RICHARD FAUGUET, Sans titre, 1996-2004
Richard Fauguet, « artiste pirate » ? C’est en ces termes que Pascal Pique décrit cet artiste prolifique qui, depuis bientôt trente ans, produit une œuvre dont l’éclectisme apparent n’occulte pas la singulière cohérence. Ses
objets détournés, trafiqués, bidouillés, composés de matériaux de toutes sortes, ses dessins par centaines répondent tous au principe du montage.
Puisant sa matière première dans le quotidien le plus banal comme dans les mass media, le cinéma de science-fiction ou le sport populaire, tout autant que dans l’histoire de l’art moderne, il assemble, détourne, combine
les images en un précipité qui confère une énergie dadaïste à sa création.
Maniant avec brio les calembours visuels, Fauguet crée une œuvre toujours ludique, apparemment légère, dont il cultive le côté « brocante» pour mieux tourner en dérision l’art sérieux.
Richard Fauguet, « artiste pirate » ? C’est en ces termes que Pascal Pique décrit cet artiste prolifique qui, depuis bientôt trente ans, produit une œuvre dont l’éclectisme apparent n’occulte pas la singulière cohérence. Ses
objets détournés, trafiqués, bidouillés, composés de matériaux de toutes sortes, ses dessins par centaines répondent tous au principe du montage.
Puisant sa matière première dans le quotidien le plus banal comme dans les mass media, le cinéma de science-fiction ou le sport populaire, tout autant que dans l’histoire de l’art moderne, il assemble, détourne, combine
les images en un précipité qui confère une énergie dadaïste à sa création.
Maniant avec brio les calembours visuels, Fauguet crée une œuvre toujours ludique, apparemment légère, dont il cultive le côté « brocante» pour mieux tourner en dérision l’art sérieux.
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Art et design