Benoît Cosnefroy à l'arrivée de la 2e étape finalement neutralisée ce jeudi sur l'Etoile de Bessèges. C'est l'événement malheureux du jour : la deuxième étape de l'Étoile de Bessèges - Tour du Gard n'a pas pu aller à son terme ce jeudi. La raison : une grosse chute survenue à une grosse vingtaine de kilomètres de l'arrivée à Aubais qui a contraint l'organisation à arrêter la course pour des raisons de sécurité. Interrogé au micro de La Chaîne L'Équipe, Benoît Cosnefroy (AG2R Citroën Team), qui garde sa 3e place au classement général malgré deux chutes, a évoqué cet incident et la décision de neutraliation définitive prise par le jury des commissaires. "Du côté des coureurs, je pense qu'on est tous heureux de cette décision. C'était une bonne chose que les organisateurs et les comissaires neutralisent la course. Je crois qu'il n'y avait pas un autre choix à faire vis-à-vis des médecins et puis après c'était très compliqué de repartir", explique le natif de Cherbourg-en-Cotentin. Benoît Cosnefroy souffre d’une "contusion au poignet droit et de dermabrasions du dos, de la hanche gauche, de la hanche droite, de la face dorsale de l’épaule droite, du coude droit, du coude gauche et du tibia gauche" a précisé le Docteur Yan Peltier, médecin de l’équipe AG2R CITROËN.
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00:00 La première, je n'ai rien pu faire. Je pense que je suis dans les premiers à tomber.
00:03 En tout cas, il y a un vélo d'un coureur de l'équipe IF devant moi.
00:08 Donc voilà, je suis obligé de tomber. Après, il y a les gars qui s'empilent un peu sur moi.
00:13 L'équipe a fait un super boulot pour que je revienne dans le peloton.
00:17 Après, je reprends la deuxième chute sur le pont.
00:20 Là, je n'ai rien pu faire parce que j'avais mon vélo 2 et mon vélo qui n'a jamais servi.
00:25 Les disques n'étaient pas faits, ni les plaquettes de frein.
00:30 Je n'ai pas pu freiner, j'avais zéro frein. Donc je me suis encore empilé dans la chute.
00:34 Après, je pense que c'était une bonne chose que les ordinateurs et les commissaires neutralisent la course.
00:45 Je crois qu'il n'y avait pas le choix d'arrêter la course vis-à-vis des médecins.
00:49 Après, c'était très compliqué de repartir. Je pense que ça n'a pas été une bonne chose.
00:54 Il faut le dire, quand les décisions sont bonnes.
00:58 Du côté de Croire, je pense qu'on est tous heureux que cette décision soit comme ça.
01:03 Même si on est conscient que pour le spectacle, pour la télé et pour tous ceux qui sont venus nous voir ici,
01:08 on n'a pas pu offrir le spectacle.
01:10 Mais il y a des journées où je pense qu'il faut être un peu plus sage et c'était le cas aujourd'hui.
01:14 Benoît, un petit mot sur la situation physique. Où est-ce que vous avez mal ?
01:17 On imagine que vous allez voir le médecin. Votre première réaction ?
01:20 J'ai mal un peu partout. Je ne pense pas avoir de grosses blessures.
01:25 Après, j'ai très mal dans le fond de la main. Je n'arrive pas trop à reprendre mon guidon sur le retour sur l'une d'arrivée.
01:32 Après, je pense que ça refroidit. Je ne suis pas sûr qu'il y ait grand-chose.
01:39 En tout cas, je suis tombé bien d'être de côté du corps. Je suis gâtiné de partout et un peu robot, on va dire.