Les 362 participantes, réparties en 183 équipages, ont franchi ce jeudi après-midi à Ciboure, partenaire du raid, la ligne de départ de la 12e édition du Trophée Roses des Sables, rallye éco-solidaire 100% féminin. Devant elles, 10 jours d’aventure à travers les routes de France, d’Espagne et les pistes du Maroc.
L’effervescence règne sur le port d’habitude si tranquille de Socoa. Dans quelques heures, Jean-Jacques Rey, directeur de course du Trophée Roses des Sables, libérera l’immense vague rose du Raid. Depuis 8 heures du matin, les équipes techniques, administratives et médicales de l’organisateur Desertours procèdent aux dernières vérifications, avant la pose du fameux « sticker » (numéro de la voiture) ultime sésame et première émotion à l’orée de l’aventure. Pour sa 12e édition, le Trophée Roses des Sables affiche une affluence record : 362 participantes venues de France, de Belgique, du Québec, d’Espagne ou encore de Suisse, réparties en 183 équipages, dont 173 4×4 6SSV (type de buggys) et 4 quads. Trois tonnes de nourriture ont été collectées par l’association « Roses Solidaire » qui permettront à la Croix Rouge de distribuer 7000 repas. Un Trophée partenaire cette année de l’association « Le Cancer du Sein Parlons-en » et dont l’une des participants fête de ses deux ans de rémission de la maladie.
Si quelques gouttes accompagnent le lever du jour, le soleil ne tarde pas à se lever en même temps que monte l’excitation. Colette et Sylvie, équipage 235, participent à leur premier Trophée. « On est des Bleues, pas des Roses ! », s’amusent les deux quinquas autoproclamées « Roses de l’Esterel ». Il y a 20 ans, Colette participait au Paris-Dakar, dans l’équipe d’assistance. Elle s’était alors juré de faire un jour « son propre rallye ». « Notre but, c’était d’être sur la ligne de départ, glisse-t-elle. On vient ici pour la chaleur, l’ambiance, les enfants… » Le rallye, Geneviève et Sylvie, équipage 233, l’ont déjà vécu à trois reprises. « Ce n’est jamais pareil. Il y a toujours des émotions, des images nouvelles, s’enflamme Geneviève. Si je décris l’expérience, je pleure ! Le peuple marocain est terriblement attachant, avide de faire découvrir son pays. » Si elles avouent un léger pincement au cœur à l’idée de quitter leurs familles, l’excitation l’emporte à l’idée de retrouver le désert.
D’un équipage à l’autre, les histoires et anecdotes se multiplient déjà. Barbara la sage-femme a accouché deux fois Delphine sa coéquipière. Ensemble, elles forment l’équipage 300 et n’ont négligé aucun détail lors de la préparation de leur expédition : 5 jours de stage de conduite, des sorties à vélo couplées à des séances répétées à la salle de sport… Les vacances d’été ont même été largement occupées par de grosses sessions de 4×4 dans le massif central. Leur plus grande inquiétude ? Se séparer de leurs enfants. « Ils sont fiers et se sont invertis avec nous, raconte Delphine. On les appellera tous les jours ! Ils comptent déjà les dodos qui les séparent de notre retour avec leurs papas… »
Avant de découvrir la magnifique diversité des décors marocains, la traversée de l’Espagne attend les participantes. Lors du briefing inaugural de l’aventure, Jean-Jacques Rey leur a fixé rendez-vous à Algéciras à 17h30 tout en dévoilant quelques informations sur le parcours à venir… « Il sera encore plus beau et plus difficile que l’année dernière, a ainsi lancé le directeur de course. Vous êtes tombées sur la mauvaise année ! On a été ébahi par le parcours… » Et de conclure dans un cri : « 5, 4, 3, 2, 1, départ ! » Une annonce saluée quelques minutes plus tard par des dizaines de coups de klaxons, le vrai signe du départ.
L’effervescence règne sur le port d’habitude si tranquille de Socoa. Dans quelques heures, Jean-Jacques Rey, directeur de course du Trophée Roses des Sables, libérera l’immense vague rose du Raid. Depuis 8 heures du matin, les équipes techniques, administratives et médicales de l’organisateur Desertours procèdent aux dernières vérifications, avant la pose du fameux « sticker » (numéro de la voiture) ultime sésame et première émotion à l’orée de l’aventure. Pour sa 12e édition, le Trophée Roses des Sables affiche une affluence record : 362 participantes venues de France, de Belgique, du Québec, d’Espagne ou encore de Suisse, réparties en 183 équipages, dont 173 4×4 6SSV (type de buggys) et 4 quads. Trois tonnes de nourriture ont été collectées par l’association « Roses Solidaire » qui permettront à la Croix Rouge de distribuer 7000 repas. Un Trophée partenaire cette année de l’association « Le Cancer du Sein Parlons-en » et dont l’une des participants fête de ses deux ans de rémission de la maladie.
Si quelques gouttes accompagnent le lever du jour, le soleil ne tarde pas à se lever en même temps que monte l’excitation. Colette et Sylvie, équipage 235, participent à leur premier Trophée. « On est des Bleues, pas des Roses ! », s’amusent les deux quinquas autoproclamées « Roses de l’Esterel ». Il y a 20 ans, Colette participait au Paris-Dakar, dans l’équipe d’assistance. Elle s’était alors juré de faire un jour « son propre rallye ». « Notre but, c’était d’être sur la ligne de départ, glisse-t-elle. On vient ici pour la chaleur, l’ambiance, les enfants… » Le rallye, Geneviève et Sylvie, équipage 233, l’ont déjà vécu à trois reprises. « Ce n’est jamais pareil. Il y a toujours des émotions, des images nouvelles, s’enflamme Geneviève. Si je décris l’expérience, je pleure ! Le peuple marocain est terriblement attachant, avide de faire découvrir son pays. » Si elles avouent un léger pincement au cœur à l’idée de quitter leurs familles, l’excitation l’emporte à l’idée de retrouver le désert.
D’un équipage à l’autre, les histoires et anecdotes se multiplient déjà. Barbara la sage-femme a accouché deux fois Delphine sa coéquipière. Ensemble, elles forment l’équipage 300 et n’ont négligé aucun détail lors de la préparation de leur expédition : 5 jours de stage de conduite, des sorties à vélo couplées à des séances répétées à la salle de sport… Les vacances d’été ont même été largement occupées par de grosses sessions de 4×4 dans le massif central. Leur plus grande inquiétude ? Se séparer de leurs enfants. « Ils sont fiers et se sont invertis avec nous, raconte Delphine. On les appellera tous les jours ! Ils comptent déjà les dodos qui les séparent de notre retour avec leurs papas… »
Avant de découvrir la magnifique diversité des décors marocains, la traversée de l’Espagne attend les participantes. Lors du briefing inaugural de l’aventure, Jean-Jacques Rey leur a fixé rendez-vous à Algéciras à 17h30 tout en dévoilant quelques informations sur le parcours à venir… « Il sera encore plus beau et plus difficile que l’année dernière, a ainsi lancé le directeur de course. Vous êtes tombées sur la mauvaise année ! On a été ébahi par le parcours… » Et de conclure dans un cri : « 5, 4, 3, 2, 1, départ ! » Une annonce saluée quelques minutes plus tard par des dizaines de coups de klaxons, le vrai signe du départ.
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