L'ancien préfet, Michel Auboin, sur les auteurs de violences de plus en plus jeunes : «Il faut des accompagnants pour les parents. Aujourd'hui, personne ne rentre dans les familles»
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Oui, on parle de très jeunes. Alors, il n'y a pas très longtemps que j'ai écrit un article sur ce sujet,
00:05parce que, ou je soulignais en tout cas, qu'on avait une masse de très jeunes déscolarisés du collège,
00:13c'est-à-dire à partir de la 5e en gros, qui sont sans doute environ 300 000 en France,
00:18et qui sont le noyau dur de ceux qui nous posent le plus de problèmes.
00:22Donc, ce n'est pas tellement étonnant qu'on ait des enfants de 12-11 ans dans cette catégorie.
00:26Et je pense, et c'est ce que je disais, ça n'a été suivi d'aucun écho,
00:32mais que les 600 millions qu'on consacre à la politique de l'huile chaque année,
00:36on devrait juste les mettre sur ces 300 000 jeunes.
00:39Ça ne ferait d'ailleurs pas beaucoup d'argent pour chacun.
00:41Alors, non pas pour les payer, mais pour mettre en place de nouveaux types de métiers,
00:45et en particulier les accompagnants des parents.
00:48Parce que c'est bien de dire les parents, mais sauf qu'il n'y a pas de structure.
00:51Il n'y a personne qui va chez les parents.
00:53Aujourd'hui, il n'y a personne qui ne rentre dans les familles pour dire,
00:56écoutez, là, ça ne veut pas, ce n'est pas comme ça qu'on élève un enfant.
00:59Vous voyez comment il dérive, etc.
01:00Donc, il y a un métier à réinventer.
01:02Sous-titrage Société Radio-Canada
01:04Sous-titrage Société Radio-Canada