En diálogo con Exitosa, Elías Rodríguez, excongresista por La Libertad, informó que el Ministerio del Interior (Mininter) solo ha aumentado 1% de presupuesto desde el 2019.
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00:00Nous avons fait une couronne très rapide, dans une enquête amicable sur le MEF,
00:04de différentes institutions en ce qui concerne l'augmentation de son budget
00:08dans les derniers années, depuis l'année 2019 jusqu'à l'année 2024.
00:12Et seulement pour vous rappeler, entre le ministère public, le pouvoir judiciaire, la Contralorie,
00:17le bureau présidentiel et le ministère de l'Intérieur et le Congrès de la République,
00:23tous ont augmenté.
00:24Le Congrès de la République, depuis 2019 jusqu'à l'année qui s'est passée,
00:29a augmenté de 81% son budget.
00:32Pratiquement, il l'a presque dupliqué.
00:35Et là, il y a les bonnes, là, il y a ce que vous avez commenté
00:40il y a un instant à travers cette publication.
00:43C'est-à-dire que le Congrès, depuis 2019 jusqu'à l'année 2024,
00:47a augmenté de 81% son budget.
00:50Mais le ministère de l'Intérieur,
00:52un ministère qui a la responsabilité de sauver la vie des Perouvains,
00:57depuis l'année 2019 jusqu'à l'année 2024, a augmenté de 1% son budget.
01:02Alors, si nous n'avons pas un ministre qui défend les policiers
01:07pour les capaciter, pour leur donner la technologie, l'équipement qu'ils ont besoin,
01:12comment allons-nous, sans investissement,
01:14défendre et créer des résultats différents sur le thème de la sécurité citoyenne ?
01:18Pour ces raisons techniques,
01:22c'est-à-dire qu'en ces cinq dernières années,
01:25le budget du ministère de l'Intérieur n'a pas augmenté
01:28quand nous sommes dans la pire crise de sécurité de notre histoire.
01:51Nous n'avons pas les gens capables de résoudre notre problème.
01:54Et encore plus, ils ne se battent même pas pour les ressources.
01:57C'est-à-dire que je trouve quelque chose d'inacceptable en ce temps.
02:01Elias, j'ai une dernière question qui a à voir avec Daniel Abou Gattaz,
02:07qui, malheureusement, est mort hier.
02:11Il n'était pas précisément ami de vous,
02:14de la bancaire Pristano, n'est-ce pas ?
02:17Mais j'ai vérifié ce soir les débats,
02:24et, mon Dieu, qu'est-ce que c'est dommage de comparer le Congrès
02:27d'il y a quelques années avec ce qu'on a maintenant,
02:31il y a moins d'une décennie, regardez ça !
02:34Honnêtement, aujourd'hui, c'est difficile d'accepter,
02:39mais le Congrès de la République a plus de sombres que de lumières.
02:45Définitivement, la qualité de la représentation,
02:50avec honnêtes exceptions, est de moins en moins.
02:53Aujourd'hui, au lieu de renforcer le système de lutte contre la criminalité,
02:58depuis le Congrès et le pouvoir exécutif,
03:00ils font le milieu de cette situation.
03:03Et moi, j'ai eu la chance,
03:05et j'ai eu l'opportunité d'être trois fois élu congressiste de ma région,
03:09de connaître des personnes de grande valeur,
03:13des personnes qui, dans chaque campagne,
03:16apportaient de l'expérience ou de la jeunesse ou de l'âge
03:20qui projetaient, sûrement entre erreurs et réussites,
03:24toujours une plus grande décence pour les choses.
03:29Et dans ce sens, j'ai aussi connu Daniel Abou Gattaz,
03:31il me semble que, il y a 69 ans de son existence,
03:35c'est une âge très tôt dans ce temps pour partir.
03:39Et bien, je le rappelle avec sa véhémence,
03:42je le rappelle dans ces débats incendieux qui ont existé dans le Parlement,
03:47et c'est précisément, c'était une personne
03:50avec qui, en particulier, je n'ai presque pas eu de discrétions dans le Parlement,
03:57c'était un membre remarquable, à ce moment-là, du Parti nationaliste de Ollantumala.
04:03C'était le président du Parlement, dans ce temps-ci,
04:06que nous avons participé, et bien,
04:08ici, mes condoléances à la famille de Daniel Abou Gattaz,
04:13et j'espère que, dans ces temps du Parlement,
04:17qui, sûrement avec des difficultés,
04:19quand la presse indiquait quelque chose, quand le peuple se mobilisait,
04:23nous faisaient réfléchir sur beaucoup de choses.
04:25Sûrement, il y a une discussion sur l'accusation constitutionnelle,
04:28permettez-moi de vous parler des congressistes, mais,
04:31quand on va débattre un sujet qui, de toute façon, a quelque chose à voir avec eux,
04:34il devrait y avoir une qualité d'inhibition,
04:37de ne pas être directement dans le sujet,
04:40de ne pas générer des conditions pour qu'ils bénéficient,
04:44ou leurs partis, ou leurs groupes politiques.
04:47Il y a aussi des participations remarquables, c'est évident,
04:50mais, aujourd'hui, ce n'est pas le Congrès qui nous offre l'équilibre des pouvoirs.
04:56Si Mme Boluarte est là, c'est pour eux.
04:59Si on ne fait pas une enquête honnête, au Congrès de la République,
05:02sur la mort de cette ex-travailleuse,
05:05sur l'implication qu'elle a pour le Parlement,
05:07si on ne prend pas les mesures qui correspondent au pays,
05:11avec le ministre de l'Intérieur, je crois que tous devraient aller chez eux.
05:14Le Pérou a besoin de mesures extrêmes et radicales.
05:19C'aurait été la sortie la plus importante pour oxygéner à ce moment-là,
05:23et repartir à nouveau.
05:25On ne sait plus quand il va se toucher au fond pour repartir à nouveau.
05:29Et cela doit changer.
05:31Seulement quelques mots finaux.
05:34Mme Acuña est en train d'inviter à une marche.
05:38Je pense que c'est le plus pertinent.
05:40Que ce soit l'Eglise,
05:42que ce soient les grémiens,
05:45que ce soient les étudiants, que ce soient toutes les familles.
05:48Que peut-être ce soit un dimanche et qu'on soit tous en famille.
05:51Et sortir à la rue, oui, avec nos autorités,
05:54mais que la convocation soit faite par des personnes qui sont au-dessus
05:57du bien et du mal.
05:59Et que notre expression soit écoutée dans le peuple,
06:02qu'elle soit écoutée dans tout le Pérou.
06:04Parce que ce que nous vivons aujourd'hui ne peut pas se répéter dans notre histoire.