Poutine, icône des nationaux-populistes européens
Dimanche 16 février, à 11h.
Avec :
Mischa Gabowitsch, philosophe
Mikhail Rykline, philosophe
Michel Eltchaninoff, philosophe
et les témoignages d’Oksana Shachko, Femen
Zara Mourtazalieva, journaliste et blogueuse, ex-prisonnière du goulag de Poutine
La roche tarpéienne est proche du Capitole. Poutine, si fier des fastes de Sotchi, est-il en train, à force de ruse machiavélienne, de corruption, de gonflette autoritariste et de tentatives de déstabilisation de ses voisins (Géorgie) ou de soutien à des régimes « amis» (Ukraine), de lasser la patience de la communauté internationale ?
Espérons-le. Ce qui est sûr, c’est qu’il cherche, en attendant, à exporter en Europe, via les formations populistes – parmi lesquelles le Front national n’est pas en reste -, la doctrine qu’il a élaborée depuis son arrivée au Kremlin. A l’attention de ses concitoyens, des centaines de milliers de Russes vivant à l’étranger, mais aussi, désormais, des Européens, il prétend fédérer toutes les régressions politiques : discours antieuropéen, apologie d’une conception étroite de la souveraineté des Etats, lutte contre l’influence américaine, militantisme en faveur d’un traditionalisme raidi en matière de mœurs, prétendue défense de la chrétienté, discours ouvertement raciste dirigé contre l’immigration en Russie et en Europe, nostalgie de l’URSS, velléités de reconstruire l’empire sous forme d’eurasisme sont autant d’ingrédients d’une idéologie qui séduit de plus en plus de traditionnalistes européens qui ont peur du monde moderne. Ajoutez à cela le soutien systématique à tous les massacreurs (le dernier en date est Bachar al-Assad), ultra-relayé par tous les nationaux-populistes en Europe, et vous obtenez une idée approchante du précipice idéologique, particulièrement toxique, que l’homme fort de Russie a mis en circulation : le poutinisme.
Les fondements théoriques de ce discours sont-ils cohérents ? La politique qu’elle implique est-elle dangereuse pour la France, pour l’Allemagne, pour le reste du monde ? Quelle évolution démocratique reste à espérer ? La société civile se mobilise-t-elle – et comment ?
Les philosophes Mikhail Rykline, Mischa Gabowitsch et Michel Eltchaninoff, dissèqueront le poutinisme et les stratégies pour y résister. Avec les témoignages exceptionnelles de deux femmes engagées, Zara Mourtazalieva, ex-prisonnière de Poutine, et Oksana Shachko, artiste du groupe Femen.
Débat animé par Alexis Lacroix et par Galia Ackerman, écrivain et spécialiste de la Russie, qui rentre de Kiev et évoquera également les enjeux du Maïdan pour l’avenir de l’Europe.
Débat animé par Galia Ackerman et Alexis Lacroix
En partenariat avec le magazine Books
ENTRÉE LIBRE ET GRATUITE
Les séminaires de La Règle du jeu
Tous les dimanche à 11h,
au cinéma Saint-Germain
22 rue Guillaume Apollinaire
Paris 6ème.
Métro : Saint-Germain-des-Prés
Renseignements ou inscription à la newsletter :
redaction@laregledujeu.org
Avec le soutien de Pierre Bergé et de la fondation André Levy
Dimanche 16 février, à 11h.
Avec :
Mischa Gabowitsch, philosophe
Mikhail Rykline, philosophe
Michel Eltchaninoff, philosophe
et les témoignages d’Oksana Shachko, Femen
Zara Mourtazalieva, journaliste et blogueuse, ex-prisonnière du goulag de Poutine
La roche tarpéienne est proche du Capitole. Poutine, si fier des fastes de Sotchi, est-il en train, à force de ruse machiavélienne, de corruption, de gonflette autoritariste et de tentatives de déstabilisation de ses voisins (Géorgie) ou de soutien à des régimes « amis» (Ukraine), de lasser la patience de la communauté internationale ?
Espérons-le. Ce qui est sûr, c’est qu’il cherche, en attendant, à exporter en Europe, via les formations populistes – parmi lesquelles le Front national n’est pas en reste -, la doctrine qu’il a élaborée depuis son arrivée au Kremlin. A l’attention de ses concitoyens, des centaines de milliers de Russes vivant à l’étranger, mais aussi, désormais, des Européens, il prétend fédérer toutes les régressions politiques : discours antieuropéen, apologie d’une conception étroite de la souveraineté des Etats, lutte contre l’influence américaine, militantisme en faveur d’un traditionalisme raidi en matière de mœurs, prétendue défense de la chrétienté, discours ouvertement raciste dirigé contre l’immigration en Russie et en Europe, nostalgie de l’URSS, velléités de reconstruire l’empire sous forme d’eurasisme sont autant d’ingrédients d’une idéologie qui séduit de plus en plus de traditionnalistes européens qui ont peur du monde moderne. Ajoutez à cela le soutien systématique à tous les massacreurs (le dernier en date est Bachar al-Assad), ultra-relayé par tous les nationaux-populistes en Europe, et vous obtenez une idée approchante du précipice idéologique, particulièrement toxique, que l’homme fort de Russie a mis en circulation : le poutinisme.
Les fondements théoriques de ce discours sont-ils cohérents ? La politique qu’elle implique est-elle dangereuse pour la France, pour l’Allemagne, pour le reste du monde ? Quelle évolution démocratique reste à espérer ? La société civile se mobilise-t-elle – et comment ?
Les philosophes Mikhail Rykline, Mischa Gabowitsch et Michel Eltchaninoff, dissèqueront le poutinisme et les stratégies pour y résister. Avec les témoignages exceptionnelles de deux femmes engagées, Zara Mourtazalieva, ex-prisonnière de Poutine, et Oksana Shachko, artiste du groupe Femen.
Débat animé par Alexis Lacroix et par Galia Ackerman, écrivain et spécialiste de la Russie, qui rentre de Kiev et évoquera également les enjeux du Maïdan pour l’avenir de l’Europe.
Débat animé par Galia Ackerman et Alexis Lacroix
En partenariat avec le magazine Books
ENTRÉE LIBRE ET GRATUITE
Les séminaires de La Règle du jeu
Tous les dimanche à 11h,
au cinéma Saint-Germain
22 rue Guillaume Apollinaire
Paris 6ème.
Métro : Saint-Germain-des-Prés
Renseignements ou inscription à la newsletter :
redaction@laregledujeu.org
Avec le soutien de Pierre Bergé et de la fondation André Levy
Category
🗞
News