Manifestation pro-Gbagbo à Paris
PARIS (Reuters) - Plusieurs centaines d'Ivoiriens ont manifesté dimanche à Paris leur soutien au président sortant Laurent Gbagbo malgré le soutien apporté par la communauté internationale à son rival Alassane Ouattara.
"Nous voulons Laurent Gbagbo, c'est le peuple qui l'a choisi", chantaient les manifestants réunis place de la République sous la surveillance de nombreux policiers.
Depuis le second tour, le 28 novembre, de l'élection présidentielle, la Côte d'Ivoire compte deux présidents.
Alassane Ouattara a été proclamé vainqueur par la Commission électorale indépendante et est soutenu par la communauté internationale, et Laurent Gbagbo a été déclaré élu par un Conseil constitutionnel acquis à sa cause et disposant de l'appui des chefs de l'armée.
Nicolas Sakory a lancé vendredi un ultimatum à Laurent Gbagbo, l'enjoignant d'accepter la victoire d'Alassane Ouattara avant dimanche soir, sous peine d'être frappé de sanctions.
"Nicolas Sarkozy n'a pas le droit de donner des ordres à notre pays", a déclaré un manifestant.
"Laurent Gbagbo a été démocratiquement élu, on veut cet homme, on veut qu'il soit notre président, il nous a toujours gouvernés normalement", disait un autre. "On ne veut pas Alassane Ouattara et, je vous le dis, Alassane Ouattara ne sera jamais président de la Côte d'Ivoire."
La tension entre Laurent Gbagbo et les forces étrangères chargées du maintien de la paix est montée d'un cran après le refus de l'Onu de quitter la Côte d'Ivoire comme le président sortant l'exige.
Clotaire Achi et Yves Clarisse
PARIS (Reuters) - Plusieurs centaines d'Ivoiriens ont manifesté dimanche à Paris leur soutien au président sortant Laurent Gbagbo malgré le soutien apporté par la communauté internationale à son rival Alassane Ouattara.
"Nous voulons Laurent Gbagbo, c'est le peuple qui l'a choisi", chantaient les manifestants réunis place de la République sous la surveillance de nombreux policiers.
Depuis le second tour, le 28 novembre, de l'élection présidentielle, la Côte d'Ivoire compte deux présidents.
Alassane Ouattara a été proclamé vainqueur par la Commission électorale indépendante et est soutenu par la communauté internationale, et Laurent Gbagbo a été déclaré élu par un Conseil constitutionnel acquis à sa cause et disposant de l'appui des chefs de l'armée.
Nicolas Sakory a lancé vendredi un ultimatum à Laurent Gbagbo, l'enjoignant d'accepter la victoire d'Alassane Ouattara avant dimanche soir, sous peine d'être frappé de sanctions.
"Nicolas Sarkozy n'a pas le droit de donner des ordres à notre pays", a déclaré un manifestant.
"Laurent Gbagbo a été démocratiquement élu, on veut cet homme, on veut qu'il soit notre président, il nous a toujours gouvernés normalement", disait un autre. "On ne veut pas Alassane Ouattara et, je vous le dis, Alassane Ouattara ne sera jamais président de la Côte d'Ivoire."
La tension entre Laurent Gbagbo et les forces étrangères chargées du maintien de la paix est montée d'un cran après le refus de l'Onu de quitter la Côte d'Ivoire comme le président sortant l'exige.
Clotaire Achi et Yves Clarisse
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