Le 14 juillet n'est pas que synonyme de feu d'artifice mais aussi de voitures brûlées, de poubelles incendiées et d'interpellations.
Des voitures retournées, en flammes, en guise de remparts. Des grappes d’individus, le visage sous une cagoule ou une capuche, armés de cocktails Molotov dans une main et de pierres dans l’autre. Des barrages de poubelles incendiées… Dans plusieurs quartiers marseillais, samedi soir, la Fête nationale avait des allures de "révolution urbaine" avec un goût amer de déjà vu. "Dans certaines villes, c’est pour la Saint-Sylvestre. Chez nous, c’est pour le 14-Juillet que ça flambe" , se désespère Pierre Carton, directeur départemental de la sécurité publique.
Malgré les 200 policiers nationaux répartis aux quatre coins de la ville, renforcés par 96 municipaux, Marseille n’a donc pas été épargnée par une série de violences urbaines qui ont éclaté dans certaines cités sensibles, notamment dans les quartiers Nord et Est de la ville. A Air Bel, à la Pomme, les CRS ont dû faire usage de gaz lacrymogènes pour refroidir les esprits.
En milieu de nuit, vers 3h du matin, une quarantaine de véhicules et quelque 150 poubelles avaient été incendiés. Les marins-pompiers ont en outre traité 200 feux d’herbe et 13 feux de détritus. "De 22 à 23h, le standard a traité 602 appels , souligne-t-on au Bataillon des marins-pompiers. Nous sommes intervenus 585 fois pour la seule journée du 14-Juillet" . Soit près du double que pour un jour ordinaire.
Une hausse d’activité d’autant plus épuisante que les secours ont, une nouvelle fois, été pris pour cibles. Comme la police, ils ont été confrontés à une trentaine de caillassages au cours de leurs interventions.
Des voitures retournées, en flammes, en guise de remparts. Des grappes d’individus, le visage sous une cagoule ou une capuche, armés de cocktails Molotov dans une main et de pierres dans l’autre. Des barrages de poubelles incendiées… Dans plusieurs quartiers marseillais, samedi soir, la Fête nationale avait des allures de "révolution urbaine" avec un goût amer de déjà vu. "Dans certaines villes, c’est pour la Saint-Sylvestre. Chez nous, c’est pour le 14-Juillet que ça flambe" , se désespère Pierre Carton, directeur départemental de la sécurité publique.
Malgré les 200 policiers nationaux répartis aux quatre coins de la ville, renforcés par 96 municipaux, Marseille n’a donc pas été épargnée par une série de violences urbaines qui ont éclaté dans certaines cités sensibles, notamment dans les quartiers Nord et Est de la ville. A Air Bel, à la Pomme, les CRS ont dû faire usage de gaz lacrymogènes pour refroidir les esprits.
En milieu de nuit, vers 3h du matin, une quarantaine de véhicules et quelque 150 poubelles avaient été incendiés. Les marins-pompiers ont en outre traité 200 feux d’herbe et 13 feux de détritus. "De 22 à 23h, le standard a traité 602 appels , souligne-t-on au Bataillon des marins-pompiers. Nous sommes intervenus 585 fois pour la seule journée du 14-Juillet" . Soit près du double que pour un jour ordinaire.
Une hausse d’activité d’autant plus épuisante que les secours ont, une nouvelle fois, été pris pour cibles. Comme la police, ils ont été confrontés à une trentaine de caillassages au cours de leurs interventions.
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