29:14 avec le débat sur la fin de vie
01:29:16 on verra ça avec Paul Sujit dans un instant, à tout de suite
01:29:18 *Générique*
01:29:24 La politique avec vous
01:29:26 Paul Sujit, bonjour Paul
01:29:28 La convention citoyenne sur la fin de vie s'est prononcée
01:29:30 majoritairement en faveur d'une loi qui ouvre
01:29:32 la possibilité de
01:29:34 recourir au suicide assisté
01:29:36 et à l'euthanasie
01:29:38 ça n'était pas une surprise Paul ?
01:29:40 Non en fait Romain, c'est pas très surprenant parce que d'abord
01:29:42 au cours du processus, les opinions des citoyens
01:29:44 tirés au sort pour participer à cette convention
01:29:46 sur la fin de vie
01:29:48 étaient régulièrement communiquées donc on a pu voir
01:29:50 qu'elle penchait très largement
01:29:52 dans ce sens et puis d'autre part de toute manière
01:29:54 dans la mesure où quasiment l'ensemble
01:29:56 de la société française est plutôt favorable
01:29:58 d'après les sondages en tout cas à l'ouverture
01:30:00 du suicide assisté, de l'euthanasie
01:30:02 on voit pas très bien par quel miracle
01:30:04 si on tire au sort 180 citoyens
01:30:06 et bien ils finiraient par dire le contraire. En revanche
01:30:08 ce qui surprend un peu plus ce sont deux choses
01:30:10 d'abord c'est la prudence de l'avis qui a été rendu par les citoyens
01:30:12 et puis les réserves
01:30:14 qu'ils ont émises. On avait dit dans la presse
01:30:16 avec grand fracas il y a quelques semaines
01:30:18 par exemple qu'ils étaient favorables à tout
01:30:20 même à des choses qui paraissaient délirantes parfois pour le sens commun
01:30:22 comme l'ouverture à l'euthanasie pour les mineurs
01:30:24 cette option est maintenant très minoritaire
01:30:26 parmi les citoyens et puis
01:30:28 un quart quand même de ceux qui ont
01:30:30 participé à la convention et bien
01:30:32 se sont dit contre toute évolution de la loi
01:30:34 alors si vous voulez, il y a deux ans l'IFOP
01:30:36 mesurait que la proportion de français hostiles
01:30:38 à l'ouverture de l'euthanasie c'était environ 7%
01:30:40 là vous avez 23% des citoyens
01:30:42 qui se disent contre c'est dire que lorsque
01:30:44 l'on se penche vraiment sur le sujet
01:30:46 lorsqu'on prend le temps justement de comprendre
01:30:48 toutes les réserves éthiques qu'il peut y avoir
01:30:50 et bien la prudence est de mise
01:30:52 et puis surtout ce qui a été présenté
01:30:54 à ces citoyens c'était l'exemple belge
01:30:56 en Belgique tous les interdits moraux
01:30:58 tous les tabous ont sauté progressivement
01:31:00 c'était finalement
01:31:02 un dispensaire prudent de mort idéale
01:31:04 c'est devenu une foire à mourir si je veux quand je veux
01:31:06 et cet exemple a marqué les citoyens
01:31:08 l'autre surprise c'est qu'ils ont tous
01:31:10 rappelé avec fermeté que avant de faire
01:31:12 évoluer la loi il faut déjà faire appliquer le cadre existant
01:31:14 et notamment renforcer l'offre de soins
01:31:16 palliatifs. On sait qu'Emmanuel Macron va recevoir
01:31:18 ses citoyens donc ce matin
01:31:20 à votre avis qu'est-ce qu'il va leur dire ?
01:31:22 Les intentions du président font pas beaucoup de doute
01:31:24 Romain en sait qu'il s'est engagé sur ce sujet auprès de ses proches
01:31:26 on se rappelle des mots qu'il avait eu notamment
01:31:28 auprès de Lyne Renaud et à ce titre là
01:31:30 l'avenir donc des travaux de la convention
01:31:32 sur la fin de vie semble promis un avenir
01:31:34 plus radieux que ceux de la convention sur le climat
01:31:36 dont quasiment toutes les propositions avaient été peu ou prou
01:31:38 enterrées par la suite. A l'Elysée donc
01:31:40 Emmanuel Macron va d'abord, c'est normal
01:31:42 féliciter les citoyens tirés au sort pour leur
01:31:44 travail et de fait il y a de quoi un
01:31:46 travail de qualité et ils ont mené des travaux
01:31:48 d'un sérieux qui force l'admiration et ensuite
01:31:50 selon toute probabilité donc il va vouloir ouvrir
01:31:52 ce chantier législatif de l'euthanasie
01:31:54 mais en prenant soin parce que
01:31:56 c'est la façon déjà dont les éléments de langage
01:31:58 filtrent aux journalistes de ne rien verrouiller
01:32:00 de montrer qu'il y aura un débat très
01:32:02 important sur ce sujet. Vous pensez que lancer
01:32:04 ce travail ce serait une façon pour lui
01:32:06 de se sortir de la crise
01:32:08 politique que l'on vit ? Ouais c'est la
01:32:10 grande question effectivement, celle que tout le monde
01:32:12 se pose. Est-ce que déjà lui-même Emmanuel Macron
01:32:14 ou ses conciers le pensent ? Bon c'est vrai il vient de faire
01:32:16 adopter une réforme à laquelle la plupart des
01:32:18 français étaient défavorables
01:32:20 et là il va se lancer dans un chantier sur lequel cette fois-ci
01:32:22 il a l'opinion des français avec lui donc
01:32:24 arithmétiquement il peut penser que c'est une manière de se refaire
01:32:26 maintenant c'est pas si simple sur un sujet
01:32:28 aussi prudent
01:32:30 aussi brûlant que celui-ci. On voit
01:32:32 pas très bien pourquoi est-ce que la CGT
01:32:34 arrêterait d'appeler à manifester tout simplement
01:32:36 parce que le président propose d'euthanasier
01:32:38 les mourants et d'ailleurs Laurent Berger
01:32:40 aux dernières nouvelles c'est le patron de la CFDT
01:32:42 et pas du Grand Orient de France. Ces sujets ne sont pas
01:32:44 les mêmes et les majorités qui se fondent là ne sont pas
01:32:46 les mêmes. Ensuite, pardonnez-moi l'expression
01:32:48 mais ressusciter politiquement grâce à la
01:32:50 fin de vie, bon c'est un triste paradoxe
01:32:52 et puis c'est même une idée un peu cynique
01:32:54 en fait en deux réformes successives Emmanuel
01:32:56 Macron va raccourcir la durée de retraite
01:32:58 en rabotant d'abord l'âge où elle commence
01:33:00 et ensuite en proposant de rogner l'âge
01:33:02 auquel elle se termine. Bon, surtout il va
01:33:04 se heurter, c'est normal, à des doutes
01:33:06 ceux qui ont été exprimés par l'Académie
01:33:08 de médecine qui elle a dit pour le coup très clairement
01:33:10 qu'elle était opposée à l'euthanasie, ce qui est considéré
01:33:12 que c'est un geste qui ne peut pas être proposé
01:33:14 à des soignants. Des doutes aussi
01:33:16 qui traversent la société française et là le problème
01:33:18 c'est une question de méthode. Si Emmanuel
01:33:20 Macron y va avec une brutalité comparable
01:33:22 à celle dont il a fait preuve
01:33:24 pour les retraites, alors c'est sûr qu'il va
01:33:26 au suicide politique. Il faut donc être
01:33:28 extrêmement prudent sur le sujet.
01:33:30 Merci beaucoup Paul Sujit.
01:33:32 Il y a différentes forces
01:33:34 politiques, philosophiques qui s'affrontent
01:33:36 dans ce dossier
01:33:38 on ne peut pas plus sensible,
01:33:40 plus intime.
01:33:42 L'Église catholique est très
01:33:44 contre l'euthanasie et le suicide assisté.
01:33:46 Oui mais elle n'est pas la seule. Ce qui est vraiment intéressant
01:33:48 c'est la position des médecins qui disent "Attention,
01:33:50 nous, comme soignants, on ne s'est pas
01:33:52 engagés là-dessus" et c'est pour ça que l'avis de l'Académie
01:33:54 de médecine complète de façon intéressante
01:33:56 celui des citoyens.
01:33:58 Merci beaucoup Paul Sujit.
01:34:00 Soyez là à 8h15, Laurence Ferreri recevra
01:34:02 Nadine Morano, députée
01:34:04 européenne, Les Républicains.
01:34:06 Nadine Morano, interrogée par Laurence, 8h15.
01:34:08 Votre programme avec
01:34:12 Groupe Verlaine. Installateur de panneaux
01:34:14 solaires Thompson, garantie 25 ans.
01:34:16 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:34:18 L'instant musique
01:34:20 comme tous les matins. Ce matin on écoute Marina K
01:34:22 Evenband. La chanteuse
01:34:24 prépare son quatrième album.
01:34:26 *Musique*
01:34:28 *Musique*
01:34:30 (Musique)
01:34:42 (Musique)
01:34:54 (Musique)
01:34:58 (Musique)
01:35:26 Vous avez regardé votre programme avec Groupe Verlaine.
01:35:29 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.
01:35:31 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:35:34 7h58, restez bien avec nous, dans un instant on part à Marseille,
01:35:38 où des fusillades ont fait trois morts dans différents endroits de la ville,
01:35:42 dans les quartiers nord de Marseille, sur fonds de trafic de drogue.
01:35:45 Règlement de compte, trois morts, trois blessés très graves,
01:35:47 l'or part en direct, juste après la météo, avec Alexandra Blanc.
01:35:53 (Musique)
01:36:01 Ravi de vous retrouver avec des conditions météo qui vont s'améliorer sur les régions du nord.
01:36:05 Aujourd'hui, plus vous irez vers le nord, plus vous aurez du grand beau temps,
01:36:08 puisque dans le sud, on va conserver des conditions météo assez mitigées,
01:36:11 notamment au pied des Pyrénées ou encore entre la Côte d'Azur et le Mercantour,
01:36:15 où vous aurez localement quelques petits orages cet après-midi,
01:36:17 de la grisaille également du côté de la Corse,
01:36:19 et toujours beaucoup de vent, notamment sur la base Vallée du Rhône
01:36:22 ou encore autour du Golfe du Lion, où Mistral et Tramontane seront de nouveau bien présents.
01:36:27 Aujourd'hui, les températures restent un petit peu fraîches sur les régions du nord,
01:36:31 11 degrés à Paris, 11 degrés également du côté de Strasbourg,
01:36:34 vous aurez en moyenne 13 degrés à Paris,
01:36:36 contre localement 20 degrés à Marseille ou encore du côté d'Ajaccio,
01:36:39 et vous aurez en moyenne 19 degrés à Montpellier,
01:36:42 ou encore à Nice, température vraiment printanière autour du Golfe du Lion.
01:36:45 La suite du programme, demain globalement, une belle journée,
01:36:48 avec la présence de l'anticyclone, on aura de plus en plus de soleil,
01:36:52 toujours du vent en Méditerranée, encore un petit peu de neige sur les Alpes du Nord,
01:36:56 et toujours du vent entre le nord-est et le sud-est du pays.
01:37:00 Côté températures, ce sera frais demain matin, avec des températures très souvent hivernales.
01:37:04 Et puis votre semaine s'annonce globalement assez calme, avec quelques nuages le matin,
01:37:08 et des températures un petit peu fraîches en raison du vent,
01:37:11 qui va se maintenir mercredi, jeudi et vendredi sur le sud-est.
01:37:15 Vous avez regardé la météo avec Groupe Verlaine.
01:37:18 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
01:37:21 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:37:24 Vous regardez la matinale de CNews, merci d'être avec nous,
01:37:27 merci d'avoir choisi CNews pour démarrer votre journée et votre semaine.
01:37:31 À la une, cette nuit de violence à Marseille.
01:37:34 Des fusillades ont fait trois morts et trois blessés en urgence absolue
01:37:39 dans trois cités des quartiers nord de la ville gangrénées, évidemment, par le trafic de drogue.
01:37:43 Laure Parra, en direct avec nous, dans un instant.
01:37:45 À tout de suite, Laure.
01:37:47 La guerre en Ukraine et la confusion autour de la ville stratégique de Bakhmout.
01:37:51 Les Russes revendiquent la victoire après avoir pris la mairie de la ville.
01:37:55 L'armée ukrainienne affirme tenir encore Bakhmout.
01:37:58 Les conclusions de la convention citoyenne sur la fin de vie
01:38:03 vont être remises ce matin à Emmanuel Macron.
01:38:05 Objectif, décider d'autoriser ou pas l'euthanasie et le suicide assisté en France.
01:38:12 On sera en direct de l'Élysée avec Élodie Huchard.
01:38:14 À tout de suite, Élodie.
01:38:16 Et puis les Parisiens qui disent non à près de 90% à l'allocation de trottinettes électriques en libre service.
01:38:22 Il faut dire que ceux qui les utilisent font n'importe quoi.
01:38:25 C'est le résultat de la votation organisée hier.
01:38:28 Il n'y aura plus de trottinettes à l'allocation dans la capitale à partir du 1er septembre prochain.
01:38:34 C'est l'information de la nuit.
01:38:35 À Marseille, au moins trois personnes sont mortes dans trois fusillades dans les quartiers nord.
01:38:40 Il s'agit de trois hommes âgés d'une vingtaine d'années.
01:38:43 Trois autres individus sont entre la vie et la mort.
01:38:46 Oui, et cinq sont blessés sans pronostic vital engagé.
01:38:49 On rejoint tout de suite l'Orpara en direct de Marseille.
01:38:51 L'Or, que s'est-il passé exactement ? Que s'est-on dit nous ?
01:38:54 Alors ce que l'on sait, c'est que les faits se sont déroulés en moins d'une heure.
01:39:00 D'abord, il y a cette première fusillade dans le 15e arrondissement de Marseille,
01:39:03 près de la cité du Castellas.
01:39:05 Aux alentours de mille nuits, deux personnes sont tuées.
01:39:08 Et puis quelques minutes après, seulement de l'autre côté de l'autoroute A7,
01:39:12 cette fois près de la cité des Egalades, la seconde fusillade éclate.
01:39:16 Cette fois, elle fait plusieurs blessés, dont un entre la vie et la mort.
01:39:19 La police judiciaire est saisie.
01:39:21 Les constatations sur place ont duré jusqu'à 6h30 du matin.
01:39:24 Plusieurs douilles ont été retrouvées.
01:39:26 Et puis, vers 1h du matin, c'est la troisième fusillade,
01:39:29 cette fois dans le centre-ville, près de la Joliette.
01:39:32 Une personne a été tuée et deux personnes ont été blessées.
01:39:36 Et elles sont aujourd'hui entre la vie et la mort.
01:39:38 On peut également souligner que là où les faits se sont déroulés,
01:39:42 ce sont des cités qui sont défavorablement connues pour trafic de subventions
01:39:46 et que toutes les victimes sont à priori âgées d'une vingtaine d'années.
01:39:51 Merci beaucoup Laure Parra, en direct de Marseille, avec Stéphanie Rouquier, pour les images.
01:39:56 Des dealers qui se promènent avec ce qui semble être des armes de guerre.
01:40:01 Ça se passe dans les rues de Nice.
01:40:03 C'est comme ça que ça se passe dans le quartier des Moulins,
01:40:05 quartier gangréné par le trafic de drogue.
01:40:06 C'est une information de nos confrères de Nice ce matin.
01:40:09 Oui, regardez ces images prises le 24 mars dernier publiées sur les réseaux sociaux.
01:40:13 On voit très clairement des dealers avec ce qui semble être des armes lourdes en pleine rue.
01:40:19 Indignation, c'est terrifiant.
01:40:22 Sidération évidemment, ça dure depuis des années, des dizaines d'années.
01:40:29 Et je ne vais pas dire que personne ne fait rien.
01:40:32 En tout cas, on était avec un policier à 7h30, Bruno Bartossetti, vous avez peut-être entendu,
01:40:36 qui disait qu'ils n'avaient pas les moyens.
01:40:38 Les policiers n'avaient pas les moyens et la justice ensuite les relâche.
01:40:41 Pas tous bien sûr, mais il n'y a pas cette place en prison.
01:40:45 C'est un des sujets du jour, voire de la semaine et bien au-delà, bien sûr.
01:40:52 Et puis, ça s'est passé à Paris.
01:40:54 Un ouvrier est entre la vie et la mort après avoir été attaqué par des squatteurs.
01:40:58 Ça s'est passé ce week-end dans un immeuble à proximité de la porte de la chapelle,
01:41:01 c'est dans le nord de la capitale.
01:41:02 En fait, des ouvriers étaient chargés de vider un box occupé par des squatteurs,
01:41:06 mais la situation a dégénéré.
01:41:07 L'un de ces ouvriers est toujours hospitalisé dans un état grave
01:41:10 après avoir reçu plusieurs coups de marteau à la tête.
01:41:14 Reportage de Pierre Mko, Thibault Marcheteau et Thomas Bonnet.
01:41:18 C'est dans cet immeuble du 18e arrondissement de Paris que les faits se sont produits.
01:41:22 Samedi dernier, en plein après-midi, deux ouvriers sont chargés de vider un box
01:41:26 comme celui-ci dans les caves de l'immeuble.
01:41:28 En l'ouvrant, ils y découvrent plusieurs squatteurs.
01:41:31 Le ton monte et rapidement, des coups sont échangés,
01:41:33 comme en témoignent des traces de sang encore visibles au sous-sol de l'immeuble.
01:41:38 L'un des ouvriers est victime de plusieurs coups de marteau à la tête.
01:41:41 Il est admis en réanimation à l'hôpital de Lariboisière dans un état d'urgence absolu.
01:41:46 Selon plusieurs habitants de cet immeuble,
01:41:48 la présence de ces individus dans les sous-sols des bâtiments n'est pas un phénomène nouveau,
01:41:52 comme en témoigne cette affiche dans le hall de l'immeuble.
01:41:55 C'est des mecs qui prennent du krach.
01:41:57 Les mecs, ils viennent, ils cassent les voitures, ils cassent les vitres, ils volent tout.
01:42:02 Et les mecs, ils sont sous krach. Donc, nous, on fait quoi ?
01:42:05 On ne va pas les attraper ou je ne sais pas quoi. Des fois, ça part en bagarre.
01:42:09 Les agresseurs ont pris la fuite immédiatement après leur méfait.
01:42:12 Le parquet de Paris a confié l'enquête au commissariat du 18e arrondissement.
01:42:17 Les trottinettes électriques en libre service disparaîtront de la capitale le 1er septembre prochain.
01:42:24 Les Parisiens ont tranché hier lors d'une consultation inédite.
01:42:27 90% des votants se sont opposés à l'allocation de ces trottinettes électriques
01:42:32 avec des utilisateurs qui font, il faut le dire, souvent, parfois, n'importe quoi.
01:42:37 Un vote marqué par une très faible participation,
01:42:39 100 000 personnes se sont déplacées dans un bureau de vote,
01:42:42 soit 8% des électeurs inscrits seulement. Thomas Bonnet.
01:42:46 Ces images de trottinettes en libre service sur les trottoirs à Paris,
01:42:50 c'est bientôt de l'histoire ancienne.
01:42:52 Comme on pouvait s'y attendre, les Parisiens ont très majoritairement décidé hier
01:42:56 de mettre un terme à la présence des trottinettes dans la capitale
01:43:00 avec près de 90% des suffrages exprimés en ce sens.
01:43:04 Point important, la faible participation, à peine plus de 100 000 votants.
01:43:08 Mais pour la maire de Paris, cette première consultation est tout de même une réussite.
01:43:12 Plus de 100 000 votants, c'est vraiment quelque chose de très réjouissant pour la démocratie.
01:43:19 Ça veut dire que lorsqu'on sollicite nos concitoyens sur des questions
01:43:25 qui renvoient à leur vie et sur lesquelles ils peuvent reprendre la maîtrise de leur vie,
01:43:32 eh bien ils viennent.
01:43:33 Pour les Parisiens interrogés hier, l'issue du vote n'est pas réellement une surprise
01:43:37 et doit beaucoup à la typologie des électeurs qui se sont déplacés.
01:43:41 On est passé devant la mairie, on a vu que c'était beaucoup de gens du 3e âge.
01:43:46 Il n'y avait pas de jeunes, donc ce n'est pas les utilisateurs qui ont voté.
01:43:51 Je pense que les personnes qui se sont déplacées à ce moment-là
01:43:54 avaient un avis plutôt prononcé de base.
01:43:56 Donc je pense que le référendum n'est peut-être pas le plus exhaustif possible.
01:44:00 La mairie s'est engagée à respecter le vote des électeurs.
01:44:02 Les trottinettes en libre-service disparaîtront donc des rues parisiennes
01:44:07 à partir du 1er septembre prochain.
01:44:09 C'est vrai que dans les grandes villes désormais,
01:44:14 il n'y a plus que les automobilistes qui respectent le code de la route.
01:44:18 Et encore, ajoute Alexandra Blanc.
01:44:21 Les trottinettes respectent pas, les vélos respectent pas,
01:44:24 les scooters respectent peu, les motos respectent peu,
01:44:28 les piétons respectent pas.
01:44:31 Voilà, c'est quand même le grand foutoir.
01:44:33 Allez, un sujet plus important s'il en est.
01:44:36 Emmanuel Macron va recevoir aujourd'hui les membres de la Convention citoyenne sur la fin de vie.
01:44:40 Le chef de l'État devrait donner des indications sur la suite des débats.
01:44:43 On rejoint tout de suite Élodie Huchard en direct de l'Élysée.
01:44:46 Ils sont attendus à 9h, les 184 citoyens tirés au sort.
01:44:50 Élodie, bonjour. C'est un moment important pour le président.
01:44:53 Oui, effectivement, c'est un moment important parce que c'était l'une de ses promesses de campagne
01:45:00 que d'engager cette réflexion à l'Élysée.
01:45:02 On nous explique que le but, c'est que ça ne soit pas la décision d'un homme seul,
01:45:05 mais bien d'un collectif.
01:45:06 Et d'ailleurs, on ne sait pas ce que pense le président de la République de cette question.
01:45:10 Vous l'avez dit, à 9h, les 184 membres de la Convention citoyenne seront reçus à l'Élysée.
01:45:15 On parle d'un moment d'oxygène démocratique
01:45:17 avec le but de mettre le moins de politique possible dans ces travaux.
01:45:21 L'Élysée qui se félicite d'ores et déjà de ces trois mois de réflexion.
01:45:24 Ils expliquent notamment qu'ils ont pu créer une sorte d'introspection collective
01:45:28 autour de la fin de vie juste à l'issue de la crise Covid.
01:45:31 Ils se félicitent aussi de la mise en place d'un nouveau modèle démocratique.
01:45:34 On se rappelle de la Convention climat qui n'avait pas franchement été une réussite.
01:45:38 Donc là, l'Élysée veut montrer que ses réflexions ont bien servi à quelque chose.
01:45:42 Et puis, on parle de l'acte II de la Convention.
01:45:45 Quelle suite va donner le président de la République ?
01:45:47 Eh bien, il fera un discours à 11h.
01:45:49 L'Élysée ne s'était pas forcément engagée, par exemple, d'aller jusqu'au texte de loi.
01:45:53 On rappelle que le référendum selon l'article 11 n'est pas possible
01:45:56 parce qu'il s'agit d'une question sociale.
01:45:58 En revanche, à l'Élysée, on nous l'assure,
01:46:00 le président de la République a été très attentif aux travaux.
01:46:03 Il veut les prendre en considération.
01:46:05 On nous dit ceci, l'idée évidemment, ce n'est pas que cet exercice se conclut par une impasse.
01:46:09 Donc le président de la République devrait donner des gages sérieux
01:46:12 et montrer à ses 184 membres qu'il les a bien écoutés.
01:46:16 Merci beaucoup Elodie Huchard.
01:46:18 En direct de l'Élysée avec Pierre-François Altermat, 8h08.
01:46:21 Restez bien avec nous sur CNews.
01:46:23 Dans un instant, Laurence Ferrari reçoit Nadine Morano.
01:46:26 Nadine Morano, interrogée par Laurence. A tout de suite.
01:46:29 CNews, il est 8h15. Bienvenue à tous. Merci d'être avec nous.
01:46:37 Dans un instant, Laurence Ferrari, vous allez recevoir et interviewer
01:46:41 Nadine Morano, députée européenne, les Républicains.
01:46:44 Mais tout d'abord, le point info, Chana Lusto.
01:46:46 Le procès de l'attentat de la rue Copernic s'ouvre ce matin,
01:46:51 43 ans après les faits. L'unique accusée, Hassan Diab, ne sera pas présent.
01:46:55 Ce Libano-Canadien de 69 ans avait été blanchi par la France en 2018.
01:47:00 Il vit depuis au Canada. Le 3 octobre 1987, cet attentat à la bombe
01:47:05 devant la synagogue de la rue Copernic à Paris avait fait 4 morts et des dizaines de blessés.
01:47:10 Cette information de la nuit, les prix du pétrole bondissent de près de 6%.
01:47:15 Ça fait suite à l'annonce surprise hier de plusieurs pays qui vont baisser
01:47:18 leur production dès le mois prochain et jusqu'à la fin de l'année.
01:47:21 Il s'agit de l'Irak, l'Algérie, l'Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis
01:47:24 et le Koweït, une baisse de production qui représente environ 1 million de barils par jour.
01:47:29 Et puis la Grèce réclame un soutien financier à l'Union Européenne
01:47:32 pour faire face à l'immigration. Le Premier ministre grec demande de l'aide
01:47:36 pour l'extension de sa clôture anti-migrants que vous voyez sur ces images.
01:47:39 Athènes souhaite prolonger de 35 km sa barrière métallique qui longe sa frontière avec la Turquie.
01:47:45 Laurence, vous recevez ce matin Nadine Morano.
01:47:49 Bonjour Nadine Morano, bienvenue dans la matinale de CNews.
01:47:52 On va parler de la contestation contre la réforme des retraites.
01:47:54 Nouvelle journée de mobilisation le 6 avril.
01:47:56 Elisabeth Borne reçoit l'intersyndicale mercredi.
01:47:59 Est-ce qu'il faut mettre la réforme sur pause pour permettre aux tensions de s'apaiser ?
01:48:02 Vous voyez la réforme des retraites, c'est exactement la démonstration
01:48:06 de ce que représente Emmanuel Macron.
01:48:09 C'est-à-dire un président qui met en application en même temps
01:48:14 avec ni vision, ni méthode.
01:48:18 Et là aujourd'hui on se retrouve face à quelque chose qui est indispensable.
01:48:21 Une réforme des retraites c'est fondamental pour le pays.
01:48:24 Sauf que là ce qui a été mis en place, ce n'est pas une réforme des retraites.
01:48:27 C'est quoi alors ?
01:48:28 C'est un texte sur les retraites, passé sur un véhicule législatif
01:48:31 qui est le PLFSS rectificatif.
01:48:34 Mais il y a bien un âge de 64 ans qui a été mis en place.
01:48:37 Alors vous aurez noté que grâce au travail des parlementaires
01:48:42 les républicains et leur acharnement à essayer d'améliorer ce texte,
01:48:46 ils ont obtenu une clause de revoyure, ce qui fait qu'à la fin du quinquennat
01:48:50 d'Emmanuel Macron, nous serons à 63 ans et pas à 64.
01:48:54 Et ça c'est déjà pour ce dispositif quand même limiter la casse
01:49:00 par rapport à la méthode d'Emmanuel Macron.
01:49:02 Ma question c'était, est-ce qu'il faut mettre la réforme sur pause ?
01:49:04 Le temps que les tensions s'apaisent, on sait que l'intersyndicale,
01:49:07 va voir Elisabeth Band, m'en dit en disant "on veut parler que des 64 ans,
01:49:10 elle ne veut pas en parler". C'est l'impasse assurée ?
01:49:12 Moi je pense qu'on est dans une impasse.
01:49:14 Je pense qu'il y a une tension sociale extrême dans notre pays.
01:49:17 Ce texte n'est pas compris.
01:49:19 Moi j'ai voté, lorsque j'étais parlementaire nationale,
01:49:21 j'ai voté deux réformes des retraites.
01:49:23 Nous avons eu évidemment des contestations.
01:49:25 Il y avait 2 millions de personnes dans la rue,
01:49:28 nous avions utilisé une méthode qui était celle du respect des partenaires sociaux.
01:49:33 Nous avons réussi à négocier, notamment avec la CFDT.
01:49:36 Là quand vous avez une intersyndicale totalement unie,
01:49:40 qui rejette ce texte, c'est parce qu'il n'y a pas eu de concertation.
01:49:44 Il n'y a pas eu de concertation.
01:49:46 Alors, il a respecté la loi, le président Macron.
01:49:49 On ne peut pas dire qu'il n'a pas respecté nos institutions.
01:49:51 Tout est légal, le 49.3 est légal, il a été utilisé déjà une centaine de fois.
01:49:55 Le 49.3 est légal évidemment, mais il renforce la contestation sociale.
01:50:01 Parce que s'il a juridiquement raison, il a totalement politiquement tort en fait.
01:50:06 Et c'est Brice Hortefeux qui avait utilisé cette expression, je la trouvais totalement juste.
01:50:10 Parce qu'aujourd'hui, comment faire accepter cette réforme des retraites ?
01:50:13 Le calendrier est mauvais, la méthode n'est pas bonne,
01:50:16 il n'y a pas de concertation, on passe au-dessus du Parlement.
01:50:20 L'Assemblée nationale, qui est la représentation de l'ensemble des Français,
01:50:24 la maison du peuple, n'a pu atteindre que deux articles sur ce texte.
01:50:28 Ça n'est pas acceptable.
01:50:30 Vote bloqué au Sénat, bah si, c'est parce qu'il a choisi une méthode sur le PLFSS rectificative.
01:50:36 Il a choisi une méthode qui permettait justement d'avoir un vote bloqué.
01:50:40 Et donc, on n'est pas dans une consultation qui est de prendre le temps,
01:50:46 comme nous, nous l'avions fait à l'époque,
01:50:48 quand nous avons déposé une réforme des retraites, mais une vraie réforme des retraites.
01:50:52 Et une vraie mobilisation contre cette réforme aussi, à l'époque.
01:50:55 À l'époque, une vraie mobilisation.
01:50:56 Aussi, je vous l'ai dit, il y avait deux millions de personnes dans la rue.
01:50:58 Mais nous avons pris le temps de la discussion, le temps du débat.
01:51:02 Alors c'est vrai, nous avions une majorité.
01:51:04 Mais quand vous n'avez pas de majorité, comme le président Macron,
01:51:06 qui n'a qu'une majorité relative, la moindre des choses, c'était justement de renforcer la consultation,
01:51:13 de renforcer le fait de pouvoir obtenir auprès des syndicats une véritable négociation.
01:51:21 Regardez M.Berger qui le dit, il n'y a pas eu de négociation, ils ont été méprisés.
01:51:25 Mais alors, je ne comprends pas, vous êtes pour ou contre cette réforme des retraites ?
01:51:28 Parce que c'était quand même un des totems de la droite,
01:51:30 repousser l'âge de départ légal à 65 ans.
01:51:32 Il n'y a pas un parlementaire des Républicains qui ne veut pas sauver le système des retraites par répartition.
01:51:40 Donc nous sommes favorables à sauver le système des retraites par répartition.
01:51:44 Ce qui a mis le feu aux poudres, c'est la méthode utilisée.
01:51:48 Pas de concertation, pas de négociation.
01:51:51 Le fait que nous ayons obtenu quelques modifications sur le texte,
01:51:55 fait que les députés, les sénateurs LR ont exercé le mandat qui leur a été confié par les Français.
01:52:01 Mais la réalité...
01:52:02 En ordre dispersé, mais on en reviendra dans un instant.
01:52:05 Oui, en ordre dispersé, parce que beaucoup de parlementaires étaient hostiles à la méthode.
01:52:10 Beaucoup voulaient avancer, l'ensemble voulait avancer sur une réforme des retraites,
01:52:14 mais pas celle-là et pas sur cette méthode.
01:52:16 Encore un point sur le Conseil constitutionnel qui doit se prononcer le 14 avril,
01:52:20 à la fois sur la recevabilité de la loi et aussi sur le RIP, le référendum d'initiative partagée
01:52:26 mis en place à l'époque en 2008 par Nicolas Sarkozy.
01:52:28 C'est une bonne idée de retourner vers le peuple, de mettre en place ce référendum sur la réforme des retraites.
01:52:34 En disant, est-ce que vous êtes d'accord pour qu'on reste à 62 ans pour l'âge de départ de l'Etat ?
01:52:38 Il faut un tiers du corps électoral qui s'y associe, ça fait à peu près 4 millions de Français,
01:52:42 3,8 millions de Français, une partie aussi des parlementaires.
01:52:48 C'est une bonne méthode ou pas ?
01:52:50 Je ne sais pas si c'est une bonne méthode.
01:52:53 Pourquoi pas ? Je ne suis pas hostile, il faut toujours consulter le peuple.
01:52:59 On peut consulter le peuple. La réalité c'est quelle est la question ?
01:53:03 Quelle question sera posée ?
01:53:04 Est-ce qu'il faut rester à 62 ans ? Est-ce que c'est la seule question ?
01:53:08 Mais après, il y a quand même une question qui s'impose à tous, c'est comment est-ce qu'on finance notre système des retraites
01:53:13 à un moment où nous empruntons sur les marchés non plus à des taux négatifs sur 10 ans,
01:53:18 mais à des taux qui sont maintenant passés à 2,8%.
01:53:21 Donc aujourd'hui, il faut savoir aussi qu'on a la responsabilité du financement du système des retraites.
01:53:27 Soit on augmente les cotisations, soit on baisse les retraites, soit on décide de travailler un peu plus.
01:53:31 Donc décidons de travailler un peu plus.
01:53:33 Et encore une fois, la réalité c'est que les parlementaires des Républicains ont obtenu qu'il y ait une clause de revoyure
01:53:39 à la fin du quinquennat d'Emmanuel Macron, parce qu'il faudra remettre un peu de paix, de consultation,
01:53:46 dans ce qui est de toute manière obligé de revenir très régulièrement sur la table.
01:53:50 Une réforme des retraites, elle n'est jamais définitive.
01:53:52 Il faudra en faire une prochaine fois.
01:53:53 Sauf qu'il faudra quand même se poser la question qu'aujourd'hui nous sommes à 1,7% actifs pour un retraité.
01:54:00 La question est, est-ce que ce dispositif à terme restera pérenne,
01:54:04 ou est-ce qu'il faudra changer de dispositif et passer par de la capitalisation ?
01:54:09 Donc ça c'est aussi un chantier que doivent engager les Républicains en méthode de réflexion.
01:54:13 Il y a eu de nombreuses critiques, et là on va parler de maintien de l'ordre,
01:54:15 concernant le difficile travail des policiers et gendarmes qui sont en première ligne face à toutes ces mobilisations.
01:54:21 Il y a eu une remise en cause de la BRAV-M, une unité motorisée.
01:54:24 Qu'est-ce que vous dites ? Il faut que les policiers et gendarmes soient évidemment exemplaires,
01:54:28 il ne faudrait pas renverser l'ordre des choses, c'est-à-dire ne pas dire que ce sont eux les agresseurs ?
01:54:33 Qui eux ?
01:54:34 Les policiers et les gendarmes.
01:54:35 Ah non, mais je ne tolérerai jamais d'entendre ça.
01:54:37 Ceux qui disposent de la force légitime, c'est les forces de sécurité.
01:54:42 Nous devons les respecter.
01:54:44 Et quand vous avez dans notre pays un refus d'obtempérer toutes les 20 minutes,
01:54:49 que les petites peines ne sont quasi jamais sanctionnées,
01:54:52 voilà ce qui amène aujourd'hui à ne plus respecter nos forces de sécurité.
01:54:56 Je crois qu'il faut qu'on ait aussi une réflexion sur l'exécution même des petites peines
01:55:00 pour qu'on puisse faire comprendre à nos compatriotes que quand il y a un acte qui est répréhensible,
01:55:06 il doit être puni.
01:55:08 Et moi, je soutiens les forces de sécurité, je soutiens nos policiers.
01:55:11 Depuis le 16 mars, le ministre de l'Intérieur nous indiquait qu'il y avait 1393 policiers et gendarmes
01:55:18 qui avaient été blessés, des gens qui sont engagés pour notre sécurité,
01:55:23 qui ont des revenus modestes, qui sont des pères et des mères de famille.
01:55:26 C'est totalement scandaleux.
01:55:28 Et tous ceux qui incitent à la violence contre les forces de sécurité,
01:55:33 comme l'extrême-gauche d'ailleurs, et ce en quoi je soutiens Gérald Darmanin,
01:55:36 je pense qu'il a raison.
01:55:37 Vous pensez que c'est vraiment Jean-Luc Mélenchon, la France insoumise et l'extrême-gauche ?
01:55:40 Oui, je pense que tous ces discours qui consistent à accuser, à ne pas soutenir les policiers
01:55:46 sont profondément scandaleux.
01:55:48 Vous avez aussi protesté contre le fait que l'homme qui avait cavayassé la voiture de SOS Médecins
01:55:53 lors d'une manifestation le 7 mars à Paris, a été condamné à deux ans de prison,
01:55:57 dont un avec sursis et interdiction de venir à Paris pendant deux ans.
01:56:00 Il était fiché S. Il avait déjà lancé de nombreux projectiles sur les forces de l'ordre.
01:56:05 Il y a un problème dans la réponse pénale, selon vous ?
01:56:07 Oui, je pense qu'il y a un problème dans la réponse pénale.
01:56:09 Je pense que, encore une fois, je vous l'ai dit, il y a dans les pays du nord de l'Europe
01:56:14 l'exécution de petites peines. Ce qui ne peut pas fonctionner, c'est que quand vous commettez un acte
01:56:20 et qu'il n'y a pas de réponse pénale immédiate derrière, et qui soit marquante en fait,
01:56:25 et qui incite à ne pas recommencer, et qui montre à la société qu'on peut encore être protégé.
01:56:30 Aujourd'hui, on se demande si on peut être protégé. En France, ça fait peur.
01:56:34 On est dans une France qui est vraiment en déclassement total, mais à tous les niveaux.
01:56:39 Déclassement énergétique, déclassement budgétaire, déclassement éducatif, en matière d'insécurité,
01:56:44 submersion migratoire. La France va très mal, très très mal.
01:56:48 Et c'est pour ça que je vous disais que le "en même temps" sur lequel a été élu Emmanuel Macron
01:56:53 n'est ni une vision, ni une méthode pour la France.
01:56:56 En fait, c'est un désastre au quotidien. Et ça n'est pas possible.
01:57:02 C'est un distributeur, c'est un espèce de fourre-tout pour satisfaire tout le monde,
01:57:06 et en fait, n'arriver à aucun résultat pour l'ensemble de nos compatriotes.
01:57:10 Si je vous entends bien, il n'y a pas d'alliance possible entre les LR et Emmanuel Macron.
01:57:14 Mais sur la base de quoi ?
01:57:16 C'est la mission d'Elisabeth Borne d'ouvrir et d'élargir sa majorité et d'aller chercher des élus républicains.
01:57:21 Le contrat de gouvernement, si le président Macron nous écoute, je le salue,
01:57:25 et je lui dis bonjour, et de réfléchir à certaines choses.
01:57:28 C'est que lorsque j'avais évoqué ce sujet avec lui en 2017, je l'ai dit sur plusieurs plateaux,
01:57:34 il était à Strasbourg au Parlement européen.
01:57:36 Le 1er juillet 2017, il venait juste d'être élu.
01:57:40 Et je me suis dit, c'est un jeune président, il nous parle du Nouveau Monde,
01:57:44 il va incarner une nouvelle méthode.
01:57:46 Et c'est à ce moment-là, en étant élu face à Marine Le Pen,
01:57:49 qu'il aurait dû proposer un contrat de gouvernement.
01:57:52 En consultant l'opposition que nous sommes, mais sur la base de cinq grandes réformes majeures
01:57:57 à dire devant les Français, voilà ce sur quoi nous sommes d'accord ensemble.
01:58:01 Et là, il y avait un contrat de gouvernement.
01:58:03 Là, c'est plus possible, aujourd'hui, c'est trop tard.
01:58:05 Mais, vous savez, pour défendre les intérêts de la France, rien n'est jamais trop tard.
01:58:10 Mais est-il prêt, lui, à dire, voilà, je suis d'accord pour consulter l'opposition,
01:58:15 c'est-à-dire les Républicains, pour dire, voilà, sur telle grande réforme,
01:58:20 nous arrivons à nous mettre d'accord.
01:58:22 Mais est-ce que nous avons une même vision de la France ?
01:58:24 Est-ce qu'il veut une maîtrise migratoire ?
01:58:26 Aujourd'hui, je ne le crois pas.
01:58:27 Regardez le texte sur l'immigration qui devait arriver en discussion au Parlement.
01:58:31 Le Parlement a été repoussé, va être coupé en tranches.
01:58:35 On se demande ce que va devenir la politique migratoire française.
01:58:38 Il ne veut pas y aller.
01:58:39 Pourtant, c'est un vrai, vrai sujet.
01:58:42 Quand vous voyez aujourd'hui les arrivées massives sur l'ensemble du territoire européen,
01:58:47 notamment à Lampedusa, où vous avez 2000 personnes qui s'entassent dans un camp de réfugiés,
01:58:53 où il y a plus que 400, enfin, où il y a 400 places,
01:58:56 il y a eu 27 000 arrivées à ce premier trimestre sur les côtes italiennes.
01:59:00 Nous sommes dans une submersion migratoire qui ne va pas s'arrêter.
01:59:03 Et Emmanuel Macron ne veut rien faire sur cette question.
01:59:07 Donc, est-ce qu'il est prêt à mettre sur la table une vraie politique migratoire
01:59:11 de fermeté, d'humanité et de fermeté ?
01:59:13 Est-ce qu'il est prêt à revoir sa politique énergétique qui nous a emmenés au désastre ?
01:59:18 Je vous rappelle que ceux de mon camp qui sont partis travailler avec Emmanuel Macron,
01:59:22 je pense à Bruno Le Maire, je pense à Gérald Darmanin,
01:59:25 ils sont coupables et complices d'avoir fermé la centrale nucléaire de Fessenheim,
01:59:30 d'avoir mis par terre, d'avoir sabordé toute notre filière nucléaire.
01:59:34 Aujourd'hui, on voit bien qu'ils sont en train de faire marche arrière sur la question énergétique.
01:59:39 Nous étions un pays qui était exportateur d'énergie,
01:59:41 nous sommes devenus un pays importateur d'énergie.
01:59:44 Nous avons rouvert des centrales à charbon en France, Madame Ferrari.
01:59:48 Est-ce que vous vous rendez compte qu'on a rouvert l'usine à charbon,
01:59:51 la centrale à charbon de Saint-Avold ?
01:59:53 500 millions d'euros, c'est l'électricité la plus chère de France.
01:59:56 Mais tout ça est un scandale.
01:59:58 Qu'est-ce qu'on peut faire ensemble sur la question de l'éducation ?
02:00:01 Vous avez vu la politique de Monsieur Pablé-Miaille qui nous parle de wokisme quasi en permanence.
02:00:08 On a tout à rebâtir. Ce pays va mal.
02:00:12 Ce pays est en déficit avec une dette abyssale, 3000 milliards d'euros.
02:00:18 Comment est-ce qu'on fait pour réduire notre déficit public ?
02:00:21 Notre système de santé est à genoux.
02:00:23 Essayez de trouver un gynécologue, un ORL, un cardiologue, un ophtalmologiste aujourd'hui.
02:00:29 Quand vous voyez que tout ça ne va pas bien.
02:00:33 Est-ce qu'il faut changer de gouvernement ?
02:00:34 Est-ce qu'un remaniement suffirait à recréer du lien avec les Français ?
02:00:39 Moi je vais vous dire que je n'aurais pas voté cette réforme des retraites.
02:00:41 Je ne l'aurais pas voté. Je n'aurais pas voté ce texte.
02:00:44 Je n'étais pas favorable à ce qu'on accepte à voter ce texte.
02:00:47 Je pense que ce gouvernement n'a plus d'autorité, n'a plus de légitimité.
02:00:51 Il faut changer Elisabeth Borne ?
02:00:52 Je pense qu'Elisabeth Borne a sauvé sa tête de Premier ministre à 9 voix sur la motion de censure.
02:01:01 Et je pense qu'Emmanuel Macron, qui aurait besoin d'être entouré de vrais politiques.
02:01:06 Vous avez regardé les profils qu'il a choisis pour être à Matignon, à part Edouard Philippe,
02:01:10 qui n'est pas resté au final très longtemps,
02:01:12 et qui lui portera aussi la culpabilité d'avoir fermé Fessenheim,
02:01:15 puisqu'il a dit à l'Assemblée nationale quand il était Premier ministre "on l'a fait, c'est lui qui en est coupable".
02:01:20 Mais les profils que choisit Emmanuel Macron, même dans son gouvernement,
02:01:23 ce sont des hauts fonctionnaires.
02:01:25 Madame Borne est une haute fonctionnaire.
02:01:27 Il a la culture du directeur de cabinet, monsieur Macron.
02:01:30 Vous aviez eu monsieur Castex juste avant, ancien directeur de cabinet de Xavier Bertrand,
02:01:34 quand moi-même j'étais au gouvernement.
02:01:36 Donc il a besoin d'être entouré de gens qui vont être à ses ordres,
02:01:40 mais pas de vrais politiques qui vont l'emmener à une vraie gouvernance pour le pays.
02:01:44 Marlène Schiappa qui pose dans Playboy, qui donne une longue interview sur les droits des femmes,
02:01:48 qu'est-ce que vous en pensez ?
02:01:50 Après le président de la République dans Peave Gadget, plus rien ne m'étonne.
02:01:53 Maintenant, le président de la République a besoin de parler à des enfants.
02:01:56 Moi je crois que le président de la République a besoin de parler au français.
02:02:00 Après, écoutez, le ministre de l'Intérieur nous a rassurés hier,
02:02:03 puisqu'il nous a annoncé que Marlène Schiappa ne serait pas nue dans Playboy.
02:02:08 Donc voilà, elle choisit un support en tant que ministre de la République pour s'exprimer.
02:02:13 Bon, moi je lui laisse cette responsabilité.
02:02:16 Je trouve ça pathétique à dire vrai.
02:02:18 Cette communication est pathétique, c'est de l'ultra-communication.
02:02:22 Et on se demande pour quel résultat.
02:02:25 Moi ce qui m'intéresse, c'est un pays bien géré,
02:02:27 un pays dans lequel les français ont du pouvoir d'achat,
02:02:30 ils se sentent en sécurité, ils peuvent être soignés,
02:02:32 et que les retraités puissent toucher leur retraite sans qu'on leur baisse,
02:02:37 et que les petits retraités puissent avoir une bonne retraite.
02:02:39 Et puis une dernière question importante,
02:02:40 est-ce qu'Emmanuel Macron doit suivre l'avis de la convention citoyenne
02:02:43 qui s'est prononcée hier en faveur d'une aide active à mourir ?
02:02:46 Alors, voilà, ce sont des citoyens qui ont été tirés au sort,
02:02:49 qui ont réfléchi pendant de longs mois à cette situation,
02:02:52 et qui proposent une aide active à mourir.
02:02:53 Est-ce qu'il doit écouter cet avis et dire oui ?
02:02:56 Écoutez, moi je respecte ces personnes que je ne connais pas.
02:02:59 Ce que je ne peux pas accepter, c'est encore une fois cette méthode.
02:03:03 Il y a une Assemblée nationale, moi j'ai appartenu à la mission d'information parlementaire
02:03:08 en 2004 sur la fin de vie et le droit des malades.
02:03:12 On a fait six mois de travail, on a entendu tous les experts.
02:03:16 Et ensuite on est arrivé à la loi Léonetti, puis il y a eu la loi Léonetti-Clesse,
02:03:21 et maintenant on nous dit on tire des citoyens au sort.
02:03:25 Mais qu'est-ce que c'est que cette méthode ?
02:03:26 Pourquoi est-ce qu'il a besoin de court-circuiter à chaque fois la représentation nationale ?
02:03:31 Franchement, c'est un travail sérieux, compliqué, complexe,
02:03:35 et encore une fois, la loi Léonetti, qui n'est pas suffisamment connue,
02:03:38 pas suffisamment appliquée.
02:03:40 Aujourd'hui vous avez 21 départements dans lesquels il n'y a toujours pas d'unité de soins palliatifs.
02:03:45 La priorité c'est de développer les soins palliatifs dans notre pays,
02:03:49 de former les médecins à ça, d'informer la population sur l'ensemble de ces dispositifs.
02:03:54 Il faut savoir qu'il manque plus de 100 médecins dans les services de soins palliatifs aujourd'hui en France.
02:03:59 Donc avant d'aller consulter des citoyens que je respecte,
02:04:02 mais qui sont tirés au sort et qui n'ont aucune légitimité pour ensuite voter une loi,
02:04:08 et d'ailleurs regarder la Convention sur le climat avec les citoyens encore tirés au sort,
02:04:14 le Président de la République n'en a quasiment pas tenu compte.
02:04:17 C'est encore pour amuser la galerie et c'est bien dommage.
02:04:19 Merci beaucoup Nadine Morano d'être revenue ce matin dans la matinale de CNews.
02:04:22 À vous Romain Désormes pour la suite.
02:04:24 CNews, il est 8h30. Merci à vous Laurence Ferrari et à votre invité Nadine Morano.
02:04:31 L'actualité, on vous raconte cette histoire et on vous montre ces images depuis le début de la matinale.
02:04:37 Elles sont sidérantes, elles sont terrifiantes.
02:04:40 Regardez, des dealers qui se baladent avec ce qui semble être des armes de guerre.
02:04:45 Ça se passe dans les rues de Nice, dans le quartier des Moulins, un quartier dangereux,
02:04:50 quartier gangréné par le trafic de drogue.
02:04:52 C'est une information de nos confrères de Nice ce matin.
02:04:54 Regardez ces images prises le 24 mars dernier.
02:04:58 On voit très clairement des dealers avec des armes lourdes en pleine rue.
02:05:02 On sera dans un instant avec le premier adjoint de la mairie de Nice.
02:05:06 Mais tout d'abord, que s'est-il passé exactement ? Que sait-on ?
02:05:09 On voit ça avec Marine Sabourin et Maxime Lavandier.
02:05:12 Filmée par un riverain, cette scène se serait déroulée le 24 mars dernier en plein après-midi
02:05:18 et en plein cœur de la cité des Moulins à l'ouest de Nice.
02:05:21 Sur cette vidéo amateur, on voit le délire des gens qui se baladent avec des armes lourdes.
02:05:25 Un individu en cagoulé et entièrement vêtu de noir fait une ronde avec ce qui semble être un fusil.
02:05:30 À ses côtés, cinq autres individus, l'un d'entre eux tient lui aussi une arme.
02:05:34 Cette vidéo témoigne de ce qui se passe fréquemment dans le quartier des Moulins ou dans d'autres agglomérations.
02:05:40 C'est ça qui est important de retenir.
02:05:42 On a une vidéo, on peut être choqué, déstabilisé en voyant cette vidéo.
02:05:46 Pas pour nous aussi, que ça fait très longtemps qu'on a ces armes à feu qui circulent dans ces quartiers.
02:05:52 Trafic d'armes, trafic de stupéfiants et des interventions policières de plus en plus délicates.
02:05:58 C'est un territoire qui leur appartient.
02:06:01 La République ne laisse pas des territoires dans les mains de ces trafiquants.
02:06:07 On a beaucoup de mal à occuper ces endroits pour pouvoir redonner un apaisement et une tranquillité à tous les riverains.
02:06:17 Plus de 200 habitants du quartier excédé ont participé à une réunion sur le thème de l'insécurité en présence du maire de Nice.
02:06:24 Christian Estrosi a alors proposé à l'Assemblée de se réunir à la fin du mois pour faire le point sur les actions qui auront été menées d'ici là dans le quartier.
02:06:33 Et on est en direct avec Anthony Boré. Bonjour Anthony Boré, merci d'être en direct avec nous.
02:06:40 Premier adjoint au maire de Nice, Anthony Boré.
02:06:44 Merci d'avoir choisi CNews pour parler ce matin.
02:06:48 Qu'est-ce que vous savez de ce qui s'est passé ?
02:06:51 Écoutez, moi ce que je sais c'est que dans ce quartier, dans lequel je me rends régulièrement,
02:06:57 cela fait plusieurs années que nous savons que nous avons des dealers, des trafiquants et qui ont d'ailleurs changé de nature
02:07:04 puisqu'ils sont majoritairement étrangers en situation irrégulière.
02:07:09 Ils sont souvent venus d'ailleurs, là où pour les trafiquants qui vivent dans le quartier,
02:07:15 je n'hésite pas en tant que président du principal bailleur social à les faire expulser grâce à des actions que je mène auprès des tribunaux.
02:07:23 Eh bien, je demande à l'État aujourd'hui une action forte, une action rapide.
02:07:27 C'est la raison pour laquelle, avec Christian Estrosi, nous avons souhaité organiser une réunion dans le quartier en présence du préfet et du procureur de la République.
02:07:34 Les habitants sont inquiets et on les comprend. Cette colère est légitime.
02:07:42 Nous avons investi plus de 300 millions d'euros dans ce quartier.
02:07:45 Nous n'entendons pas le laisser aux mains des trafiquants et donc nous attendons de l'État une action forte, rapide, concertée,
02:07:53 à laquelle nous sommes prêts à contribuer avec la police municipale.
02:07:57 Et nous savons qu'il y a eu ces derniers jours des interpellations, mais qu'il en faut beaucoup d'autres pour pouvoir,
02:08:04 évidemment, être beaucoup plus sécure, de vivre mieux dans un quartier où le bâti a été rénové et va encore l'être dans les mois qui viennent.
02:08:15 Anthony Boré, il y a une heure, j'étais en direct avec Bruno Bartossetti, un policier qui connaît la situation par cœur aussi.
02:08:24 Il me dit "ça existe depuis plusieurs années". Vous-même, vous dites "ça fait plusieurs années que nous savons".
02:08:31 Ça veut dire que ça fait plusieurs années que tout le monde sait que ça se passe comme ça et qu'il ne se passe rien, puisque ça c'était quand ?
02:08:37 C'était le mois d'il y a 15 jours. Vous comprenez ce que ressentent les téléspectateurs ?
02:08:42 Ils disent "mais attendez, tout le monde sait et on fait une réunion pour faire le point". Est-ce que c'est à la hauteur du problème ?
02:08:48 D'abord, je sais parfaitement ce qui se passe et dans le même temps, je viens de vous dire que les choses avaient changé de nature depuis 2 à 3 ans,
02:08:56 puisque majoritairement, ce sont des gens venus de l'extérieur, des bourges du Rhône.
02:08:59 Et quand je vois d'ailleurs ce qui se passe à Marseille cette nuit avec des fusillades,
02:09:03 je me dis qu'il ne faudrait pas que le quartier des Moulins, qui n'en est pas là, en arrive à ses extrémités.
02:09:09 Et je souhaitais que le procureur et le préfet, c'est la première fois dans l'histoire du quartier qu'un préfet et un procureur se déplacent à l'initiative du maire
02:09:17 et je les en remercie, pour pouvoir échanger avec les habitants.
02:09:20 Maintenant, il faut une action forte et une présence permanente.
02:09:23 C'est ce que je réclame au préfet des Alpes-Maritimes et au ministre de l'Intérieur.
02:09:27 Nous avons proposé pour notre part qu'un centre de rétention administrative temporaire puisse prendre en charge
02:09:33 les clandestins qui sont dans le quartier et qui trafiquent, pour pouvoir les expulser et les renvoyer dans leur pays,
02:09:39 parce qu'ils sont en réalité délinquants à double titre, au titre du droit au séjour et au titre du code pénal.
02:09:45 Et donc j'attends de la fermeté totale, mais cette fermeté, il n'y a que l'État qui puisse la porter.
02:09:50 La police municipale, qui n'agit qu'en flagrant délit et en uniforme, n'est pas celle qui peut lutter contre le trafic de stupéfiants.
02:09:58 Moi, en tant que bailleur social, monsieur, j'ai expulsé près d'une trentaine d'habitants dans ce quartier
02:10:03 qui sont des dealers, qui sont des trafiquants, qui jettent des cocktails Molotov sur la police.
02:10:07 Je prends donc mes responsabilités et j'attends que l'État en fasse de même.
02:10:11 Je sais parce que vous étiez venu d'ailleurs dans la matinale pour en parler.
02:10:17 Mais quand on voit ces images, elles sont terrifiantes, elles sont sidérantes.
02:10:22 Personne n'accepterait ça en bas de chez lui. Personne, personne, personne.
02:10:27 Et quand on pense aux gens qui habitent cette cité, moi j'ai pitié d'eux. Je me dis mais quelle vie ils ont ?
02:10:38 Mais moi je vis au milieu d'eux, je les rencontre toutes les semaines, ils m'écrivent.
02:10:43 Je connais beaucoup d'entre eux et je dois vous dire que 90% d'entre eux sont des gens qui souffrent
02:10:50 et qui sont des acteurs importants dans le quartier, qui participent à sa vie sociale
02:10:55 et ont envie d'être débarrassés de ces voyous.
02:10:58 Et donc quand je vous dis que nous avons investi 300 millions d'euros dans ce quartier ces 15 dernières années,
02:11:03 que nous allons investir 200 millions d'euros sur le bâti, que j'y mets un centre social,
02:11:08 que je vais y ouvrir un centre culturel, que nous avons veillé à y mettre des médiateurs
02:11:13 et que maintenant je demande à l'État d'agir avant que les choses ne dégénèrent
02:11:18 parce que lorsqu'il y a évidemment des tirs en plein jour et des armes de guerre dans le quartier,
02:11:24 ça ne peut pas durer et c'est une situation qui est évidemment inquiétante et que je ne balaniserai jamais.
02:11:31 Ils savent que je me trouve à leur côté et que je ne lâcherai rien pour que l'État fasse le nécessaire et remette de l'ordre.
02:11:38 Très bien, merci beaucoup Anthony Boré.
02:11:40 C'est Eric Ciotti qui a tweeté.
02:11:43 Ça vous inspire un commentaire ou pas ? On sait qu'Eric Ciotti et Christian Estrosi ne sont pas les meilleurs amis du monde.
02:11:50 Non, ça ne m'inspire aucun commentaire. Il est libre de ses tweets, il en fait d'ailleurs régulièrement.
02:11:55 Moi je préfère l'action et je n'ai pas attendu son tweet pour découvrir les choses,
02:12:00 pour faire cette réunion, pour demander au préfet des moyens.
02:12:03 Il y a eu d'ailleurs deux interpellations qui étaient antérieures à son tweet.
02:12:06 C'est la preuve que la police nationale, que je veux rendre hommage avec les policiers municipaux,
02:12:12 agit et il faut les soutenir de toutes nos forces.
02:12:15 Anthony Boré, Premier adjoint au maire de Nice, merci beaucoup d'avoir été en direct avec nous ce matin sur l'antenne de CNews dans la matinale.
02:12:22 Merci à vous, bonne journée.
02:12:24 Cette information de la nuit à Marseille, au moins trois personnes sont mortes dans trois fusillades dans les quartiers nord,
02:12:29 dont deux dans la cité du Castellas. Il s'agit de trois hommes âgés d'une vingtaine d'années, Chana.
02:12:35 Oui, trois autres individus sont entre la vie et la mort et cinq sont blessés, sans pronostic vital engagé.
02:12:40 Écoutez ces témoignages anonymes d'habitants de la cité du Castellas, ça nous donne une idée de leur quotidien.
02:12:46 Ça se passe dans la journée, ça se passe le soir, ça se passe le soir encore.
02:12:51 Ils se tuent entre eux. C'est une chose parce que la plupart ne sont pas du quartier.
02:12:55 Deux fois, ça s'est passé en pleine journée avec les enfants sur la place.
02:13:00 Maintenant, hier soir, franchement, moi, j'entends rien.
02:13:03 Maintenant qu'on a les portes bindées, les fenêtres bindées, j'entends absolument rien.
02:13:07 Le jour où je peux partir, je m'en vais. On en a marre de ça.
02:13:11 Ce n'est pas agréable. Il y a les femmes, les enfants et on ne regarde pas.
02:13:16 Voilà comment ça se passe à Nice, des individus armés qui se promènent dans les rues et à Marseille, ces règlements de compte.
02:13:27 On les connaît, ce ne sont pas les premiers, malheureusement, mais trois dans la même nuit.
02:13:33 Trois fusillades, trois hommes âgés d'une vingtaine d'années qui meurent.
02:13:36 Trois autres entre la vie et la mort et des habitants qui ont peur.
02:13:40 Forcément, on les comprend.
02:13:42 Le procès de l'attentat de la rue Copernic qui s'ouvre ce matin, 43 ans après les faits,
02:13:47 l'unique accusé, Hassane Diab, installé au Canada, ne sera pas présent devant la cour d'assises spéciales de Paris.
02:13:55 L'attentat de la rue Copernic contre la synagogue de la rue Copernic, c'était le 3 octobre 1980, Chana.
02:14:00 Oui, cet attentat à la bombe avait fait quatre morts et plusieurs, et des dizaines de blessés.
02:14:05 On rejoint tout de suite Noémie Schultz en direct de la cour d'assises spéciales de Paris.
02:14:09 Noémie, c'est un procès qui s'ouvre donc sans l'accusé.
02:14:12 Absolument, le box des accusés va rester vide.
02:14:17 Hassane Diab, un Libano-Canadien, installé au Canada, ne sera pas présent.
02:14:22 En 2008, il avait pourtant été arrêté, puis extradé des années plus tard et incarcéré en France.
02:14:29 Mais en 2018, après plus de trois ans de détention, les nouveaux juges antiterroristes en charge du dossier décident de classer l'affaire.
02:14:36 Les charges retenues contre Hassane Diab ne sont pas suffisamment probantes.
02:14:40 Elle se heurte à trop d'éléments à décharge pour pouvoir justifier un renvoi devant la cour d'assises.
02:14:45 Blanchi, remis en liberté, Hassane Diab était reparti au Canada.
02:14:49 Coup de théâtre en 2021, la cour d'appel de Paris décide qu'il y aura bien finalement un procès aux assises.
02:14:54 Elle renvoie Hassane Diab devant la cour d'assises spéciales.
02:14:57 Mais cet homme de 69 ans sera aujourd'hui représenté par ses avocats,
02:15:02 qui espèrent que 43 ans après les faits, le procès permettra d'établir qu'il n'est pas responsable
02:15:08 dans l'explosion d'une moto devant la synagogue de la rue Copernic.
02:15:11 Cette absence, évidemment, c'est une grande frustration pour les victimes,
02:15:15 qui se réjouissent toutefois que ce procès s'ouvre enfin, 43 ans après les faits.
02:15:21 Merci beaucoup Noémie Schultz.
02:15:23 La construction du futur porte-avions français, du nouveau porte-avions français,
02:15:28 il sera à propulsion nucléaire. La construction débutera en 2026.
02:15:32 Les premiers essais 2036-2037, c'est ce qu'annonce Sébastien Lecornu, le ministre des armées.
02:15:38 Le processus sera acté dans la prochaine loi de programmation militaire, qui va être présentée cette semaine.
02:15:43 Et le général Bruno Clermont était notre invité à 6h45,
02:15:46 et selon lui, ce porte-avions devrait surpasser son prédécesseur.
02:15:50 On parle plutôt d'une entrée de ce porte-avions en service en 2038,
02:15:54 avec des capacités très supérieures à celles du porte-avions Charles de Gaulle.
02:15:58 Plus de rafales, une trentaine d'avions de tout type, un porte-avions mieux défendu,
02:16:04 un porte-avions qui sera capable d'opérer en coalition avec les principales forces maritimes du monde.
02:16:11 Donc c'est une nouvelle très importante pour la marine nationale,
02:16:14 et une nouvelle très importante pour les armées.
02:16:16 Il n'y a pas de doute sur le fait que la France a besoin d'un porte-avions dans les années qui viennent.
02:16:20 On retourne à Marseille, Marseille où trois personnes sont mortes dans trois fusillades dans les quartiers Nord,
02:16:27 dont deux dans la cité du Castellas.
02:16:29 On est en direct avec Edicide, délégué unité SGP Police FO Marseille.
02:16:33 Bonjour et merci beaucoup d'être avec nous sur CNews.
02:16:36 Derrière ces fusillades, il y a peu de doute, c'est un règlement de compte sur le front de trafic de drogue ?
02:16:42 C'est qu'à une quasi-certitude, on était au courant qu'il y aurait sûrement des règlements de compte dans les états à venir.
02:16:49 Bon, ça a été largué depuis déjà quelques mois, on est d'accord,
02:16:52 ça avait commencé le 1er janvier, c'est une année qui était prometteur malheureusement en termes de règlement de compte.
02:16:57 On a eu des règlements de compte sous-jacents et quelques règlements de compte par mois,
02:17:02 de toute façon, et par série épisodique,
02:17:04 et là on savait qu'on s'attendait à une montée en puissance des règlements de compte,
02:17:07 car il y aurait dépendant des narcotraficants sur Marseille,
02:17:11 une lutte de territoire qui va sûrement malheureusement faire beaucoup d'hommages collatéraux.
02:17:15 Comment vivent les riverains quand il y a une pareille fusillade ?
02:17:21 Alors c'est très compliqué pour deux types de personnes.
02:17:24 Les premières, c'est les riverains qui n'ont rien demandé, qui n'ont d'autre possibilité que de vivre là,
02:17:28 qui subissent la loi des narcotrafiquants.
02:17:30 On sait qu'il y a des dommages collatéraux malheureusement de temps en temps,
02:17:33 donc c'est une véritable quimane de terreur qui leur est instaurée,
02:17:36 et c'est très compliqué pour mes collègues policiers ou de la police nationale
02:17:39 qui interviennent dans ces quartiers et qui risquent leur vie chaque jour.
02:17:42 Ils risquent de faire des baises mémo, parce qu'ils ne sont pas à l'abri de tomber sur une transaction
02:17:46 de narcotrafiquants avec des soldes dantesques.
02:17:48 Ils ne sont pas à l'abri de tomber sur une tentative de règlement de compte,
02:17:52 comme ça a été le cas il y a quelques mois de ça,
02:17:54 où une collègue a été braqué et il a eu la vie sauve que par un muret
02:17:57 derrière lequel ils se sont cachés quand ils se sont fait rafalés.
02:18:00 Donc c'est très compliqué pour les habitants,
02:18:02 et les seuls qui n'ont pas déserté ces quartiers-là, que sont les forces de l'ordre.
02:18:06 Merci beaucoup Edi Cide, merci d'être avec nous, d'avoir été avec nous.
02:18:10 En Marseille au moins trois morts dans trois fusillades et trois individus entre la vie et la mort.
02:18:14 La santé tout de suite avec Bonjour Docteur Millot.
02:18:17 Bonjour Docteur Millot.
02:18:28 Bonjour.
02:18:29 Brigitte est avec nous, vous nous parlez ce matin de la troisième cause de mortalité dans le monde,
02:18:33 la BPCO, la bronchopneumopathie chronique obstructive.
02:18:38 Une maladie fréquente et pourtant peu connue. Alors dites-nous de quoi il s'agit ?
02:18:42 Oui, comme vous le disiez, on va le voir sur ces images, broncho ça veut dire bronche,
02:18:47 pneumopathie ça veut dire maladie aussi des poumons, donc ça touche à la fois les bronches,
02:18:52 mais aussi les poumons, chronique, c'est-à-dire que c'est une maladie dont on ne guérit pas,
02:18:57 qui va évoluer toute la vie. En revanche, on peut stopper son évolution
02:19:02 et on peut améliorer les choses, mais c'est une maladie dont on ne guérit pas,
02:19:07 en revanche qui est évitable et obstructive, ça va boucher les voies respiratoires,
02:19:12 donc ça va entraîner des difficultés à respirer.
02:19:14 On va rappeler un petit peu le fonctionnement de la respiration.
02:19:17 J'en profite d'ailleurs pour préciser une chose, les poumons c'est fait pour respirer de l'air,
02:19:21 pas du tabac, pas autre chose, voilà, donc ça c'est que les choses soient claires.
02:19:25 Pas de la pollution.
02:19:26 Mais non, mais pas de la pollution, et on va y revenir sur les causes.
02:19:30 Donc l'air pénètre dans les bronches, dans des bronches de plus en plus petites, les bronchioles,
02:19:35 et au bout de chaque bronchiole, il y a des petits sacs, que l'on appelle des alvéoles,
02:19:40 et dans ces petits sacs que se déroule l'échange entre l'air et le sang.
02:19:45 C'est-à-dire que l'air qui arrive comme ça, bronche, bronchioles, alvéole,
02:19:49 va déposer son oxygène dans le sang au niveau des alvéoles,
02:19:53 parce que ces alvéoles elles sont ces petits sacs qui sont entourés de petits vaisseaux,
02:19:57 et c'est là que se passent les échanges.
02:19:59 Donc on va voir sur ce schéma maintenant ce qu'il se passe dans un poumon sein,
02:20:04 donc c'est ce que je viens de vous raconter.
02:20:06 Vous voyez la petite bronche là-haut, elle est entourée de muscles,
02:20:09 et en bas les alvéoles, voilà ça c'est à gauche poumon sein.
02:20:12 Et vous voyez bien qu'à droite en fait, il y a une inflammation.
02:20:16 En fait cette maladie, elle est due à une inflammation des bronches,
02:20:20 donc les muscles vont se resserrer, la paroi des bronches va s'épaissir,
02:20:26 va sécréter du mucus, les petits cils qui sont là normalement pour faire le nettoyage,
02:20:31 les filtrés et tout vont petit à petit tomber,
02:20:34 et on va avoir une sécrétion, une hyper sécrétion de mucus,
02:20:37 donc nos bronches vont être pleines de tout ça.
02:20:39 Et ensuite, vous voyez, au niveau des alvéoles, ce que je vous disais,
02:20:43 il va y avoir ce qu'on appelle de l'emphysème.
02:20:45 Emphysème ça veut dire gonflement, souffler, gonfler, etc.
02:20:49 Les alvéoles elles vont gonfler, mais elles ne vont plus pouvoir faire leur travail
02:20:53 de transfert de l'oxygène de l'air vers le sang.
02:20:57 Et parfois même la paroi à l'intérieur de ces alvéoles va se détruire.
02:21:01 Donc voilà les conséquences de cette maladie.
02:21:04 Tout ça va entraîner des signes qui sont, pour les principaux signes,
02:21:09 c'est évidemment une toux, parce que tout ça c'est irrité évidemment,
02:21:14 une toux avec des expectorations, puisque je vous ai dit,
02:21:18 il y a une hyper sécrétion du mucus, donc vous allez cracher.
02:21:21 Donc surtout si vous ressentez une toux, des expectorations et des difficultés
02:21:27 à respirer qui vont aller en augmentant, comme on va le voir là,
02:21:30 sur les principaux symptômes, là il ne faut pas attendre.
02:21:34 Il faut consulter, quand vous présentez ces symptômes-là,
02:21:38 surtout n'attendez pas, allez consulter.
02:21:41 Alors vous le disiez, c'est une maladie, c'est la troisième cause
02:21:44 de mortalité à travers le monde, c'est quand même plus de 5 millions
02:21:47 de Français qui en souffrent, c'est énorme, et ça tue 6 fois plus
02:21:51 que les accidents de la route, on ne va pas faire un concours,
02:21:54 mais c'est quand même 18 000 décès chaque année.
02:21:56 Et non seulement ça, mais quand on dit "le souffle c'est la vie",
02:22:00 le souffle c'est réellement la vie, c'est-à-dire que quand vous manquez
02:22:02 de souffle, vous n'arrivez plus à parler, vous n'arrivez plus à marcher,
02:22:06 vous n'arrivez plus à fonctionner, vous êtes obligés de vous coucher
02:22:09 avec des coussins parce que vous êtes en manque d'oxygène,
02:22:12 vous dormez carrément assis.
02:22:14 Ça touche les malades à partir de quel âge ?
02:22:17 Plus on vieillit évidemment, plus c'est important,
02:22:20 mais on a des PCO à 30 ans, 35 ans, dans 80 % des cas, 8 patients sur 10,
02:22:27 il s'agit du tabac, c'est le tabagisme.
02:22:30 On tient le coupable.
02:22:32 Oui, on tient le coupable, sinon vous le disiez tout à l'heure,
02:22:35 la pollution extérieure, mais aussi la pollution intérieure,
02:22:39 donc supprimer tout ce qui est en sang, bougies parfumées,
02:22:42 tout ça, ce n'est pas très bon, ce n'est pas bon d'ailleurs.
02:22:45 Pollution extérieure, exposition professionnelle aussi,
02:22:49 dans le bâtiment, dans le textile, etc., tout ce qui va irriter
02:22:53 et créer une inflammation des poumons.
02:22:56 Je vous le disais tout à l'heure, on n'en guérit pas,
02:22:58 mais on peut arriver à soulager.
02:23:00 Première chose à faire, évidemment, arrêter de fumer.
02:23:03 Pratiquer une activité, essayer petit à petit de se rééduquer.
02:23:07 Les examens, j'ai passé, mais on va évidemment analyser
02:23:10 votre volume expiratoire pour savoir si vous avez une BPCO ou pas.
02:23:15 Mais enfin, avec ces symptômes, on le sait.
02:23:17 Après, les traitements, c'est quoi ?
02:23:19 On va essayer d'ouvrir les bronches, dont des bronchodilatateurs.
02:23:23 On va donner des anti-inflammatoires pour lutter contre l'infection,
02:23:26 des corticoïdes, et puis l'oxygène, évidemment.
02:23:29 Et là, il y a un espoir avec un médicament qui est à l'essai,
02:23:32 qui pourrait diminuer de 30 % les symptômes.
02:23:36 Évidemment, on espère que les essais vont continuer,
02:23:39 mais on va être content.
02:23:40 Merci, Brigitte.
02:23:41 9h moins 10, dans un instant, c'est l'heure des pros.
02:23:54 Avec Pascal Prost et ses invités, on se retrouve demain matin
02:23:56 avec toute l'équipe.
02:23:57 Belle journée à vous sur CNews.
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