Extrait du "Parcours de chercheurs" de Jean Faucher, chercheur en génie électrique, professeur émérite de l'Institut national polytechnique de Toulouse.
Jean Faucher a consacré une partie de son activité de chercheur à l'étude du traitement de l'information pour la modélisation, la surveillance et le diagnostic des machines électriques. Par goût et grâce, notamment, à son expérience passée d'expatrié, Jean Faucher a été chargé des relations internationales de l'INPT. Les machines à réluctance variable ont été l'objet principal de son doctorat d'Etat soutenu en 1981. Durant 13 ans, il a été, au sein du Laboratoire LEEI de l'ENSEEIHT, responsable du groupe de recherche sur la commande par calculateurs des ensembles machines-convertisseurs. Au cours de sa carrière, il a, par ailleurs, présidé le jury de l'agrégation de Physique Appliquée.
SCRIPT : "En général, dans l'industrie traditionnelle, on a tendance à construire, à faire un essai, on fait un prototype, on fait un essai, on regarde ce que cela donne, etc., mais on s'aperçoit que c'est cher de faire un prototype, c'est cher de faire des essais. Donc de pouvoir avoir une sécurité de résultat à partir d'essais virtuels menés sur un simulateur, un ordinateur ou un circuit électronique, c'est un gain de temps et c'est aussi une énorme possibilité de conception. C'est-à-dire que quand vous faites un prototype, vous en faites un deuxième, un troisième, et il faut vraiment réfléchir entre les deux sur les évolutions que l'on va faire. Avec le simulateur, c'est nettement plus facile parce qu'on a déjà au cœur du simulateur les équations qui régissent le système.
On a donc travaillé énormément sur les simulateurs jusqu'à arriver à concevoir dans l'équipe et à faire des émulateurs c'est-à-dire des objets dont le comportement vu de l'extérieur est strictement identique au comportement de la réalité c'est-à-dire une machine électrique par exemple. D'autre part, ..."
Jean Faucher a consacré une partie de son activité de chercheur à l'étude du traitement de l'information pour la modélisation, la surveillance et le diagnostic des machines électriques. Par goût et grâce, notamment, à son expérience passée d'expatrié, Jean Faucher a été chargé des relations internationales de l'INPT. Les machines à réluctance variable ont été l'objet principal de son doctorat d'Etat soutenu en 1981. Durant 13 ans, il a été, au sein du Laboratoire LEEI de l'ENSEEIHT, responsable du groupe de recherche sur la commande par calculateurs des ensembles machines-convertisseurs. Au cours de sa carrière, il a, par ailleurs, présidé le jury de l'agrégation de Physique Appliquée.
SCRIPT : "En général, dans l'industrie traditionnelle, on a tendance à construire, à faire un essai, on fait un prototype, on fait un essai, on regarde ce que cela donne, etc., mais on s'aperçoit que c'est cher de faire un prototype, c'est cher de faire des essais. Donc de pouvoir avoir une sécurité de résultat à partir d'essais virtuels menés sur un simulateur, un ordinateur ou un circuit électronique, c'est un gain de temps et c'est aussi une énorme possibilité de conception. C'est-à-dire que quand vous faites un prototype, vous en faites un deuxième, un troisième, et il faut vraiment réfléchir entre les deux sur les évolutions que l'on va faire. Avec le simulateur, c'est nettement plus facile parce qu'on a déjà au cœur du simulateur les équations qui régissent le système.
On a donc travaillé énormément sur les simulateurs jusqu'à arriver à concevoir dans l'équipe et à faire des émulateurs c'est-à-dire des objets dont le comportement vu de l'extérieur est strictement identique au comportement de la réalité c'est-à-dire une machine électrique par exemple. D'autre part, ..."
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