Interview du 17 février 2015.
Grand médecin, professeur en ophtalmologie, chercheur de réputation internationale, membre de l’Académie française, Yves Pouliquen préside la Fondation Singer-Polignac au riche programme musical concocté par Yves Petit-de-Voize. Ce fils d’instituteur breton, orphelin à treize ans, élevé par sa mère et amoureux de la mer, se livre à une méditation sur la vie et la mort, la tête dans les étoiles et les pieds sur la plage.
Voici son programme :
Classiques :
- La sonate pour violon n°1 de Gabriel Fauré enregistrée à la Fondation Singer-Polignac par Les frères Capucon, N. Angelich, G. Gaussé et le quatuor Ebéne et tous familiers de celle-ci (Virgin)
- Quintette avec piano en mi bémol majeur Op.44 de Schumann par David Kadouch et le Quatuor Ardéo (Decca) résidents en la Fondation Singer-Polignac
- L’ouverture de la 10e Symphonie de Gustav Mahler ce superbe adagio auquel je suis très sensible
- Le concerto pour violoncelle écrit par Dutilleux pour Rostropovitch (Emi) que j’ai connus tous deux, surtout le second mouvement intitulé “Regards” à partir d’un poème de Baudelaire : “Le poison qui découle, de tes yeux, de tes yeux verts, lacs où mon âme tremble et se voit à l’envers … ” Ne suis-je pas ophtalmologiste?
Madeleines :
- L’ouverture de La suite algérienne de Camille Saint-Saëns car je l’interprétais en qualité de seconde clarinette en l’orchestre harmonique d’Avranches quand j’étais lycéen.
- L’air de Puccini : la mer calmée de Mme Butterfly que ma mère chantonnait quand j’étais petit
- Yves Montand “Les feuilles mortes” car la mer effaçant sur le sable mes pas et celle d’un amour adolescent m’est encore joliment en mémoire
Grand médecin, professeur en ophtalmologie, chercheur de réputation internationale, membre de l’Académie française, Yves Pouliquen préside la Fondation Singer-Polignac au riche programme musical concocté par Yves Petit-de-Voize. Ce fils d’instituteur breton, orphelin à treize ans, élevé par sa mère et amoureux de la mer, se livre à une méditation sur la vie et la mort, la tête dans les étoiles et les pieds sur la plage.
Voici son programme :
Classiques :
- La sonate pour violon n°1 de Gabriel Fauré enregistrée à la Fondation Singer-Polignac par Les frères Capucon, N. Angelich, G. Gaussé et le quatuor Ebéne et tous familiers de celle-ci (Virgin)
- Quintette avec piano en mi bémol majeur Op.44 de Schumann par David Kadouch et le Quatuor Ardéo (Decca) résidents en la Fondation Singer-Polignac
- L’ouverture de la 10e Symphonie de Gustav Mahler ce superbe adagio auquel je suis très sensible
- Le concerto pour violoncelle écrit par Dutilleux pour Rostropovitch (Emi) que j’ai connus tous deux, surtout le second mouvement intitulé “Regards” à partir d’un poème de Baudelaire : “Le poison qui découle, de tes yeux, de tes yeux verts, lacs où mon âme tremble et se voit à l’envers … ” Ne suis-je pas ophtalmologiste?
Madeleines :
- L’ouverture de La suite algérienne de Camille Saint-Saëns car je l’interprétais en qualité de seconde clarinette en l’orchestre harmonique d’Avranches quand j’étais lycéen.
- L’air de Puccini : la mer calmée de Mme Butterfly que ma mère chantonnait quand j’étais petit
- Yves Montand “Les feuilles mortes” car la mer effaçant sur le sable mes pas et celle d’un amour adolescent m’est encore joliment en mémoire
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Éducation