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Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 C News, il est 5h58, bienvenue à tous.
00:00:03 Vous regardez la matinale de C News à la une ce matin.
00:00:05 Des éboueurs en grève contre la réforme des retraites, c'est un moyen de pression
00:00:09 efficace puisque des poubelles qui s'accumulent dans les rues, ça se voit et ça se sent,
00:00:14 ça pose également bien sûr des problèmes sanitaires.
00:00:17 Le Sénat a voté cette nuit l'article 7 de la réforme des retraites sur le report
00:00:21 de l'âge de départ à la retraite à 64 ans.
00:00:24 Florian Tardif avec nous.
00:00:26 A tout de suite Florian.
00:00:27 Des frappes russes sur l'Ukraine, cette nuit dans les régions de Kharkiv et d'Odessa,
00:00:32 des installations énergétiques sont visées, on en parlera avec le général Clermont.
00:00:37 Dans l'actualité également, vous le voyez à l'écran, il y avait une étude inquiétante
00:00:42 sur les atteintes à la laïcité.
00:00:44 Et puis cette nouvelle désillusion pour le Paris Saint-Germain qui échoue en 8e de
00:00:49 finale de la Ligue des Champions, Kylian Mbappé est réaliste, vous l'entendrez, le Bayern
00:00:54 était meilleur hier soir.
00:00:56 Les poubelles débordent, les éboueurs sont en grève contre la réforme des retraites
00:01:01 et l'incinérateur d'ivries est à l'arrêt.
00:01:04 A Paris, la collecte des déchets ne se fait plus dans 4 arrondissements, résultat les
00:01:08 poubelles s'accumulent sur les trottoirs aux grands dames des habitants.
00:01:12 Reportage de Charles Baget, Olivier Gangloff et Valentine Leboeuf.
00:01:16 A peine sorties de chez elles, ces parisiennes font face à un triste spectacle.
00:01:21 C'est un peu dégoûtant.
00:01:22 On a quelques rats donc je pense qu'ils vont revenir en sous grand nombre.
00:01:27 C'est la fête quoi.
00:01:28 Vous le sentez, ça sent pas bon, c'est pas agréable.
00:01:30 Dans le 14e arrondissement, les poubelles n'ont pas été ramassées depuis lundi.
00:01:35 Les éboueurs sont en grève pour protester contre la réforme des retraites.
00:01:39 Un moyen de pression sur le gouvernement qui divise les habitants.
00:01:42 Ils défendent ce qu'ils défendent mais ce que je veux dire, l'hygiène c'est pas terrible.
00:01:47 Il y a des enfants, il y a des écoles, il y a des crèches.
00:01:49 Ça empêche un peu la vie active normale mais vu que le but il est assez pertinent,
00:01:54 ça a intérêt de continuer.
00:01:55 C'est pas terrible pour les gens qui viennent visiter Paris.
00:01:58 Non c'est pas terrible.
00:02:00 Je pense que c'est pas ce qui fera payer le gouvernement.
00:02:02 Les déchets devraient être brûlés ici, dans cet incinérateur à Ivry.
00:02:06 Mais il est bloqué et occupé par des agents de la ville.
00:02:09 Le mouvement de grève des éboueurs doit se poursuivre au moins jusqu'à vendredi.
00:02:13 Voilà et soyez là à 6h45 si vous le pouvez.
00:02:18 On sera avec Hassan, le gérant du café Plaisance dans le 14e arrondissement de la capitale.
00:02:22 Il a des poubelles devant son établissement.
00:02:25 Cette information de la nuit, les sénateurs ont adopté l'article 7
00:02:27 qui vise à reculer l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
00:02:32 Florian Tardif, le gouvernement marque un point même si la réforme n'est pas encore passée.
00:02:36 Oui, sans surprise, les sénateurs ont donc voté l'article phare du projet de loi du gouvernement
00:02:41 repoussant l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
00:02:44 201 voix contre, 115.
00:02:48 Elisabeth Bantz en est d'ailleurs réjouie sur les réseaux sociaux
00:02:50 expliquant que maintenant l'examen du texte va pouvoir se poursuivre.
00:02:54 Il permettra d'examiner, à tel, expliquer des propositions issues de tous les bons
00:02:58 pour une réforme équilibrée et juste.
00:03:00 Les débats vont reprendre aujourd'hui, Romain, à partir de 10h30 autour d'un amendement
00:03:05 qui devrait faire réagir, notamment réagir les syndicats, celui de Bruno Rotaio
00:03:10 proposant de faire sauter la clause du grand-père dans l'extinction progressive des régimes spéciaux.
00:03:15 Concrètement, il veut que l'extinction des régimes spéciaux
00:03:19 concerne également ceux qui sont déjà en poste et non plus uniquement les nouveaux entrants.
00:03:24 Il reste encore un peu plus de 1 200 amendements à étudier d'ici dimanche soir, fin des débats.
00:03:29 Les sénateurs de droite veulent arriver jusqu'au vote du texte.
00:03:33 Il y a 20 articles en tout au sein de ce texte.
00:03:35 Il pourrait donc, pour tenter de raccourcir le temps des débats, dégainer une arme fatale, l'article 38.
00:03:42 On aura l'occasion, je pense, d'en reparler.
00:03:44 Merci beaucoup, Florian Tardif.
00:03:46 Le général Clermont est à présent avec nous.
00:03:48 Explosion à Kiev ce matin, selon le maire de Kiev, après des frappes massives en Ukraine,
00:03:55 notamment dans les régions d'Odessa et de Kharkiv.
00:03:58 Général Clermont avec nous, que sait-on exactement de ce qui se passe ?
00:04:02 On assiste à un nouvel épisode de la stratégie de bombardement aérien
00:04:08 dans la profondeur de l'ensemble des villes de l'Ukraine.
00:04:10 Une stratégie qui a débuté le 8 octobre, vous vous souvenez.
00:04:13 C'était le jour de l'attentat sur le pont qui relie la Crimée à la Russie.
00:04:18 Et cette stratégie a deux objectifs.
00:04:20 La première, c'est de frapper psychologiquement la population ukrainienne,
00:04:24 parce que toutes les villes, on la voit avec Kiev, Odessa, Kharkiv,
00:04:27 sont sous le feu de ces bombardements.
00:04:29 Mais également, chercher à affaiblir l'économie, en particulier l'économie de guerre de l'Ukraine.
00:04:33 Et pour cela, les Russes utilisent des bombardiers stratégiques avec des missiles de croisière,
00:04:39 mais également des drones, vous savez, des drones que l'Iran a fournis à la Russie
00:04:43 en plusieurs milliers d'exemplaires et qui font des dégâts considérables,
00:04:46 et contre lesquels l'Ukraine a déployé des systèmes de défense antiaérien
00:04:52 qui ont une grande efficacité, mais qui n'arrêtent pas l'ensemble des missiles
00:04:54 qui sont tirés par la Russie.
00:04:56 Merci mon général. Restez bien avec nous.
00:04:58 Je voudrais qu'on revoie ces images qu'on vous diffuse.
00:05:01 Ce sont des images de Kiev ce matin.
00:05:03 Et vous voyez des fumées au loin qui sont la conséquence des frappes russes.
00:05:12 Images de Kiev, donc, ce matin, il y a eu des frappes russes sur Kiev, Odessa et Kharkiv.
00:05:18 Ces dernières heures, la laïcité continue d'être menacée dans les établissements scolaires.
00:05:23 Une enquête du syndicat national des personnels de direction de l'éducation nationale
00:05:27 révèle de nouveaux chiffres. Ils sont inquiétants.
00:05:29 42% des personnels de direction interrogés constatent la présence de tenues religieuses à l'école
00:05:36 et un quart révèle des contestations de contenus pédagogiques au nom de la religion.
00:05:41 Le détail de ce sondage avec Solène Boulan.
00:05:45 Les atteintes à la laïcité se multiplient dans les établissements scolaires.
00:05:49 42% des personnels de direction constatent la présence d'élèves aux tenues vestimentaires dites culturelles
00:05:55 qui peuvent être utilisées dans le cadre d'une pratique religieuse.
00:05:58 Dans le détail, on trouve 63% de constats au cœur d'une métropole ou d'une grande ville
00:06:04 et 60% en banlieue d'une grande ville.
00:06:06 Concernant la pédagogie, 26% des personnels constatent une ou des contestations des contenus d'enseignement
00:06:13 au nom d'une vérité religieuse.
00:06:14 Un chiffre qui induit une autocensure chez certains enseignants.
00:06:18 Et ces faits ne sont pas toujours dénoncés.
00:06:20 43% des personnels de direction n'ont pas signalé à l'institution les problèmes de tenues vestimentaires.
00:06:26 37% n'ont pas signalé les contestations d'enseignement à l'institution.
00:06:31 Parmi les raisons qui expliquent ces non-signalements,
00:06:33 la conviction qu'ils ne seront pas suivis par l'institution,
00:06:36 le manque de temps pour gérer ces situations
00:06:39 et la crainte d'un impact éventuel sur leur carrière.
00:06:42 Depuis le mois de septembre, le ministère de l'Éducation a recensé
00:06:46 entre 300 et 700 cas par mois d'atteinte à la laïcité.
00:06:50 Voilà, et à 7h10, on sera avec Didier Le Maire,
00:06:53 professeur de philosophie, on reviendra sur ces questions.
00:06:57 Les gourous 2.1, 2.0 envahissent Internet.
00:07:02 La mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires,
00:07:05 la Mivilut, tire la sonnette d'alarme, notamment depuis le Covid.
00:07:09 Oui, puisque les signalements contre ces nouveaux guides spirituels
00:07:12 explosent depuis le début de la pandémie.
00:07:14 Les assises nationales des dérives sectaires organisées par le ministère de l'Intérieur
00:07:18 se tiendront aujourd'hui et demain.
00:07:20 Yael Benhamou.
00:07:21 Depuis la crise du Covid, coach de vie, naturopathe, pseudo-thérapeute,
00:07:26 les gourous 2.0 multiplient les discours alléchants.
00:07:30 Qui ferait-à les mieux ?
00:07:31 Leur popularité est telle que leurs sites sont parfois les mieux référencés.
00:07:35 Quand vous allez chercher le site officiel du ministère de la Santé du cancer,
00:07:40 e-cancer n'arrive qu'en troisième position.
00:07:43 Tellement, s'il vous plaît, il y a de vues sur les méthodes dites alternatives.
00:07:48 Dans son dernier rapport, la Mivilut, chargée d'alerter et de lutter contre les dérives sectaires,
00:07:54 indique avoir reçu en 2021 4 020 saisines, soit une augmentation de 33,6% en un an.
00:08:01 Un phénomène qui touche, ne l'oublions pas, presque 500 000 Français
00:08:06 et environ entre 50 et 80 000 enfants.
00:08:08 À partir du moment où vous avez dans votre vie un point de vulnérabilité,
00:08:12 un divorce, une rupture professionnelle, un problème de santé,
00:08:16 il est humain de chercher des alternatives.
00:08:19 Tout le monde peut tomber dans le piège de quelque catégorie sociale que l'on soit.
00:08:24 Des assises pour lutter contre ces dérives sectaires sont organisées ce jeudi.
00:08:28 Objectif, dégager une feuille de route claire avec des mesures fortes et concrètes.
00:08:33 Les billets d'avion, ils coûtent de plus en plus cher.
00:08:37 On parlait hier des billets de train.
00:08:39 Vous savez, à la SNCF, les guichets s'ouvraient hier sur Internet
00:08:43 pour acheter des billets de train pour cet été.
00:08:44 Là, on vous parle des billets d'avion.
00:08:46 Ils coûtent de plus en plus cher.
00:08:47 Des chiffres dévoilés ce matin par l'Iligo dans le Parisien.
00:08:52 L'année dernière, les prix avaient augmenté de 22% par rapport à 2021
00:08:55 et ça continue de s'envoler.
00:08:57 Alors, on va regarder quelques exemples.
00:08:59 Si vous prenez vos billets maintenant pour partir entre le 8 juillet et le 4 septembre prochain.
00:09:03 Alors, vous le voyez, pour un aller-retour à Lisbonne,
00:09:05 le prix moyen est de 145 euros, plus 5% par rapport à l'année dernière.
00:09:10 Mais regardez, point à pitre, 968 euros l'aller-retour,
00:09:13 c'est plus 41% par rapport à l'année dernière.
00:09:17 Le cinéma américain s'agite à quelques jours des Oscars.
00:09:20 La 95e cérémonie se prépare à Los Angeles.
00:09:23 Ça sera d'ailleurs dimanche et à suivre sur Canal+.
00:09:25 Bien sûr.
00:09:26 Alors, cette année, le maître de cérémonie sera le célèbre animateur Jimmy Kimmel.
00:09:30 Et puis, vous voyez sur ces images, petite particularité,
00:09:32 le tapis ne sera pas rouge, mais blanc.
00:09:35 Voilà.
00:09:36 Et puis, en attendant, on peut voir aussi un aperçu des salons VIP.
00:09:40 Je ne sais pas si on va les voir.
00:09:41 Les salons VIP pour les comédiens, les réalisateurs américains qui seront conviés.
00:09:47 Beaucoup de verre.
00:09:48 Déception pour le Paris Saint-Germain,
00:09:50 éliminé hier soir en 8e de finale de la Ligue des Champions.
00:09:53 Les Parisiens sont inclinés 2-0 face au Bayern à Munich.
00:09:57 Déjà, au match aller, le PSG n'était pas parvenu à battre les Allemands.
00:10:02 Oui, les Allemands s'étaient imposés 1-0.
00:10:04 Kylian Mbappé a reconnu la supériorité de ses adversaires.
00:10:07 Écoutez.
00:10:08 Ils ont une grande équipe.
00:10:11 Ils ont un grand effectif.
00:10:12 Voilà, ils ont une équipe qui est bâtie pour gagner la Champions League.
00:10:18 Nous, quand je l'ai dit en début de saison, à ma première conférence de presse de Champions League,
00:10:21 qu'on allait faire notre maximum, notre maximum, c'est ça.
00:10:24 C'est la vérité.
00:10:25 Et voilà, on va se remettre en question et on va retourner à notre quotidien, qui est le championnat.
00:10:31 Voilà, on va reprendre notre quotidien, qui est le championnat.
00:10:33 Effectivement, il n'y a que ça à faire.
00:10:34 La suite de la saison s'annonce compliquée pour les hommes de Christophe Galtier.
00:10:38 Quelle suite pour le PSG ?
00:10:39 Olivier Talaron, envoyé spécial à Munich.
00:10:41 Deux éliminations consécutives en huitièmes de finale de la Ligue des Champions.
00:10:46 Évidemment, cela fait très mal pour le Paris Saint-Germain et pour le projet des propriétaires qataris.
00:10:52 Que va-t-il se passer maintenant ?
00:10:53 Évidemment, beaucoup de questions sur l'avenir de Christophe Galtier dans les jours qui viennent.
00:10:58 Faut-il continuer à lui faire confiance ?
00:11:00 Ainsi qu'au conseiller sportif Louis Skampos.
00:11:03 Toutes ces questions seront débattues par le propriétaire du club dans les semaines qui viennent.
00:11:10 Faut-il une nouvelle fois ?
00:11:12 On se pose finalement toujours les mêmes questions.
00:11:14 Faut-il une nouvelle fois tout changer au PSG ?
00:11:17 Ou miser sur la stabilité ?
00:11:19 Régénérer sans doute cet effectif qui en a besoin ?
00:11:22 Ce seront des questions et surtout des réponses qu'il faudra trouver dans les semaines qui viennent.
00:11:27 Autre rencontre de la soirée LAC Milan contre Tottenham.
00:11:30 Les Milanais se sont qualifiés pour les quart de finale de la Ligue des champions en concédant le nul 0 à 0.
00:11:36 Et au match allé, il s'était imposé un 0.
00:11:38 Et puis du foot féminin pour finir avec l'épineux dossier.
00:11:41 C'est le mois qu'on peut se dire Corinne Diacre.
00:11:43 La Fédération française de football se réunit ce matin à 9h30 pour débattre du chaos chez les bleus.
00:11:49 La sélectionneuse est fragilisée par la mutinerie de sa capitaine Wendy Renard à son encontre.
00:11:54 Les joueuses tricolores ont plusieurs fois alerté sur les méthodes de Corinne Diacre.
00:11:57 La sélectionneuse se dit pourtant pleinement déterminée à diriger ses troupes dans quatre mois et demi au Mondial.
00:12:03 Il est 6h10, restez bien avec nous.
00:12:06 Dans un instant, on reviendra sur ce qui se passe en Ukraine.
00:12:09 Des images ce matin qu'on vous montre.
00:12:12 Regardez, explosion à Kiev après des frappes russes.
00:12:16 Explosion également à Odessa et Kharkiv en étant direct avec le général Bruno Clermont.
00:12:22 A tout de suite.
00:12:26 C News, il est 6h15.
00:12:28 Merci d'être avec nous.
00:12:29 Tout d'abord, le Point Info avec vous, Chana Lusso.
00:12:31 82% des Français sont en colère contre la politique économique et sociale du gouvernement.
00:12:39 C'est ce que révèle notre dernier sondage C News.
00:12:41 Dans le détail, 51% se disent très en colère, 31% un peu en colère et 17% pas du tout.
00:12:49 Attention si vous prenez les transports en commun.
00:12:51 Le mouvement de grève se poursuit.
00:12:52 Au niveau national, le trafic sera encore très perturbé aujourd'hui.
00:12:56 Avec un TGV inouï et un Ouïgho sur 3 et deux TER sur 5.
00:13:00 Dans le métro, ça va mieux.
00:13:01 Seulement 4 lignes seront perturbées.
00:13:04 Et dans les airs, 20 à 30% des vols sont annulés.
00:13:06 Et puis les manifestations se poursuivent en Grèce.
00:13:10 60 000 personnes étaient mobilisées hier partout dans le pays.
00:13:13 Regardez ces images de la nuit prise à Thessalonique, au centre de la Grèce.
00:13:18 Des poubelles ont été incendiées et la Banque Nationale a été éclaboussée de peintures rouges.
00:13:23 Ça fait suite à l'accident de train qui a tué, je le rappelle, 57 personnes le 28 février dernier.
00:13:28 Et on repart en Ukraine.
00:13:32 On retrouve le général Clermont qui est en direct avec nous.
00:13:35 Regardez tout d'abord ces images qui nous parviennent de Kiev.
00:13:38 Images des conséquences des explosions qui ont eu lieu ce matin selon le maire de Kiev.
00:13:45 Explosions donc à Kiev, des explosions ont retenti ce matin, rapporte le maire Vitaly Kitschko.
00:13:52 À la suite d'une vague de frappes massives à travers le pays,
00:13:55 explosions dans un quartier de la capitale, le quartier Olossivsky.
00:14:00 Tous les services se rendent sur place, dit Vitaly Kitschko, sur les réseaux sociaux.
00:14:06 C'est un quartier du sud de Kiev.
00:14:09 Général Clermont avec nous, quels sont les enjeux actuellement en Ukraine ?
00:14:17 L'enjeu c'est véritablement la prise de contrôle du pays,
00:14:21 qui d'un point de vue de la stratégie russe met en œuvre deux types d'actions.
00:14:25 On l'a dit déjà depuis longtemps, il y a deux guerres en Ukraine.
00:14:28 Il y a la guerre terrestre et la guerre aérienne.
00:14:30 La guerre terrestre, on voit bien, elle se déroule sur un front qui fait 800 km,
00:14:33 avec des combats très violents, des combats de tranchées,
00:14:36 qui se cristallisent aujourd'hui autour de la ville de Barmout,
00:14:39 qui est une ville qui devrait tomber aux mains des Russes dans les jours et les semaines qui viennent,
00:14:44 avec une progression lente, mais une progression quand même de l'armée russe.
00:14:47 Et puis une deuxième guerre, qui est cette guerre aérienne,
00:14:49 qui a pris une intensité importante le 8 octobre, puisqu'à partir du 8 octobre,
00:14:53 la Russie a décidé de lancer des campagnes de bombardements aériens massifs,
00:14:57 bombardements aériens qui sont effectués depuis la Russie,
00:15:00 par des bombardiers stratégiques russes ou depuis la mer Noire,
00:15:03 par des frégates lance-missiles russes,
00:15:04 mais également au moyen de missiles sol-sol balistique, qui partent de la Russie aussi.
00:15:09 Et puis, quatrième élément, les fameux drones iraniens,
00:15:12 les drones suicides qui ont plus de 2000 km de portée
00:15:15 et qui peuvent frapper le cœur des villes avec un double objectif,
00:15:19 psychologique vis-à-vis de la population,
00:15:21 mais également affaiblir l'économie, et en particulier l'économie de guerre de l'Ukraine.
00:15:25 Les Russes sont en train de prendre Bakhmout.
00:15:28 Quel est le rapport entre les frappes de cette nuit et les offensives terrestres ?
00:15:33 C'est vraiment une double stratégie.
00:15:34 La stratégie de conquête territoriale, c'est la plus importante.
00:15:37 Le but de la Russie, c'est de gagner du territoire sur l'Ukraine.
00:15:40 Mais pour ça, il faut qu'elle mette en œuvre une stratégie indirecte.
00:15:42 C'est cette stratégie de bombardement
00:15:44 qui va chercher à affaiblir l'Ukraine dans la profondeur,
00:15:48 frapper les lignes d'approvisionnement, frapper les centrales énergétiques,
00:15:52 tout ce qui permet à l'Ukraine de soutenir son effort de guerre,
00:15:57 puisque l'Ukraine a une capacité à fabriquer de l'armement.
00:15:59 Et pour ça, les Russes cherchent à l'affaiblir.
00:16:02 Et ça, c'est une campagne qui dure depuis des semaines et qui peut encore durer très longtemps.
00:16:06 On est parti, on reste sur une guerre longue là.
00:16:10 Alors, je pense qu'on est sur une guerre longue.
00:16:12 D'ailleurs, c'est confirmé par une analyse importante,
00:16:14 puisqu'il y a eu hier, devant le Sénat américain,
00:16:17 l'audition de la directrice nationale du Renseignement
00:16:20 avec tous les directeurs des agences du renseignement,
00:16:23 qui est venue plancher devant le Sénat et qui fait une analyse de la situation en Russie,
00:16:27 avec trois axes importants.
00:16:28 Le premier, c'est que la Russie n'a pas les moyens d'obtenir des gains territoriaux majeurs
00:16:33 dans l'année qui vient.
00:16:33 Donc, ça va être du grignotage de terrain sur les positions ukrainiennes.
00:16:38 Poutine a plutôt comme stratégie d'inscrire son action dans une guerre très longue.
00:16:42 Et puis finalement, il y a quand même le risque qu'afin de conserver le soutien de l'opinion publique,
00:16:50 Poutine décide de lancer une offensive plus importante.
00:16:52 Mais pour ça, il a besoin de renforts de l'extérieur et en particulier de munitions
00:16:56 qui doivent arriver et qui pourraient arriver d'autres pays.
00:17:00 Donc, on a évoqué l'Iran, la Corée du Nord,
00:17:02 mais on sait également que la Chine pourrait être sollicitée
00:17:04 pour venir donner des munitions à la Russie.
00:17:07 Merci beaucoup Gérald Clermont.
00:17:09 Des frappes russes sur Kiev, Odessa et Kharkiv cette nuit.
00:17:14 On vous montre les images.
00:17:15 Ici, ce sont des images de Kiev.
00:17:18 Merci Monsieur le Général.
00:17:19 La mobilisation autour de la réforme des retraites n'est pas le seul enjeu pour la CGT.
00:17:24 Du 27 au 31 mars prochain, le syndicat devra choisir un nouveau patron, un nouveau chef,
00:17:29 un nouveau secrétaire général.
00:17:30 Alors, Philippe Martinez pousse sa protégée,
00:17:33 Marie Buisson sur le devant de la scène,
00:17:35 mais certains adhérents jugent sa ligne trop modérée
00:17:38 et penchent davantage pour d'autres profils plus radicaux.
00:17:40 Michael Dos Santos.
00:17:42 Céline Verzeletti est la préférée des radicaux de la CGT
00:17:46 pour succéder à Philippe Martinez.
00:17:48 Parmi les membres de la ligne dure qui la soutiennent figure Emmanuel Lépine,
00:17:52 l'un des leaders du syndicat, à l'origine jeudi, de propos très controversés.
00:17:56 Le but partout, c'est de désorganiser au maximum la production.
00:18:00 Et si la question, c'est de savoir si on veut mettre à genoux l'économie française,
00:18:03 la réponse, elle est oui.
00:18:05 Tout comme Emmanuel Lépine, Olivier Matheux a défendu
00:18:07 le blocage des raffineries en octobre dernier.
00:18:10 À l'époque, le secrétaire général des Bouches-du-Rhône
00:18:12 avait reconnu exercer des pressions pour éviter des réquisitions.
00:18:16 On est allé voir le préfet, il nous dit "vous, la première réquisition, c'est la guerre.
00:18:20 Jusqu'au dernier CGT, vous devrez vous crever.
00:18:22 On vous met le feu au département, mais pas le feu au sénéralon,
00:18:25 on vous met le feu, on effleure la mort".
00:18:27 Un vocabulaire guerrier révolutionnaire identique à celui de la FSM,
00:18:31 l'ancienne intersyndicale mondiale communiste.
00:18:33 Les deux hommes en partagent les idées, mais ils sont loin d'être les premiers.
00:18:37 En 1946-1947, la CGT se radicalise énormément,
00:18:44 elle s'allie ouvertement avec le Parti communiste français
00:18:49 et contribue à l'organisation de manifestations violentes, de sabotages.
00:18:57 Pour le moment, Marie Buisson, pro-Martinez, jugée trop tendre,
00:19:00 n'aurait pas les faveurs des plus de 600 000 adhérents de la CGT.
00:19:04 CNews, il est 6h20, merci d'être avec nous.
00:19:07 Vous regardez la matinale de CNews, vous avez bien raison,
00:19:09 on est bien ensemble dans un instant.
00:19:10 L'économie avec Lomique Guillot.
00:19:12 On va parler du niveau de vie des seniors.
00:19:15 Le niveau de vie des seniors.
00:19:16 Est-ce que les seniors sont mieux lotis que les plus jeunes ?
00:19:20 On va voir ça avec vous Lomique, dans un instant.
00:19:22 A tout de suite.
00:19:27 Rendez-vous avec Pascal Praud dans l'heure des pros.
00:19:29 Du lundi au vendredi, de 9h à 10h30.
00:19:32 Passés 75 ans, les Français voient leur niveau de vie baisser.
00:19:40 Il est même inférieur à celui de la moyenne de la population
00:19:43 quand on a plus de 75 ans.
00:19:46 De combien est-il inférieur ?
00:19:48 De 2% exactement Romain, ce sont les dernières statistiques de l'INSEE.
00:19:51 C'est vrai qu'on a plutôt tendance à imaginer que les retraités
00:19:54 sont mieux lotis et ont un niveau de vie plus confortable que les autres.
00:19:57 Au-delà de 75 ans, on a des revenus 2% inférieurs à la moyenne des Français.
00:20:02 Le niveau de vie médian des plus de 75 ans est de 20 160 euros par an,
00:20:07 soit 1 680 euros par mois à calculer l'INSEE.
00:20:10 Médian, ça signifie que la moitié des retraités dispose de plus
00:20:13 et l'autre moitié dispose de moins.
00:20:16 Il y a aussi des inégalités entre les retraités.
00:20:18 Si on compare les plus de 75 ans à la tranche qui est juste en dessous,
00:20:21 c'est-à-dire les 65-74 ans,
00:20:24 il y a un véritable décrochage de niveau de vie.
00:20:27 La différence entre ces deux classes d'âge est de 10%.
00:20:30 C'est énorme.
00:20:31 Pourquoi est-ce que ça décroche à 74-75 ans ?
00:20:34 D'abord parce que dans les moyennes et les statistiques,
00:20:37 il y a une partie des 65-74 ans qui est encore en activité
00:20:40 ou qui vit avec quelqu'un qui est encore en activité
00:20:42 puisqu'on prend les revenus du ménage.
00:20:45 Autre explication, passé 75 ans, il y a plus de femmes,
00:20:47 elles ont une espérance de vie plus longue que les hommes.
00:20:50 Or, leurs pensions de retraite sont moins élevées,
00:20:52 ça fait baisser la moyenne.
00:20:53 Et puis enfin, l'INSEE explique que dans les plus de 75 ans,
00:20:56 on trouve beaucoup de retraités qui ont eu des carrières incomplètes
00:20:59 avec des petits salaires.
00:21:01 Et donc là encore, ça tire les chiffres vers le bas,
00:21:04 mais ça devrait évoluer avec les générations futures.
00:21:06 Vous nous dites, Lomiguillot,
00:21:07 cependant que les retraités ne sont pas pauvres.
00:21:10 En effet, si on regarde à nouveau les chiffres,
00:21:11 9% des retraités sont considérés comme pauvres
00:21:15 ou étant sous le seuil de pauvreté,
00:21:17 c'est-à-dire gagnant moins de 1025 euros par mois,
00:21:19 alors que 14% de la population est en dessous de ce seuil.
00:21:23 Donc il y a moins de retraités parmi les pauvres
00:21:24 que dans la moyenne de la population.
00:21:26 Il faut aussi rappeler que les retraités,
00:21:28 s'ils voient leur revenu diminuer,
00:21:30 ils ont en revanche plus de patrimoine
00:21:31 que la moyenne des Français.
00:21:32 Ils sont souvent propriétaires de leur logement
00:21:34 et peuvent compléter leur retraite par des revenus de leur placement.
00:21:38 Merci beaucoup Lomiguillot.
00:21:39 Voilà, il y a un avant et un après 75 ans.
00:21:43 C'est là que ça se passe.
00:21:44 Merci beaucoup Lomig.
00:21:46 Allez, le temps tout de suite avec Alexandra Blanc.
00:21:48 La météo avec Groupe Verlaine.
00:21:52 Installateur de panneaux solaires Thomson,
00:21:54 garantie 25 ans.
00:21:55 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:21:57 Alexandra Blanc, la nuit a été agitée.
00:22:02 Oui, des conditions météo agitées avec exactement 6700 impacts de foudre.
00:22:07 Conditions météo donc très agitées hier.
00:22:09 Retour des orages, et oui pour la journée du 8 mars,
00:22:12 avec des orages principalement entre le sud-ouest et le nord-est du pays.
00:22:17 D'ailleurs, regardez cette grêle du côté de Bordeaux,
00:22:20 hier en fin d'après-midi.
00:22:22 Grêle, orages, conditions météo assez agitées,
00:22:25 notamment dans le sud-ouest.
00:22:27 On va retrouver exactement la même configuration aujourd'hui.
00:22:29 Ce matin, beaucoup de vent.
00:22:30 On a eu beaucoup de vent cette nuit, notamment près des Côtes de la Manche.
00:22:33 On va conserver à peu près la même configuration.
00:22:35 Arrivée d'une nouvelle perturbation très active avec beaucoup de vent,
00:22:39 de la pluie également sur les régions du nord.
00:22:41 Plus vous irez vers le sud, plus vous aurez un temps calme et relativement lumineux.
00:22:45 On a quelques brumes et brouillards ce matin autour du golfe du Lyon.
00:22:48 Et puis dans l'après-midi, regardez, réactivation des orages
00:22:51 à peu près sur les mêmes régions entre l'Occitanie et les régions centrales.
00:22:54 On retrouvera toujours un temps très agité près des Côtes de la Manche,
00:22:57 avec de la pluie en marge du bassin parisien ou encore en allant vers la Bretagne.
00:23:01 Et puis regardez, si vous êtes sur les Alpes, vous aurez du grand beau temps,
00:23:04 avec néanmoins, attention, un risque d'avalanche particulièrement accru.
00:23:08 Soyez bien prudents.
00:23:09 On a eu beaucoup de neige hier, donc forcément, le manteau neigeux est instable,
00:23:12 puisque vous allez le voir, les températures vont s'envoler une nouvelle fois aujourd'hui.
00:23:16 Températures vraiment printanières sous ce temps agité.
00:23:19 Ce matin, c'est très doux, 10 degrés à Paris, 10 degrés également du côté de Rennes ou encore de Pau.
00:23:23 12 degrés pour la région niçoise ou encore 3 degrés, c'est la minimale ce matin.
00:23:28 Pour nos amis du Puy-en-Velay, dans l'après-midi, les températures s'envolent.
00:23:32 Températures vraiment printanières.
00:23:33 Regardez, 15 degrés en moyenne à Paris, 15 degrés également à Dijon,
00:23:37 20 degrés le long de la Garonne ou encore 21 degrés du côté de Bastia.
00:23:41 Ce sont des températures dignes d'un mois d'avril,
00:23:44 donc températures au-dessus des normales de saison.
00:23:46 On va conserver un temps très agité pour la fin de semaine,
00:23:50 même si la douceur devrait se maintenir.
00:23:52 Je vous le rappelle, attention au vent ce soir et cette nuit près des Côtes de la Manche
00:23:55 et puis attention également aux orages prévus en cours d'après-midi
00:23:58 entre le sud-ouest et le centre du pays.
00:24:01 Vous avez regardé la météo avec Groupe Verlaine.
00:24:06 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:24:08 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:24:11 C'est Newsy les 6h28.
00:24:13 Merci d'être avec nous à la une ce matin des stations-service,
00:24:16 des stations-essence sous tension.
00:24:19 Est-ce que vous faites des pleins de précautions ?
00:24:21 Reportage dans un instant en région PACA.
00:24:25 Notre sondage exclusif, C News, sur votre état d'esprit face à la politique sociale du gouvernement.
00:24:31 82% des Français se disent en colère.
00:24:34 On va y revenir en détail avec Florian Tardif.
00:24:36 A tout de suite, Florian.
00:24:38 Le gouvernement veut augmenter la durée de présence nécessaire sur le territoire
00:24:45 pour toucher des aides.
00:24:46 Aujourd'hui, avec six mois de présence, vous avez le droit à la CAF et au minimum vieillesse.
00:24:52 Un chauffeur de bus jugé aujourd'hui pour avoir agressé un couple de passagers.
00:24:55 Tout est parti d'une valise mal arrimée qui est allée cogner la cabine du chauffeur.
00:25:02 De plus en plus de petites surfaces mal isolées sont mises en vente
00:25:06 car elles ne peuvent plus être louées à cause des nouvelles règles.
00:25:10 On verra avec l'homme-iggyo que ça peut avoir un impact sur les prix.
00:25:14 Le spectre d'une nouvelle pénurie d'essence inquiète.
00:25:17 Pour le moment, on n'y est pas.
00:25:19 Mais face à la grève qui se poursuit dans les raffineries,
00:25:21 beaucoup d'automobilistes, c'est peut-être votre cas, anticipent.
00:25:23 Oui, ils font le plein, parfois sans que ce soit nécessaire ou urgent.
00:25:27 Et ça a des conséquences sur les stocks.
00:25:28 Vous allez le voir dans ce reportage dans les Bouches-du-Rhône avec Stéphanie Rouquier.
00:25:33 Depuis trois jours, dans les Bouches-du-Rhône, c'est l'affluence aux pompes.
00:25:37 Plusieurs stations-service affichent déjà des ruptures de stocks.
00:25:41 La station Surgardan est fermée, juste à côté de chez moi.
00:25:46 Et juste ici, je viens d'en trouver.
00:25:48 C'est juste une prévoyance.
00:25:49 Il vaut mieux venir mettre de l'essence que galérer.
00:25:52 Pour ne pas être pris à l'eau dépourvue, je complète.
00:25:55 J'en avais un quart, il me manquait un quart.
00:25:57 Je fais le quart et c'est fini, je suis tranquille pour le moment.
00:26:00 Le conflit d'octobre dernier a laissé des traces dans les esprits des automobilistes provençaux.
00:26:05 La région est vaste, les transports en commun insuffisants.
00:26:09 La voiture s'avère donc indispensable.
00:26:12 C'est un élément quotidien, on s'en sert tous les jours.
00:26:15 On en a besoin pour travailler.
00:26:16 J'espère que ça ne durera pas.
00:26:17 Mais après, la grève est aussi nécessaire pour revendiquer certaines choses.
00:26:21 Donc je les comprends complètement.
00:26:23 Il y en a, on ne va pas se plaindre.
00:26:25 Après, quand il n'y en a plus, c'est comme les bonbons.
00:26:27 Il n'y en a plus, il n'y en a plus, on ne roulera pas.
00:26:29 Et puis voilà quoi.
00:26:31 Plus aucune goutte de carburant ne sort des trois raffineries de la région depuis lundi soir.
00:26:36 En grève illimitée, les salariés organisent des votes quotidiennement pour reconduire le mouvement.
00:26:43 Et soyez là à 8h30, on sera avec Francis Pouce, président national des stations-services Mobilian.
00:26:51 On s'en fera un point sur les situations de pénurie.
00:26:55 Comme tous les matins, on vous consulte, on vous donne la parole dans la matinale.
00:26:59 Et ce matin, on vous pose cette question.
00:27:00 Est-ce que la grève contre la réforme des retraites a assez duré ?
00:27:03 Selon vous ? Ecoutez vos réponses, c'est votre avis.
00:27:07 La difficulté, c'est qu'en région parisienne, on a quand même beaucoup utilisé les transports en commun.
00:27:10 Et malheureusement, pour ceux qui ne se sont pas positionnés, ça provoque quand même pas mal de désagréments.
00:27:15 Ça n'a pas trop duré. Je pense que c'est nécessaire.
00:27:17 C'est un rapport de force. Après, chacun a son opinion sur la question.
00:27:21 Mais voilà, c'est important que le droit de grève soit respecté.
00:27:23 C'est le peuple qui embête le peuple.
00:27:25 Parce que les gens sont embêtés pour aller travailler.
00:27:26 Les gens sont embêtés pour ceci.
00:27:28 Les enfants sont dans le stress.
00:27:30 Mais en fait, c'est le gouvernement qui faut aller embêter, ou les préfectures.
00:27:33 Alors selon moi, ça a trop duré. Il faut que ça s'arrête.
00:27:35 De toute façon, il faudra faire une réforme pour les retraites, parce qu'il faut financer les retraites.
00:27:39 Donc, on ne peut pas prendre en otage une partie de la population avec des grèves.
00:27:43 Alors justement, notre sondage CNews.
00:27:47 82% des Français sont en colère contre la politique économique et sociale du gouvernement.
00:27:52 C'est ce que révèle ce sondage.
00:27:53 Dans le détail, 51% se disent très en colère.
00:27:57 La moitié des Français très en colère.
00:27:59 Et 31% un peu en colère.
00:28:01 17% pas du tout.
00:28:03 Florian Tardif avec nous.
00:28:04 La contestation contre le projet de loi du gouvernement sur les retraites ne faiblit pas.
00:28:08 Non, elle aurait plutôt tendance à se renforcer même.
00:28:11 Et ici, ce n'est pas uniquement la réforme des retraites qui est visée.
00:28:14 C'est l'ensemble de la politique économique et sociale du gouvernement.
00:28:17 Même si ne soyons pas dupes, c'est sur cette réforme principalement que les sondés ont basé leur opinion.
00:28:23 Deux faits sont intéressants dans ce sondage CNews.
00:28:25 Le premier, c'est qu'il y a une certaine homogénéité entre les différentes catégories de personnes interrogées,
00:28:30 les différentes classes d'âge, les plus âgés étant néanmoins légèrement moins en colère
00:28:35 contre le gouvernement que le reste de la population.
00:28:37 Ce qui confirme ce que je viens de dire notamment sur la réforme des retraites.
00:28:40 Et le deuxième point, c'est que même les électeurs d'Emmanuel Macron sont en colère
00:28:44 contre la politique actuellement du gouvernement.
00:28:47 44% d'entre eux précisément.
00:28:49 Ce n'est pas rien.
00:28:50 Il faudra donc, vous l'avez compris Romain, à Emmanuel Macron,
00:28:53 après la réforme des retraites, formuler un projet clair pour le pays
00:28:57 en prenant compte ce sondage, ce sentiment des Français et en tentant d'y répondre.
00:29:04 Merci beaucoup Florian.
00:29:05 Écoutez bien, le gouvernement veut durcir, c'est ce qu'il dit, le ton concernant les fraudes sociales.
00:29:11 La durée annuelle de résidence en France pour avoir le droit aux minima sociaux et aux allocations
00:29:16 pourrait passer pour toutes les aides à neuf mois.
00:29:20 Elle est actuellement de six mois pour certaines aides, Chana.
00:29:23 Oui, six mois pour les allocations familiales et huit mois pour les APL.
00:29:26 Mais le gouvernement veut aller plus loin et durcir les sanctions en cas de fraude.
00:29:31 Les explications de Vincent Farandesh.
00:29:33 Les règles pour toucher les allocations ou minima sociaux devraient devenir plus strictes.
00:29:38 Il faut aujourd'hui avoir résidé au moins six mois en France pour accéder aux allocations familiales
00:29:43 ou au minimum vieillesse.
00:29:45 Huit mois pour les APL, neuf mois pour le RSA.
00:29:48 Le gouvernement souhaite harmoniser ces conditions à neuf mois.
00:29:52 Je souhaite aussi qu'on ait des nouveaux moyens de contrôler que les gens résident bien en France.
00:29:56 Et par exemple, je souhaiterais que les caisses de sécurité sociale puissent accéder
00:30:00 aux fichiers des passagers de compagnie aérienne, le fichier PNR,
00:30:03 pour qu'elles puissent regarder quand est-ce que les gens ont pris l'avion pour venir en France,
00:30:06 pour quitter la France.
00:30:07 Ça permettra de savoir exactement combien de temps ils sont restés dans notre pays
00:30:10 et s'ils ont droit ou pas à une allocation.
00:30:12 L'objectif, c'est bien de lutter contre les fraudes aux prestations sociales,
00:30:16 estimées à 351 millions d'euros l'an dernier.
00:30:19 Personne ne considère que la fraude est un mal auquel nous devrions nous habituer
00:30:24 avec une forme de fatalité.
00:30:25 D'ailleurs, nous luttons de plus en plus efficacement contre toutes les formes de fraude.
00:30:29 Le ministre des Comptes publics a eu l'occasion de présenter des chiffres
00:30:32 qui montraient qu'il y avait une progression du recouvrement sur fraude.
00:30:35 Et je crois que les Français qui cotisent, qui payent leurs impôts,
00:30:37 ils attendent légitimement que ces impôts soient utilisés à bon escient
00:30:41 et pas détournés par une partie d'entre eux,
00:30:44 quels que soient les moyens de détournement.
00:30:45 Le plan de lutte sera présenté dans les prochaines semaines par Gabriel Attal.
00:30:49 - Voilà, est-ce que ça sera suffisant ?
00:30:53 Est-ce que ça va changer véritablement quelque chose ?
00:30:56 On sera avec Charles Prats, qui est l'un des meilleurs connaisseurs de la fraude sociale.
00:30:59 Il sera avec nous à 7h30.
00:31:02 La guerre en Ukraine, regardez ces images tournées ce matin
00:31:05 qu'on vous diffuse depuis le début de la matinale.
00:31:06 Il y a eu des frappes sur Kiev, sur Odessa et également sur Kharkiv.
00:31:11 Là, nous voyons des images à Kiev.
00:31:14 Ce matin, explosion à Kiev qui ont fait deux blessés.
00:31:20 On l'a appris il y a quelques instants,
00:31:22 une vague de frappes russes a été menée à travers toute l'Ukraine.
00:31:27 Les bombardements qui ont donc touché la capitale,
00:31:29 mais aussi des régions dans l'Est, le Sud et l'Ouest.
00:31:34 Un chauffeur de bus de la RATP agresse violemment deux passagers
00:31:37 et ne se présente pas à son procès.
00:31:39 L'audience a dû être reportée, ce couple de viticulteurs, les passagers,
00:31:45 avaient été séquestrés, violentés, frappés et menacés de mort par ce chauffeur de bus.
00:31:50 Ça s'était passé en février 2022, il y a un an.
00:31:53 Oui, il était déjà connu des services de police
00:31:55 pour des faits d'agression sexuelle et d'infraction à la conduite.
00:31:59 Les victimes témoignent ce matin sur CNews.
00:32:01 Yael Benhamou.
00:32:02 Il a pris une toute petite rue sombre, il a coupé la lumière dans le bus.
00:32:06 Et là, j'ai cru que ma dernière heure était arrivée.
00:32:08 Février 2022, ce couple de Lyonnais s'installe au fond du bus.
00:32:12 Ils sont chargés.
00:32:13 Ces viticulteurs sont à Paris pour exposer au salon de l'agriculture.
00:32:17 Mais très vite, la situation dégénère avec le chauffeur.
00:32:21 Ma valise est allée heurter la cabine du chauffeur et là, stop, et c'est parti.
00:32:29 Le chauffeur serait entré dans une colère noire.
00:32:32 Sur les caméras de vidéosurveillance,
00:32:34 on le voit à plusieurs reprises venir à leur rencontre,
00:32:37 prendre leurs affaires pour les jeter hors du bus.
00:32:40 On a refusé de sortir, il m'a donné un coup de poing dans la figure.
00:32:43 J'avais le visage en sang.
00:32:45 Il m'a pris par le col, il a déchiré ma veste.
00:32:49 Mathilde arrive à sortir.
00:32:51 Quelques minutes plus tard, Nestor lui aussi arrivera à s'échapper.
00:32:55 Leur avocate se demande comment ce chauffeur a pu être employé par la RATP
00:32:59 alors qu'il est connu de la justice pour des faits d'agression sexuelle
00:33:03 et d'infraction à la conduite.
00:33:05 Nous estimons qu'elle est responsable du recrutement de ses agents
00:33:09 et qu'à ce titre, elle doit vérifier un certain nombre d'éléments.
00:33:15 La RATP affirme qu'avant chaque embauche,
00:33:17 les casiers des futurs employés sont vérifiés
00:33:20 et assurent que celui du conducteur était vierge lorsqu'il a été recruté.
00:33:25 Les passoires thermiques bouleversent le marché de l'immobilier.
00:33:29 Depuis le 1er janvier,
00:33:30 certains logements ne peuvent plus être proposés à la location
00:33:33 à cause d'un DPE, un diagnostic de performance énergétique trop faible.
00:33:39 Les propriétaires de ces habitations énergivores n'ont plus le choix.
00:33:42 Soit ils vendent leur bien, soit ils le rénovent.
00:33:45 On a rencontré l'un d'entre eux avec Thibault Marcheteau.
00:33:48 Pendant de nombreuses années,
00:33:50 cet appartement de 30 m2 du 17e arrondissement de Paris
00:33:53 était occupé par des locataires.
00:33:55 Mais depuis le 1er janvier,
00:33:57 impossible pour sa propriétaire de le proposer sur le marché de la location.
00:34:01 C'est un appartement dont le diagnostic de performance énergétique est classé G,
00:34:06 donc du coup il n'est pas possible de le relouer,
00:34:10 ce qui était le cas avant.
00:34:11 La propriétaire a fait un devis, a réfléchi à la question
00:34:14 et s'est rendu compte que c'était trop compliqué pour elle
00:34:17 et qu'elle préférait le mettre en vente.
00:34:19 Depuis quelques mois,
00:34:20 cet agent immobilier constate une augmentation de 30%
00:34:23 de ses passoires énergétiques classés G+ sur le marché de la vente.
00:34:27 C'est vraiment symptomatique du marché en ce moment
00:34:29 parce qu'on a pas mal de gens qui font ce constat-là
00:34:32 et qui se disent "autant le mettre en vente,
00:34:35 les prix sont quand même encore assez hauts,
00:34:37 donc c'est peut-être l'occasion de récupérer ma mise
00:34:40 et de sortir du marché de la location".
00:34:42 Pour les logements classés F,
00:34:43 les propriétaires ont jusqu'au 1er janvier 2028
00:34:46 pour réaliser des travaux d'isolation
00:34:48 s'ils souhaitent continuer à proposer leur bien à la location.
00:34:52 Lomique Guillot avec nous.
00:34:54 On le voit, beaucoup de petites surfaces sont mises en vente
00:34:56 parce qu'elles sont très énergivores,
00:34:57 qu'elles ne peuvent plus être mises en location,
00:34:59 être louées par leur propriétaire.
00:35:01 Ça doit avoir un effet sur les prix ?
00:35:03 Oui, évidemment, ça fait baisser les prix.
00:35:04 Ils sont en baisse sur ces passoires thermiques.
00:35:07 Elles se vendent 3,9% moins cher que les biens équivalents
00:35:11 mais mieux classés, avec une meilleure étiquette énergétique.
00:35:14 Et ça s'accélère depuis le début de l'année,
00:35:16 l'interdiction effective de louer les biens les plus énergivores.
00:35:18 Sur le nombre d'annonces postées sur son site,
00:35:20 ce loger constate que désormais,
00:35:22 19,2% des biens en vente sont des passoires thermiques.
00:35:25 Leur propriétaire anticipe la perte de valeur du bien.
00:35:29 C'est un afflux de biens sur le marché
00:35:30 qui contribue à faire baisser les prix
00:35:32 puisque l'offre devient importante,
00:35:33 mais surtout parce que 40% des futurs acquéreurs
00:35:37 considèrent qu'une mauvaise étiquette énergétique
00:35:39 est un levier de négociation.
00:35:41 Et ça se ressent sur les prix.
00:35:42 La marge de négociation sur ces passoires thermiques
00:35:44 est de 5,6% contre 3,7% pour les autres biens.
00:35:48 Merci Lomique.
00:35:50 Marcel Hamon est décédé, il avait 93 ans.
00:35:54 De son vrai nom, Marcel Miramont,
00:35:57 il était connu pour ses nombreux tubes
00:35:59 comme "Bleu Blanc Blond", "Dans le cœur de ma blonde".
00:36:02 Il était connu aussi pour son humour, ses concerts.
00:36:04 Il était ponctué de sketchs
00:36:06 et il se qualifiait lui-même de divertisseur.
00:36:09 Il a reçu un disque d'or en 1971.
00:36:11 Il a fait l'Olympia et il a même eu droit
00:36:13 à une émission de télé, "Le Hamon Tour".
00:36:16 Et là, on écoute sa chanson "Le Mexica".
00:36:18 *Musique*
00:36:44 Voilà, Marcel Hamon et on sera avec Fabien Lequeuvre
00:36:46 qui va nous en parler à 7h50.
00:36:48 Ce matin, coup dur pour le PSG hier soir.
00:36:50 Le PSG qui peut dire au revoir à la Ligue des Champions.
00:36:53 Oui, le club a été éliminé en 8e de finale
00:36:55 de la Ligue des Champions.
00:36:56 Les Parisiens se sont inclinés à Munich face au Bayern.
00:36:59 Score final 2-0 déjà au match allé.
00:37:02 Le Paris Saint-Germain n'était pas parvenu à battre
00:37:04 le club allemand qui s'était imposé 1-0.
00:37:07 L'actualité ukrainienne, cette information qui tombe à l'instant.
00:37:10 La centrale nucléaire de Zaporizhia en Ukraine,
00:37:13 sans électricité après une frappe russe.
00:37:16 C'est ce qu'annonce l'opérateur ukrainien.
00:37:18 Il y a eu des frappes à Kiev, il y a eu des frappes sur Kharkiv,
00:37:21 il y a eu des frappes sur Odessa.
00:37:23 On me signale des images en direct de Kiev
00:37:25 qui ne sont pas en direct finalement,
00:37:27 mais ce sont des images de Kiev de ce matin.
00:37:30 On va rappeler dans un instant le général Clermont.
00:37:33 La centrale nucléaire de Zaporizhia,
00:37:36 sans électricité en Ukraine.
00:37:38 Restez bien avec nous sur CNews, à tout de suite.
00:37:39 *Musique*
00:37:44 CNews, il est 7h moins le quart.
00:37:46 Merci d'être avec nous.
00:37:47 Tout d'abord, le point info avec Chanel Ousto.
00:37:49 *Musique*
00:37:52 La guerre en Ukraine et cette information de la matinée.
00:37:54 La centrale nucléaire de Zaporizhia est sans électricité
00:37:57 après une frappe russe.
00:37:58 Il y a eu une vague de frappes cette nuit à travers toute l'Ukraine,
00:38:01 notamment à Kiev, comme vous le voyez sur ces images.
00:38:04 Les bombardements ont touché la capitale,
00:38:06 mais aussi les régions de Kharkiv et d'Odessa.
00:38:09 *Musique*
00:38:11 Et puis cette autre information de la nuit,
00:38:12 les sénateurs ont adopté l'article 7
00:38:15 qui vise à reculer l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
00:38:19 201 voix contre 115.
00:38:21 La conférence des présidents du Sénat a donné un coup d'accélérateur
00:38:24 en dégainant l'article 42,
00:38:26 qui permet de limiter le nombre de prises de parole.
00:38:29 *Musique*
00:38:30 Et la laïcité continue d'être menacée dans les établissements scolaires.
00:38:34 Une enquête du Syndicat national des personnels de direction
00:38:36 de l'éducation nationale révèle de nouveaux chiffres
00:38:39 et ils sont inquiétants.
00:38:40 42% des personnels de direction interrogés
00:38:43 constatent la présence de tenues religieuses à l'école.
00:38:46 *Musique*
00:38:48 Voilà et on sera d'ailleurs à ce sujet avec Didier Lemaire,
00:38:51 professeur de philosophie,
00:38:52 sur ses atteintes à la laïcité à l'école notamment.
00:38:56 Il sera avec nous à 7h10.
00:38:58 On est avec Hassan, bonjour Hassan,
00:39:00 gérant du café Plaisance dans le 14e arrondissement de Paris.
00:39:03 On va parler de la grève des éboueurs.
00:39:05 Vous êtes impacté, vous êtes cafetier.
00:39:08 Merci déjà d'être avec nous en direct ce matin.
00:39:10 Vous êtes dans la rue devant votre café, près de votre café.
00:39:12 Les poubelles ne sont pas ramassées depuis quand Hassan ?
00:39:14 - Bonjour, enfin, j'ai constaté en fait, ça fait 4 jours,
00:39:21 il n'y a plus de passage de la ville de Paris concernant les poubelles.
00:39:25 Et ça commence à être un problème récurrent.
00:39:29 On essaye en fait de jongler dès le matin
00:39:34 pour pouvoir sortir les poubelles.
00:39:37 Après la crainte, ce n'est pas uniquement les sortir,
00:39:42 mais c'est que ça attire des nuisibles, notamment les rats,
00:39:46 qui est déjà un phénomène assez récurrent sur Paris.
00:39:50 J'avoue, en fait, dès le matin,
00:39:53 c'est un combat pour pouvoir sortir ces poubelles.
00:39:57 - Effectivement. La mairie vous dit quelque chose ?
00:39:59 - Pour des raisons sanitaires ? - Ou vous laisse tout seul là ?
00:40:04 - Je ne vais pas accuser la mairie parce qu'on n'est pas rentré
00:40:10 en contact avec eux, pour être honnête.
00:40:14 C'est rester seul. Après, qui est responsable ?
00:40:19 Est-ce que c'est les services de voirie ou la mairie, les élus,
00:40:23 tout ça notamment ? Ce serait un mensonge de ma part de vous dire
00:40:28 qu'on s'est rapproché et qu'on n'a pas eu de contact.
00:40:32 Ce qui me concerne personnellement, je ne suis pas rentré en contact avec eux.
00:40:38 - Comment vous faites et comment vous vous organisez ?
00:40:41 Parce que comment vous faites quand les bacs sont pleins ?
00:40:44 Vous les gardez avec vous, vos déchets de votre restaurant ?
00:40:51 - Là, j'ai organisé un peu avec un voisin, un immeuble d'en face
00:40:56 qui ont beaucoup de containers, donc j'ai pu me mettre un petit peu
00:41:00 dans leur container et puis on tasse, on ferme pour éviter tout risque alimentaire.
00:41:08 Donc, c'est le système D.
00:41:11 - Le système D ou le système P, le système poubelle.
00:41:16 Il commence à y avoir des odeurs ?
00:41:18 - Système poubelle, tout à fait.
00:41:21 - Il commence à y avoir des odeurs et est-ce que ça fait fuir les clients ?
00:41:27 - Ça fait fuir les clients, en fait. Là, ce matin, j'arrive,
00:41:30 le premier truc que je fais, c'est passer une bombe
00:41:34 pour camoufler un peu les odeurs de macération des produits alimentaires.
00:41:41 Oui, les odeurs, il va commencer à y en avoir.
00:41:44 J'espère qu'ils vont réagir très vite.
00:41:47 Pour le moment, ça commence. Il ne faut pas que ça dure longtemps.
00:41:52 - Merci beaucoup, Hassan, gérant du Café Plaisance
00:41:54 dans le 14e arrondissement de la capitale.
00:41:56 Merci d'avoir témoigné ce matin dans la matinale de CNews.
00:41:59 Bonne journée à vous et bon courage.
00:42:01 6h49, restez bien avec nous dans un instant.
00:42:03 La politique avec Florian Tardif.
00:42:06 On va parler d'immigration avec les propositions d'Eric Ciotti.
00:42:11 A tout de suite.
00:42:12 6h52, merci d'être avec nous.
00:42:21 Le projet de loi sur la réforme des retraites n'a pas encore été voté
00:42:24 que plusieurs parlementaires préparent déjà l'après et l'après.
00:42:28 Florian Tardif, c'est le projet de loi sur l'immigration
00:42:31 porté par Gérald Darmanin et Olivier Dussopt.
00:42:34 Florian Tardif, Eric Ciotti, le président des Républicains,
00:42:37 député également, demande aujourd'hui au gouvernement
00:42:39 de mettre dans la loi des mesures fortes sur le volet laïcité.
00:42:43 Expliquez-nous.
00:42:44 - Oui, Romain, vous avez adoré le débat sur les retraites.
00:42:47 Vous allez aimer celui sur l'immigration.
00:42:49 Voici ce que me disait avec un brin de malice,
00:42:51 un ténor de la majorité sénatoriale en début de semaine.
00:42:55 Comprenez que députés comme sénateurs risquent à nouveau
00:42:57 de se déchirer sur ce texte important présenté le mois dernier
00:43:01 en Conseil des ministres et qui sera débattu au Parlement
00:43:04 au printemps prochain.
00:43:05 La droite commence déjà, vous l'avez compris avec Eric Ciotti,
00:43:08 à fourbir ses armes et présenter de premières propositions
00:43:11 pour durcir ce texte gouvernemental qu'elle ne juge pas à la hauteur
00:43:16 des enjeux compte tenu de la menace migratoire
00:43:18 qui pèse sur notre pays.
00:43:19 Eric Ciotti, le patron des Républicains, a donc affirmé
00:43:22 hier soir lors d'un colloque de la droite au siège du parti
00:43:25 que ce projet de loi sur l'immigration, je le cite,
00:43:28 "ne résoudra rien, nous ne résoudrons pas les problèmes actuels",
00:43:31 a-t-il dit, "qui constituent, vous le voyez,
00:43:33 une menace majeure pour notre pays avec l'addition de mesurettes".
00:43:37 Fin de citation.
00:43:38 Ainsi, il a expliqué que la droite proposera prochainement
00:43:40 des mesures de rupture afin de durcir ce texte.
00:43:43 Seul moyen, selon lui, de lutter efficacement
00:43:46 contre l'immigration, mesure qu'il a donc commencé à esquisser.
00:43:49 Il a notamment évoqué la mise en place de critères forts
00:43:52 sur la laïcité pour les nouveaux entrants.
00:43:54 Le texte prévoit de conditionner la délivrance d'une carte de séjour,
00:43:57 je le rappelle, à la réussite d'un examen de français.
00:44:00 C'est la proposition de Gérald Darmanin.
00:44:02 Aujourd'hui, seule la prise en cours de français est demandée.
00:44:06 Eric Ciotti demande donc l'ajout d'un critère supplémentaire
00:44:09 afin, selon lui, de poser, je le cite toujours,
00:44:12 "l'exigence du respect de la laïcité républicaine dans notre pays".
00:44:16 Le gouvernement pourrait répondre favorablement
00:44:18 à cette demande de la droite ?
00:44:19 Alors pour l'heure, Romain, il n'y a pas eu de commentaire
00:44:21 de la part de membres de l'exécutif,
00:44:23 mais on voit mal comment le gouvernement pourrait
00:44:25 ne pas répondre favorablement aux mesures proposées
00:44:28 par les élus de droite, puisqu'elle a besoin des députés
00:44:30 et des sénateurs pour faire voter le texte.
00:44:33 Députés et sénateurs de droite, je le précise,
00:44:35 d'ailleurs récemment dans l'entourage de Gérald Darmanin,
00:44:38 on m'affirmait que le ministre était prêt à répondre
00:44:40 favorablement à quasiment toutes les demandes de la droite.
00:44:43 On leur donnera ce qu'ils veulent, si ça peut nous aider
00:44:46 à lutter contre l'immigration irrégulière.
00:44:48 Comprenez que c'est aujourd'hui la droite qui a la main sur ce texte.
00:44:52 L'exécutif sait pertinemment que les Républicains
00:44:54 seront réticents à voter une seconde fois avec la majorité.
00:44:58 Après le vote, notamment sur la réforme des retraites,
00:45:00 il faudra donc leur donner des gages.
00:45:02 Et cela commence donc dès aujourd'hui.
00:45:05 Au sein de la majorité, on se dit prêt même à discuter
00:45:08 l'instauration de quotas sur l'immigration
00:45:10 qui seraient fixés annuellement par le Parlement.
00:45:13 Le texte doit arriver au Sénat à la fin du mois,
00:45:15 avant d'être étudié à l'Assemblée en mai prochain
00:45:19 avec ce coup de barre à droite pour la majorité.
00:45:21 Merci beaucoup, Florian Tardif.
00:45:23 Dans une heure et quart,
00:45:26 huit heures et quart, ce sera Bruno Le Maire,
00:45:28 l'invité de Laurence Ferrari ce matin.
00:45:30 Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie et des Finances,
00:45:32 interrogé par Laurence dans la matinale.
00:45:36 Allez, l'instant musique comme tous les matins,
00:45:38 le dernier clip d'Em Pokhara,
00:45:41 se mélanger avant sa tournée de cet été.
00:45:44 Le chanteur fait une belle déclaration d'amour à son public.
00:45:47 Petit déjà, j'ai su le reconnaître
00:45:50 J'suis pas fait pour la foule, c'est ce que je pensais
00:45:54 Puisque ce monde est fou, pourquoi se mélanger ?
00:45:58 J'ai pris un bain de foule pour me changer les idées
00:46:02 Puisque je suis fou de vous, autant se mélanger
00:46:07 Mélanger
00:46:14 Mélanger
00:46:22 Mélanger
00:46:23 J'ai vu vos larmes, j'ai vu les sentiments
00:46:26 Aller venir, s'enfuir par la fenêtre
00:46:30 Même les armes ne blessent pas autant
00:46:34 Qu'un homme meurtri, qui a perdu la tête
00:46:38 Des airs de sable, emportés par le vent
00:46:42 La haine, la haine, la neige finit par apparaître
00:46:46 - Restez avec nous, dans un instant, la situation en Ukraine.
00:46:50 Des frappes russes cette nuit, notamment sur la centrale de Zaporygia
00:46:55 qui est sans électricité après une frappe russe.
00:46:59 Point complet avec le général Clermont, juste après la météo d'Alexandra Blanc.
00:47:03 - La météo avec Groupe Verlaine.
00:47:06 Installateur de panneaux solaires Thomson, garantie 25 ans.
00:47:09 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:47:12 - Alexandra Blanc avec nous, il y a eu du vent cette nuit.
00:47:15 - Oui, beaucoup de vent, des vents assez forts,
00:47:18 notamment près des Côtes de la Manche ou encore pour le département du Maine-et-Loire.
00:47:22 On a eu également du vent sur les régions centrales à Clermont-Ferrand,
00:47:25 avec localement 104 km/h de vent relevé cette nuit.
00:47:28 On a eu du vent également du côté de Blois, de l'ordre de 90 km/h.
00:47:32 Donc beaucoup de vent cette nuit, ça va souffler également bien fort aujourd'hui.
00:47:35 Puis on attend un fort coup de vent une nouvelle fois la nuit prochaine,
00:47:38 dans la nuit de jeudi à vendredi. On vous en reparlera bien évidemment sur CNews.
00:47:42 Au programme aujourd'hui, un temps agité sur les régions du Nord.
00:47:45 Arrivée d'une nouvelle perturbation, des filets de perturbations cette semaine.
00:47:48 Et ces perturbations sont particulièrement actives, donc conséquence,
00:47:51 on retrouve de la pluie sur les régions du Nord actuellement.
00:47:54 On retrouve également de bonnes rafales de vent entre la façade atlantique
00:47:57 et les Côtes de la Manche. Et puis le vent qui s'invite également à l'intérieur des terres.
00:48:01 Plus vous irez vers le sud, plus vous aurez du grand beau temps,
00:48:03 même si on a quelques brumes et brouillards ce matin autour du Golfe du Lion,
00:48:06 mais qui vont se dissiper dans l'après-midi.
00:48:08 Regardez, avec un temps de nouveau instable dans le Sud-Ouest.
00:48:11 Hier, on a eu des orages entre l'Occitanie et les régions centrales.
00:48:14 On va de nouveau avoir le même type de conditions, puisqu'on a vraiment un conflit de mazets.
00:48:18 On a de l'air très très chaud qui remonte de la péninsule ibérique.
00:48:21 Et donc conséquence, on retrouvera un temps assez instable dans le Sud-Ouest.
00:48:24 Sur le Nord, eh bien toujours un temps agité entre la Bretagne, l'Ouest du bassin parisien,
00:48:29 ou encore le Nord de la Grisaille, de la pluie, mais également de bonnes rafales de vent.
00:48:33 Et puis attention également au risque d'avalanches sur les Alpes.
00:48:35 On a eu beaucoup de neige et le manteau neigeux est instable en raison de la douceur.
00:48:39 Justement, les températures, grande douceur ce matin.
00:48:41 10 degrés à Paris, 10 degrés également pour La Rochelle, ou encore 9 degrés à Toulouse.
00:48:45 Et dans l'après-midi, les températures sont printanières.
00:48:48 Regardez, vraiment on repasse largement au-dessus des normales de saison.
00:48:51 21 degrés en Corse, 20 degrés le long de la Garonne, 16 degrés entre Limoges et Clermont-Ferrand,
00:48:56 15 à Paris et 13 degrés du côté de Strasbourg.
00:48:59 Quelques images de Londres.
00:49:00 Regardez Londres sous la neige hier en cours de journée.
00:49:05 Vous avez regardé la météo avec Groupe Verlaine.
00:49:07 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:49:10 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:49:12 Vous regardez la matinale de CNews.
00:49:16 Merci d'être avec nous à la une ce matin.
00:49:18 Des frappes russes sur l'Ukraine cette nuit à Kiev, mais aussi dans les régions de Kharkiv et d'Odessa.
00:49:24 Des installations énergétiques sont visées comme la centrale de Zaporygia.
00:49:28 On vous montre les images qui nous parviennent.
00:49:31 Et puis on sera dans quelques instants avec le général Clermont.
00:49:34 A tout de suite, Monsieur le Général.
00:49:36 Le Sénat a voté cette nuit l'article 7 de la réforme des retraites sur le report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
00:49:43 Florian Tardif avec nous.
00:49:45 Une étude inquiétante sur les atteintes à la laïcité dans les établissements scolaires.
00:49:51 Près de la moitié des personnels de direction constatent des incidents.
00:49:55 Et la moitié de ceux qui constatent des incidents ne les signalent pas.
00:49:58 On sera avec un professeur de philosophie, Didier Lemaire.
00:50:01 Bonjour Didier Lemaire.
00:50:02 Merci d'être sur le plateau de la matinale de CNews.
00:50:05 Et à tout de suite.
00:50:06 Nouvelle désillusion pour le Paris-Saint-Germain qui échoue en 8e de finale de la Ligue des champions.
00:50:11 Kylian Mbappé, vous allez l'entendre, est réaliste.
00:50:14 Le Bayern était meilleur que le Paris-Saint-Germain hier soir.
00:50:18 Et puis ce matin, on va vous parler des ventes des véhicules thermiques.
00:50:22 Les voitures essence et diesel devraient être interdites à la vente en 2035 en Europe.
00:50:26 Mais cette interdiction pourrait être remise en cause, nous dira Pierre Chasserey.
00:50:31 La guerre en Ukraine, la centrale nucléaire de Zaporozhye, est actuellement sans électricité,
00:50:36 selon l'opérateur ukrainien, après une frappe russe.
00:50:40 Il y a eu une vague de frappes cette nuit à travers toute l'Ukraine,
00:50:43 notamment à Kiev, où l'on voit des images qui nous parviennent.
00:50:50 Deux personnes ont été blessées dans la capitale.
00:50:52 Les bombardements ont également touché les régions de Kharkiv et de Dessa.
00:50:55 Le général Clermont avec nous. Bonjour mon général.
00:50:57 Bonjour.
00:50:58 On vient d'apprendre que la centrale nucléaire de Zaporozhye
00:51:01 était actuellement privée d'électricité après une frappe russe.
00:51:04 C'est vraisemblablement la conséquence des frappes aériennes russes
00:51:09 qui ont touché un grand nombre de villes en Ukraine
00:51:12 et qui visent essentiellement les centrales thermiques et électriques de l'Ukraine.
00:51:17 Donc je ne pense pas qu'il faille s'inquiéter outre mesure.
00:51:20 Ce n'est pas la première fois que l'électricité n'arrive plus dans la centrale.
00:51:24 Elle a toujours été rétablie.
00:51:26 Et puis un aimant important à bien avoir en mémoire,
00:51:28 c'est que tous les 6 réacteurs de cette centrale sont à l'arrêt.
00:51:32 Donc ils ont besoin d'électricité pour le refroidissement,
00:51:35 mais avec une quantité d'électricité qui est quand même moins longue.
00:51:37 Donc ils peuvent tenir quelques heures en tout cas,
00:51:40 sans électricité, sans risque majeur de sécurité nucléaire.
00:51:45 Et je rappelle enfin qu'il y a sur le site de Zaporozhye,
00:51:47 comme sur tous les sites nucléaires d'Ukraine,
00:51:49 la présence d'inspecteurs de l'AIEA
00:51:52 qui sont là pour garantir le bon fonctionnement de la centrale
00:51:55 en relation avec les autorités ukrainiennes et les autorités russes.
00:51:58 Voilà pour Zaporozhye.
00:52:00 Une vague de frappes russes a été menée à travers toute l'Ukraine.
00:52:05 Frappe sur Kiev, frappe sur Odessa, frappe sur Kharkiv.
00:52:09 Ça fait 5 mois que les Russes ont lancé une campagne aérienne,
00:52:14 une campagne de bombes aériennes.
00:52:16 Ils l'ont lancée le 8 octobre, vous vous souvenez,
00:52:18 c'était ce jour où il y a eu cet attentat sur le pont de Kerch,
00:52:20 le pont qui relie la Crimée à la Russie.
00:52:22 Et depuis, ils lancent des vagues successives de bombardements
00:52:25 sur les installations électriques et thermiques de l'Ukraine,
00:52:30 sur l'ensemble du pays, pour affaiblir psychologiquement la population,
00:52:34 mais également pour affaiblir l'économie de guerre de l'Ukraine.
00:52:38 C'est une stratégie qui est complémentaire avec l'offensive terrestre
00:52:42 qu'ils ont lancée sur l'ensemble du front,
00:52:44 mais en particulier sur la région de Barkhout,
00:52:46 pour laquelle les Russes subissent de très lourdes pertes,
00:52:49 mais ils arrivent quand même à progresser.
00:52:51 Ils sont en train d'encercler la ville de Barkhout,
00:52:53 donc c'est une stratégie coordonnée entre les actions terrestres
00:52:56 et les actions aériennes dans la profondeur.
00:52:58 Merci beaucoup M. le Général.
00:52:59 La guerre en Ukraine qui déstabilise toute la région du Caucase.
00:53:02 En Géorgie, pays frontalier de la Russie,
00:53:05 le gouvernement vient d'adopter un texte prorusse
00:53:07 qui s'en prend aux médias et aux ONG.
00:53:09 Du coup, des manifestations ont eu lieu cette nuit à Tbilisi.
00:53:13 Il y a eu de violents affrontements entre opposants à cette loi et policiers.
00:53:17 Les forces de l'ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogènes
00:53:19 et de canons à eau.
00:53:21 Information de la nuit, les sénateurs ont adopté l'article 7
00:53:25 du projet de loi de réforme des retraites
00:53:28 qui vise à reculer l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans.
00:53:32 200 une voix contre 115.
00:53:34 La conférence des présidents du Sénat a donné un coup d'accélérateur
00:53:37 au vote du texte.
00:53:39 Écoutez la réaction du ministre du Travail, Olivier Dussopt, cette nuit.
00:53:42 C'est une étape forte avec l'adoption de cet article 7
00:53:46 qui est l'article qui organise le relèvement progressif
00:53:49 de l'âge d'ouverture des droits.
00:53:51 C'est cet article qui nous permet à la fois d'aller vers l'équilibre financier du système
00:53:54 mais aussi de financer les nouveaux droits, de financer les nouvelles mesures
00:53:57 sur la pénibilité, sur les carrières longues, sur les minimums de pension.
00:54:00 Le gouvernement souhaite bien sûr que le Sénat puisse, dans les jours qui viennent,
00:54:04 aller au bout de l'examen du texte avant que la commission mixte paritaire soit réunie
00:54:08 et nous espérons que l'Assemblée nationale et le Sénat
00:54:11 puissent se prononcer sur un texte de compromis entre les deux chambres.
00:54:15 Florian Tardif, le gouvernement marque un point,
00:54:17 même si la réforme n'est pas encore passée.
00:54:19 Oui, sans grande surprise.
00:54:21 Les sénateurs ont adopté hier l'article phare de cette réforme
00:54:24 qui prévoit de repousser l'âge légal de départ à 64 ans.
00:54:27 Elisabeth Borne s'en est réjouie, notamment sur les réseaux sociaux,
00:54:30 en expliquant que maintenant l'examen du texte va pouvoir se poursuivre
00:54:33 tout simplement parce que lors des débats à l'Assemblée nationale,
00:54:36 les députés n'avaient pas pu débattre justement autour de cet article phare.
00:54:41 Les débats reprendront justement aujourd'hui au Sénat à partir de 10h30
00:54:45 autour d'un amendement qui devrait faire réagir notamment chez les syndicats,
00:54:48 celui de Bruno Rotaio, le patron des LR au Sénat,
00:54:53 proposant de faire sauter la clause du grand-père
00:54:55 dans l'extinction progressive des régimes spéciaux.
00:54:58 Concrètement, il souhaite que ce ne soient pas uniquement
00:55:01 les nouveaux entrants qui soient concernés par l'extinction progressive
00:55:04 des régimes spéciaux, mais également ceux qui sont déjà en poste.
00:55:07 Il reste encore un peu plus de 1 200 amendements romains
00:55:10 à étudier d'ici dimanche soir, fin des débats.
00:55:12 Les sénateurs de droite veulent arriver jusqu'au vote du texte.
00:55:15 Il va donc falloir accélérer un petit peu le tempo
00:55:18 et pour cela ils ont dans leur poche une arme fatale, l'article 38.
00:55:22 On aura l'occasion d'en reparler qui permet de raccourcir la durée des débats.
00:55:25 Merci beaucoup Florian.
00:55:27 8h15, l'invité de Laurence Ferrari ce matin, Bruno Le Maire,
00:55:31 le ministre de l'économie.
00:55:32 Il sera question évidemment de la réforme des retraites.
00:55:34 Notamment déception pour le Paris Saint-Germain,
00:55:37 éliminé hier soir en 8e de finale de la Ligue des Champions.
00:55:40 Les Parisiens qui ont perdu, qui se sont inclinés 2-0 face au Bayern.
00:55:44 Oui, déjà au match aller, le Paris Saint-Germain n'était pas parvenu
00:55:47 à battre le club allemand qui s'était imposé 1-0.
00:55:50 Kylian Mbappé a reconnu la supériorité de ses adversaires.
00:55:54 Ils ont une grande équipe, ils ont un grand effectif.
00:55:58 Ils ont une équipe qui est bâtie pour gagner la Champions League.
00:56:03 Quand je l'ai dit en début de saison à ma première conférence de presse
00:56:07 de Champions League qu'on allait faire notre maximum,
00:56:09 notre maximum c'est ça, c'est la vérité.
00:56:11 On va se remettre en question et on va retourner à notre quotidien
00:56:15 qui est le championnat.
00:56:16 Voilà, on n'a plus qu'à jouer le championnat effectivement.
00:56:20 Il a raison, Kylian Mbappé, désillusion pour le Paris Saint-Germain.
00:56:23 7h07, restez bien avec nous, dans un instant des atteintes à la laïcité.
00:56:26 Une enquête commandée par un syndicat de personnel de direction
00:56:30 révèle un chiffre très élevé de non-signalements.
00:56:34 C'est-à-dire qu'il y a des atteintes à la laïcité et elles ne sont pas signalées.
00:56:37 On va en parler avec Didier Le Maire, professeur de philosophie
00:56:41 qui est avec nous ce matin.
00:56:42 A tout de suite.
00:56:43 On accueille Didier Le Maire ce matin.
00:56:49 Bonjour.
00:56:50 Merci d'être avec nous.
00:56:51 Vous êtes professeur de philosophie et je voulais vous entendre
00:56:53 sur un sondage inquiétant, si l'on est, commandé par un syndicat
00:56:57 de personnel de direction de l'Education nationale, le SNPD-EN,
00:57:01 une SA, qui révèle ce chiffre.
00:57:05 42% des personnels de direction constatent la présence d'élèves
00:57:08 aux tenues vestimentaires dites "culturelles"
00:57:11 qui peuvent être utilisées dans le cadre d'une pratique religieuse.
00:57:15 42%.
00:57:16 Allez, ce n'est pas un sur deux, mais pas loin.
00:57:18 Est-ce que ça vous étonne ?
00:57:20 Déjà, en décembre dernier, l'IFOP avait commandé une enquête
00:57:23 qui donne exactement les mêmes résultats.
00:57:25 Donc je dirais que celle-ci n'apporte pas grand-chose de nouveau.
00:57:29 Elle ne fait que corroborer ces résultats très inquiétants, oui.
00:57:33 On parle de quoi exactement, quand on parle de tenues dites "culturelles"
00:57:37 qui peuvent être utilisées dans le cadre d'une pratique religieuse ?
00:57:40 J'ai l'impression qu'on prend beaucoup de pincettes.
00:57:41 On parle de quoi ?
00:57:42 Oui, est-ce qu'il s'agit de tenues religieuses ?
00:57:44 Je ne suis pas sûr que pour être musulman, il faille porter ces tenues.
00:57:48 D'ailleurs, il y a des tas de pays musulmans où on ne porte pas ces tenues.
00:57:52 Ces tenues sont plutôt utilisées par les salafistes pour distinguer les musulmans.
00:57:56 Mais quand on parle de tenues dites "culturelles"
00:57:58 qui peuvent avoir une connotation religieuse,
00:58:00 c'est uniquement pour la religion musulmane ?
00:58:02 Oui, bien entendu.
00:58:03 À l'école, on n'a pas d'autres tenues religieuses
00:58:06 qui viendraient comme ça dans les cours de récréation.
00:58:11 Alors, 43% des personnels qui font ce constat ne le signalent pas.
00:58:17 Pourquoi ?
00:58:19 Il me semble déjà que la consigne donnée par le ministre lui-même
00:58:25 incite les chefs d'établissement à ne pas répercuter ses atteintes à la laïcité
00:58:30 puisque cette consigne consiste à entrer en dialogue avec l'élève
00:58:35 et à lui demander si sa tenue est une tenue religieuse
00:58:39 ou s'il s'agit d'une tenue de confort.
00:58:42 Alors, évidemment, l'élève va répondre qu'il s'agit d'une tenue de confort
00:58:46 et on en restera là.
00:58:48 Je peux donner l'exemple récemment dans un établissement que je connais bien
00:58:53 où une personne extérieure à l'établissement a vu des élèves en abayard,
00:58:58 a demandé au chef d'établissement comment se fait-il que la loi ne soit pas respectée
00:59:02 et lui a répondu exactement ceci,
00:59:04 "je ne fais qu'appliquer les consignes du ministre".
00:59:07 Donc là, on parle de jeunes femmes dans des vêtements très amples
00:59:10 et qui disent "je porte un vêtement ample parce que c'est plus confrontable pour moi".
00:59:15 Exactement.
00:59:16 Alors qu'en réalité, il y a un message religieux derrière.
00:59:20 Et aujourd'hui, les personnels de direction ne peuvent pas combattre ça.
00:59:25 Non, il y a d'ailleurs toutes sortes de signes.
00:59:28 Il y en a d'autres, il y a des bandeaux aussi qui servent à se distinguer,
00:59:32 les camis pour les garçons.
00:59:34 Après, il y a des pratiques aussi sociales, la non-mixité en classe,
00:59:38 le fait de se séparer, de ne pas s'adresser aux jeunes filles.
00:59:41 Attendez, ça veut dire qu'aujourd'hui, il y a des classes en France
00:59:44 où il y a les garçons d'un côté et les filles de l'autre ?
00:59:46 Oui, je l'ai raconté ma dernière année au lycée de Trappes,
00:59:49 je l'ai vu dans une de mes classes.
00:59:51 Effectivement, les garçons et les filles ne passent se mélanger.
00:59:54 Ils ne sont pas à côté, ils n'attachent pas la même table.
00:59:57 Non, parce que qui fait la loi dans les classes ou dans certaines classes ?
01:00:01 Les jeunes garçons salafistes qui contrôlent le groupe.
01:00:06 Et que se dit un prof ? Un prof n'a pas de moyens d'imposer à un élève,
01:00:15 à un garçon, de se mettre à côté d'une jeune fille,
01:00:17 à une jeune fille à côté d'un garçon et de mélanger comme...
01:00:20 Je vais dire tous connus.
01:00:22 Mais le problème pour le professeur, c'est d'avoir la paix aujourd'hui en classe.
01:00:25 Et donc, pour avoir cette paix, il capitule un professeur sur deux
01:00:29 reconnaît ne pas signaler lui-même ses atteintes à la laïcité.
01:00:33 Soit d'ailleurs parce qu'il considère que ses atteintes ne sont pas graves,
01:00:37 parce que finalement cette loi serait une loi islamophobe.
01:00:44 Un certain nombre d'enseignants sont convaincus que cette loi est mauvaise
01:00:48 et donc ne l'appliquent pas.
01:00:50 Et puis d'autres, par faiblesse sans doute ou par lâcheté,
01:00:53 ne souhaitent pas la faire appliquer en effet.
01:00:56 26% des personnels de direction constatent également une contestation d'enseignement
01:01:01 au nom d'une religion.
01:01:03 Oui, alors ce chiffre a été également donné par l'IFOP.
01:01:07 Dans son enquête, 33% des professeurs de certaines disciplines
01:01:11 ont vu leur cours contesté.
01:01:14 Histoire Géo, j'imagine.
01:01:15 Voilà, Histoire Géo, Biologie, Philosophie, Lèvres...
01:01:17 Biologie, ah oui, Biologie.
01:01:18 Biologie également, oui.
01:01:19 Qu'est-ce qui peut être contesté au nom d'une religion ?
01:01:21 L'évolution humaine, par exemple.
01:01:24 On l'a vu d'ailleurs à Trappes, où avant que je sois moi-même exfiltré,
01:01:28 je le rappelle, une collègue d'un collège de Trappes,
01:01:32 au mois de janvier 2021,
01:01:37 a dû partir de son collège parce qu'elle était inquiétée par des parents d'élèves.
01:01:45 Quelles sont les remontées que vous avez de vos collègues, anciens collègues ?
01:01:49 C'est dramatique.
01:01:50 La situation ne cesse de devenir de pire en pire.
01:01:55 Par exemple, récemment, dans le lycée de Trappes,
01:01:59 où une collègue a organisé un voyage scolaire,
01:02:02 les parents ont demandé s'il y avait des salles de prière dans l'hôtel
01:02:05 où les enfants se rendraient.
01:02:07 Et on parle d'élèves de quelle classe ?
01:02:09 Terminale.
01:02:10 Terminale.
01:02:11 Merci beaucoup Didier Le Maire.
01:02:13 Merci d'être venu nous apporter ces informations,
01:02:16 cet éclairage sur ces chiffres et sur cette enquête du SNPD-EN-Une-Cent.
01:02:25 Merci beaucoup d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale.
01:02:28 Il est 7h16, le Point Info, Chana Lusto.
01:02:30 82% des Français sont en colère contre la politique économique et sociale du gouvernement.
01:02:38 C'est ce que révèle notre tout dernier sondage CNews.
01:02:40 Dans le détail, 51% se disent très en colère,
01:02:43 31% un peu en colère et 17% pas du tout.
01:02:47 Attention, si vous prenez les transports en commun,
01:02:50 le mouvement de grève se poursuit.
01:02:52 Aujourd'hui, au niveau national, le trafic sera encore très perturbé,
01:02:55 avec un TGV inouï et un Ouïgho sur 3 et deux TER sur 5.
01:02:59 Dans le métro parisien, ça va mieux, seulement 4 lignes seront très perturbées
01:03:03 et dans les airs, 20 à 30% des vols sont annulés.
01:03:06 Et puis les manifestations se poursuivent.
01:03:09 En Grèce, 60 000 personnes étaient mobilisées hier soir partout dans le pays.
01:03:14 Regardez ces images de la nuit prises à Thessalonique, au centre de la Grèce.
01:03:18 Des poubelles ont été incendiées et la Banque Nationale a été éclaboussée de peintures rouges.
01:03:23 Ça fait suite à l'accident de train qui, je le rappelle, a fait 57 morts le 28 février dernier.
01:03:31 Voilà, j'ai oublié de signaler votre livre, Didier Lemer.
01:03:36 "Petite philosophie de la nation", par l'auteur de "La lettre d'un hussard de la République".
01:03:43 Merci beaucoup d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale.
01:03:46 Les Français ont acheté de l'or en masse l'année dernière.
01:03:51 Bon, on en parle avec Lomique Guillot.
01:03:53 Pour mettre leurs économies en sécurité dans une période d'incertitude,
01:03:56 les Français ont massivement acheté de l'or l'année dernière.
01:03:59 Quels sont les chiffres, Lomique ?
01:04:01 Les tout derniers chiffres du Conseil Mondial de l'Or indiquent que les Français ont acheté
01:04:05 exactement pour 5,6 tonnes de pièces et de lingots.
01:04:09 C'est un chiffre que l'on n'avait pas vu depuis 2011.
01:04:11 2011, c'était l'année où la crise en Grèce avait fait craindre à certains une défaillance des banques
01:04:16 et donc où les épargnants s'étaient rués sur l'or pour mettre leurs économies en sécurité.
01:04:21 Les Français ont aussi acheté pour 14 tonnes de bijoux en or en 2022,
01:04:25 ce qui fait en tout près de 20 tonnes d'or sur le marché français, soit 0,30 grammes par habitant.
01:04:30 Les Français ont acheté...
01:04:32 0,30 grammes par habitant.
01:04:34 0,30 grammes par habitant.
01:04:36 C'est beaucoup.
01:04:37 C'est peu que... Par exemple, les Allemands en ont acheté beaucoup plus.
01:04:40 Ils en ont acheté 2,36 grammes, 8 fois plus que nous, par exemple.
01:04:43 Est-ce que l'or reste un bon placement ?
01:04:45 Oui, globalement, on peut dire que l'or reste un bon placement,
01:04:48 même si les cours ont beaucoup bougé en 2022.
01:04:51 Vous vous souvenez peut-être, mais en début d'année, ils ont littéralement flambé l'année dernière
01:04:55 avec l'invasion de l'Ukraine, l'or qui jouait alors pleinement son rôle de valeur refuge pour les épargnants.
01:05:00 Le cours a ensuite un peu reculé au fil des mois, parce que les taux de placement ont remonté,
01:05:06 donc certains épargnants ont préféré mettre leurs économies à nouveau sur des livrets mieux rémunérés, par exemple.
01:05:11 Cette année, le cours est toujours fluctuant depuis le début de l'année,
01:05:14 mais il reste assez élevé malgré tout.
01:05:16 Les experts de la Société Générale, qui ont été interrogés par le site Capital.fr,
01:05:20 estiment qu'en ces périodes économiquement troublées, c'est ce qu'ils disent,
01:05:23 l'or offre une bonne protection aux épargnants.
01:05:26 Alors, la question, est-ce qu'il faut acheter de l'or ou pas ?
01:05:29 Si on a un peu d'économie.
01:05:30 Oui, on peut acheter de l'or, on le voit, c'est mieux rémunéré que certains livrets, on est à plus de 3%.
01:05:35 Et puis le cours risque de remonter, le dollar est plutôt orienté à la baisse,
01:05:38 donc quand on achète de l'or avec des euros, on peut en avoir un peu plus, c'est plutôt avantageux en ce moment.
01:05:44 Puis il y a un autre indicateur, un autre signe assez intéressant, c'est le coût de la production d'or, son extraction.
01:05:49 Ça coûte de plus en plus cher à extraire l'or, la production a augmenté de 14 à 19% cette année.
01:05:56 Or, le coût de l'or doit être supérieur à celui de production,
01:05:59 parce que si ça coûte plus cher d'extraire de l'or que de le vendre, on arrête d'en extraire.
01:06:04 Donc il faut que le coût de l'or soit au-dessus du coût de production.
01:06:07 Quand le coût de production augmente, le coût de l'or augmente.
01:06:10 Ce n'est pas forcément une bonne nouvelle pour ceux qui veulent en acheter,
01:06:12 sauf si vous achetez maintenant avant que ça monte encore.
01:06:14 En revanche, c'est une très bonne nouvelle pour tous ceux qui ont des pièces et des lingots.
01:06:18 Merci beaucoup, l'omnique Guillaume, mon seigneur.
01:06:21 Il est l'or !
01:06:23 L'or de se réveiller.
01:06:25 C'est Louis de Funès dans...
01:06:27 Dans la folie.
01:06:29 Dans la folie des grandeurs, bien sûr.
01:06:31 7h20, restez bien avec nous.
01:06:33 Dans un instant, et si l'interdiction de vente des véhicules thermiques,
01:06:37 les véhicules essence ou diesel, en 2035, était remise en question ?
01:06:42 On en parle avec Pierre Chasserey, bien sûr.
01:06:44 A tout de suite, bon réveil à tous.
01:06:47 Rendez-vous avec Pascal Praud dans l'heure des pros.
01:06:51 Du lundi au vendredi, de 9h à 10h30.
01:06:53 7h23, l'Automobile avec Pierre Chasserey. Bonjour Pierre.
01:07:00 Bonjour Romain.
01:07:01 Et si l'interdiction de vente des véhicules thermiques,
01:07:04 en gros les véhicules à moteur, essence ou diesel,
01:07:06 et si l'interdiction de vente de ces véhicules en 2035,
01:07:09 ce qui est prévu pour le moment, était remise en question ?
01:07:12 Remise en question et par l'Allemagne. Pourquoi ?
01:07:14 Alors déjà, on va faire un petit peu d'histoire, mais d'histoire récente.
01:07:17 Le Parlement européen a voté l'interdiction de la vente de véhicules thermiques,
01:07:22 neuf, à partir de 2035, créant une forme d'obsolescence sur les moteurs thermiques.
01:07:28 Le problème, c'est que le parc, aujourd'hui, en Europe,
01:07:32 c'est 98,5% de véhicules thermiques.
01:07:36 Le parc électrique est très petit.
01:07:39 On avait l'impression qu'on n'était pas encore prêt à cette date butoir.
01:07:42 En France, certes, on nous en a énormément parlé,
01:07:45 mais force est de constater qu'il y avait des réticences.
01:07:48 Oui, il y avait des réticences aussi des industriels.
01:07:50 Et le vote des États membres de l'Union européenne pour la fin du thermique,
01:07:54 en Europe, en 2035, vient d'être repoussé à une date ultérieure,
01:07:58 en raison des réticences de l'Allemagne.
01:08:00 C'est exactement ça. L'Allemagne défend, de son côté,
01:08:03 une position de neutralité technologique.
01:08:05 C'est-à-dire que ce que dit l'Allemagne, elle dit,
01:08:08 ce qui est intéressant, ce n'est pas de savoir l'énergie qu'on utilise,
01:08:12 c'est de mettre un précepte qui va être la neutralité carbone.
01:08:17 C'est qu'une voiture qui roule, si elle émet du carbone,
01:08:20 c'est qu'elle en a enlevé dans l'atmosphère aussi.
01:08:23 Alors, sur le papier, ça paraît un petit peu bizarre,
01:08:25 difficile à comprendre, mais on va voir ça après.
01:08:27 Mais imaginons un véhicule électrique.
01:08:30 Transposons ça à un bateau.
01:08:32 Ça paraît extrêmement complexe d'imaginer la fin totale du thermique,
01:08:36 le poids des batteries dans les bateaux.
01:08:38 Idem sur les camions. Est-ce qu'on est en capacité,
01:08:40 véritablement aujourd'hui, d'équiper les camions avec des super batteries
01:08:44 qui vont peser un poids phénoménal et donc avec quelque chose de contre-intuitif ?
01:08:48 Un véhicule qui roule, mais qui traîne énormément de poids mort.
01:08:52 C'est pour toutes ces raisons que l'Allemagne veut laisser l'opportunité
01:08:55 de développer un nouveau type de carburant,
01:08:58 les carburants synthétiques e-fuel.
01:09:01 Carburant synthétique et e-fuel.
01:09:04 Quel est donc ce carburant qui pourrait permettre à un moteur traditionnel
01:09:08 d'être neutre en carbone ?
01:09:10 C'est ce qui va peut-être sauver nos voitures et puis les véhicules thermiques demain.
01:09:14 C'est peut-être ce qui va faire que les véhicules thermiques de demain
01:09:16 vont devenir vraiment propres.
01:09:19 On va utiliser un carburant synthétique,
01:09:21 qui va être élaboré à partir de carbone.
01:09:25 C'est-à-dire qu'on va capter le carbone dans l'atmosphère.
01:09:28 On va ensuite le mélanger avec de l'hydrogène.
01:09:30 On dit ceci dans l'air, l'hydrogène et l'oxygène.
01:09:34 On enlève et on va capter tout ça pour créer ce type de carburant.
01:09:38 Le véhicule va donc rejeter du carbone,
01:09:40 mais il en a enlevé autant dans l'atmosphère.
01:09:42 C'est ça la neutralité carbone.
01:09:45 C'est ça la neutralité technologique.
01:09:47 Et c'est cette solution qui pourra sans doute,
01:09:49 sans doute parce que l'Allemagne le souhaite, l'Italie aussi,
01:09:52 sauver les véhicules thermiques.
01:09:54 Parce que l'interdiction du véhicule thermique pur et simple en 2035,
01:09:57 pendant que le monde entier continue à en vendre.
01:10:00 Ce n'est pas rien ce dont on parle ce matin.
01:10:02 Effectivement, ça peut tout changer dans l'avenir de l'automobile.
01:10:06 On garderait les mêmes moteurs, mais on changerait le carburant.
01:10:09 C'est-à-dire qu'on aura le choix.
01:10:10 Comment ça s'appelle le carburant ?
01:10:11 C'est des carburants synthétiques.
01:10:12 E-fuel.
01:10:13 E-fuel.
01:10:14 Merci beaucoup Pierre.
01:10:16 C'était votre programme avec Eden Boîte,
01:10:19 le spécialiste de la boîte de vitesses.
01:10:21 Boîte de vitesses cassée ? Edenboite.com
01:10:24 La météo avec encore de la pluie et des orages.
01:10:27 On en parle tout de suite avec Alexandra Blanc.
01:10:29 La météo avec Groupe Verlaine.
01:10:32 Installateur de panneaux solaires Thomson, garantie 25 ans.
01:10:35 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:10:38 Pluie et orages en cette journée de jeudi Alexandra.
01:10:42 Oui, de nouveau des orages attendus dans le courant de l'après-midi dans le sud-ouest.
01:10:46 Un petit peu à l'image d'hier.
01:10:47 Hier, on a eu près de 7000 impacts de foudre entre le sud-ouest et le nord-est du pays.
01:10:52 On va conserver exactement le même type de configuration.
01:10:55 On a ce qu'on appelle en météo un conflit de masse d'air.
01:10:57 Et donc conséquence des orages, mais également de la grêle.
01:10:59 Regardez la grêle hier du côté de Bordeaux dans le courant de la soirée.
01:11:04 Avec donc des images qui donnent un temps assez instable.
01:11:06 On a eu des orages à Bordeaux, mais également de la grêle comme vous le voyez sur les images.
01:11:10 Alors ce matin, un temps de nouveau agité sur les régions du nord.
01:11:13 Beaucoup de vent, de la pluie également entre la façade atlantique et le nord-est.
01:11:17 Et puis on retrouve un temps beaucoup plus lumineux en allant vers les régions méridionales.
01:11:21 Malgré le maintien d'un temps assez brumeux autour du golfe du Lyon.
01:11:24 Dans l'après-midi, de nouveau des orages entre le sud-ouest et les régions centrales.
01:11:28 Perturbations très actives sur un bon quart nord-ouest.
01:11:31 Avec, vous le voyez, de la pluie, des nuages, mais également beaucoup de vent.
01:11:35 Un petit coup de vent est attendu ce soir sur les régions du nord.
01:11:37 Et puis attention également au risque d'avalanches en montagne.
01:11:40 On a eu de la neige hier sur les Alpes.
01:11:42 Et donc conséquence avec la douceur, le manteau neigeux est particulièrement instable du Grand-Botan entre Nice et Cannes.
01:11:48 Aujourd'hui, les températures grandes douceurs.
01:11:50 10 degrés à Paris ce matin, 10 degrés également en allant vers le Pays Basque.
01:11:54 Dans l'après-midi, les températures s'envolent.
01:11:56 Regardez ce qui vous attend.
01:11:58 15 à Paris, 20 degrés le long de la Garonne, 17-18 degrés en allant vers le Lyonnais.
01:12:03 Et même localement jusqu'à 19 degrés à Grenoble.
01:12:05 Vous aurez 21 degrés en Corse.
01:12:07 Température d'une grande douceur.
01:12:09 La douceur qui devrait d'ailleurs se maintenir au moins jusqu'à la fin de semaine avec toujours ce temps très agité.
01:12:13 Et ces pluies enfin salvatrices évidemment pour enrayer la sécheresse.
01:12:18 Vous regardez la matinale de CNews.
01:12:30 Merci d'être avec nous.
01:12:31 On a eu ce matin les blocages contre.
01:12:33 La réforme des retraites se poursuivre.
01:12:35 On va aller dans un instant à la raffinerie de Faisun dans le Rhône au sud de Lyon où aucun carburant ne sort.
01:12:42 Olivier Madinier est sur place.
01:12:44 A tout de suite Olivier.
01:12:45 Notre sondage exclusif CNews sur votre état d'esprit face à la politique sociale du gouvernement.
01:12:51 82% des Français se disent en colère.
01:12:55 Vous allez voir.
01:12:56 Le gouvernement veut augmenter la durée de présence nécessaire sur le territoire pour toucher des aides.
01:13:02 Aujourd'hui avec six mois de présence vous avez le droit à la CAF et au minimum vieillesse.
01:13:06 Dans un instant Charles Prats délégué de l'association professionnelle des magistrats, auteur du livre "Le cartel des fraudes" sera avec nous.
01:13:14 A tout de suite Charles Prats.
01:13:15 Et puis Marcel Hamon est mort.
01:13:17 Il avait 93 ans.
01:13:18 Chanteur connu de tous pour son humour, ses sketchs sur scène.
01:13:23 Dans un instant on en parlera avec Fabien Lequeuvre spécialiste de la chanson française.
01:13:28 A tout de suite Fabien.
01:13:29 La grève contre la réforme des retraites se poursuit dans la raffinerie de Faisun.
01:13:36 C'est juste au sud de Lyon.
01:13:37 Le long de l'autoroute les expéditions de carburants sont toujours bloquées ce matin.
01:13:41 Hier près de 80% des salariés de l'usine étaient encore en grève.
01:13:45 On rejoint tout de suite notre envoyé spécial Olivier Madinier.
01:13:48 Bonjour Olivier.
01:13:49 Dites-nous quelle est la situation ce matin ?
01:13:52 Oui écoutez, ce matin vous le disiez, aucun carburant ne sort de la raffinerie de Faisun.
01:13:59 Comme c'est le cas depuis mardi.
01:14:02 Une assemblée générale a rassemblé hier après-midi 200 salariés.
01:14:06 Ils ont voté pour la poursuite du mouvement.
01:14:09 Alors deux lignes s'affrontent clairement.
01:14:12 D'une part une ligne emmenée par la CGT et FO qui voudrait que la raffinerie soit totalement à l'arrêt.
01:14:18 Et puis une autre ligne emmenée par la CFDT qui souhaite plus de mouvements ponctuels.
01:14:25 En tout cas les représentants de FO et de la CGT nous confirmaient que si ce mouvement se poursuivait plusieurs jours,
01:14:33 on pourrait avoir dans la région une situation de pénurie de carburants.
01:14:37 Ce n'est pas le cas pour le moment mais ça pourrait arriver d'ici cinq à six jours.
01:14:42 C'est ce que nous disent les représentants syndicaux ici à la raffinerie de Faisun.
01:14:46 Merci beaucoup Olivier Madigny avec ces blocages.
01:14:48 Le spectre de nouvelles situations de pénurie dans certaines stations-services inquiète.
01:14:53 Certains automobilistes préfèrent anticiper et se ruent sur les stations-essence qui ne faut pas faire si on n'en a pas besoin.
01:14:59 On le rappelle quand même.
01:15:00 Résultat, regardez ces images tournées par nos équipes ce matin.
01:15:04 Nous sommes boulevard de Grenelle dans le 15e arrondissement de Paris hors service.
01:15:09 Il n'y a plus de 98, il n'y a plus de diesel premier et d'excellium.
01:15:14 Voilà, tournée ce matin au 15e arrondissement de la capitale station complètement à sec.
01:15:22 D'ailleurs on sera avec Francis Pouce du réseau de stations-services Mobilians à 8h30 avec nous.
01:15:28 Et comme tous les matins on vous consulte, on vous donne la parole dans la matinale.
01:15:31 Et ce matin on vous pose cette question.
01:15:33 Est-ce que la grève contre la réforme des retraites a assez duré selon vous ?
01:15:37 Écoutez vos réponses, c'est votre avis.
01:15:39 La difficulté c'est qu'en région parisienne on a quand même beaucoup utilisé les transports en commun.
01:15:43 Et malheureusement pour ceux qui ne se sont pas positionnés, ça provoque quand même pas mal de désagréments.
01:15:48 Ça n'a pas trop duré, je pense que c'est nécessaire.
01:15:50 C'est un rapport de force, après chacun a son opinion sur la question.
01:15:54 Mais c'est important que le droit de grève soit respecté.
01:15:56 C'est le peuple qui embête le peuple.
01:15:58 Parce que les gens sont embêtés pour aller travailler, les gens sont embêtés pour ceci, les enfants sont dans le stress.
01:16:03 Mais en fait c'est le gouvernement qu'il faut aller embêter ou les préfectures.
01:16:06 Selon moi ça a trop duré, il faut que ça s'arrête.
01:16:08 De toute façon il faudra faire une réforme pour les retraites parce qu'il faut financer les retraites.
01:16:11 Donc on ne peut pas prendre en otage une partie de la population avec des grèves.
01:16:15 82% des français sont en colère contre la politique économique et sociale du gouvernement.
01:16:20 C'est ce que révèle notre sondage CNews.
01:16:23 Dans le détail, regardez, 51% se disent très en colère, 31% sont un peu en colère, 17% pas du tout et 1% ne se prononce pas.
01:16:35 Charles Prats est avec nous. Bonjour Charles Prats.
01:16:38 Bonjour Romain.
01:16:39 Merci d'être là, auteur du livre "Le cartel des fraudes".
01:16:42 Je voulais qu'on parle des conditions d'octroi des minima sociaux, des aides sociales.
01:16:46 Comme le réclament les républicains, le gouvernement veut serrer la vis sur les versements d'aides sociales.
01:16:52 Le gouvernement qui veut notamment augmenter la durée de présence nécessaire sur le territoire français pour avoir droit aux aides.
01:17:00 Aujourd'hui, je voudrais qu'on regarde, il faut six mois de résidence pour avoir droit à la CAF et au minimum vieillesse.
01:17:08 Huit mois pour les APL, neuf mois pour le RSA.
01:17:11 On passerait à neuf mois pour toutes ces aides. Est-ce que ça irait dans le bon sens Charles Prats ?
01:17:16 Alors, j'aurais tendance à dire oui, mais en réalité, on le présente un peu comme une mesure de lutte contre la fraude.
01:17:22 Ça fait partie du pack qu'a présenté Bruno Rotailleau, notamment, avec tout un tas d'autres mesures.
01:17:30 L'interdiction de versement des aides sur des comptes à étrangers, etc.
01:17:34 Mais là, en réalité, c'est une mesure immigration, puisque le principe, c'est de dire qu'un étranger ne pourra pas bénéficier des aides sociales en France
01:17:45 s'il n'a pas, à minima, neuf mois de présence sur le territoire chaque année.
01:17:49 C'est-à-dire qu'il n'est pas présent sur le territoire durant neuf mois pendant l'année.
01:17:54 Ce qui ne paraît pas fou.
01:17:56 Ça le juge devant leur télé. Les téléspectateurs de CNews se disent que c'est même normal qu'on verse des aides à des gens qui sont en France.
01:18:06 Si on verse des aides à des gens qui sont à l'étranger, tant mieux pour eux.
01:18:10 Romain, c'est un peu le problème avec notre système. C'est pour ça que les gens disent que c'est des pompes aspirantes, etc.
01:18:16 C'est parce que notre système social est très généreux.
01:18:18 Quasiment 900 milliards d'euros de dépenses de protection sociale par an, je le rappelle.
01:18:22 Ce n'est pas illogique que les gens se disent que les aides sociales, on les réserve pour les gens qui sont en France.
01:18:29 Puis on évite de les verser à des gens qui ne résident pas en France, qui vivent à l'étranger.
01:18:33 L'exemple type, c'est le minimum vieillesse, où les gens pouvaient vivre six mois par an, voire même certains qui, à ce moment-là, sont des fraudeurs,
01:18:42 vivaient plus que six mois par an à l'étranger, voire ne mettaient pas les pieds en France, mais percevaient le minimum vieillesse.
01:18:47 Donc là, si on met en place une règle à neuf mois de présence par an, ça c'est la règle de base, c'est plutôt une mesure, comme je vous le dis, d'immigration.
01:18:54 Après, ça transformera en fraudeur ceux qui voudraient continuer à percevoir ou qui grugeraient pour percevoir des prestations,
01:19:01 tout en n'étant pas sur le territoire français durant neuf mois.
01:19:05 Gabriel Attal veut avoir accès au listing des compagnies aériennes, pour savoir qui est parti.
01:19:10 C'est ce qu'on appelle le PNR.
01:19:11 Le PNR, voilà. Ça, ça sera efficace ?
01:19:14 C'est une des possibilités. Après, vous avez toujours la possibilité de vérifier les passeports.
01:19:18 C'est-à-dire que vous demandez les passeports aux gens, vous regardez les cachets de franchissement frontière, etc.
01:19:23 C'est une des mesures qui permettrait de vérifier, alors il y aurait toujours des gens qui pourraient passer au travers,
01:19:29 de vérifier la durée du séjour sur le territoire national durant l'année.
01:19:35 Mais bon, après, c'est des tambouilles de contrôle, de pouvoir de contrôle pour les agents, etc.
01:19:41 Moi, ce que je remarque, ce qui est intéressant, c'est que le gouvernement vient sur nos positions.
01:19:46 Vous savez que moi, c'est des positions que je défends depuis des années, lutter contre la fraude sociale et fiscale.
01:19:50 Et là, on a le sentiment que Gabriel Attal, on voit qu'il reçoit les parlementaires.
01:19:55 Il travaille beaucoup avec Nathalie Boulet en ce moment, sénatrice UDI.
01:19:59 J'ai l'impression qu'il y vient, petit à petit.
01:20:02 Donc, c'est pas plus mal, tant mieux.
01:20:05 Il n'y a que les gens qui sont obtus, qui ne changent pas d'avis.
01:20:09 Mais c'est une autre formule.
01:20:11 Donc, si Gabriel Attal a décidé de venir sur la lutte contre la fraude sociale et fiscale, tant mieux.
01:20:18 Certains Français pensent qu'on distribue trop d'aides sociales.
01:20:23 C'est à eux que sont destinées ces mesures ?
01:20:26 De toute manière.
01:20:28 Trop facilement ?
01:20:29 Non, mais les politiques sont quand même des gens qui ont les yeux rivés sur les sondages et sur l'opinion publique.
01:20:35 Et il n'est pas impossible d'ailleurs que le ministre Attal se soit rendu compte
01:20:40 que la lutte contre la fraude sociale et fiscale, c'est quelque chose qui est très populaire dans la population.
01:20:45 Parce que la population en a marre de voir l'argent partir.
01:20:48 Parce qu'effectivement, 900 milliards de dépenses de protection sociale, c'est énorme.
01:20:51 C'est nos impôts, tout ça.
01:20:53 C'est notre argent.
01:20:54 Qu'on est en train de parler d'une réforme des retraites, où en fait c'est serrer le kiki et donc baisser les pensions.
01:20:58 Il faut arrêter de prendre les gens pour des imbéciles.
01:21:00 La réforme des retraites, c'est baisser les pensions.
01:21:02 On ne peut pas avoir ce type de politique et ce type de mesures qui sont négatifs pour les gens
01:21:08 si dans le même temps, on continue à dépenser de l'argent dans la fraude, à laisser partir l'argent.
01:21:14 Et donc, je pense qu'ils ont enfin compris que avant de faire toutes ces politiques restrictives,
01:21:19 notamment cette réforme des retraites, il faut lutter contre la fraude sociale et fiscale.
01:21:23 Donc voilà, c'est quelque chose qui est logique pour les politiques.
01:21:27 Et c'est ce que je disais depuis très longtemps, je l'ai dit pendant la campagne présidentielle.
01:21:31 Le jour où un politique se saisit véritablement de ces histoires de lutte contre la fraude, notamment sociale,
01:21:36 là, c'est ce qui attend la population et il en tirera tous les bénéfices politiquement et électoralement.
01:21:42 Charles Prats, merci d'avoir été avec nous sur ce plateau.
01:21:45 Je rappelle le titre de votre livre, "Le cartel des fraudes 2".
01:21:49 Voilà, il apparaît à l'écran. Merci beaucoup Charles Prats.
01:21:51 Merci Romain.
01:21:52 Cette information qui tombe à l'instant frappe russe sur l'Ukraine.
01:21:55 Quatre morts dans la région de Lviv.
01:21:57 On est en direct avec le général Clermont ce matin.
01:22:00 On va vous montrer les toutes dernières images.
01:22:01 La centrale nucléaire de Zaporizhia est également sans électricité, elle, après une autre frappe russe.
01:22:08 Il y a eu de nombreuses frappes ces dernières heures.
01:22:11 Donc quatre morts à Lviv. C'est à l'ouest du pays.
01:22:15 Il y a eu des frappes sur Kiev, sur la capitale.
01:22:18 Il y a eu des frappes sur Odessa, sur Kharkiv et donc sur Zaporizhia.
01:22:22 Voilà les dernières nouvelles et on vous montre toutes les images, bien sûr.
01:22:25 Restez bien avec nous sur CNews.
01:22:27 Dans un instant, on va parler du niveau de vie.
01:22:29 Le niveau de vie des seniors.
01:22:31 Ils baissent après 75 ans.
01:22:33 C'est ce que va nous dire l'homique Guillaume dans un instant.
01:22:36 A tout de suite.
01:22:37 CNews, il est 8h moins le quart.
01:22:42 Tout d'abord le Point Info avec Shana Lusto.
01:22:44 La guerre en Ukraine et cette toute dernière information.
01:22:49 Quatre personnes sont mortes dans la région de Lviv après des frappes russes.
01:22:53 Il y a eu une vague de frappes cette nuit à travers toute l'Ukraine, notamment à Kiev.
01:22:57 Regardez ces images.
01:22:59 Deux personnes ont été blessées dans la capitale.
01:23:01 La centrale nucléaire de Zaporizhia est actuellement sans électricité.
01:23:05 Les bombardements ont également touché les régions de Kharkiv et d'Odessa.
01:23:09 Cette autre information de la nuit.
01:23:11 Les sénateurs ont adopté l'article 7 qui vise à reculer l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
01:23:17 201 voix contre 115.
01:23:19 La conférence des présidents du Sénat a donné un coup d'accélérateur en dégainant l'article 42
01:23:25 qui permet de limiter le nombre de prises de parole.
01:23:28 Et puis la laïcité continue d'être menacée dans les établissements scolaires.
01:23:33 Une enquête du syndicat national des personnels de direction de l'éducation nationale révèle de nouveaux chiffres et ils sont inquiétants.
01:23:39 42% des personnels de direction interrogés constatent la présence de tenues religieuses à l'école.
01:23:46 Passés 75 ans, les Français voient leur niveau de vie baisser.
01:23:54 Il est même inférieur à celui de la moyenne de la population.
01:23:57 Lomiguillo avec nous. De combien est-il inférieur ?
01:24:00 De 2% très exactement après 75 ans.
01:24:02 C'est ce que révèle une étude de l'INSEE publiée hier.
01:24:05 Ça va un peu à l'encontre des idées reçues parce qu'on a souvent tendance à penser que les retraités sont mieux lotis que les autres
01:24:11 et que l'ensemble des Français, ce n'est pas le cas.
01:24:13 Le niveau de vie médian des plus de 75 ans est de 20 160 euros par an, soit 1680 euros par mois.
01:24:20 Médian, ça signifie que la moitié des retraités gagne moins et la moitié gagne plus.
01:24:25 Autre chiffre intéressant, l'étude montre qu'il y a des inégalités entre les retraités.
01:24:29 Si on compare les plus de 75 ans à la tranche qui est juste en dessous, c'est-à-dire les 65-74 ans,
01:24:35 alors là on constate une véritable inégalité.
01:24:37 La différence de niveau de vie entre les deux classes d'âge est de 10%. Là c'est énorme.
01:24:43 Comment est-ce qu'on explique ce décrochage à 74-75 ans ?
01:24:47 D'abord parce qu'une partie des 65-74 ans est encore en activité ou vit avec quelqu'un qui est en activité
01:24:54 et comme on prend la moyenne du ménage, ça la fait augmenter.
01:24:57 Autre explication, passé 75 ans, il y a plus de femmes, elles ont une espérance de vie supérieure à celle des hommes,
01:25:03 elles vivent plus longtemps mais elles ont des pensions de retraite plus petites, moins élevées,
01:25:06 ça fait baisser la moyenne. Et puis enfin l'INSEE explique qu'on trouve chez les plus de 75 ans
01:25:10 plus de personnes qui ont eu des carrières incomplètes, des petits salaires
01:25:14 et là encore ça tire la moyenne vers le bas mais ça devrait évoluer avec les générations futures
01:25:19 même si le niveau des retraites reste très bas.
01:25:22 Alors malgré cela vous dites que les retraités ne sont pas pauvres ?
01:25:25 Oui, statistiquement en moyenne, si on regarde les chiffres de l'INSEE, 9% des retraités sont considérés
01:25:32 comme sous le seuil de pauvreté, c'est-à-dire gagnant moins de 1025 euros par mois.
01:25:37 9% c'est beaucoup mais c'est moins que la moyenne et l'ensemble de la population
01:25:41 où là on a 14% des français qui sont en dessous de ce seuil de pauvreté.
01:25:45 Et puis enfin il faut rappeler que là on parle de revenus et si effectivement les retraités voient
01:25:49 leurs revenus baisser, ils sont en revanche un peu mieux lotis que l'ensemble de la population
01:25:53 quand on regarde le patrimoine, ils sont généralement propriétaires de leurs résidences principales
01:25:58 et ils ont aussi des placements qui leur permettent éventuellement, pour les mieux lotis d'entre eux,
01:26:03 d'améliorer leur retraite avec l'âge.
01:26:05 - Le Mic Guillot, merci beaucoup Le Mic. Dans un instant, l'IVG dans la Constitution,
01:26:12 un progrès à peu de frais, nous dira Paul Sujit. Dans quelques instants, juste après la pause publicitaire.
01:26:19 Et puis on sera également en direct avec Fabien Lequeuvre. Fabien Lequeuvre qui connaissait très bien Marcel Hamon
01:26:24 qui nous a quitté ces dernières heures, qui nous a quitté à cette nuit. Il a été son attaché de presse.
01:26:29 Bonjour Fabien Lequeuvre et à tout de suite vous allez nous parler, rendre hommage à Marcel Hamon
01:26:34 décédé à l'âge de 93 ans. A tout de suite.
01:26:37 - La politique avec vous, Paul Sujit. Bonjour Paul. - Bonjour Romain.
01:26:51 - Dans son discours d'hommage à Gisèle Hanelmi, Emmanuel Macron a annoncé hier qu'il allait faire graver
01:26:57 dans la Constitution la liberté pour les femmes d'avorter. Ce serait une diversion, titre l'édito du Figaro de ce matin,
01:27:05 votre journal. Pourquoi une diversion, Paul ? - Écoutez Romain, pour les raisons que Laurence de Charette
01:27:10 précise dans son édito, l'inscription de l'IVG dans la Constitution, c'est une décision qui n'a pas beaucoup de rapport
01:27:15 avec l'actualité politique et sociale. Et d'ailleurs Emmanuel Macron, vous l'avez vu, n'a pas trompé grand monde
01:27:20 puisque finalement le principe même de son discours d'hommage à Gisèle Hanelmi pour la journée des droits des femmes
01:27:25 hier n'a pas fait consensus. Et certes la famille de Gisèle Hanelmi a applaudi dès demain l'annonce de la constitutionnalisation
01:27:31 de l'IVG, mais enfin l'un de ses fils, le journaliste Serge Hanelmi, s'était opposé donc au principe de ce discours
01:27:37 en pleine réforme des retraites. Parce que ce qui est sûr, c'est que pour être facile, le procédé n'en est pas moins efficace.
01:27:43 De Marine Le Pen à Clémentine Authin, en passant même par Éric Ciotti, tout le monde ou presque s'est rallié à l'idée
01:27:49 de la constitutionnalisation de l'IVG. Les Républicains sont même ceux qui l'ont facilité au Sénat.
01:27:56 Et donc Emmanuel Macron finalement se retrouve dans la situation de quelqu'un à qui une demande pressante est faite
01:28:02 par tous les partis et même et surtout par son propre camp. Donc en y cédant, il s'offre un progrès à peu de frais.
01:28:07 Toucher la constitution, ça ne coûte à peu près rien. Et puis surtout, c'est supposé mettre ici tout le monde d'accord.
01:28:12 C'est même une tradition dans la Ve République en quelque sorte. A chaque président, sa grande loi sociétale,
01:28:17 son grand progrès à lui. De Gaulle et Pompidou sont partagés la contraception. Giscard, c'est l'IVG.
01:28:23 Mitterrand, c'est la fin de la peine de mort. Bon ben Macron, ce sera peut-être, probablement l'euthanasie.
01:28:28 Et puis l'inscription de l'IVG dans la constitution. Concrètement, ça ne va absolument rien changer
01:28:33 puisque Emmanuel Macron veut en faire une liberté et pas un droit.
01:28:37 Alors, quelle différence faites-vous justement entre le droit à l'avortement et la liberté d'avorter ?
01:28:43 C'est justement toute la question que pose cette révision constitutionnelle, Romain.
01:28:46 En fait, en reconnaissant l'avortement comme une liberté, la constitution ne va rien dire de plus que ce que la loi dit déjà.
01:28:52 Simplement, ce sera théoriquement plus difficile d'abroger la loi Veille puisque ça ne sera pas simplement
01:28:56 une disposition légale mais constitutionnelle. Encore que, ça n'est jamais non plus impossible de modifier derrière la constitution.
01:29:03 Et donc Emmanuel Macron s'avance un petit peu en disant qu'il va rendre finalement la liberté d'avorter intangible.
01:29:09 Et puis surtout, on ne voit pas très bien pourquoi ça serait l'urgence en France,
01:29:14 sachant qu'aucun grand candidat à l'élection présidentielle n'a fait campagne sur l'abrogation de l'IVG
01:29:18 et que le contexte qui est propre aux États-Unis n'est pas du tout celui que nous vivons
01:29:23 avec une remise en cause dans certaines régions de France ou même au niveau national de cette liberté.
01:29:27 Cela dit, les Insoumis auraient préféré que le texte mentionne l'avortement comme un droit,
01:29:32 c'est-à-dire que l'État s'engage à le faire respecter, par exemple en s'assurant qu'il y ait toujours un nombre suffisant de médecins
01:29:38 pour faire avorter les femmes qu'il désire, quitte à en contraindre certains là où on manque de médecins à le faire, quoi qu'il arrive.
01:29:44 Donc vous voyez bien que le consensus finalement qu'espère dégager Emmanuel Macron n'est pas si certain,
01:29:48 et donc en mettant l'IVG en plus au milieu d'une réforme constitutionnelle dont on ne sait pas encore toutes les mesures,
01:29:55 est-ce qu'il va en profiter pour proposer le retour au septennat, pour réduire le nombre de parlementaires,
01:29:59 les arbitrages n'ont pas encore été rendus, mais enfin en tous les cas il prend le risque que son texte soit mis en échec.
01:30:05 On rappelle par exemple qu'en 2008 lorsque la droite avait pourtant la majorité au Sénat et à l'Assemblée,
01:30:10 elle n'a pu faire sa réforme de la Constitution qu'à une seule petite voix près,
01:30:14 et donc c'est ce que lui reprochent les insoumis, ils ne sont pas certains qu'on puisse arriver à réviser la Constitution.
01:30:18 Merci beaucoup Paul Sujit, Paul Sujit avec nous ce matin, merci Paul.
01:30:22 Et 8h15, soyez là, 8h15, Laurence Ferrari recevra Bruno Le Maire, Bruno Le Maire le ministre de l'économie et des finances,
01:30:30 interrogé par Laurence à 8h15.
01:30:33 Marcel Hamon est décédé à l'âge de 93 ans, on est en direct avec Fabien Lecoeur, bonjour Fabien,
01:30:39 bonjour Fabien Lecoeur, merci d'être avec nous ce matin.
01:30:42 Vous avez été l'attaché de presse de Marcel Hamon sur sa dernière tournée, âge tendre, parlez-nous de Marcel Hamon ce matin.
01:30:51 Marcel Hamon c'est le dernier personnage à mon sens en matière de musical, je crois qu'il a traversé le temps d'une manière incroyable.
01:30:59 Celle qui lui a donné sa chance, il faut le rappeler, c'était Edith Piaf qui l'a prise en première partie de ses spectacles
01:31:05 entre le mois de mai et le mois de juillet 1956 et à partir de là, le succès arrive avec bien sûr "Bleu, Blanc, Blond",
01:31:12 gros tube de l'été 59-60 et puis on aura après aussi bien sûr auprès de "Ma blonde", "L'amour ça fait passer le temps" en 71
01:31:22 et il ne faut pas oublier la grande chanson dont personne ne parle ce matin, c'est "Le chapeau de Mireille",
01:31:27 un très grand succès que lui avait écrit spécialement pour lui, Georges Brassens, l'idole de Marcel Hamon.
01:31:33 Toute cette génération était fascinée d'ailleurs par le succès de Brassens, de leurs aînés presque pour tous ces gens.
01:31:41 On va écouter un extrait de "Bleu, Blanc, Blond", on va écouter un peu de Marcel Hamon, on en parle, on remage à Marcel Hamon avec vous Fabien,
01:31:49 puis on va écouter un peu de Marcel Hamon, "Bleu, Blanc, Blond".
01:31:54 Bleu, bleu, le ciel de Provence, Blanc, blanc, blanc, le goélandre, bateau blanc qui danse,
01:32:03 Blond, blond, le soleil de plomb et dans tes yeux mon rêve en bleu, bleu, bleu, j'ai besoin de vacances.
01:32:16 Fabien le cœuvre, Fabien, avant même Claude François, il s'était entouré de danseurs, de choristes, d'écrans géants.
01:32:25 Mais vous avez raison de le prétiser Romain, parce qu'à partir de 1962, lorsqu'il monte sur la scène de Bobineau,
01:32:30 Marcel Hamon est entouré de quatre danseuses et trois choristes un peu pop américaine pour faire son musical traditionnel.
01:32:39 Alors quand je dis musical, c'est-à-dire que ce sont des grands chanteurs, c'est un très bon chanteur Marcel Hamon,
01:32:43 et en même temps c'était un fantaisiste, donc il n'hésitait pas à faire des cabrioles sur scène, je ne veux pas dire des cascades,
01:32:50 mais en tout cas s'y amusait beaucoup le public, il était entre rire et larmes.
01:32:54 Ce qu'on apprenait autrefois pour ces grands artistes de musicaux, je pense à Yves Montand, je pense à des gens de cette qualité,
01:33:00 et on peut dire que les spectacles de Marcel Hamon pour tous ceux qui l'ont vu sur scène, étaient des grands spectacles.
01:33:04 On passait un très bon moment, on riait, on pleurait, il se déguisait, dans la lignée d'Annie Cordy aussi.
01:33:09 C'est pour ça que je dis ce matin on est tristes tous, parce que c'est vraiment notre dernier personnage de musical dans la tradition française de l'après-guerre.
01:33:17 Là quand on le voit avec le "So Chaco Mexicain", cette chanson que Charles Aznavour lui avait donnée,
01:33:22 qui avait fait un succès énorme aussi au tout début des années 60 on va dire.
01:33:27 Donc il a installé sa carrière avec 32 albums, avec 200 disques 45 tours entre les 4 titres des années 60 et les 2 titres des années 70,
01:33:35 et puis il s'est installé avec 30-35 millions de disques vendus sur à peu près, et ça c'est quand même assez fascinant, 73 années de carrière.
01:33:44 Ce qui est quand même aujourd'hui improbable.
01:33:46 C'est joli, 73 années de carrière. Merci beaucoup, merci Fabien Lequeuvre.
01:33:51 Très bonne journée à vous, merci d'avoir été avec nous, d'avoir accepté de témoigner ce matin vous qui avez bien connu Marcel Hamon.
01:33:58 7h57, restez bien sur CNews. Dans un instant les dernières informations en provenance d'Ukraine, des frappes russes cette nuit sur l'Ukraine, sur plusieurs villes.
01:34:08 On vous montre les images bien sûr. Kiev a été frappé, Lviv dans l'ouest a été frappé, Kharkiv a été frappé, Odessa également,
01:34:16 et il n'y a plus d'électricité qui sort de la centrale nucléaire de Zapolichia.
01:34:21 On sera avec le général Clermont juste après la météo d'Alexandra Blanc, à tout de suite.
01:34:26 La météo avec Groupe Verlaine. Installateur de panneaux solaires Thomson garantit 25 ans. Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:34:34 Des conditions météo particulièrement agitées tout au long de la semaine avec un défilé de perturbations et ça va continuer cet après-midi avec le retour d'un temps assez instable.
01:34:43 Hier on a eu des orages dans le sud-ouest, on va conserver exactement le même type de configuration aujourd'hui avec le retour d'un temps instable entre l'Occitanie et les régions centrales.
01:34:51 On a ce qu'on appelle un conflit de masse d'air, un air très chaud qui remonte donc de la péninsule ibérique et donc conséquence, on aura de nouveau quelques orages.
01:34:58 Sur le nord-ouest, nouvelle perturbation assez active avec de la pluie mais également de bonnes rafales de vent.
01:35:03 On attend d'ailleurs un coup de vent entre ce soir et cette nuit, dans la nuit de jeudi à vendredi, principalement près des côtes de la Manche.
01:35:09 On retrouve en revanche un temps beaucoup plus lumineux en allant vers la côte d'Azio ou encore en remontant vers les Alpes.
01:35:14 Mais attention au risque d'avalanche, bien présent, on a eu beaucoup de neige ces derniers jours et donc conséquence avec le redoux.
01:35:20 Le mentonneigeux restera particulièrement instable.
01:35:23 D'ailleurs ces températures, regardez, elles vont s'envoler.
01:35:26 Il fait très très doux en termes de température.
01:35:28 Regardez ces températures au-dessus des normales de saison, 20 degrés en moyenne le long de la Garonne, 16 degrés entre Limoges et Clermont-Ferrand, localement jusqu'à 19 degrés à Grenoble.
01:35:37 C'est très doux également en remontant vers le nord avec 13 degrés à Lille ou encore 15 degrés entre Dijon et Paris.
01:35:43 Vous aurez tout de même localement 21 degrés du côté de Bastia.
01:35:46 La suite du programme, conditions météo très très agitées pour votre journée de vendredi.
01:35:51 De la neige en montagne, des vents assez forts, notamment en redescendant vers le sud.
01:35:55 On retrouvera également de la neige en remontant vers les Vosges ou encore vers le Jura.
01:35:59 Il y a un temps très maussade, de la pluie mais également du vent, je vous le disais.
01:36:03 On retrouvera du beau temps autour du Golfe du Nyon avec néanmoins des vents tempétueux attendus entre la Corse et la Côte d'Azur.
01:36:09 Côté température, la douceur va se maintenir.
01:36:12 La nuit sera d'ailleurs au-dessus des normales de saison mais journée très agitée vendredi.
01:36:16 Vous avez regardé la météo avec Groupe Verlaine.
01:36:20 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.
01:36:22 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:36:25 Vous regardez la matinale de CNews.
01:36:27 Merci.
01:36:28 Il est 8h et à la une ce matin, des frappes russes sur l'Ukraine.
01:36:33 Ces dernières heures à Kiev mais aussi dans les régions de Lviv où il y a eu des morts, de Kharkiv et d'Odessa.
01:36:40 Des installations énergétiques sont visées comme la centrale de Zaporygia qui est sans électricité.
01:36:45 Le général Clermont est avec nous.
01:36:47 A tout de suite, mon général.
01:36:49 Le Sénat a voté cette nuit l'article 7 de la réforme des retraites sur le report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
01:36:55 Florian Tardif avec nous.
01:36:56 A tout de suite, Florian.
01:36:58 Une étude inquiétante sur les atteintes à la laïcité dans les établissements scolaires.
01:37:03 Près de la moitié des personnels de direction constatent des incidents.
01:37:06 Et la moitié de ceux qui constatent des incidents ne les signalent pas.
01:37:10 Vous allez voir.
01:37:11 Nouvelle désillusion enfin pour le Paris Saint-Germain qui échoue en 8e de finale de la Ligue des Champions.
01:37:16 Kylian Mbappé est réaliste.
01:37:18 Le Bayern était meilleur que le Paris Saint-Germain hier soir.
01:37:22 Vous entendrez Kylian Mbappé.
01:37:24 La guerre en Ukraine.
01:37:26 40% des habitants de Kiev sont privés d'électricité après des frappes russes.
01:37:31 Il y a eu plusieurs explosions dans la capitale ce matin.
01:37:35 Deux personnes ont été blessées.
01:37:37 Une vague de frappes a touché toute l'Ukraine cette nuit, Chana.
01:37:41 Oui, quatre personnes sont mortes notamment dans la région de Lviv.
01:37:45 La centrale nucléaire de Zaporizhia est actuellement sans électricité selon l'opérateur ukrainien.
01:37:50 Les bombardements ont également touché les régions de Kharkiv et d'Odessa.
01:37:54 Le général Bruno Clermont est avec nous.
01:37:56 Général, on vient d'apprendre qu'une frappe russe a fait quatre morts dans la région de Lviv.
01:38:02 Oui, Lviv est la plus éloignée du front du Donbass puisqu'elle est pratiquement à la frontière de la Pologne.
01:38:07 Il y a 1000 kilomètres du Donbass.
01:38:09 C'est un bombardement qu'on attendait le 24 février, vous vous souvenez, pour l'anniversaire de la guerre.
01:38:14 Il n'a pas eu lieu, donc il a été décalé hier et cette nuit.
01:38:19 Probablement parce que les Russes ont quand même des difficultés à régénérer leur capacité en fabrication de missiles.
01:38:25 Mais toutes les grandes villes d'Ukraine sont régulièrement frappées.
01:38:29 Là, c'était le cas pour Odessa dans le sud, pour Kharkiv dans le nord, pour la capitale Kiev et pour Lviv.
01:38:34 Ça fait partie de la stratégie de mettre de la pression psychologique sur les Ukrainiens en attaquant les villes,
01:38:40 mais également en essayant de paralyser l'économie et l'économie de guerre de l'Ukraine.
01:38:45 Général, une vague de frappes russes a donc été menée sur toute l'Ukraine.
01:38:52 On parlait d'une attaque et d'une offensive terrestre des Russes.
01:38:58 Est-ce que c'est dans ce contexte-là qu'il faut comprendre ce qui se passe depuis quelques heures sur l'Ukraine ?
01:39:05 Vous savez que ces bombardements aériens ont commencé le 8 octobre, c'est-à-dire il y a six mois,
01:39:11 au moment du fameux attentat du sabotage sur le pont de Kerch qui relie la Crimée à la Russie.
01:39:16 Depuis, régulièrement, les Russes lancent des vagues massives de bombardements,
01:39:21 soit à partir des bombardiers stratégiques qui décollent de Russie,
01:39:24 soit à partir des frégates qui sont dans la mer Noire ou également des drones,
01:39:28 vous savez les drones iraniens qui ont été livrés en très grande quantité,
01:39:31 des drones suicides qui permettent de faire plusieurs centaines, plusieurs milliers de kilomètres pour aller frapper les objectifs.
01:39:35 Donc c'est une action coordonnée entre l'offensive terrestre à laquelle on assiste, en particulier dans la région de Barmout,
01:39:41 et cette offensive de bombardements aériens qui signifie que les Russes inscrivent leur démarche dans une guerre longue,
01:39:49 une guerre qui va être encore extrêmement violente.
01:39:53 En tout cas, c'est l'analyse qu'on a faite cette nuit, hier,
01:39:56 la directrice nationale du Renseignement des Etats-Unis qui présentait les risques
01:40:01 et la situation en Ukraine devant le Sénat américain.
01:40:04 Merci beaucoup Monsieur le Général, merci d'avoir été en direct avec nous, 40% des habitants de Kiev,
01:40:08 privés de chauffage après des frappes russes, plusieurs explosions,
01:40:12 et on vous montre les images ce matin, bien sûr depuis le début de la matinale.
01:40:17 La grève contre la réforme des retraites et ses conséquences,
01:40:20 les poubelles débordent dans plusieurs villes de France.
01:40:23 À Paris par exemple, la collecte des déchets ne se fait plus dans 4 arrondissements.
01:40:27 On est en direct avec Marine Sabourin, depuis le 14ème arrondissement de la capitale, dans le sud de Paris.
01:40:32 Marine, les déchets s'accumulent, les habitants sont excédés.
01:40:35 Oui Romain, vous l'avez dit, vous le voyez sur les images de Pierre-François Altermat,
01:40:41 les déchets ici s'accumulent, ça n'arrête pas, c'est ce que nous disaient les habitants.
01:40:46 Sur le 14ème, vous l'avez dit, il fait partie des 4 arrondissements qui sont concernés par cette grève.
01:40:53 Les autres, ce sont des sociétés privées qui gèrent cette collecte de détritus.
01:40:58 Alors il y a 30% des éboueurs qui font grève, donc pour les autres c'est très compliqué de collecter ces déchets.
01:41:05 Hier il y avait plus de...
01:41:07 Les habitants sont excédés, je vous propose de les écouter.
01:41:13 Je n'ai marre parce que je fais descendre et monter, mettre les sacs, les gens, vous voyez, ils mettent tout par terre,
01:41:18 donc j'essaye de les casser.
01:41:20 Je sors les poubelles là, mais je pense que c'est dégueulasse, les poubelles ça fait 3 jours qu'elles ne passent pas,
01:41:25 il y a plein de souris qui traînent, des rats et tout, c'est dégueulasse partout.
01:41:29 On est forcément agacés de toute façon, et puis c'est pas...
01:41:32 Le fait que c'est assez souvent, que ça se répète, c'est les rats, c'est...
01:41:39 C'est la saleté, mais des fois il faut appuyer fort pour pouvoir se faire entendre.
01:41:47 Les syndicats ont annoncé que cette grève devrait durer jusqu'à demain,
01:41:53 mais ici on pense que cela va durer encore très très longtemps.
01:41:57 Marine Sabourin en direct, merci beaucoup Marine.
01:41:59 Ces images ne sont pas terrifiantes, pas gênantes,
01:42:06 on a de la peine pour ceux qui habitent au rez-de-chaussée.
01:42:09 Les poubelles sont en train de dépasser le niveau des fenêtres.
01:42:14 Ça va très vite, en 2-3 jours on se retrouve très vite débordé, poubelles, la preuve.
01:42:18 Cette information de la nuit, les sénateurs ont adopté l'article 7
01:42:21 qui vise à reculer l'âge de départ à la retraite à 64 ans.
01:42:24 La conférence des présidents du Sénat avait donné un coup d'accélérateur, Florian Tardif.
01:42:28 Le gouvernement marque un point avec le vote de l'article 7 au Sénat,
01:42:32 mais la réforme n'est pas encore votée dans sa globalité.
01:42:34 Un premier point pour le gouvernement, mais un point seulement.
01:42:37 Sans surprise, les sénateurs ont donc adopté cet article phare, l'article 7,
01:42:40 qui prévoit de repousser l'âge légal de départ de 62 à 64 ans.
01:42:44 Deuxièmement, une voix pour, contre 115 contre.
01:42:47 Elisabeth Bantz en est réjouie sur les réseaux sociaux.
01:42:50 Hier soir, assez tardivement d'ailleurs dans la soirée,
01:42:52 l'examen du texte va donc se poursuivre.
01:42:54 Tel expliqué, il permettra d'examiner des propositions issues de tous les bancs
01:42:57 pour une réforme équilibrée et juste.
01:42:59 Ce sont les mots régulièrement répétés par les membres du gouvernement.
01:43:02 Les débats reprendront aujourd'hui, Romain, à 10h30,
01:43:05 autour d'un amendement qui devrait faire réagir notamment les syndicats,
01:43:09 celui de Bruno Rotaillot, le patron des Républicains au Sénat,
01:43:12 qui prévoit notamment de faire sauter la clause du grand-père
01:43:15 dans l'accélération, donc l'extinction progressive des régimes spéciaux.
01:43:19 Il prône justement pour une accélération de cette extinction,
01:43:22 en prévoyant notamment que les régimes spéciaux soient supprimés,
01:43:27 non plus uniquement pour les nouveaux entrants,
01:43:29 mais également pour les personnes d'ores et déjà en poste.
01:43:31 Il reste encore un peu plus de 1 200 amendements à étudier d'ici dimanche soir.
01:43:36 Fin des débats, les sénateurs de droite veulent voter le texte d'ici dimanche.
01:43:40 C'est pour cela, donc, qu'ils vont accélérer les débats.
01:43:43 Et pour cela, ils disposent de non pas une, mais deux armes fatales,
01:43:47 l'article 38 et 42. On en reparlera très certainement.
01:43:50 Merci beaucoup, Florian Tardif.
01:43:52 La laïcité continue d'être menacée dans les établissements scolaires.
01:43:56 Une enquête du syndicat national des personnels de direction de l'éducation nationale
01:44:00 révèle de nouveaux chiffres inquiétants, Chana Ran.
01:44:03 42% des personnels de direction interrogés constatent la présence de tenues religieuses à l'école
01:44:09 et un quart relève des contestations de contenu pédagogique au nom de la religion.
01:44:13 Alors Didier Le Maire, professeur de philosophie, était sur notre plateau à 7h15.
01:44:18 Et pour lui, c'est à cause du ministère de l'éducation nationale
01:44:21 si les attaques contre la laïcité ne sont pas signalées.
01:44:24 Il me semble déjà que la consigne donnée par le ministre lui-même
01:44:29 incite les chefs d'établissement à ne pas répercuter ces atteintes à la laïcité
01:44:34 puisque cette consigne, elle consiste à entrer en dialogue avec l'élève
01:44:39 et à lui demander si sa tenue est une tenue religieuse
01:44:43 ou s'il s'agit d'une tenue de confort.
01:44:45 Alors évidemment, l'élève va répondre qu'il s'agit d'une tenue de confort
01:44:49 et on en restera là.
01:44:52 Après, il y a des pratiques aussi sociales.
01:44:54 La non-mixité en classe, le fait de se séparer,
01:44:57 de ne pas s'adresser aux jeunes filles.
01:45:00 Le problème pour le professeur, c'est d'avoir la paix aujourd'hui en classe
01:45:03 et donc pour avoir cette paix, il capitule.
01:45:06 Un professeur sur deux reconnaît ne pas signaler lui-même ses atteintes à la laïcité.
01:45:11 Déception pour le Paris Saint-Germain, enfin éliminé hier soir
01:45:15 en 8e de finale de la Ligue des Champions.
01:45:17 C'était à suivre sur Canal.
01:45:18 Le club parisien s'est incliné 2-0 face au Bayern à Munich.
01:45:22 Déjà au match allé, le Paris Saint-Germain n'était pas parvenu
01:45:26 à battre le club allemand qui s'était imposé 1-0.
01:45:29 Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie et des Finances
01:45:32 et l'invité de Laurence Ferrari.
01:45:33 A tout de suite.
01:45:34 C News, il est 8h15.
01:45:39 Bienvenue à tous et merci d'être avec nous dans un instant.
01:45:41 Laurence Ferrari, vous recevrez Bruno Le Maire,
01:45:43 le ministre de l'Economie et des Finances.
01:45:45 Mais tout d'abord, le point info, Chana Lusso.
01:45:47 82% des Français sont en colère contre la politique économique et sociale du gouvernement.
01:45:55 C'est ce que révèle notre tout dernier sondage C News.
01:45:57 Dans le détail, 51% se disent très en colère,
01:46:00 31% un peu en colère et 17% pas du tout.
01:46:04 Attention si vous prenez les transports en commun,
01:46:07 le mouvement de grève se poursuit aujourd'hui.
01:46:09 Au niveau national, le trafic sera encore très perturbé
01:46:12 avec un TGV inouï et un Ouigo sur 3 et deux TER sur 5.
01:46:16 Dans le métro parisien, ça va mieux.
01:46:18 Seulement 4 lignes seront très perturbées
01:46:20 et dans les airs, 20 à 30% des vols sont annulés.
01:46:24 Et puis les manifestations se poursuivent en Grèce.
01:46:27 60 000 personnes étaient mobilisées hier soir partout dans le pays.
01:46:30 Regardez ces images de la nuit prises à Thessalonique, au centre de la Grèce.
01:46:34 Des poubelles ont été incendiées
01:46:36 et la Banque Nationale a été éclaboussée de peintures rouges.
01:46:40 Ça fait suite à l'accident de train qui a tué 57 personnes le 28 février dernier.
01:46:45 Laurence, vous recevez ce matin Bruno Le Maire.
01:46:49 Bonjour Monsieur le ministre.
01:46:50 Bonjour Laurence Ferrari.
01:46:51 Bienvenue dans la matinale de CNews.
01:46:53 On va parler de la mobilisation contre la réforme des retraites.
01:46:55 Deux nouvelles journées d'action sont prévues les 11 et 15 mars prochains
01:46:58 par l'intersyndical qui demande à être reçu par le président Macron.
01:47:02 Il refuse. Pourquoi ? Il méprise les corps intermédiaires ?
01:47:04 Non, puisqu'il a proposé à tous les syndicats d'être reçus
01:47:09 au printemps et à l'été dernier, 2022.
01:47:12 Et je rappelle que certains, comme la CGT, ont refusé.
01:47:15 À ce moment-là, c'était le temps des syndicats,
01:47:17 c'était le temps de la discussion pour préparer le projet de loi
01:47:20 de réforme des retraites.
01:47:21 Donc la CGT a refusé l'invitation du président de la République.
01:47:25 Maintenant, c'est le temps du Parlement,
01:47:27 c'est-à-dire que c'est au parlementaire qui représente le peuple français,
01:47:30 de prendre les décisions sur cette réforme des retraites.
01:47:33 S'il y a des discussions à avoir, c'est au ministre du Travail,
01:47:36 Olivier Dussopt, d'avoir ces discussions avec les représentants syndicaux.
01:47:39 Mais nous sommes dans le temps du Parlement.
01:47:41 Mais il y a une crise, il y a 1,2 million de personnes dans la rue.
01:47:44 Mardi, le président est sourd, on n'entend pas ce que dit la rue ?
01:47:48 Le président, il écoute comme nous écoutons tous ce que disent la rue,
01:47:53 ce que disent les Français.
01:47:55 Mais je le redis, c'est maintenant le temps du Parlement,
01:47:58 du Sénat et de l'Assemblée nationale.
01:48:00 Nous écoutons aussi les Français qui soutiennent cette réforme.
01:48:03 Nous soutenons ceux qui veulent travailler.
01:48:05 Nous écoutons tous ceux qui veulent avoir la liberté
01:48:07 de se rendre sur un lieu de travail.
01:48:09 La politique compte des avis de l'ensemble des citoyens français,
01:48:13 pas se mettre sous pression des uns ou des autres.
01:48:15 La France Insoumise remet en cause la légitimité démocratique du président
01:48:19 à imposer une réforme présente dans son programme
01:48:21 au motif que ceux qui ont voté pour lui au second tour,
01:48:23 en fait, votaient contre Marine Le Pen.
01:48:25 Qu'est-ce que vous leur répondez ?
01:48:26 Oui, mais la France Insoumise ne respecte aucune des règles démocratiques.
01:48:30 Donc lorsque Jean-Luc Mélenchon nous expliquait
01:48:33 qu'il allait devenir Premier ministre sur la majorité,
01:48:36 quand ensuite la France Insoumise nous a expliqué
01:48:38 que le président de la République n'avait pas la légitimité
01:48:40 alors même qu'il avait été réélu par le peuple français,
01:48:42 il y a un moment donné, on n'écoute plus ce que dit la France Insoumise.
01:48:45 Je pense qu'on gagne du temps à ne pas trop écouter ce que dit la France Insoumise.
01:48:48 Parce qu'ils ont perdu leur boussole démocratique.
01:48:51 Le président de la République a été élu par le peuple français,
01:48:53 il a toute légitimité pour faire adopter le texte de la réforme des retraites.
01:48:58 Les sénateurs et les députés ont été élus par le peuple français,
01:49:02 ils le représentent, ils ont toute légitimité pour faire adopter ce texte.
01:49:05 Au bout du compte, une loi est adoptée par les représentants du peuple français.
01:49:09 Ça s'appelle la démocratie.
01:49:11 Vous êtes sûr qu'elle sera adoptée au final ?
01:49:13 Oui, j'ai la conviction que cette réforme des retraites sera adoptée.
01:49:16 J'ai la conviction, même si c'est dur à expliquer,
01:49:18 que je comprends qu'il puisse y avoir des inquiétudes des uns et des autres,
01:49:22 qui disent qu'il va falloir travailler plus longtemps.
01:49:24 Je suis convaincu que la France, avec cette réforme des retraites,
01:49:27 sortira plus forte, plus prospère.
01:49:29 Que nous aurons la garantie que ce régime des retraites,
01:49:32 qui fait la solidarité entre les générations qui se mettent à travailler
01:49:36 et les générations qui ne travaillent plus,
01:49:38 sera enfin préservé pour les années qui viennent.
01:49:40 On va parler chiffrage, évidemment, avec vous, de cette réforme.
01:49:42 Un tout petit mot de ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale,
01:49:44 avec des comportements, on va dire, inadéquats,
01:49:47 les deux bras d'honneur d'Éric Dupond-Moretti, par exemple.
01:49:49 Pas sur la réforme des retraites, c'était sur une autre question.
01:49:52 Vous aimez les bras d'honneur ?
01:49:54 Non, et je n'aime aucun geste de violence.
01:49:56 Il n'y a aucune parole de violence.
01:49:58 Et je crois que notre République et notre démocratie
01:50:01 gagneraient un plus grand respect des uns envers les autres.
01:50:06 Mais je pense qu'Éric Dupond-Moretti en a parfaitement conscience.
01:50:09 D'ailleurs, il s'en est excusé.
01:50:11 Les Républicains, vous êtes certain que vos alliés voteront le texte ?
01:50:14 C'est à eux de le décider.
01:50:16 Mais enfin, je constate que le Sénat, la majorité républicaine,
01:50:19 a voté massivement le passage à 64 ans de l'âge légal de départ à la retraite,
01:50:24 cette nuit, au Sénat.
01:50:26 Il me semble que les Républicains de l'Assemblée nationale
01:50:28 appartiennent au même parti que les sénateurs, les Républicains du Sénat.
01:50:32 Donc il y aurait une totale incohérence à ce que les seconds ne votent pas,
01:50:38 ceux qui ont voté les premiers.
01:50:40 Alors Aurélien Pradié, député LR du Lot,
01:50:42 souhaite que le gouvernement aille plus loin sur les carrières longues,
01:50:45 notamment sur le fait que les personnes qui ont commencé à travailler très tôt,
01:50:48 14, 16 ans, 18 ans, soient obligées de cotiser 44 ans,
01:50:51 alors que ceux qui ont commencé à 15, 17 ou 19, cotisent 43.
01:50:56 Là, vous allez accéder à sa demande ?
01:50:59 Même à un moment donné, je reprends le mot de cohérence,
01:51:01 Laurence Ferrari, il y a deux fils qui se touchent.
01:51:03 La proposition qui vient d'être mentionnée,
01:51:05 elle coûte plusieurs milliards d'euros.
01:51:07 Je ne sais pas si ça s'écharpe à la centaine de millions d'euros près,
01:51:09 mais ça coûte plusieurs milliards d'euros.
01:51:11 C'est ce que demande Aurélien Pradié ?
01:51:13 Oui, les Républicains nous expliquent, et ils ont raison,
01:51:16 que l'équilibre des finances publiques, c'est très important.
01:51:18 Ils ont raison, j'y suis profondément attaché.
01:51:20 Ils nous disent matin, midi et soir, et ils ont raison,
01:51:23 qu'il faut garantir l'équilibre financier du régime de retraite en 2030.
01:51:27 Je les soutiens.
01:51:29 Et dans le même temps, ils proposent des dépenses supplémentaires
01:51:32 en centaines de millions d'euros ou en milliards d'euros.
01:51:34 À un moment donné, je vous le dis, il y a deux fils qui se touchent.
01:51:37 Ce n'est pas compréhensible.
01:51:39 Au passage, la réforme telle qu'elle est en cours d'examen au Sénat,
01:51:43 a apporté des modifications qui sont bienvenues.
01:51:46 Par exemple, la surcote de 1,25 % pour les femmes qui ont élevé des enfants,
01:51:51 je trouve que c'est une très bonne mesure.
01:51:53 Mais toutes ces mesures mises bout à bout font que le texte
01:51:55 à la sortie du Sénat tel qu'il existe aujourd'hui,
01:51:57 coûte 450 millions d'euros supplémentaires.
01:52:00 Il faudra trouver ces 450 millions d'euros
01:52:03 pour garantir l'équilibre en 2030.
01:52:06 L'équilibre est très important.
01:52:08 Nous avons promis à nos compatriotes de remettre les comptes
01:52:12 des régimes de retraite à l'équilibre en 2030.
01:52:15 Je tiens à ce que nous respections cette promesse
01:52:17 et à ce qu'à la fin, la réforme des retraites garantisse l'équilibre financier en 2030.
01:52:22 Donc ça veut dire qu'aujourd'hui, la promesse de l'équilibre,
01:52:24 elle n'est pas tenue au regard de ce qui est voté au Sénat.
01:52:26 Non, mais les sénateurs ont voulu améliorer le texte.
01:52:29 C'est leur droit.
01:52:31 Je pense que les améliorations qui ont été apportées sont de bonnes améliorations.
01:52:34 Mais mon rôle de ministre des Finances, c'est de rappeler
01:52:37 qu'au bout du compte, le texte final qui sera adopté
01:52:41 doit garantir l'équilibre de notre régime de retraite par répartition en 2030.
01:52:47 Nous avons promis une copie à l'équilibre.
01:52:49 Nous remettrons une copie à l'équilibre.
01:52:51 Vous êtes assez discret sur les coûts cachés de la réforme.
01:52:54 Le décalage des parts de deux ans engendre évidemment de nouvelles dépenses.
01:52:57 A l'heure actuelle, un Français sur deux qui arrive à la retraite est au chômage.
01:53:00 Combien ça va coûter aux différents systèmes de protection sociale ?
01:53:03 Tout ça doit faire partie des évaluations.
01:53:06 Nous l'avons fait sur la copie qui est sortie de l'Assemblée nationale.
01:53:09 Nous avons vu que ça a coûté 850 millions d'euros supplémentaires.
01:53:12 La copie sortie de l'Assemblée nationale.
01:53:14 La Première ministre a apporté des réponses très concrètes.
01:53:17 Par exemple, sur l'alignement du forfait social des départs volontaires sur les licenciements.
01:53:22 A 30%, ça a rapporté un peu plus de 200 millions d'euros.
01:53:24 D'autres mesures ont été proposées.
01:53:26 Là, nous avons à la sortie du Sénat un texte où 450 millions d'euros supplémentaires sont à trouver.
01:53:33 Il faudra les trouver.
01:53:34 À quel moment ce texte sera voté, à votre avis ?
01:53:36 Fin de la semaine prochaine, après la commission mixte paritaire ?
01:53:39 Avec un 49-3, 149-3 ?
01:53:41 Je ne maîtrise pas le cadre parlementaire.
01:53:42 Je pense que, sans relâche, toutes les heures, tous les jours, qui nous séparent du vote final,
01:53:48 nous devons convaincre les parlementaires, ceux de notre majorité,
01:53:52 ceux des Républicains, de parvenir à une majorité.
01:53:56 Et croyez-moi, ça va être un travail difficile, un vrai travail de conviction,
01:54:01 député par député, pour parvenir à cette majorité.
01:54:04 Je pense qu'il ne faut ménager aucun effort pour parvenir à cette majorité parlementaire.
01:54:08 Une fois que ce texte serait voté, vous espérez que la mobilisation dans la rue s'essouffle ?
01:54:12 C'est là-dessus que vous misez ?
01:54:14 Nous sommes en démocratie.
01:54:15 Une fois que le peuple s'est prononcé, les représentants du peuple sont prononcés,
01:54:19 je pense qu'il faut appliquer les textes qui ont été votés par le peuple français et ses représentants.
01:54:24 Et puis, regardez ensuite ce que traduisent ces inquiétudes sur le travail,
01:54:28 sur la rémunération du travail, sur le pouvoir d'achat, et y apporter des réponses.
01:54:33 Ce n'est pas une mesure définitive.
01:54:36 La réforme des retraites, c'est une mesure qui est nécessaire.
01:54:38 Donc, il y en aura une autre après, c'est ça ?
01:54:40 Non, qui s'inscrit dans une politique économique plus globale,
01:54:43 qui vise le plein emploi en 2027, la prospérité de tous,
01:54:46 la rémunération du travail qui soit la meilleure possible.
01:54:49 Il faut continuer à avancer vers nos objectifs de politique économique.
01:54:52 Donc, les Français désapprouvent votre politique économique et sociale.
01:54:57 Le sondage CNews, 82% d'entre eux se disent en colère.
01:55:01 Il y a de la marge de progression, je le reconnais.
01:55:03 Mais cette fracture-là, elle restera, même si cette loi est adoptée.
01:55:06 Ce ressentiment des Français vis-à-vis de ce que vous faites,
01:55:10 depuis que vous êtes à Bercy, et Emmanuel Macron,
01:55:12 comment est-ce que vous allez retisser le lien ?
01:55:15 Avec une inflation qui va exploser encore.
01:55:17 Je n'ai pas la même interprétation du sondage que vous, vous pouvez le comprendre.
01:55:20 Ce que j'ai envie de dire à nos compatriotes, c'est que nous approchons du plein emploi,
01:55:24 que nous avons encore créé au dernier trimestre 44 000 emplois,
01:55:27 que de 2000 à 2017, il n'y a que des destructions d'emplois industriels,
01:55:32 que nous, depuis 2017, nous avons recréé plus de 80 000 emplois industriels.
01:55:37 Nous ouvrons des usines, là où en France, on ne faisait que fermer des usines.
01:55:41 Nous recréons des formations industrielles.
01:55:43 Nous avons protégé le pouvoir d'achat de nos compatriotes,
01:55:46 comme aucun autre pays européen ne l'a fait.
01:55:48 Nous avons maîtrisé l'inflation, comme aucun autre pays européen ne l'a fait.
01:55:53 Nous avons aujourd'hui des perspectives de croissance.
01:55:55 Ça fait des mois, Laurence Ferrari, que matin, midi et soir,
01:55:58 les économistes les plus chevronnés me disent "il y aura une récession en France en 2023".
01:56:02 La réalité, c'est que j'ai toujours défendu l'idée qu'il y aurait une croissance positive, solide.
01:56:07 Nous avons une croissance positive et solide,
01:56:09 et je vous confirme ce matin que nous aurons en 2023 une croissance positive et solide.
01:56:14 Quant à l'inflation, je confirme...
01:56:15 À quel niveau cette croissance ? La Banque de France va remonter ses prévisions de croissance ?
01:56:20 C'est bien la preuve que la Banque de France, qui avait envisagé une récession,
01:56:24 aujourd'hui rétablit des perspectives de croissance qui sont plus positives.
01:56:28 Il faut avoir confiance dans le peuple français et dans les capacités de l'économie française,
01:56:33 parce que les chiffres montrent qu'elle résiste, qu'elle est solide.
01:56:37 Et nous avons devant nous en plus une perspective qui est celle de la décarbonation de notre économie,
01:56:41 que nous allons soutenir avec un projet de loi sur l'industrie VET,
01:56:44 qui va permettre non seulement de garantir la prospérité de nos compatriotes,
01:56:48 mais en plus de faire de l'économie française la première économie décarbonée.
01:56:52 Moi, sans relâche, quels que soient les sondages, quelles que soient les inquiétudes qui s'expriment,
01:56:56 je veux montrer à nos compatriotes qu'ils réussissent,
01:56:59 que leur économie est solide et qu'ils ont tous les talents pour réussir dans le monde tel qu'il est.
01:57:03 En attendant l'énergie décarbonée dont vous rêvez, les Français payent leurs factures d'énergie à des prêts insensés.
01:57:08 Quand est-ce que la France va se mettre sérieusement à la réforme du marché électrique européen ?
01:57:13 Il y a une réforme qui est en cours.
01:57:16 On sait très bien que ce ne sera pas la réforme que vous appeliez de vos voeux il y a déjà 2 ou 3 ans.
01:57:21 La France est impuissante à imposer cette réforme.
01:57:23 Nos compatriotes, Laurent Serrari, en tout cas pour ce qui concerne les ménages,
01:57:26 mais aussi les très petites entreprises, sont ceux qui payent les factures les moins chères en Europe,
01:57:30 puisque nous les protégeons.
01:57:32 Ça ne veut pas dire qu'elles ne sont pas chères ?
01:57:33 Non, mais ça veut simplement dire qu'elles auraient pu être beaucoup plus chères.
01:57:36 Et pour vous donner un chiffre très précis, c'est de 180 à 200 euros par mois
01:57:40 que nous prenons à travail notre charge, nous l'État, en faisant payer les plus grandes entreprises.
01:57:45 On dit "ah ben vous ne taxez pas les entreprises qui font des profits sur l'électricité ou sur le gaz".
01:57:50 Nous les taxons, nous récupérons l'argent qui finance le bouclier tarifaire
01:57:54 qui fait que vos factures d'électricité et de gaz n'ont pas explosé.
01:57:57 Sur la réforme du marché européen de l'énergie.
01:57:59 Parce que c'est ça le problème de base, c'est qu'on produit notre électricité à un coût, 50 euros du MWh,
01:58:04 et on le rachète 280 euros.
01:58:07 Nous avons un marché européen de gros qui fonctionne bien et que nous ne souhaitons pas modifier.
01:58:10 Mais en revanche, pour ce qui est des prix de détail, je persiste et je signe.
01:58:15 Il faut que les Français payent le prix de l'électricité décarbonée à son coût de production.
01:58:22 Et qu'on n'aligne pas le coût du MWh d'électricité décarbonée produit par nos centrales nucléaires sur le prix du gaz.
01:58:31 C'est aberrant du point de vue économique, c'est aberrant du point de vue écologique.
01:58:36 Quand arriverez-vous à ça, Monsieur le ministre ?
01:58:38 C'est un combat que nous menons avec Agnès Pannier-Runacher depuis maintenant plusieurs mois,
01:58:41 avec évidemment l'engagement total du président de la République.
01:58:44 Moi je souhaite que d'ici la fin de l'année 2023, nous puissions avoir des premières propositions de la Commission européenne
01:58:51 qui montrent qu'on déconnecte ces deux prix et que la France tout simplement, ce que nous demandons, c'est du bon sens et de la justice.
01:58:59 Donc fin 2023, ça veut dire que ce serait pour l'hiver 2024 ? Comment vont faire les artisans ?
01:59:02 Ce sont des réformes structurelles qui sont lourdes.
01:59:04 Le principe sur lequel nous restons très ferme, c'est que la France paye son électricité à son coût de production.
01:59:10 Beaucoup trop chère.
01:59:11 Et pas au coût de production du gaz, c'est-à-dire de l'énergie fossile.
01:59:15 Pourquoi ne peut-on pas faire comme l'Espagne et le Portugal, qui ont demandé une sortie temporaire de ce marché de l'électricité européenne ?
01:59:20 Parce que la grosse différence, c'est que nous sommes reliés avec les réseaux européens d'électricité.
01:59:27 Ce n'est pas le cas de la péninsule ibérique, Portugal et Espagne.
01:59:30 Donc ils ont eu droit à une dérogation sur le marché européen de l'électricité.
01:59:33 Mais sur le long terme, la clé pour nous, c'est de payer notre électricité au coût de production.
01:59:39 Et croyez-moi, je ne compte pas lâcher ce combat.
01:59:41 D'accord, mais là, nos partenaires allemands, évidemment, ne sont pas sur la même longueur que nous.
01:59:45 Ils freinent au maximum et attendent la fin des élections européennes de 2024.
01:59:50 Est-ce qu'on pèse encore en Europe, nous les Français ?
01:59:53 Mais regardez ce qui vient d'être proposé par la Commission européenne en réponse à l'Inflation Reduction Act américain.
02:00:00 Des crédits d'impôt pour soutenir notre industrie.
02:00:03 Ça fait des années qu'on le demande, nous l'avons obtenu.
02:00:06 Une clause d'alignement sur les aides américaines, ça fait des années qu'on le demande, nous l'avons obtenu.
02:00:10 Une simplification des projets d'intérêt collectif européen pour aller plus vite sur l'hydrogène, sur les batteries électriques, sur les panneaux solaires, nous l'avons obtenu.
02:00:19 La nouvelle politique industrielle, à laquelle chacun sait que l'Allemagne était parfois réticente,
02:00:25 que nous portons avec le président de la République qui a dit en 2017 qu'il faut la souveraineté industrielle européenne.
02:00:30 Nous l'avons obtenu. Donc arrêtons de dire...
02:00:33 Nous sommes souverains aujourd'hui en matière énergétique ?
02:00:35 Mais bien sûr que nous sommes souverains.
02:00:37 On n'a pas importé d'électricité en décembre ?
02:00:38 On l'a importé parce que nous avons eu des difficultés sur les réacteurs nucléaires.
02:00:41 Ce que je veux dire simplement, parce que vous me posez la question sur l'Europe,
02:00:44 c'est que notre vision de l'Europe, d'une Europe souveraine, indépendante, elle l'a emportée en Europe.
02:00:49 Elle l'a emportée par la force des événements qui ont montré que c'était un peu dangereux d'être dépendante du gaz russe.
02:00:55 Elle l'a emportée parce qu'on a vu qu'Américains et Chinois étaient capables de défendre leur industrie à coup de subventions et d'aides.
02:01:01 Nous le faisons, nous aussi.
02:01:03 Je pense que c'est une vraie victoire politique française qui montre que la France pèse davantage qu'elle ne le croit
02:01:09 et qu'elle a la capacité à faire bouger l'histoire en Europe.
02:01:13 Encore un mot de l'Allemagne.
02:01:14 L'interdiction de vente des véhicules thermiques pour 2035 a été repoussée en raison des réticences de l'Allemagne
02:01:20 qui évidemment veut protéger son industrie automobile.
02:01:22 Elle dit qu'il faut une alternative avant d'interdire parce que 98% du parc automobile roulant en Europe est évidemment lié au carburant.
02:01:32 Comment on va faire, nous ? On s'aligne sur l'Allemagne comme toujours ?
02:01:35 Certainement pas.
02:01:37 Vous pouvez retirer le "comme toujours" parce que la France n'a pas vocation à s'aligner sur qui que ce soit.
02:01:41 Nous sommes une nation indépendante.
02:01:43 Nous construisons des partenariats avec nos amis européens, que ce soit l'Allemagne, l'Italie ou d'autres.
02:01:49 Mais l'alignement n'est pas tellement dans mon registre de beauté politique.
02:01:53 L'indépendance, oui.
02:01:55 Et s'agissant du véhicule thermique, je pense que c'est une erreur.
02:01:59 Quand il y a une révolution, vouloir se mettre en travers de la révolution technologique en cours, c'est toujours une erreur.
02:02:05 Aujourd'hui, nous basculons du véhicule thermique vers le véhicule électrique.
02:02:08 Il faut mettre toutes nos forces, toutes nos innovations, tous nos investissements vers le véhicule électrique.
02:02:13 Sinon quoi ? Qui va gagner cette révolution ? La Chine, qui a cinq années d'avance sur nous,
02:02:18 sur les batteries électriques, sur le moteur électrique, sur les véhicules électriques,
02:02:21 qui ont des capacités à produire des véhicules électriques à bas coût.
02:02:24 Il faut rattraper notre retard, engager toutes nos forces vers le véhicule électrique.
02:02:29 Et moi, je tiens à saluer le travail de Carlo Stavarez chez Stellantis,
02:02:32 le travail de Luca De Meo chez Renault, qui ont parfaitement compris cette révolution en cours,
02:02:37 qui ont accéléré pour que nos deux champions, Stellantis et Renault, puissent réussir.
02:02:41 Mais ne vous croyez pas que je vais leur dire "mais attendez, finalement,
02:02:44 on parle d'investissement en milliards d'euros, de stratégie sur des années, voire sur des décennies.
02:02:49 Je vais vous dire, on a changé d'avis. Enfin, ce n'est pas sérieux.
02:02:53 On ne change pas d'avis sur une stratégie industrielle aussi lourde,
02:02:56 comme ça, du jour au lendemain, nous tenons à cet objectif de 2035.
02:03:00 Il y a une clause de révision en 2026. Attendons 2026 pour voir s'il y a des ajustements à faire ici ou là.
02:03:06 Mais engageons toutes nos forces, comme l'ont fait Stellantis, comme l'ont fait Renault, vers la bataille du véhicule électrique.
02:03:11 Une dernière question qui est fondamentale sur l'inflation, le pouvoir d'achat des Français.
02:03:14 14,5% d'inflation pour l'alimentation sur le mois de février.
02:03:18 10% dans les négociations entre les industriels et la grande distribution.
02:03:21 Ça va faire 24,5% de hausse des prix de l'alimentation pour les Français.
02:03:26 C'est intenable. Vous n'avez pas réussi à imposer un panier anti-inflation à la grande distribution.
02:03:31 Vous allez proposer des chèques alimentaires ?
02:03:33 Mais nous avons imposé à la grande distribution de prendre des centaines de millions d'euros sur ses marges
02:03:38 pour avoir les prix les plus bas possibles. C'est la première chose.
02:03:40 Nous avons imposé une deuxième chose, qui est absolument essentielle à mes yeux.
02:03:44 C'est qu'il y ait des renégociations commerciales en juin entre les industriels et les distributeurs.
02:03:48 Pourquoi ? Parce que moi, il y a un truc que j'ai du mal à comprendre, Laurence Ferrari.
02:03:51 C'est que lorsque le prix du blé explose, le lendemain, le prix de la baguette explose.
02:03:56 La baguette qui est vendue chez les distributeurs.
02:03:59 Et pas l'inverse.
02:04:00 Moi, je voudrais que lorsque le prix du blé baisse, c'est le cas aujourd'hui.
02:04:03 Lorsque le prix du fret maritime baisse, c'est le cas aujourd'hui.
02:04:06 Le lendemain, les prix baissent pour les consommateurs
02:04:09 et que les grands industriels répercutent immédiatement la baisse des prix sur les prix à la consommation.
02:04:14 C'est pour ça qu'un des éléments clés de l'accord, qui n'a pas été suffisamment mis en avant,
02:04:18 c'est qu'en juin, il y aura à nouveau des négociations commerciales.
02:04:21 Nous voyons que les prix de gros baissent.
02:04:23 Je veux que les prix de détail en juin, grâce à ces négociations commerciales réouvertes
02:04:28 entre distributeurs et industriels, permettent de faire baisser les prix à la consommation.
02:04:32 Le pic de l'inflation, c'est pour quand ? Vous nous l'annoncez depuis plusieurs mois.
02:04:35 Oui, mais je vous ai annoncé de la croissance en 2023 contre l'avis de tout le monde.
02:04:40 Les faits m'ont donné raison.
02:04:41 Je vous dis que nous aurons une décrue de l'inflation à partir de mi-2023.
02:04:46 Nous aurons une décrue de l'inflation à partir de mi-2023.
02:04:49 Ça ne veut pas dire que nos compatriotes vont percevoir tout de suite que les prix baissent
02:04:53 et que les choses vont mieux. J'en ai parfaitement conscience.
02:04:55 C'est pour ça aussi qu'on veut de meilleures rémunérations,
02:04:58 qu'on se bat pour plus d'intéressement, plus de participation, plus de primes.
02:05:02 Une politique économique, elle doit obéir à des équilibres entre les producteurs,
02:05:07 les consommateurs, les industriels et elle doit avoir un cap stratégique.
02:05:11 Le nôtre, il est très clair. C'est du travail pour tous et du travail bien rémunéré.
02:05:15 Merci Bruno Le Maire d'être venu ce matin dans la matinale de CNews.
02:05:18 Merci Laurence Ferrari.
02:05:19 A vous remercier pour la suite.
02:05:20 CNews, il est 8h34. Merci à vous Laurence Ferrari et à votre invité Bruno Le Maire,
02:05:27 le ministre de l'Économie et des Finances.
02:05:29 On va parler de l'approvisionnement des stations-services.
02:05:32 En essence, regardez ces images tournées par nos équipes il y a quelques instants.
02:05:35 C'était à Issy-les-Moulineaux. Il y a dans certaines stations-services,
02:05:40 attention, pas de panique, je dis bien il y a dans certaines stations-services,
02:05:44 des problèmes de pénurie d'essence.
02:05:46 Quand il y a marqué 999, même si l'essence est chère en ce moment, ce n'est pas le prix.
02:05:51 Mais heureusement, ce n'est pas 999 euros le litre, pas encore.
02:05:55 Ça veut dire qu'il n'y en a plus.
02:05:58 Francis Pouce est en direct avec nous. Bonjour Francis Pouce,
02:06:01 président national des stations-services Mobilianz.
02:06:04 Merci d'être avec nous dans la matinale CNews.
02:06:07 Des raffineries bloquées, forcément, ça désorganise un petit peu la distribution de carburant.
02:06:14 Où est-ce qu'on en est dans les stations-services ce matin ?
02:06:17 Alors écoutez, au niveau national, on remarque à peu près 6% de stations-services en difficulté.
02:06:23 Ça veut dire manquant d'un ou plusieurs produits, comme vos images viennent de le montrer.
02:06:27 Néanmoins, c'est surtout localisé dans les Pays de Loire et Normandie,
02:06:32 où effectivement, on a un taux qui augmente à peu près à 15%.
02:06:36 Mais effectivement, pas de panique, puisque la situation a été créée,
02:06:40 et je le comprends encore une fois, malheureusement, par ces pleins d'enlèvements,
02:06:43 ces pleins de précautions, qui sont aujourd'hui, ont tendance à se tasser,
02:06:48 puisque les réservoirs sont pleins et que les stations, surtout, sont toujours alimentées.
02:06:52 Alors oui, il y a des départements où c'est un peu plus dur, comme dans la Sarthe, par exemple.
02:06:56 Mais petit à petit, on va rattraper le retard,
02:06:58 puisque les dépôts ne sont pas bloqués pendant plusieurs jours.
02:07:02 Oui, c'est ça. Il y a quelques problèmes ici ou là avec des dépôts.
02:07:05 Pour parler clairement, 50% de notre essence, que ce soit le sans-plomb ou le gasoil,
02:07:12 est importée, 50% de l'essence importée, 50% de l'essence produite.
02:07:16 Petit 1, petit 2, les raffineries qui produisent en France sont bloquées, donc rien ne sort.
02:07:21 Mais il y a 200 dépôts de carburant partout en France, qui eux, sont remplis.
02:07:26 C'est ça. Et c'est d'ailleurs majoritairement des dépôts de carburant que partent d'habitude les camions de livraison.
02:07:32 Camions de livraison qui roulent, encore ce matin.
02:07:35 Donc aujourd'hui, on ne voit pas de problème, je dis bien, dans les jours qui viennent.
02:07:40 Les dépôts sont effectivement pleins.
02:07:42 Ils sont plus pleins qu'à l'aube de la crise de octobre-novembre,
02:07:46 puisque c'est plutôt à l'époque les remises d'État et de certains opérateurs
02:07:50 qui avaient créé des difficultés dans ces 200 dépôts.
02:07:54 Des carburants plus impactés que d'autres ou pas ?
02:07:58 Ça dépend des stations et ça dépend de ce que vend majoritairement la station.
02:08:02 Le gasoil est encore prioritaire en France, donc forcément on a tendance à manquer de gasoil.
02:08:06 Mais la logistique pétrolière est relativement agile, parce qu'habituée à de trop nombreuses crises,
02:08:12 donc on arrive à livrer assez rapidement les stations, même si épisodiquement on a une rupture sur un des produits.
02:08:19 Une dernière question, Francis Pouce, est-ce que ça a un effet sur les prix ? Je lis ici ou là, à la hausse.
02:08:26 Je rappelle que les prix sont fixés, un, par le cours du baril de pétrole et la valeur euro/dollar,
02:08:32 deux, par ce qu'on appelle le plat, c'est une cotation à Rotterdam du produit fini.
02:08:36 Donc ça respecte une logique européenne, j'allais dire.
02:08:39 Mais par contre, effectivement, il faut le dire, quand bien évidemment vous faites venir un camion de 300 km,
02:08:45 plutôt que de 90 km, parce qu'un dépôt est handicapé et bloqué par les manifestants,
02:08:50 cette action des manifestants a un coût sur le prix à la pompe, puisqu'il y a plus de kilomètres à parcourir.
02:08:56 Francis Pouce, merci beaucoup d'avoir été en direct avec nous ce matin.
02:08:59 Merci de nous avoir rassuré. Ici ou là, il peut y avoir des problèmes, mais globalement, il n'y en a pas.
02:09:06 Voilà ce qu'on retiendra. Merci beaucoup Francis Pouce.
02:09:09 82% des Français sont en colère contre la politique économique et sociale du gouvernement, Shana.
02:09:14 Oui, c'est ce que révèle notre tout dernier sondage CNews. Dans le détail, 51% se disent très en colère,
02:09:21 31% un peu en colère. Et puis les partisans de la France insoumise sont les plus en colère contre la politique du gouvernement, à 86%.
02:09:29 82% des Français en colère, c'est beaucoup, Florent Tardif.
02:09:33 Oui, et c'est un chiffre qui monte, même si, comme on le voit aujourd'hui, ce n'est pas uniquement la réforme des retraites qui est mise en cause,
02:09:41 mais l'ensemble de la politique économique et sociale du président de la République.
02:09:45 Il y a deux faits intéressants dans ce sondage CNews. C'est, d'une part, l'homogénéité de l'ensemble des classes sociales qui ont été interrogées,
02:09:53 c'est-à-dire que chez les plus jeunes comme chez les plus âgés, on estime que la politique économique et sociale du gouvernement n'est pas bonne.
02:10:00 Et le deuxième point, c'est que même chez les électeurs d'Emmanuel Macron, on critique la politique actuellement de l'exécutif.
02:10:07 44% des électeurs d'Emmanuel Macron sont en colère contre cette politique. Ce n'est pas rien.
02:10:11 Il faudra donc à Emmanuel Macron, après la réforme des retraites qui pourrait être votée dès la semaine prochaine à l'Assemblée nationale et au Sénat,
02:10:18 formuler un projet clair, notamment sur cette question-là, pour le pays, en prenant en compte cette colère et en tentant d'y répondre.
02:10:24 Merci beaucoup, Florent Tardif. Le secrétaire général de la CGT annonce une menace d'une amplification des grèves.
02:10:33 C'est ce qu'il a dit ce matin, Philippe Martinez. La situation en Ukraine, à présent, 40% des habitants de Kiev sont privés de chauffage
02:10:41 après des frappes russes de ces dernières heures. Il y a eu des frappes sur Kiev. Il y a eu des frappes sur Lviv, à l'ouest.
02:10:48 Il y a eu des frappes également sur Zaporizhia. Il y a eu des frappes également sur Odessa.
02:10:54 Quatre personnes sont mortes dans la région de Lviv. Général Bruno Clermont avec nous.
02:10:59 Général, l'armée ukrainienne vient d'annoncer qu'elle a abattu 34 missiles sur un total de 81.
02:11:08 Oui, exactement. C'est tout à fait possible. L'armée ukrainienne dispose de moyens de défense antiaérienne sophistiqués fournis par les Occidentaux.
02:11:17 Il y a par exemple ces petits drones suicides iraniens qui ne volent pas très vite et pas très haut, qui sont facilement interceptables par la défense antiaérienne.
02:11:27 Il est important que ces missiles soient interceptés parce que c'est le seul moyen dont disposent les Ukrainiens pour se protéger.
02:11:33 Ça fait quand même 50 missiles qui sont passés. Des missiles qui peuvent être de tout type, des missiles de croisière ou des drones,
02:11:38 et qui ont dû faire des dégâts importants dans les villes qui ont été visées, mais également sur les centrales thermiques et électriques qui visent à paralyser le pays.
02:11:47 Qui tient actuellement la centrale nucléaire de Zaporizhia ?
02:11:51 Pour l'instant, l'Etat est aux mains des Russes depuis maintenant un an. Ils ont pris le contrôle le 4 mars 2022.
02:11:58 Cette centrale, effectivement, on a appris que les conséquences des frappes sur les centrales thermiques avaient fait que l'électricité n'arrivait plus à la centrale.
02:12:06 Ce n'est pas la première fois. C'est inquiétant, mais il faut rester modérément inquiet puisque tous les réacteurs, les six réacteurs de la centrale sont à l'arrêt.
02:12:14 Donc en réalité, elle a besoin d'électricité pour ce refroidissement, mais de moins d'électricité. Ça s'est produit déjà plusieurs fois dans ces derniers mois.
02:12:21 Et normalement, l'électricité devrait revenir et la centrale est remise en sécurité.
02:12:25 D'autant plus qu'il y a sur tous les sites en Ukraine, toutes les centrales nucléaires en Ukraine, la présence d'un ou deux inspecteurs de l'Agence à l'énergie atomique,
02:12:34 qui est là pour s'assurer que tout fonctionne correctement.
02:12:36 Mais si elle est tenue par les Russes, pourquoi est-ce que les Russes la frappent ?
02:12:41 Alors les Russes n'ont pas frappé la centrale.
02:12:44 L'information qu'on a eue, c'était qu'en raison des bombardements sur les sites énergétiques et les centrales électriques, l'électricité n'arrivait plus à la centrale.
02:12:54 Donc c'est un problème d'alimentation électrique de la centrale. Ce n'est pas un problème de frappe directe sur la centrale.
02:12:59 Merci beaucoup, mon général. Merci d'avoir été en direct avec nous.
02:13:02 Le gouvernement veut durcir le ton concernant les fraudes sociales. La durée annuelle de résidence en France pour être éligible, pour avoir le droit à certains minima sociaux, pourrait passer à neuf mois.
02:13:15 La durée de présence en France, par exemple, est de six mois. Durée obligatoire de six mois par an au minimum pour avoir le droit de toucher des allocations familiales, notamment huit mois pour les APL.
02:13:27 Oui, mais le gouvernement veut aller plus loin et durcir les sanctions en cas de fraude.
02:13:31 Alors Charles Pratt, spécialiste de ces questions et auteur du cartel des fraudes, était notre invité à 7h30.
02:13:37 Et selon lui, les dépenses liées à la protection sociale doivent être réservées aux Français qui résident en France. Écoutez.
02:13:43 Notre système social est très généreux. Quasiment 900 milliards d'euros de dépenses de protection sociale par an, je le rappelle.
02:13:49 Et bien oui, ce n'est pas illogique que les gens se disent les aides sociales, on les réserve pour les gens qui sont en France.
02:13:56 Puis on évite de les verser à des gens qui ne résident pas en France, qui vivent à l'étranger.
02:14:01 Si on met en place une règle à neuf mois de présence par an, ça, c'est la règle de base.
02:14:05 C'est plutôt une mesure, comme je vous le dis, d'immigration.
02:14:07 Après, ça transformera en fraudeur ceux qui voudraient continuer à percevoir ou qui grugeraient pour percevoir les prestations, tout en n'étant pas sur le territoire français durant neuf mois.
02:14:17 Marcel Hamon est décédé à l'âge de 93 ans. Marcel Hamon, qui était connu pour plusieurs titres.
02:14:24 Bleu, blanc, blond, dans le cœur de ma blonde. Son vrai nom, enfin son nom de naissance en tout cas, c'est Marcel Miramont.
02:14:33 Il était connu aussi pour son humour, ses concerts, était ponctué de sketchs. Il se qualifiait lui-même de divertisseur.
02:14:40 - Sa gentillesse. - Et sa gentillesse peut témoigner visiblement.
02:14:43 - Et son énergie. - Et son énergie, Brigitte Millot. Vous le connaissiez ?
02:14:46 - Oui. - Bon, ben voilà. On l'écoute. Il chantait notamment le "Mexique", chanson écrite par Charles Aznavour.
02:14:53 Allez, la santé avec le Dr Millot.
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02:15:17 Dr Brigitte Millot avec nous. Brigitte, on connaissait la macro-robotisation pour opérer.
02:15:24 Vous nous parlez ce matin de la micro-robotisation à travers quelques exemples.
02:15:30 Oui, à travers quelques exemples à venir, mais il y a déjà des choses qui existent.
02:15:34 Il y a notamment ce qu'on appelle la navette. Je m'explique. Vous savez que pour explorer les intestins, on peut faire une fibroscopie par le haut.
02:15:44 C'est une espèce de tube. Il y a une caméra au bout. Et comme ça, on va regarder votre esophage, votre estomac.
02:15:51 On peut aller regarder. Si on veut aller voir par le bas, on fait une coloscopie.
02:15:55 On met, pareil, ce tube muni d'une caméra et on va explorer le colon.
02:15:59 Mais entre l'estomac et le colon, il y a l'intestin grêle. Ça fait quand même 4 à 6 m de long, comme on va le voir sur ce schéma.
02:16:07 Ça fait 4 à 6 m de long et c'est plein de virages.
02:16:10 Donc pour explorer tout ça, ce boulegui-boulega qui est l'intestin grêle en rouge, on ne peut pas avoir un tube de 6 m qui prend des virages.
02:16:19 Donc on a une petite navette que l'on avale. C'est une petite gélule que l'on avale et qui va prendre des photos dans tout votre intestin grêle et que vous allez éliminer naturellement.
02:16:27 Ça, ça existe depuis un petit moment.
02:16:29 Mais là, aujourd'hui, je vous parle des micro-robots à venir.
02:16:33 Alors quels sont les objectifs de cette micro-robotisation ?
02:16:38 On va voir les principaux. Il y en a encore d'autres.
02:16:41 C'est d'être moins avasif. Vous n'allez pas avoir à opérer une intervention lourde avec les conséquences que ça peut avoir pour le patient, même économiquement.
02:16:50 C'est assez lourd. Après, c'est accéder à des zones spécifiques, des zones auxquelles vous ne pouvez pas accéder autrement, etc.
02:16:58 Délivrer un traitement sur place. Et quand vous délivrez un traitement sur place, vous mettez moins de doses puisque vous allez directement à l'endroit où le traitement doit être actif.
02:17:08 Pratiquer aussi des prélèvements, des petites biopsies. Vous savez, on prélève des petites carottes, des petits morceaux de tissu.
02:17:13 On dirait une petite pince.
02:17:14 Implanter des électrodes. Alors, implanter des électrodes. Là, je vais vous parler d'un petit robot, d'un micro-robot qui est en expérimentation à ECOCORICO.
02:17:23 C'est français. Il s'appelle Roboté, avec "beauté" comme la beauté.
02:17:27 Roboté. Et ce petit micro, ce petit robot de la taille d'un grain de riz.
02:17:33 L'idée, c'est d'aller faire une toute petite ouverture et qu'il puisse aller explorer le cerveau comme ça, le cortex cérébral.
02:17:41 Oui, mais c'est génial.
02:17:44 Oui, c'est génial. Quand on n'est pas médecin, ça fait peur.
02:17:49 Il ne faut pas que ça fasse peur. C'est beaucoup moins lourd que d'ouvrir le crâne, d'aller faire quelque chose.
02:17:54 Donc là, il pourrait aller explorer et il pourrait même aller, justement parce que vous savez, dans certaines maladies comme Parkinson ou d'autres choses,
02:18:01 ou des douleurs aussi, le fait d'implanter des petites électrodes, ça peut vous soulager, ça peut arrêter les tremblements, etc.
02:18:09 Donc on pourrait imaginer que ce petit robot de la taille d'un grain de riz puisse aller, comme ça, implanter des électrodes ou alors mettre un petit traitement.
02:18:17 Vous voyez, donc on a des choses qui arrivent, qui existent.
02:18:21 Ce n'est pas pour demain. Peut-être dans cinq ans, il n'y a pas d'autorisation.
02:18:25 Pour l'instant, c'est expérimental, encore une fois.
02:18:28 Mais d'après certains chercheurs, on pourrait, d'ici cinq ans, les avoir.
02:18:33 Et puis ça changerait beaucoup de choses pour les patients.
02:18:35 Autre chose, il y en a qui s'inspirent, par exemple, des millepattes.
02:18:39 Et il y a des petits, des micro-robots millepattes.
02:18:42 Regardez en image comment ça se passe.
02:18:44 C'est un petit robot comme ça qui est capable de se déplacer et surtout de porter des choses.
02:18:48 C'est-à-dire qu'il est tout petit, mais il peut porter des choses jusqu'à ce qu'il soit...
02:18:51 Là, on a l'impression qu'il fait du sur place.
02:18:53 Non, mais justement, il avance.
02:18:55 Les millepattes, ce n'est pas pour rien.
02:18:56 Et donc, il avance et il est capable en plus d'aller dans l'eau, d'aller un petit peu partout, etc.
02:19:03 Et surtout de porter des charges un peu lourdes.
02:19:05 Donc, on pourrait pareil imaginer qu'il puisse aller porter des choses, éventuellement porter, pourquoi pas,
02:19:11 des levures ou des choses comme ça qui pourraient traiter le patient.
02:19:14 Vous voyez, on peut imaginer plein de choses.
02:19:16 Encore une fois, c'est expérimental.
02:19:18 Après, il y en a un autre qui s'est inspiré de...
02:19:22 Vous savez, les petits pliages japonais, l'origami.
02:19:25 Eh bien, il s'est inspiré de ça.
02:19:27 Regardez, c'est un petit pliage qui peut se plier dans tous les sens.
02:19:31 C'est un micro-robot qui peut après aller où vous décidez qu'il aille.
02:19:36 Et puis, regardez là, le petit robot, hop, hop, hop, il va arriver et il va poser ça à sa place.
02:19:41 Vous le guidez où vous voulez qu'il aille.
02:19:43 Et surtout, il est capable aussi d'aller dans l'eau.
02:19:45 Et l'intérêt, c'est d'arriver à trouver des petits micro-robots comme ça qui pourraient être en plus biodégradables.
02:19:53 C'est-à-dire qu'en fait, une fois qu'ils ont fait leur boulot, après, ils pourraient disparaître, se détruire et disparaître.
02:19:58 Vous voyez, donc, il y a énormément d'espoir, d'idées, de génie dans cette micro-robotisation qui pourrait être dans 5 ans, dans 10 ans...
02:20:09 Génie humain.
02:20:10 Ben oui, c'est formidable.
02:20:12 Le dernier, il porte deux fois son poids.
02:20:14 Il y en a un qui porte 100 fois son poids.
02:20:16 100 fois son poids.
02:20:18 Non, mais c'est, voilà, c'est l'avenir.
02:20:20 Merci beaucoup, Brigitte.
02:20:22 C'était votre programme avec Curcumax.
02:20:24 Protège vos articulations et aide rapidement à réduire les états inflammatoires.
02:20:28 Merci d'avoir choisi CNews pour démarrer cette journée.
02:20:33 On se retrouve demain matin dès 5h55 avec toute l'équipe, avec Chana Lusto, le docteur Brigitte Millot, Florian Tardif, Alexandra Blanc, Lomique Guillot.
02:20:40 Dans un instant, c'est l'heure des pros, bien sûr, avec Pascal Praud et tous ses invités.
02:20:44 Vous pouvez retrouver la matinale sur cnews.fr ou votre émission préférée, d'autres émissions.
02:20:49 Et puis, il y a le meilleur de l'info tous les soirs avec Olivier Benkimoun.
02:20:53 Le meilleur de CNews tous les soirs à 21h avec Olivier.
02:20:57 Belle journée à vous sur CNews. A demain.
02:20:59 Tout de suite, Pascal Praud dans l'heure des pros.
02:21:04 [Musique]