• il y a 8 ans
Une marque, pour réussir à l’international, ne doit pas se contenter d’apparaître internationale. Elle doit au contraire savoir valoriser son identité locale, désirer être en même temps américaine à New York, chinoise à Canton et italienne à Milan.

C’est tout l’enjeu de l’e-Multiculturalisme, discipline créée par Datawords qui permet aux marques d’accélérer le déploiement international de leurs stratégies digitales et de leurs contenus, notamment dans leurs stratégies e-commerce.

En effet, pour être pertinentes sur chacun de leurs marchés, sur les bons moteurs de recherche, dans leur veille internationale et dans l’e-modération de leurs médias sociaux, les marques doivent donc développer une véritable expertise webmarketing multiculturelle.

Outre les problématiques de référencement spécifique à chaque langue et à chaque pays, les marques doivent composer avec des moteurs de recherches leaders sur leurs marchés (Baidu en Chine, Yandex en Russie, Naver en Corée, etc.), et prendre en compte des réseaux sociaux différents (Weibo en chinois, VK pour les russophones, etc.).

Elles doivent également prendre en compte les aspects graphiques et visuels dans leur approche de chaque marché. Par exemple, la structure du contenu et l’organisation des pages est très différentes au Japon. Les sites européens sont plus épurés, proposent des pages avec des visuels plus grands. Les sites japonais ont souvent des pages plus chargées avec plus de liens, plus de vignettes. Un œil occidental a le sentiment que la page est plus « fouillie ».

Tout comme il serait contreproductif de vouloir « dupliquer » une même stratégie sur des marchés différents, dupliquer un site web dans une autre serait une erreur. Un internaute français ne pense pas et ne surfe pas comme un internaute chinois. Les exemples de ce type ne manquent pas, ne serait-ce que parce que certaines langues requièrent des sens de lecture différents, l’arabe notamment. Il faut également choisir la police la plus adaptée d’une langue à l’autre, beaucoup des typographies occidentales classiques n’étant pas disponibles en russe ou en coréen…

Un autre aspect à prendre en compte est l’aspect technique, enjeu primordial compte-tenu des caractéristiques propres à chaque langue et à chaque pays : formulaires différents d’un pays à l’autre, moyens de paiement différents selon les marchés, sauts de ligne indispensables pour les langues asiatiques, solutions d’hébergement locales, etc.

Cet enjeu peut se doubler d’une dimension juridique en termes de propriété intellectuelle (votre marque est-elle protégée localement ? êtes-vous propriétaire du nom de domaine ?) ou de contraintes réglementaires locales (par exemple en Allemagne, où il existe une obligation légale de mentionner les prix au litre).

Alors, avant de vous lancer sur de nouveaux marchés à l’export, assurez-vous bien que votre stratégie digitale est bien adaptée aux spécificités de chacun de ces marchés et que vos équipes sont à mêmes de déployer des pro

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