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9 ans après avoir posé le pied au Mali, les soldats français l’ont quitté par la petite porte, chassés par une junte malienne qui s’est désormais alliée avec les Russes.
Le 15 août 2022, le dernier militaire français a déserté la base de Gao et a franchi la frontière d’avec le Niger. Une retraite sans trompettes, ni tambours, la tête basse. Une retraite qui ne peut vouloir dire qu’une chose : la France a perdu la guerre contre le terrorisme au Mali.
Notre pays est pourtant resté près d’une décennie via les opérations militaires serval puis barkhane. Elle y a perdu 59 soldats, et sur la fin y a englouti près d’un milliard d’euros d’argent public par an. Tout ce pognon de dingue et ces vies humaines pour un échec cuisant, pour que le Mali devienne notre Afghanistan.
Depuis 2013, l’hydre djihadiste n’a cessé d’étendre ses têtes, sans cesse coupées sans cesse repoussées, essaimant du nord du Mali vers le centre, puis vers les États voisins, le Niger, le Burkina-Faso, le Bénin, toujours plus proche de la côte, toujours plus loin dans l’horreur. Des attentats ont été commis jusqu’en Côte d’Ivoire, dans la station balnéaire de Grand-Bassam, à cinquante kilomètres à peine d’une base militaire française. Notre pays, qui se vantait de pouvoir « changer avec 500 hommes le cours de l’histoire », n’a pas été capable d’endiguer le péril terroriste avec plus de 5000 militaires déployés au Sahel.
9 ans après avoir posé le pied au Mali, les soldats français l’ont quitté par la petite porte, chassés par une junte malienne qui s’est désormais alliée avec les Russes.
Le 15 août 2022, le dernier militaire français a déserté la base de Gao et a franchi la frontière d’avec le Niger. Une retraite sans trompettes, ni tambours, la tête basse. Une retraite qui ne peut vouloir dire qu’une chose : la France a perdu la guerre contre le terrorisme au Mali.
Notre pays est pourtant resté près d’une décennie via les opérations militaires serval puis barkhane. Elle y a perdu 59 soldats, et sur la fin y a englouti près d’un milliard d’euros d’argent public par an. Tout ce pognon de dingue et ces vies humaines pour un échec cuisant, pour que le Mali devienne notre Afghanistan.
Depuis 2013, l’hydre djihadiste n’a cessé d’étendre ses têtes, sans cesse coupées sans cesse repoussées, essaimant du nord du Mali vers le centre, puis vers les États voisins, le Niger, le Burkina-Faso, le Bénin, toujours plus proche de la côte, toujours plus loin dans l’horreur. Des attentats ont été commis jusqu’en Côte d’Ivoire, dans la station balnéaire de Grand-Bassam, à cinquante kilomètres à peine d’une base militaire française. Notre pays, qui se vantait de pouvoir « changer avec 500 hommes le cours de l’histoire », n’a pas été capable d’endiguer le péril terroriste avec plus de 5000 militaires déployés au Sahel.
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