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Julien Odoul, député RN de l'Yonne, est l'invité de BFM Story ce jeudi.

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Transcription
00:00 Non, notre souhait c'est que ce projet de loi soit retiré, effectivement, soit retiré ou alors qu'il y ait cette consultation que nous avons demandé par référendum.
00:09 Nous avons souhaité qu'on sorte de cette crise et de ce blocage parce qu'aujourd'hui l'élément bloqueur c'est le gouvernement qui est sourd et aveugle à la fois aux souffrances des Français et leurs aspirations concernant la retraite.
00:19 Ce qui a été rejeté par l'Assemblée nationale.
00:21 Et notamment, et on le déplore, par les députés de la NUPES qui n'ont pas voulu voter cette motion référendaire et qui n'ont pas voulu voter, il faut le rappeler, l'article contre l'article liminaire puisque nous aurions pu rejeter cet article.
00:34 Il y a eu des élections présidentielles, des élections législatives, maintenant le programme est appliqué, c'est l'Assemblée qui parle.
00:39 Non, nous même.
00:40 D'ailleurs c'est vous-même qui le dit souvent, vous dites que ça va se passer à l'Assemblée maintenant.
00:44 Quand vous avez un projet qui est aussi important et qui va impacter la vie de millions de Français, un projet qui ne fait pas consensus, un projet qui est rejeté par 72% des Français, je pense qu'il est sage qu'un gouvernement entende les crispations, entende aujourd'hui les oppositions qui sont dans le pays partout.
01:01 Les ouvriers, les salariés, les retraités, les jeunes, les anciens, tous, tous.
01:06 Les syndicats ont raison de durcir le ton ? Est-ce qu'ils ont raison de durcir le ton ?
01:08 C'est pas la question de durcir le ton, les Français ont raison de se mobiliser.
01:11 Non mais je pense que cette marche, vous allez avoir du mal de...
01:14 Les syndicats, les syndicats, ils font leur boulot.
01:16 Vous allez avoir du mal à soutenir Sudrail quand même, la CGT.
01:18 Les syndicats, ils font leur boulot, vous le savez, nous on a déploré l'hypocrisie de responsables syndicaux, pas de syndicalistes qui manifestent, qui sont sincères dans leur engagement.
01:27 Il y a des responsables syndicaux qui ont appelé à voter Macron, qui ont fait la campagne de Macron, qui ont donné une voix supplémentaire à une députée macroniste pour une partielle dans la Marne.
01:35 Donc très clairement, voilà, on dénonce cette hypocrisie-là.
01:37 Pour autant, les syndicalistes, les Français en général, quels qu'ils soient, oui, ils ont raison de se mobiliser, oui, ils ont raison d'aller dans la rue.
01:44 Et nous, parlementaires, notre boulot, notamment au Rassemblement National, qui sommes le premier groupe d'opposition, et j'allais dire le premier groupe de crédibilité d'une opposition, face à ce funeste projet,
01:54 notre boulot, c'est de faire barrage à ce projet antisocial.

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