Les autorités de Porto Rico poursuivaient samedi l‘évacuation de plusieurs milliers d’habitants du nord-ouest du pays après la découverte d’une fissure sur un barrage provoquée par les pluies diluviennes de l’ouragan Maria, qui repartait samedi vers la haute mer dans l’Atlantique Ouest.
Maria a fait au moins 13 morts sur ce territoire américain dévasté, sans électricité ni télécommunications, portant à 33 le nombre total de victimes dans l’ensemble des Caraïbes.
Dans son bulletin de 15h00, le Centre américain des ouragans indique que Maria, désormais classé en catégorie 3 (sur une échelle de 5), se situe à 515 km à l’est de Nassau et s‘éloigne vers le nord-ouest de l’Atlantique.
L’alerte a été levée dans l’archipel des Bahamas qui avait été durement frappé par Irma il y a deux semaines.
Environ 70 000 personnes ont commencé à quitter les alentours du barrage de Guajataca, construit dans les années 1920, où une fissure a été détectée vendredi après-midi. Le service météorologique de Porto Rico avait émis une alerte inondations jusqu‘à samedi, évoquant une “situation extrêmement dangereuse“ le long du Rio Guajataca.
“Toutes les zones entourant la rivière Guajataca doivent évacuer immédiatement. Les vies des habitants sont en danger“, avait-il indiqué sur Twitter. Le gouverneur de Porto Rico, Ricardo Rossello, avait peu après ordonné l‘évacuation des habitants de cette zone.
Samedi matin, le service météorologique portoricain a étendu l’alerte inondations aux quartiers de Western Quebradillas et Eastern Isabela, qui abritent environ 8.000 habitants, jusqu‘à 12h00, tout en abaissant le niveau d’alerte dans d’autres zones de l‘île.
Hector Pesquera, directeur de la Sécurité publique de Porto Rico, interviewé par le journal local El Vocero, a expliqué qu’un drain du barrage, qui laisse normalement passer une petite quantité d’eau à un flux contrôlé, avait cédé.
L‘édifice subit le poids de tonnes de pluie déversée par l’ouragan et la fuite pourrait provoquer des inondations soudaines, a indiqué samedi un responsable gouvernemental, sous couvert d’anonymat.
Porto Rico fait face depuis mercredi à une situation préoccupante avec des inondations et des pluies torrentielles. Ce territoire de 3,4 millions d’habitants se retrouve sans électricité peut-être pour plusieurs mois, et avec un réseau de télécommunications presque entièrement détruit.
“Porto Rico est absolument anéanti“, avait lancé jeudi le président américain Donald Trump, après avoir décrété l‘état de catastrophe naturelle, libérant des fonds pour l’aide d’urgence et la reconstruction.
Le port de San Juan était rouvert partiellement samedi, selon les gardes-côtes américains. “Nous essayons d’ouvrir les ports et nous nous servons déjà des aéroports pour venir en aide à la population et lui apporter les produits de première nécessité“, avait auparavant expliqué sur CNN le responsable de l’Agence fédérale de secours (Fema), Brock Long.
Maria est “la tempête la plus dévastatrice“ depuis près d’un siècle, selon les autorités. En 1928, l’ouragan Okeechobee avait fait 300 morts.
Frappée de plein fouet mardi par Maria, la Dominique paye le plus lourd tribut matériel —avec 90% des infrastructures endommagées— et humain avec au moins 15 morts. Ailleurs dans les Caraïbes, trois personnes sont mortes à Haïti et deux sur l‘île française de Guadeloupe.
Un temps totalement coupée du monde, la Dominique a repris vendredi les rotations maritimes avec la Guadeloupe et la Martinique, départements français séparés de ses côtes par la mer des Caraïbes. Sur cette île de 72 000 habitants, la circulation est presque impossible avec des routes encombrées d’amas de fils électriques, de tôles et de bois, voire effondrées. Il n’y a plus d’eau, plus d‘électricité, presque plus de réseau télécoms, le stade est un héliport et l’hôpital est partiellement détruit. Un couvre-feu est instauré de 16h00 à 8h00 du matin.
Malgré la confusion quasi-totale, aucun habitant croisé par l’AFP ne se plaint : “La Dominique est forte, nous nous relèverons!“, lance Christina Morancy, une habitante de Newtown, commune défavorisée proche de Roseau.
En République dominicaine, Maria a endommagé plus de 4 800 habitations, provoqué l‘évacuation de quelque 18 000 personnes et inondé 31 localités.
Avec agence (AFP)
Maria a fait au moins 13 morts sur ce territoire américain dévasté, sans électricité ni télécommunications, portant à 33 le nombre total de victimes dans l’ensemble des Caraïbes.
Dans son bulletin de 15h00, le Centre américain des ouragans indique que Maria, désormais classé en catégorie 3 (sur une échelle de 5), se situe à 515 km à l’est de Nassau et s‘éloigne vers le nord-ouest de l’Atlantique.
L’alerte a été levée dans l’archipel des Bahamas qui avait été durement frappé par Irma il y a deux semaines.
Environ 70 000 personnes ont commencé à quitter les alentours du barrage de Guajataca, construit dans les années 1920, où une fissure a été détectée vendredi après-midi. Le service météorologique de Porto Rico avait émis une alerte inondations jusqu‘à samedi, évoquant une “situation extrêmement dangereuse“ le long du Rio Guajataca.
“Toutes les zones entourant la rivière Guajataca doivent évacuer immédiatement. Les vies des habitants sont en danger“, avait-il indiqué sur Twitter. Le gouverneur de Porto Rico, Ricardo Rossello, avait peu après ordonné l‘évacuation des habitants de cette zone.
Samedi matin, le service météorologique portoricain a étendu l’alerte inondations aux quartiers de Western Quebradillas et Eastern Isabela, qui abritent environ 8.000 habitants, jusqu‘à 12h00, tout en abaissant le niveau d’alerte dans d’autres zones de l‘île.
Hector Pesquera, directeur de la Sécurité publique de Porto Rico, interviewé par le journal local El Vocero, a expliqué qu’un drain du barrage, qui laisse normalement passer une petite quantité d’eau à un flux contrôlé, avait cédé.
L‘édifice subit le poids de tonnes de pluie déversée par l’ouragan et la fuite pourrait provoquer des inondations soudaines, a indiqué samedi un responsable gouvernemental, sous couvert d’anonymat.
Porto Rico fait face depuis mercredi à une situation préoccupante avec des inondations et des pluies torrentielles. Ce territoire de 3,4 millions d’habitants se retrouve sans électricité peut-être pour plusieurs mois, et avec un réseau de télécommunications presque entièrement détruit.
“Porto Rico est absolument anéanti“, avait lancé jeudi le président américain Donald Trump, après avoir décrété l‘état de catastrophe naturelle, libérant des fonds pour l’aide d’urgence et la reconstruction.
Le port de San Juan était rouvert partiellement samedi, selon les gardes-côtes américains. “Nous essayons d’ouvrir les ports et nous nous servons déjà des aéroports pour venir en aide à la population et lui apporter les produits de première nécessité“, avait auparavant expliqué sur CNN le responsable de l’Agence fédérale de secours (Fema), Brock Long.
Maria est “la tempête la plus dévastatrice“ depuis près d’un siècle, selon les autorités. En 1928, l’ouragan Okeechobee avait fait 300 morts.
Frappée de plein fouet mardi par Maria, la Dominique paye le plus lourd tribut matériel —avec 90% des infrastructures endommagées— et humain avec au moins 15 morts. Ailleurs dans les Caraïbes, trois personnes sont mortes à Haïti et deux sur l‘île française de Guadeloupe.
Un temps totalement coupée du monde, la Dominique a repris vendredi les rotations maritimes avec la Guadeloupe et la Martinique, départements français séparés de ses côtes par la mer des Caraïbes. Sur cette île de 72 000 habitants, la circulation est presque impossible avec des routes encombrées d’amas de fils électriques, de tôles et de bois, voire effondrées. Il n’y a plus d’eau, plus d‘électricité, presque plus de réseau télécoms, le stade est un héliport et l’hôpital est partiellement détruit. Un couvre-feu est instauré de 16h00 à 8h00 du matin.
Malgré la confusion quasi-totale, aucun habitant croisé par l’AFP ne se plaint : “La Dominique est forte, nous nous relèverons!“, lance Christina Morancy, une habitante de Newtown, commune défavorisée proche de Roseau.
En République dominicaine, Maria a endommagé plus de 4 800 habitations, provoqué l‘évacuation de quelque 18 000 personnes et inondé 31 localités.
Avec agence (AFP)
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