• il y a 7 ans
Le Kremlin a indiqué mercredi ne pas souhaiter donner d’“appréciation pour l’instant” sur le projet de loi concernant de nouvelles sanctions contre la Russie, adopté par le Congrès des États-Unis.

“Comme il s’agit d’un projet de loi, nous n’allons pas donner d’appréciation substantielle pour l’instant“ sur cette initiative, a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. “Attendons que ce projet de loi devienne une loi“, a-t-il ajouté.

Voté mardi à une quasi-unanimité par la chambre basse du Congrès américain, le projet de loi, qui doit encore être adopté par le Sénat, inclut des sanctions non seulement contre la Russie mais aussi contre l’Iran et la Corée du Nord.

Au cas où la loi serait adoptée par le Sénat américain, “le chef d’Etat, M. Poutine, prendra la décision“ sur une éventuelle riposte russe, a précisé M. Peskov.

Il a toutefois qualifié de “très triste du point de vue des relations russo-américaines“ la mesure prise par le Congrès des États-Unis. “C’est aussi accablant du point de vue du droit international et des relations commerciales internationales“, a estimé le porte-parole du Kremlin.

La diplomatie russe a déjà dénoncé mercredi ce projet de loi voté aux États-Unis, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, assurant que “ces actes ne resteront pas sans réponse“.

Pour sa part, le président de la commission pour les Affaires étrangères au Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement), Konstantin Kossatchev, a appelé à riposter de “manière pénible pour les Américains“. “Nous allons devoir réagir et prendre à notre tour des mesures dans des domaines comme la coopération économique, commerciale, scientifique, ou dans des domaines comme la résolution de conflits régionaux ou la lutte contre le terrorisme. Il faudra que ces mesures préservent nos intérêts et qu’elles soient douloureuses pour les États-Unis. Ces mesures ne doivent pas rester symboliques.“

Dmitri Peskov a indiqué “comprendre” ces déclarations de responsables politiques russes.

“Il s’agit de mesures extrêmement inamicales“ de la part de Washington, “donc, une telle réaction (à Moscou) est évidente“, a-t-il déclaré. Mais “c’est le chef de l’Etat qui prend les décisions dans le domaine de la politique étrangère“, a-t-il rappelé.

Avec agence (AFP)

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