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Transcription
00:00 Quand Thomas Porte tente de prendre la parole dans l'hémicycle cet après-midi,
00:06 Bronca de la majorité présidentielle, lui, en rajoute.
00:12 Calmez-vous collègues, il n'y a pas de ballon ici.
00:14 Et la polémique rebondit autour de cette photo.
00:17 Le député insoumis pose avec son écharpe tricolore, tel un footballeur,
00:21 le pied sur un ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt.
00:24 Nous exigeons des excuses de votre part pour les propos que vous avez eus, la tigeuse provocatrice qui est la vôtre.
00:31 Les débats sont suspendus.
00:34 Vous vous êtes faits voir dans l'hémicycle ?
00:36 Par Raquel Garrido.
00:37 On vous oserait revenir dans l'hémicycle pour débattre très tendu, s'il vous plaît.
00:40 Pendant ce temps-là,
00:42 Non, non, non, là vous n'osez pas revenir dans l'hémicycle.
00:45 Donc moi, pardonnez-moi, j'ai mis un verre, je retourne dans l'hémicycle.
00:49 Raquel Garrido, restez avec nous.
00:53 Oublié les débats sur le fond de la réforme, la séance est suspendue.
00:57 Le député, finalement sanctionné, Thomas Porte est exclu 15 jours de l'Assemblée Nationale.
01:02 Il est également privé de la moitié de son indemnité parlementaire pendant deux mois.
01:07 Ciblé par cette photo, celui qui porte cette réforme des retraites au nom du gouvernement, Olivier Dussopt,
01:13 qui dès ce matin, s'adressant à un autre député insoumis, a répliqué.
01:17 Vous voulez quoi ? Vous voulez recommencer ? Vous voulez ma tête comme mon collègue ?
01:22 Mais putain, c'était quoi ça ?
01:25 Sérieux, putain, c'est flippant.
01:27 La vache, regardez !
01:30 Mais putain, c'est quoi ?
01:31 Eh, eh, dégagez !
01:33 Dégagez !
01:34 Où est la lance ?
01:35 Dégagez !
01:37 Putain !
01:38 Allez, dégagez !
01:42 Cassez-vous !
01:44 La vache !
01:46 Vous voulez continuer dans la violence ? Vous voulez continuer dans la stigmatisation ?
01:50 Vous aussi, vous voulez poser avec ma tête couvée ?
01:53 Derrière tout cela, une ambiance exécrable.
01:56 Des députés qui, depuis quatre jours maintenant, s'invectivent...
01:59 Vous faites pitié ! Vous faites pitié !
02:03 Et s'exaspèrent.
02:05 Mais franchement, voilà maintenant quatre jours que nous sommes là !
02:08 Quatre jours ! Et on n'avance pas !
02:11 Finalement, ce triangle bourreau-victime-sauveur, le but est d'alimenter les beaux aspects du caractère, c'est ça ?
02:22 Exactement.
02:23 On ne peut pas sortir du triangle ?
02:25 Alors, on peut en sortir, c'est-à-dire qu'on peut inverser un peu la position.
02:28 Si le sauveur devient un protecteur, ça devient intéressant.
02:30 Oh, c'est beau !
02:31 Si la victime devient celui qui s'accepte, ça devient intéressant.
02:34 Magnifique.
02:35 Et si le bourreau devient celui sur lequel on peut s'appuyer, ça devient intéressant.
02:38 Mais quel philosophe ce Kevin, j'adore !
02:40 Tous les Le Chypre que contiennent ces pays auraient dû dire "un ballon, nous allons continuer, nous avons la belle vie".
02:46 Pas du tout ! Vous putez nos 13 000 amandes !
02:48 Oh mon Dieu, que vois-je ? Un ballon !
02:51 Oh mon Dieu, quelle horreur ! Un ballon !
02:53 Qu'est-ce qu'il a fait ?
02:54 Ciel ! L'amant de ma femme ! Dans le placard !
02:57 Elle se fatigue !
02:59 Hier, Jean-Luc Mélenchon était sur le plateau de BFM TV, il s'est énervé.
03:04 Si vous me parlez de ça, moi je quitte le plateau, attention !
03:07 Vous pouvez le faire, c'est bien.
03:08 On va fermer la porte.
03:09 L'émission va être courte !
03:11 Il s'est énervé, il a quitté le plateau après une question posée sur Adrien Quatennens et sa présence à l'Assemblée Nationale.
03:17 Qu'en pensez-vous ?
03:19 Moi je ne suis pas là pour commenter des petits co-drames entre les politiques et les médias.
03:23 Vous pouvez penser ce que vous voulez du tweet de Thomas Ford, vous pouvez en dire ce que vous voulez, vous pouvez le condamner, etc.
03:28 Le collègue dit que c'est nul, toutes les opinions sont légitimes et acceptables.
03:33 Ce que vous ne pouvez pas faire, c'est empêcher le fonctionnement de l'Assemblée Nationale.
03:36 C'est vous qui l'empêchez.
03:37 Non, parce que moi j'y retourne.
03:38 Mais c'est suspendu, Raquel Garrido, restez avec nous.
03:41 Je vais me ré-rester avec nous.
03:42 Les débats sont suspendus.
03:44 Madame Garrido, avant de fuir, je voudrais juste vous passer un dernier message.
03:47 Alors Raquel Garrido a préféré kiffer ce...
03:50 Est-ce que je peux juste préciser qu'elle fuit quand même ?
03:51 *Musique*
04:08 Le 7 mars, ce jour-là, l'intersyndicale appelle à mettre la France à l'arrêt, avec une grève massive dans les transports, l'éducation nationale, les centrales nucléaires et les raffineries.
04:18 Mais aussi, et c'est nouveau, avec une baisse de rideau de la part des commerçants, même une heure ou deux.
04:23 Mais une interrogation reste en suspens.
04:25 Que vont faire les syndicats les jours suivants ?
04:27 La CGTR ATP a déjà annoncé une grève reconductible.
04:30 Les représentants de la SNCF se concertent.
04:33 L'intersyndicale pourrait connaître sa première dissension.
04:36 Si nous avons l'obligation, le devoir d'être toujours au plus haut niveau,
04:41 nos salaires sont loin de refléter cela et d'en tenir compte, stagnant depuis des décennies.
04:47 Nos fins de mois sont difficiles, même lorsqu'on travaille régulièrement.
04:51 Pour ne rien arranger, nous sommes frappés par l'annulation de nombreux spectacles et créations,
04:58 du fait de la baisse des financements alloués à la culture.
05:01 Face à la perspective d'un blocage, le gouvernement inflexible sur le report de l'âge légal à 64 ans se dit prêt à faire d'autres concessions.
05:12 Est-ce qu'il y a encore des gestes possibles ?
05:14 Oui.
05:15 Ah, lesquels ? Quoi ?
05:17 Bien sûr, on est à l'écoute.
05:19 Ce qu'on veut, c'est d'abord que les parlementaires puissent avoir l'occasion de faire leur travail.
05:24 Comme dans tant d'autres métiers précaires, avec des salaires irréguliers,
05:29 nous ne sommes pas rassurés par le projet de réforme des retraites,
05:33 dont les modalités de calcul nous seront encore plus défavorables qu'aujourd'hui.
05:42 [Musique]
05:50 [Applaudissements]
05:53 Oh là là, oh c'est lourd.
05:57 Oh, j'avais tellement peur de tomber et de vous montrer mes fesses.
06:01 C'est pas ce que je voulais dire.
06:03 Je...
06:04 Oh, merci beaucoup.
06:06 J'arrive pas à y croire.
06:08 [Applaudissements]
06:13 Ça date de loin, mais nous on aimait bien faire des soirées à thème.
06:17 [Rires]
06:19 Oh my god !
06:20 Attendez, ça va être difficile, mais ça sera bien.
06:22 Ça va être difficile, mais ça va être bien.
06:24 [Rires]
06:25 Oh my god !
06:26 Oh my god, oh my god !
06:28 [Rires]
06:30 [Applaudissements]
06:32 Je peux pas entendre ça.
06:33 Et puis à l'époque, on avait un frigo à vie et une femme à vie.
06:37 Aujourd'hui, on vit dans un monde de consommation.
06:39 C'est sympa de comparer les femmes au réfrigérateur.
06:41 [Rires]
06:44 Elle reste dans les objets.
06:46 [Rires]
06:48 Alors ça, j'en ai entendu des trucs, mais...
06:51 Une femme qui s'éclaire quand on l'ouvre, j'ai jamais vu.
06:55 C'est quoi le thème ?
06:57 Genre thème dentier ?
06:59 Non, mais le thème culinaire, par exemple.
07:02 C'était "fais-moi coulisser l'andouillette dans le cresson" ou des trucs comme ça.
07:06 [Rires]
07:10 Ce qui est marrant chez vous, c'est que là, ça fait 10 ans que vous cartonnez depuis "Baby-sitter".
07:15 Mais pendant pas mal de temps, ça marchait pas.
07:18 Vous n'arriviez pas à...
07:19 Alors nous, c'est "Baby-sting" parce que "Baby-sitter", je ne sais pas comment vous le nommez.
07:21 [Rires]
07:23 [Applaudissements]
07:25 "Baby-sitter", ça a perdu au moins 18 ans.
07:27 C'est un film de moule.
07:29 Ils ont fait la version porno, je vous jure que c'est vrai.
07:32 C'est un film de moule.
07:33 Il s'appelle "Baby-sitter", donc vous n'avez peut-être pas vu le bout.
07:36 [Rires]
07:37 J'ai récupéré le rôle de responsable du camp.
07:40 Je m'occupe de l'approvisionnement en eau et du ménage.
07:43 Je suis doué pour ça.
07:45 Je peux me mettre à l'aise.
07:47 [Bruit de bouteille]
07:49 [Bruit de bouche]
07:50 Ok, il était beau celui-là.
07:52 C'était du lourd.
07:53 Quand j'ai des gaz, je les évacue.
07:56 Si possible, avec une belle explosion.
07:58 J'aime faire du bruit, en fait.
08:00 Je suis du genre bruyant.
08:01 [Musique]
08:09 Merci.
08:11 Je suis très ému parce que c'est peut-être la dernière fois ce soir
08:17 que je vois un public m'acclamer debout.
08:21 Et c'est même certainement la dernière fois.
08:25 [Applaudissements]
08:26 Puisque vous le savez, j'arrête les frais.
08:30 Mon corps ne peut plus suivre.
08:32 Je ne veux pas chanter assis.
08:34 Je refuse cette éventualité.
08:37 Comment pouvez-vous laisser à une heure de grande écoute
08:40 Laura Adler se confier sur son comportement plus que limite dans les Ehpad ?
08:44 Je vous propose de découvrir la séquence en question.
08:47 Pour faire ce documentaire, j'ai beaucoup pété aussi dans d'autres maisons de retraite.
08:52 [Rires]
08:53 Alors je vous rassure Muriel, Laura Adler ne louve pas sur des personnes âgées.
08:57 Il s'agit évidemment d'une liaison entre le mot "beaucoup" et le verbe "être".
09:03 [Applaudissements]
09:04 Alors voilà, mille raisons d'être très ému ce soir.
09:11 Et de vous remercier.
09:13 Et de vous remercier vraiment.
09:15 Et de vous dire, je t'aime à la folie, je t'aime à la folie.
09:20 Je t'aime à la folie, je t'aime à la folie.
09:28 La vie.
09:29 [Générique]
09:42 [Générique]

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