Procès Bemba: le double language de Moreno Ocampo
Luis Moreno O’campo n’aurait retenu aucun grief contre l’ancien président Ange-Félix Patassé encore moins contre tout autre acteur centrafricain ou africain ayant participé à la guerre dont les effets ont donné lieu au procès qui l’oppose à Jean-Pierre Bemba devant la CPI et dont l’ouverture a eu lieu hier lundi à La Haye. La défense, représentée par Me Liriss NKuebe, a plaidé non coupable, en révélant que le président du MLC avait agi sous le couvert de l’Union africaine et de la SADC. Ce qui impliquerait la responsabilité des autorités centrafricaines de l’époque.
A considérer les déclarations du bureau du Procureur Luis Moreno O’campo, des représentants légaux des victimes et celle de la défense du prévenu Jean-Pierre Bemba Gombo devant la chambre de première instance III à l’ouverture de l’audience d’hier lundi, la bataille s’annonce âpre entre l’accusation et la défense devant la Cour pénale internationale (CPI).
D’entrée de jeu, le bureau du Procureur a soutenu ne pas avoir des preuves sur Ange-Félix Patassé, le président en fonction qui avait pourtant fait appel au leader du MLC. Selon l’accusation, François Bozizé, rebelle à l’époque, encore moins Ange-Félix Patassé, n’auraient pas eu d’armée ou de troupes au moment de la commission des faits ; seules les troupes du Mouvement de Libération du Congo (MLC) auraient régné en maître sur le terrain des opérations en République Centrafricaine.
« Au début, nous pensions que Bemba et Patassé étaient les plus responsables mais les éléments de preuve montrent que les troupes qui ont commis les crimes étaient sous le contrôle de Bemba », a déclaré Luis Moreno O’campo
Selon l’accusation, le président Ange-Félix Patassé n’avait pas le contrôle sur les troupes du Mouvement de libération du Congo (MLC).
Luis Moreno O’campo n’aurait retenu aucun grief contre l’ancien président Ange-Félix Patassé encore moins contre tout autre acteur centrafricain ou africain ayant participé à la guerre dont les effets ont donné lieu au procès qui l’oppose à Jean-Pierre Bemba devant la CPI et dont l’ouverture a eu lieu hier lundi à La Haye. La défense, représentée par Me Liriss NKuebe, a plaidé non coupable, en révélant que le président du MLC avait agi sous le couvert de l’Union africaine et de la SADC. Ce qui impliquerait la responsabilité des autorités centrafricaines de l’époque.
A considérer les déclarations du bureau du Procureur Luis Moreno O’campo, des représentants légaux des victimes et celle de la défense du prévenu Jean-Pierre Bemba Gombo devant la chambre de première instance III à l’ouverture de l’audience d’hier lundi, la bataille s’annonce âpre entre l’accusation et la défense devant la Cour pénale internationale (CPI).
D’entrée de jeu, le bureau du Procureur a soutenu ne pas avoir des preuves sur Ange-Félix Patassé, le président en fonction qui avait pourtant fait appel au leader du MLC. Selon l’accusation, François Bozizé, rebelle à l’époque, encore moins Ange-Félix Patassé, n’auraient pas eu d’armée ou de troupes au moment de la commission des faits ; seules les troupes du Mouvement de Libération du Congo (MLC) auraient régné en maître sur le terrain des opérations en République Centrafricaine.
« Au début, nous pensions que Bemba et Patassé étaient les plus responsables mais les éléments de preuve montrent que les troupes qui ont commis les crimes étaient sous le contrôle de Bemba », a déclaré Luis Moreno O’campo
Selon l’accusation, le président Ange-Félix Patassé n’avait pas le contrôle sur les troupes du Mouvement de libération du Congo (MLC).
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