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Porte-parole des Jeunes avec Macron, Albane Branlant revient sur le Service national universel : «C’est une énorme plus-value».

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Transcription
00:00 Ce n'est pas un service militaire, c'est un service civil.
00:02 Et il y a un rapport justement qui est sorti au Sénat il y a quelques semaines
00:07 qui montre que la part du militaire est vraiment infime.
00:12 C'est-à-dire qu'il y a trois types d'instructeurs,
00:14 un tiers de l'éducation nationale, un tiers de l'éducation populaire,
00:17 et c'est une grande force également, et un tiers des corps avec uniforme,
00:23 c'est-à-dire pas uniquement les militaires, mais aussi les pompiers, les policiers.
00:28 Les policiers d'ailleurs qui viennent faire des formations pour lutter contre le cyberharcèlement.
00:32 Mais je voulais peut-être juste revenir sur ce qui a été dit.
00:34 Moi, je pense qu'une des plus-values, en effet, il faut garder le service civique
00:38 et il faut garder tout cet apprentissage dans la durée et commencer dès l'école primaire.
00:43 Mais la plus-value de ce service national universel pendant 12 jours,
00:47 c'est de se faire croiser les gens, des personnes qui ne se parlent plus.
00:51 Moi, j'habite dans la Somme, dans un petit village de 300 habitants.
00:56 J'ai souffert de cette solitude de la ruralité.
01:00 J'avais l'impression qu'il y avait un vrai fossé entre la ruralité et la ville,
01:06 entre certaines classes sociales que je ne côtoyais pas.
01:08 Et finalement, ce service national universel-là, il permet de se faire parler les jeunes,
01:13 et c'est une énorme plus-value.
01:15 [Musique]
01:19 [SILENCE]

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