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Tous les jours, du lundi au vendredi dans Saga, Charlotte Barriquand retrace la saga d'une entreprise française.
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Transcription
00:00 dernière partie de l'émission et aujourd'hui, émission consacrée au secteur de la défense
00:03 autour de Christophe Salomon, directeur général adjoint du groupe Thales en charge des systèmes
00:08 terrestres et aériens.
00:10 C'est maintenant l'heure de découvrir l'histoire de la DGA.
00:13 La France bouge, la saga du jour.
00:17 Bonjour Charlotte Barricamp.
00:19 Bonjour Aurélien.
00:20 Le 5 avril 1961, le général de Gaulle crée la délégation ministérielle pour l'armement
00:26 qui devient ensuite la délégation générale pour l'armement et finalement, cela va s'appeler
00:30 la direction générale de l'armement.
00:32 Alors pourquoi cette création ? Parce qu'après deux guerres mondiales, la France doit devenir
00:37 autonome en matière de stratégie de défense militaire, c'est ça ?
00:40 Et oui, notamment pour se doter d'une capacité de dissuasion nucléaire.
00:44 Un an auparavant, la France réalise son premier essai de bombe atomique, nom de code, Gerboise
00:49 bleue, c'est le début de l'autonomie française en matière de défense nucléaire.
00:54 Il a décidé de montrer au reste du monde que la France est capable de réagir face
00:58 à une attaquée claire et de riposter au moins à puissance équivalente.
01:01 Et pour que tout cela soit possible, il faut créer une structure capable d'organiser
01:05 un écosystème autour d'industriels de la défense, comme nous le raconte Emmanuel
01:10 Kiva, le directeur, le délégué général pour l'armement à la tête de la DGA.
01:13 Il y a des actions concrètes bien évidemment, des actions de conduite d'essai pour nos
01:17 systèmes d'armes, de spécification du besoin, c'est quoi le porte-avions de nouvelle génération,
01:23 c'est quoi le système de combat aérien du futur, de conduite de ces projets-là, et
01:27 puis de préparation du futur de nos systèmes de défense.
01:30 Et tout ceci en lien évidemment avec ce qu'on appelle la BITD, c'est-à-dire la base industrielle
01:35 et technologique de défense, nos industriels de défense français.
01:38 Et donc Charlotte, la DGA fait partie de ce que l'on appelle les trois grandes subordonnées
01:43 du ministère des armées.
01:44 Et oui, on retrouve le chef d'état-major des armées, le secrétaire général pour
01:48 l'administration et le délégué général pour l'armement, Emmanuel Kiva.
01:52 Lui-même, il est, avec ses équipes un peu, le chef d'orchestre de l'équipement des
01:57 différents acteurs de la défense française, et ce, dans tous les secteurs.
02:00 C'est du naval, c'est du terrestre, c'est de l'aérien, c'est du sous-marin, ce sont
02:05 aussi des nouveaux espaces de conflictualité sur lesquels on doit développer des capacités
02:10 d'action.
02:11 On est aussi dans le cyber, on est aussi dans le spatial, on est aussi dans les grands fonds
02:15 marins.
02:16 Donc la DGA, d'abord c'est absolument passionnant, et puis ça touche effectivement tous les
02:19 milieux.
02:20 Dans tous ces secteurs, la DGA coordonne et protège une dizaine de grands groupes, plus
02:24 de 4000 PME françaises, mais aussi des start-up, grâce à la DGA, la France possède aujourd'hui
02:30 l'une des industries de défense les plus performantes au monde.
02:33 Et puis, évidemment, Charlotte, on se dit que la DGA est forcément directement touchée,
02:37 impactée par cette loi de programmation militaire annoncée il y a quelques jours.
02:41 Et oui, 413 milliards d'euros, c'est inédit, du jamais vu, selon Emmanuel Kiva.
02:46 Cela part évidemment d'un constat, mais aussi d'une volonté des industriels de défense
02:50 de se réengager dans cette économie de guerre et ainsi remonter en puissance.
02:54 Ça veut dire quoi ? Ça veut dire refaire des stocks.
02:56 Là on dit aux entreprises de défense qu'il faut reconstituer des stocks, des stocks de
02:59 matières premières, des stocks de produits semi-finis.
03:02 Il faut relocaliser le cash-in des filières.
03:05 C'est tout le monde qui change.
03:07 On parlait des nouveaux espaces de conflictualité, il y a également de nouvelles ruptures technologiques
03:13 qui pourront engendrer des ruptures géostratégiques, je pense par exemple au domaine du quantique,
03:18 qui nous imposent finalement d'investir dans le futur de notre outil de défense.
03:21 Et c'est pour cela que cette loi de programmation militaire est historique, parce qu'elle nous
03:26 permet d'avoir dans tous les domaines une remontée en puissance et de nos équipements
03:31 et de nos capacités.
03:32 Et la DGA, ce sont des hommes et des femmes civils ou militaires, 10 000 en tout, mais
03:36 il en faudrait plus en ce moment, ce sont plusieurs centaines de postes à pourvoir à la DGA.
03:41 Merci beaucoup Charlotte Barricamp pour cette saga de la direction générale de l'armement.