Suite de l’affaire de la « fraude à la chaussette » à Perpignan. L’élection du maire UMP de la ville est annulée. Ce dernier a fait appel, et le conseil d’Etat à 6 mois pour se prononcer. Les correspondants de LaTéléLibre étaient présents le jour de l'annonce de la décision de justice.
Perpignan mardi 7octobre. La nouvelle tombe dans la matinée alors que tous les Perpignanais ne parlent que du grand incendie qui a ravagé une parfumerie juste en face de la mairie : les élections municipales de mars 2008 sont annulées par le Tribunal Administratif de Montpellier. La fraude est avérée et de nature à avoir entaché la sincérité du scrutin. Si réellement, comme le révèle le site du Nouvel Observateur du 8 octobre, des menaces ont été adressées à la juge le matin même, elles n’auront eu que peu d’effet.
Dans l’après-midi, c’est le branle-bas le combat dans les états majors locaux.
Conférence de presse du maire UMP : Jean Paul Alduy annonce qu’il fait appel devant le Conseil d’Etat - ce qui suspend l’application du jugement. Il ne comprend pas le raisonnement du tribunal ; pour lui il y a eu une faute dans le bureau numéro 4, un point c’est tout. Légèrement agressif envers la presse, il continue à se dire victime du fraudeur et d’un lynchage médiatique.
14h30, point presse de Clothilde Ripoull du Modem et de Jean Codognès dissident socialiste. Ils font bande à part et n’assistent pas à la conférence de presse prévue une demi-heure plus tard par Jacqueline Amiel- Donat (tête de liste socialiste) et Nicole Gaspon du Parti Communiste. L’union de l’opposition se fissure déjà.
Le matin même, seule Jacqueline Amiel Donat était au tribunal ; elle y a cru jusqu’au bout, du moins c’est ce qu’elle affirme avec force.
Agnès et Christophe Petit-Gille
Perpignan mardi 7octobre. La nouvelle tombe dans la matinée alors que tous les Perpignanais ne parlent que du grand incendie qui a ravagé une parfumerie juste en face de la mairie : les élections municipales de mars 2008 sont annulées par le Tribunal Administratif de Montpellier. La fraude est avérée et de nature à avoir entaché la sincérité du scrutin. Si réellement, comme le révèle le site du Nouvel Observateur du 8 octobre, des menaces ont été adressées à la juge le matin même, elles n’auront eu que peu d’effet.
Dans l’après-midi, c’est le branle-bas le combat dans les états majors locaux.
Conférence de presse du maire UMP : Jean Paul Alduy annonce qu’il fait appel devant le Conseil d’Etat - ce qui suspend l’application du jugement. Il ne comprend pas le raisonnement du tribunal ; pour lui il y a eu une faute dans le bureau numéro 4, un point c’est tout. Légèrement agressif envers la presse, il continue à se dire victime du fraudeur et d’un lynchage médiatique.
14h30, point presse de Clothilde Ripoull du Modem et de Jean Codognès dissident socialiste. Ils font bande à part et n’assistent pas à la conférence de presse prévue une demi-heure plus tard par Jacqueline Amiel- Donat (tête de liste socialiste) et Nicole Gaspon du Parti Communiste. L’union de l’opposition se fissure déjà.
Le matin même, seule Jacqueline Amiel Donat était au tribunal ; elle y a cru jusqu’au bout, du moins c’est ce qu’elle affirme avec force.
Agnès et Christophe Petit-Gille
Category
🗞
News