Celui qui a déjà tenu l’intégralité de l’émission On n’est pas couché devant son poste de télévision fait un pas en avant.
DR: Canal +
C’est toujours la même histoire : un samedi soir maussade où on préférerait mourir plutôt que se confronter aux fâcheux déjà supportés toute une semaine.
Par curiosité et -il faut bien l’avouer- par faiblesse, on allume la télévision. Avec son air de garnement malicieux et sans trop d’esprit Laurent Ruquier est toujours là, berçant les engourdis du samedi soir. C’est donc le meilleur moment pour que les secrétaires d’Etat et porte paroles de tous poils nous prennent par derrière et nous mènent au lit en laissant tout de même leur petite emprunte dans ce qu’il nous reste de cerveau disponible. Bien sûr, quelques artistes populaires sont là pour faire passer la pilule. Il y a la grande gueule, l’humoriste et l’actrice engagée dans la lutte pour les sans papiers. On attend donc le dérapage. Le moment où le haut fonctionnaire se fait remonter les bretelles par un acteur qui fait du zèle. Et tout en le divertissant, on passe pour proche du peuple ; qui pour l’heure est ravi. Et l’équipe de Laurent Ruquier sait s’y prendre.
Au milieu de l’arène il y a Eric Naulleau, le critique acerbe. En 1993 Eric Naulleau voit assez loin pour fonder la maison d’édition L’Esprit des péninsules et se faire éditeur de littérature d’Europe de l’Est. En tant qu’auteur il écrit Au secours, Houellebecq revient ! ou Le Jourde & Naulleau, deux pamphlets sur la littérature contemporaine. Mais l’intéressé peut tout aussi bien vous expliquer qu’il est un « fan hard-core » d’Emmanuel Bove que vous raconter son premier concert des Cramps… Alors Eric Naulleau serait fréquentable, finalement ?
Réalisé par Victor H pour Gonzaï (novembre 2008)
www.gonzai.com
DR: Canal +
C’est toujours la même histoire : un samedi soir maussade où on préférerait mourir plutôt que se confronter aux fâcheux déjà supportés toute une semaine.
Par curiosité et -il faut bien l’avouer- par faiblesse, on allume la télévision. Avec son air de garnement malicieux et sans trop d’esprit Laurent Ruquier est toujours là, berçant les engourdis du samedi soir. C’est donc le meilleur moment pour que les secrétaires d’Etat et porte paroles de tous poils nous prennent par derrière et nous mènent au lit en laissant tout de même leur petite emprunte dans ce qu’il nous reste de cerveau disponible. Bien sûr, quelques artistes populaires sont là pour faire passer la pilule. Il y a la grande gueule, l’humoriste et l’actrice engagée dans la lutte pour les sans papiers. On attend donc le dérapage. Le moment où le haut fonctionnaire se fait remonter les bretelles par un acteur qui fait du zèle. Et tout en le divertissant, on passe pour proche du peuple ; qui pour l’heure est ravi. Et l’équipe de Laurent Ruquier sait s’y prendre.
Au milieu de l’arène il y a Eric Naulleau, le critique acerbe. En 1993 Eric Naulleau voit assez loin pour fonder la maison d’édition L’Esprit des péninsules et se faire éditeur de littérature d’Europe de l’Est. En tant qu’auteur il écrit Au secours, Houellebecq revient ! ou Le Jourde & Naulleau, deux pamphlets sur la littérature contemporaine. Mais l’intéressé peut tout aussi bien vous expliquer qu’il est un « fan hard-core » d’Emmanuel Bove que vous raconter son premier concert des Cramps… Alors Eric Naulleau serait fréquentable, finalement ?
Réalisé par Victor H pour Gonzaï (novembre 2008)
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