Bertrand Chamayou interprète le Concerto pour piano et orchestre n°3 de Béla Bartók avec L'Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Alan Gilbert . Extrait du concert donné le 16 mars 2019 en direct de l'Auditorium de la Maison de la Radio.
Béla Bartók compose son troisième et dernier concerto pour piano pendant l'été 1945. Gravement atteint par la maladie, le compositeur hongrois a nettement réduit ses activités de musicien et connaît par conséquent de sérieuses difficultés financières. Il travaille sur un concerto pour alto qu'on lui a commandé, et sur le concerto pour piano qu'il dédie à sa femme Ditta Pásztory, pianiste concertiste et elle aussi menacée d'interrompre ses activités. C'est l'occasion pour lui d'exprimer une dernière fois dans sa musique ses thèmes les plus chers : la nature, la musique nationale hongroise.
Le style du Concerto n°3 diffère assez nettement des deux premiers concertos pour piano. Il garde la structure classique qui les caractérisait (Lent - Rapide - Lent), mais change radicalement le style du jeu du soliste : utilisant habituellement le piano comme un instrument de percussion, n'hésitant pas à s'en servir comme laboratoire d'innovations dans l'écriture musicale, il est ici beaucoup plus mélodique et expressif. Il semblerait que Bartók ait voulu davantage adapter ce concerto au jeu de Ditta Pásztory, spécialiste des concertos de Mozart.
Dans le premier mouvement Allegretto, on retrouve le thème de la nature avec le premier thème évoquant le chant des oiseaux, rapidement exposé par le piano. Un second thème apporte de la légèreté au mouvement, construit sur la forme sonate. Le second mouvement Adagio religioso est un des morceaux les plus poignants écrits par Bartók; un choral repris deux fois encadrant une musique nocturne. Bartók rend ici hommage à un de ses compositeurs favoris, Jean-Sébastien Bach. Enfin, l'Allegro vivace est le mouvement le plus " bartókien", sous forme de rondo, avec davantage de percussions et des rythmes syncopés.
Le 3e concerto de Bartok par Zoltan Kocsis https://www.francemusique.fr/emissions/france-musique-la-nuit-nocturne/le-3eme-concerto-de-bartok-par-zoltan-kocsis-15668
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Béla Bartók compose son troisième et dernier concerto pour piano pendant l'été 1945. Gravement atteint par la maladie, le compositeur hongrois a nettement réduit ses activités de musicien et connaît par conséquent de sérieuses difficultés financières. Il travaille sur un concerto pour alto qu'on lui a commandé, et sur le concerto pour piano qu'il dédie à sa femme Ditta Pásztory, pianiste concertiste et elle aussi menacée d'interrompre ses activités. C'est l'occasion pour lui d'exprimer une dernière fois dans sa musique ses thèmes les plus chers : la nature, la musique nationale hongroise.
Le style du Concerto n°3 diffère assez nettement des deux premiers concertos pour piano. Il garde la structure classique qui les caractérisait (Lent - Rapide - Lent), mais change radicalement le style du jeu du soliste : utilisant habituellement le piano comme un instrument de percussion, n'hésitant pas à s'en servir comme laboratoire d'innovations dans l'écriture musicale, il est ici beaucoup plus mélodique et expressif. Il semblerait que Bartók ait voulu davantage adapter ce concerto au jeu de Ditta Pásztory, spécialiste des concertos de Mozart.
Dans le premier mouvement Allegretto, on retrouve le thème de la nature avec le premier thème évoquant le chant des oiseaux, rapidement exposé par le piano. Un second thème apporte de la légèreté au mouvement, construit sur la forme sonate. Le second mouvement Adagio religioso est un des morceaux les plus poignants écrits par Bartók; un choral repris deux fois encadrant une musique nocturne. Bartók rend ici hommage à un de ses compositeurs favoris, Jean-Sébastien Bach. Enfin, l'Allegro vivace est le mouvement le plus " bartókien", sous forme de rondo, avec davantage de percussions et des rythmes syncopés.
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