• il y a 14 ans
Dandora, la plus grande montagne d’ordures du Kenya. On y décharge 2.000 tonnes de déchets par jour et 10.000 personnes y cherchent des restes d’aliments ou d’autres détritus qu’ils pourront vendre pour quelques cents.D’après l’expérience des organisations d’aide humanitaire, le soutien aux initiatives locales est le moyen le plus efficace, parce qu’il agit à long terme. Mais dans des cas de famine, de pauvreté ou de réfugiés, les secours doivent être rapides, et arrivent généralement sous forme de crédits internationaux à taux réduits. Et, depuis la crise, cet argent est devenu rare.Au printemps dernier, la Banque Mondiale avait elle-même tiré la sonnette d’alarme : 700.000 enfants africains pourraient mourir chaque année à cause de la récession mondiale... Mais pour ces enfants qui survivent encore, aucun budget n’est prévu, malgré les plans de sauvetage s’élevant à plusieurs milliards de dollars, orchestrés partout dans le monde depuis la crise financière.