Gédéon a mal. Ah, depuis son exil ghanéen, le chanteur ivoirien pro-Gbagbo hurle sa douleur. Il pleure l'Afrique, son chant qui déchire l'espace se décline en version reggae.« On nait et on vit / On vit et on meurt Mais comment on meurt ? / Cela dépend de comment on vit / Kwame N'Krumah a été incompris et tué / On a tous appris la tragique disparition de Patrice Lumumba / Thomas Sankara, avant-hier, a été assassiné / Nelson Mandela, la moitié d'une vie en prison Hier, sous tes yeux, Laurent Gbagbo a été kidnappé / Woody de Mama, Gbagbo ayoka ! / Mouammar Kadhafi le père de l'unité africaine humilié / Alors Afrique, quelle est ta dignité ? ». Ainsi se révolte le chanteur qu'on n'avait jamais vu dans une telle posture. L'exil l'inspire. Gédéon sonne l'assaut pour la libération de l'Afrique. C'est un dialogue qu'il engage si fort avec l'Afrique de ses ancêtres sur la condition de ces leaders et l'attitude des blancs à vouloir toujours exploiter l'Afrique et ses dignes fils.
Category
🎵
Musique