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NewsTranscription
00:00Le 10h midi, Sud Radio Média, Christine Bouillaud, Gilles Anzmann.
00:05Bonjour à tous, bonjour à toutes, la dernière de la semaine, bonjour Gilles.
00:08Bonjour Christine.
00:09Petite forme.
00:11Petite forme.
00:12Vous ne me donnerez pas le nom de votre médecin ?
00:13Oh, mais si, c'est le docteur Legrand.
00:16On l'embrasse.
00:17En tous les cas, on vous souhaite de retrouver une voix tonitruante.
00:21Pour l'indie, pour le retour de Valérie.
00:24Pour le retour de Valérie Expert.
00:25Pour l'instant, on est ravis de recevoir José Daillon.
00:28Bonjour José, comment ça va ?
00:30Ça va, merci de me recevoir.
00:32On est ravis, on est ravis de vous recevoir.
00:34Exactement, ce soir, Capitaine Marleau, avec ce numéro, cet épisode,
00:39l'ami français sur France 2, 21h10, 10 ans du Capitaine Marleau,
00:43mais moi j'ai découvert, c'est mon petit côté sudiste,
00:47José Daillon, Toulousaine, de naissance.
00:50Oui, mais par accident, on va dire.
00:52Oui, mais c'est cette petite anecdote que je trouvais savoureuse.
00:56Parce qu'en fait, comme vous savez, mon père chantait au Capitole de Toulouse.
01:00Son mentor, c'était Pierre Nougaro.
01:03Le papa de Claude, chanteur du Capitole aussi.
01:06C'était un grand bariton d'opéra, enfin d'un chanteur lyrique.
01:10La mère de Pierre Nougaro, c'était Maman Cécile.
01:14C'est pour ça que Claude a appelé sa fille Cécile.
01:17Et elle était sage-femme.
01:19Et donc, c'est elle qui a accouché ma mère quand je suis née.
01:23Et votre papa chantait le jour de votre naissance, je crois ?
01:26Il chantait Carmen. C'est pour ça que je m'appelle José.
01:28Voilà, Don José.
01:30Alors ça, c'est épouvantable parce que, honnêtement,
01:33je trouve que c'est le personnage le plus nié des opéras.
01:38Je trouve ce personnage absolument stupide.
01:41Et vous n'avez jamais tourné dans votre ville natale ?
01:43Mais non, mais j'aimerais bien, parce que c'est une très belle ville.
01:46Je ne peux pas dire le contraire, évidemment.
01:47Non, non, c'est magnifique.
01:48Ben écoutez, on fait un appel si vous voulez venir.
01:50Appel d'offre, on va dire.
01:51Appel d'offre à la mairie de Toulouse.
01:52Et comment vous choisissez justement les endroits où vous tournez les marts le haut ?
01:55Ben, ça dépend des scénarii, vous voyez.
01:58Ça dépend aussi des disponibilités des régions,
02:03parce qu'il y a aussi normalement des aides de région.
02:06Quelquefois, on n'en a pas, et bien on tourne sans aide.
02:10C'est fâcheux.
02:12C'est moins facile.
02:13Et pour une ville, c'est une équipe de combien de personnes qu'elle doit accueillir ?
02:16Je ne sais pas, on est une cinquantaine environ.
02:18Ah oui ?
02:19Oui, oui.
02:20C'est vrai que le fait d'être d'une cinquantaine, c'est qu'on est une cinquantaine
02:22pendant la préparation et pendant tout le tournage.
02:25Donc il y a évidemment beaucoup d'émulation, vous voyez.
02:29Et vous, vous aimez être dans le même hôtel que vos techniciens ?
02:33Tout le monde se mélange ?
02:34Non, avec mes acteurs.
02:35Avec vos acteurs ?
02:36Oui.
02:37Moi, je ne me mélange pas trop.
02:38Ah, d'accord.
02:39Non, mais parce que de toute façon, c'est pas une question de se mélanger ou pas.
02:42Les techniciens aiment beaucoup, par exemple, être dans des hôtels appart,
02:46avec des cuisines, etc.
02:48Moi, quand je suis à l'hôtel, j'aime être à l'hôtel, je ne suis pas obligé d'y avoir une cuisine.
02:51Donc moi, j'ai besoin d'être avec mes acteurs.
02:54Mais au 4 Rings, vous mangez avec les techniciens ou les comédiens ?
02:57Bien évidemment, oui.
02:58Mais je mangerai peu.
02:59C'est vrai ? Sur un tournage ?
03:00Très peu.
03:01José Daillon, une autre invitée ce matin pour parler de Capitaine Marleau,
03:06cet épisode ce soir sur France de l'ami français.
03:09On parlera aussi de cet épisode inédit qui a été diffusé la semaine dernière
03:12avec Émilie Dequenne, son dernier tournée.
03:14Cette sublime actrice qui nous a écouté.
03:16On peut voir sur france.tv, on peut voir tous les Marleaux sur france.tv.
03:19Et puis Paris 1ère a racheté aussi des Marleaux.
03:22Ils font un carton d'audience grâce à Capitaine Marleau.
03:25Allez, on y va pour le zapping.
03:31Hier, juste un peu avant le...
03:34Je ne sais pas si je vais aller jusqu'au bout.
03:36Peu avant le direct, on apprenait la mort du journaliste Daniel Bilalian.
03:40Au même moment, chez Pascal Praud, la nouvelle tombait évidemment sur ces news.
03:45Ils avaient géré un rôle en plateau.
03:47Et il a réagi à ce décès.
03:49Et puis vous allez voir, il était au courant de sa mort.
03:51Il avait commencé, je crois, à l'Union de Reims.
03:54Et ensuite, il est entré à l'andaine 2 au service politique.
03:56Et puis ensuite, il a présenté les journaux, 13h, 20h, le week-end.
04:00Il a dansé Star à la barre avec Catherine Barman.
04:03Et puis ensuite, je suis très touché.
04:06Parce que je l'ai appris hier soir, très tard.
04:09Et je l'avais eu au téléphone.
04:11Malheureusement, déjà, il y a trois semaines,
04:13je l'ai apporté son téléphone tellement il était en stade terminal.
04:16C'était un mec formidable, quoi.
04:18C'était un ami et un grand patron.
04:20Il était journaliste viscéral.
04:23C'est-à-dire qu'il continuait de lire toute la presse et de suivre la politique
04:27et de vous suivre le matin.
04:31Et en même temps, à un moment de sa vie, en 2005,
04:34on lui a dit, tu vas devenir directeur des sports.
04:36Ce n'était pas son truc.
04:38Il s'est transformé complètement
04:40en grand patron, négociateur.
04:43Et pendant 11 ans, de 2005 à 2016,
04:47il a permis à France Télévisions de continuer à avoir tous les grands événements.
04:50C'est Daniel.
04:52Joli hommage de Gérard Rolls.
04:55Un grand professionnel, finalement, Daniel Pignallion.
04:57C'est quelqu'un qui a marqué la télévision, c'est sûr.
04:59Daniel Pignallion avait un point commun avec José Daillon.
05:02C'est-à-dire qu'il était cash et qu'il disait les choses quand il y avait à les dire.
05:08Comme dans cet archive du Figaro TV de 2018.
05:11Rendez compte, 2018, vous allez écouter.
05:14Il réagissait à la montée de Jean-Luc Mélenchon.
05:17Ça l'énervait.
05:18Quand j'entends Jean-Luc Mélenchon, moi, depuis la campagne électorale,
05:21je trouve que c'est vraiment la dernière tournée d'une vedette.
05:24C'est Johnny Hallyday dans sa dernière tournée.
05:26Il essaie de...
05:27Sans le public.
05:28Sans le public.
05:29Il a un côté Kamelot, quoi.
05:31C'est les trois stylos pour 100 francs.
05:32Quand vous rentrez chez vous, il n'y en a pas un qui écrit.
05:34Parce qu'il est en train de tromper des braves gens.
05:36Non, mais moi, je ne le trouve pas drôle, Mélenchon.
05:38C'est le dernier numéro.
05:39Il devient vulgaire.
05:40Il devient ordinaire.
05:42Et effectivement, il fait plaisir à des gens qui sont dans l'ennui.
05:45Ça leur fait plaisir.
05:46Il y a un côté Poujadis.
05:47Mais ce qui me choque, moi, c'est qu'il trompe des braves gens.
05:50Parce que les gens qui vont à ses meetings,
05:51ou les gens qui votent pour lui, sont des braves gens.
05:53Et ça, je ne supporte pas qu'un homme politique intelligent trompe les gens.
05:57M. Zedayan, vous faites tourner des guests dans vos épisodes.
06:01Des hommes ou des femmes politiques, vous les avez déjà fait tourner ?
06:04Non, pas du tout.
06:05Parce que moi, si je fais ce métier,
06:08c'est parce que j'aime par-dessus tout le rapport aux acteurs et aux actrices.
06:12Et les hommes politiques sont de très bons acteurs.
06:15Ah oui ?
06:16Ah oui.
06:17Quand on entend cette archive, on s'aperçoit effectivement qu'il y a...
06:21Incroyable.
06:22En mai 2018, quel regard vous avez sur le monde politique actuel de la France ?
06:27Je croyais que j'étais venu parler de Marleau.
06:29Ah oui, donc vous ne voulez pas en parler.
06:30Je viens vous parler du monde politique.
06:33Ce que je dis...
06:34Non, c'est parce que c'est l'exercice du zapping.
06:36Sous forme de plaisanterie à Corinne Masiero, mais qui n'est pas...
06:38Quand il y a une plaisanterie, il y a toujours quelque chose de vrai.
06:41Moi, je suis royaliste.
06:43Ah, comme Thierry Ardisson ?
06:45Mais bien évidemment.
06:46Ah non, pas comme Thierry Ardisson, parce que lui, il doit être vraiment royaliste pour qu'il y ait un roi.
06:50Moi, je suis royaliste de façon abstraite.
06:53Mais je trouve que c'était beau quand il y avait un roi.
06:55Parce qu'il y avait moins de...
06:57Bien sûr, il y avait des assassinats.
06:59Il y avait tout ça.
07:01Mais à la fois, les fonds bâtissements, ils savaient qu'ils allaient avoir leur trône.
07:07Sauf s'ils étaient assassinés par leurs frères ou leurs cousins.
07:10D'ailleurs, les frères de Louis XVI ne s'en sont pas privés.
07:12Mais il y a moins la course comme ça.
07:15Parce qu'au départ, c'est donné.
07:19Oui, je suis royaliste.
07:20Oui, ben écoutez...
07:21Mais hélas, Louis XVI est mort.
07:24Donc on n'a plus droit...
07:26Je ne vois pas de roi à l'horizon.
07:28Et je regrette.
07:29Alors, est-ce que vous avez déjà été à Cannes ?
07:31Et est-ce que c'est votre truc, le Festival de Cannes ?
07:33Mais moi, je trouve que le Festival de Cannes, c'est mon truc.
07:36Si j'ai quelque chose à y faire.
07:37Voilà.
07:38Si je n'ai rien à y faire...
07:40Ou alors, c'est 15 jours de vacances.
07:42Et on va au cinéma 10 fois par jour.
07:44Et c'est super.
07:45Mais comme je n'ai pas 15 jours de vacances au mois de mai,
07:47parce que je suis en préparation...
07:49C'est à vous, recevez Anjka Delon, la fille du samouraï.
07:52Elle a expliqué à quel point Anna Delon était émue de recevoir une palme d'honneur.
07:58C'était dans cet avion.
07:59Je ne sais pas qu'il ne me refuse rien.
08:01Mais en tout cas, là, j'ai su trouver les mots pour le convaincre.
08:03C'est important qu'il reçoive cet hommage en étant là.
08:06Qu'est-ce qu'il vous a dit de ce moment vécu à Cannes ?
08:09Vous savez, il était très pudique.
08:11Et même jusqu'au dernier instant, avant de monter sur les marches,
08:14il n'avait pas envie d'y aller tellement il était sensible et humble.
08:19Il ne se sentait pas forcément à sa place.
08:22Il pensait que d'autres personnes devraient être à sa place.
08:26Et donc ça a été assez compliqué de le convaincre d'aller jusqu'au bout.
08:31Il était très ému.
08:33Très ému parce qu'il avait le sentiment d'offrir un cadeau au public avec cette palme aussi.
08:38Vous auriez aimé tourner avec Anna Delon ?
08:40Mais bien sûr, c'était un acteur magnifique.
08:44Et au-delà de sa qualité d'acteur, il avait quelque chose que peu de gens ont.
08:51C'est cette relation absolument magique à la caméra.
08:54C'est ce qu'il fait avec grands acteurs.
08:56Un aura.
08:58Non, ce n'est pas l'aura, c'est Orson Welles qui disait
09:01« la caméra tombe amoureuse ».
09:03Elle tombe amoureuse ou elle ne tombe pas amoureuse.
09:05Vous pouvez avoir un acteur exceptionnel, la caméra ne tombe pas amoureuse, c'est fini.
09:09Et vous avez un acteur.
09:12Et puis d'un seul coup, il y a un rapport à l'image qui s'établit.
09:16Et c'est fou.
09:18Et Delon, c'était exactement ça.
09:20Magique, bien sûr.
09:23À Cannes, il y a ces tapis rouges, ces paillettes, ces stars, ces photographes,
09:27et la télé du monde entier.
09:29Ils sont heureux, ils sont au spectacle.
09:31Mais voilà, pour certains cannois, ce cirque de Cannes n'est pas du tout de leur goût.
09:35Vous allez voir...
09:37C'est la séquence Ronchon ?
09:39Oui, les grains cheux de Cannes.
09:42Et c'était évidemment avec l'humour de quotidien, c'était plutôt drôle.
09:45Je n'aime pas le festival de Cannes.
09:47On a une seule hâte, c'est que tout le monde se casse.
09:49À Cannes, c'est les stars, les paillettes, le cinéma.
09:51Mais en vrai, c'est aussi des gens qui n'en ont rien à faire de Tom Cruise.
09:54Je m'en fous complètement.
09:56Là, il y a Tom Cruise qui arrive, vous lui dites dégagez.
09:59Que dalle, moi ça ne m'intéresse pas du tout.
10:02Alors, il y a des stars ?
10:03Non, pas pour l'instant.
10:04Nous, on est les stars de Cannes, nous, regardez.
10:06J'aime bien les stars, mais on ne les voit pas.
10:08Avant, on voyait les artistes, on voyait des tas de choses.
10:11Là, on ne voit plus rien.
10:13Je n'aime pas le festival de Cannes.
10:15Il n'y a pas de place pour stationner.
10:18À pied, c'est mieux ?
10:19Franchement, à Cannes, il y a plein de choses.
10:21On a eu plein de photographes qui nous ont pris en photo.
10:23Ils nous ont demandé.
10:24Mais non.
10:25Je vous assure, parce qu'on était tellement bien assortis.
10:28C'était les gros cheveux de Cannes version quotidien.
10:32Il n'y a pas de place pour stationner 17 habitantes de Cannes.
10:37À Paris, on n'a pas le festival de Cannes et on ne peut pas stationner non plus.
10:41Je préférais finalement qu'on ait le festival à Paris.
10:44Il y aurait au moins une raison de ne pas pouvoir stationner.
10:47C'est la nouvelle coqueluche de la musique.
10:49Charlotte Cardin, la québécoise qui a été révélée en 2013 dans La Voix.
10:53C'est la version québécoise de The Voice.
10:55Elle, on ne finit pas de cartonner.
10:57Elle était également sur le plateau de C'est à vous.
11:00Elle était à Cannes et elle a chanté en live.
11:15C'est très beau.
11:18Moi, perso, j'aime beaucoup Charlotte Cardin.
11:21Charlotte Cardin, qui est assez incroyable.
11:23Tout à fait.
11:24Je suis vraiment assez malade.
11:26Je vais vous laisser entre filles.
11:27Je voulais vous remercier pour cette semaine.
11:29Allez vous reposer.
11:30J'ai eu un vrai plaisir à travailler avec vous, Christine, comme chaque semaine.
11:34Je suis ravi de retrouver Valérie lundi.
11:38Peut-être.
11:40Parce que vous serez peut-être encore malade lundi.
11:42Oui, peut-être.
11:43Vous ne m'en voulez pas, Josée, de vous laisser en face à face.
11:46Je suis désolée de vous voir malade.
11:47Je suis assez rassurée parce qu'on est à bonne distance.
11:49Voilà, ne vous inquiétez pas.
11:50Je ne vous contaminerai pas.
11:52Moi, je lui ai fait la leçon.
11:53Quand on est malade, on se soigne.
11:56On y retourne.
11:57C'est très courageux, en tout cas, d'être venu.
11:59Allez, reposez-vous.
12:00Merci, je vous dis beaucoup.
12:01Prenez-vous bien.
12:02Voilà.
12:03Et dans un instant, on va continuer avec Josée Daillon pour Capitaine Marleau.
12:06Cet épisode, ce soir, l'ami français.
12:08On va parler beaucoup d'autres choses.
12:10Merci à vous dans un instant.
12:11Josée Daillon, l'invité média sur Sud Radio.
12:13A tout de suite.
12:25Ce soir, Capitaine Marleau a un nouvel épisode sur France 2.
12:29L'ami français réalisé par vous, Josée Daillon.
12:32Je voulais revenir avec vous sur l'épisode qui a été diffusé la semaine dernière.
12:36C'est inédit avec Émilie Dequenne.
12:38Je parle de ça parce que le Festival de Cannes lui a rendu hommage.
12:41C'est là qu'elle a eu aussi...
12:43Qu'elle a été révélée.
12:44Évidemment.
12:45Et puis, elle était si jeune.
12:46Elle était magnifique dans Rosetta.
12:47C'est une actrice magnifique.
12:49Une personne magnifique aussi.
12:51Comment elle s'est retrouvée à tourner cet épisode avec vous ?
12:54Eh bien, on s'était rencontré quelques années plus tôt au Festival d'Angers.
12:59Je crois qu'on était dans le même jury.
13:01On avait sympathisé.
13:02Et puis, moi, j'étais en train de préparer le casting de cet épisode.
13:08Mon casting m'appelle Nicolas Roncky et me dit
13:12« Écoutez, il y a Émilie Dequenne qui est en rémission. »
13:15J'ai écouté, c'est formidable.
13:17Et elle a appelé son agent.
13:18Son agent, c'est Daniel Guin.
13:20Elle a appelé Daniel Guin et elle lui a dit qu'elle aimerait beaucoup faire un Marlowe.
13:24J'ai dit, on va se rencontrer.
13:26Donc, on s'est rencontré le lendemain.
13:28Et puis, on a décidé de faire ce film ensemble.
13:31Et d'une certaine manière, je suis heureuse d'avoir eu la chance
13:36de lui proposer cette parenthèse.
13:39Parce que je sais que pendant le tournage, elle a été heureuse.
13:42Elle revivait, si vous voulez, quand on a passé un an et demi.
13:45C'est sûr.
13:46Aussi horrible que ce qu'elle avait vécu.
13:49Ce tournage, c'était une embellie pour elle.
13:51Et puis, hélas, un mois après, la maladie est revenue.
13:58Elle a tourné en famille, en plus.
14:00Oui, parce que moi, j'avais fait déjà, il y a quelques années,
14:04un film Marlowe qui se passait en Corse.
14:06Et j'avais engagé Michèle Ferracci, qui est son mari, qui est un acteur.
14:10Et puis là, quand on s'est retrouvés, elle et moi, pour discuter de ce projet,
14:15elle est venue déjeuner avec Michèle.
14:17Et je me suis dit que c'était bien de proposer un personnage à Michèle.
14:20Comme ça, elle se sentirait aussi avec un peu de chaleur humaine.
14:25Et puis, elle m'a expliqué qu'elle avait une fille,
14:28une fille qui a 20 ans, je crois, 18 ou 20 ans,
14:31qui faisait des stages de maquillage.
14:34J'ai donc pris aussi sur le film.
14:36Et comme ça, précisément, à la cantine au Quatric, dont on parlait tout à l'heure,
14:40elle avait Michèle les jours où il tournait,
14:43puis elle avait sa fille tous les jours, et puis nous, quoi.
14:46Vous vous rendez compte de ce que vous lui avez offert ?
14:48Oui, mais c'est normal.
14:49À elle comme à sa fille et son mari.
14:51Oui, mais c'est normal.
14:52D'abord, parce que c'est une actrice magnifique.
14:55Elle avait un courage incroyable, inouï.
14:58Et moi, j'étais heureuse de pouvoir être là, à ce moment-là, dans sa vie.
15:03Elle avait les cheveux courts.
15:06Elle le revendiquait, effectivement.
15:08Elle avait les cheveux courts.
15:09Elle m'a dit, est-ce que tu veux que j'ai une perruque ?
15:12Et j'ai dit non, c'est très bien.
15:13Ça te va très bien.
15:14Elle était très heureuse de ne pas avoir de perruque
15:16et d'afficher, évidemment, son courage.
15:19Vos personnages dans Capitaine Marleau,
15:22évidemment, c'est Corinne Maciero,
15:23c'est cette actrice qui incarne aujourd'hui depuis 10 ans.
15:2610 ans !
15:27Oui, oui.
15:28Vous réalisez ?
15:29Voilà.
15:3010 ans de votre vie, 10 ans de Capitaine Marleau,
15:32de ce rendez-vous régulier avec les Français, ce personnage.
15:35Et vous avez raconté chez nos confrères de C'est à Vous, je crois, toute cette semaine,
15:39c'est comment Corinne Maciero s'est retrouvée à incarner ce Capitaine Marleau.
15:44Eh bien, parce que moi, j'avais tourné avec Corinne Maciero dans les Vargas,
15:49où elle faisait Violette Rottenkour.
15:51J'avais trouvé que c'était vraiment une personnalité intéressante,
15:54mais à la fois, dans Vargas, elle était vraiment le personnage.
15:57Je n'avais pas du tout d'improvisation ni rien.
16:00Et à la suite, d'ailleurs, de son personnage dans Vargas,
16:05sa carrière s'est ouverte.
16:06Elle a fait un film avec Audiard,
16:08elle a fait ce fameux film où elle a été nommée au César,
16:12dont j'ai oublié le titre,
16:13mais où elle dormait dans une voiture, genre SDF.
16:16Et on s'est retrouvés dans un film que je faisais avec Fanny Ardant.
16:24Il s'appelait « La famille en Jacques ».
16:26Et elle est venue comme ça pour une participation.
16:29Et à ce moment-là, je préparais une mini-série
16:33avec Nicole Garcia et Emmanuel Robin,
16:36qui était en Bretagne.
16:39Et c'était Elsa Marpeau qui écrivait le scénario.
16:44Et je lui ai dit « Je voudrais retrouver Corinne Maciero.
16:47Je voudrais que vous écriviez une gendarme pour mener l'enquête. »
16:50Parce que forcément, c'est un policier, donc il y avait un meurtre.
16:52Et Elsa Marpeau m'a dit « Mais je ne sais pas qui c'est. »
16:55Donc j'ai un peu expliqué qui était Corinne Maciero.
16:58Elle a écrit ce personnage.
17:00Elle a eu la bonne idée de l'appeler Marleau,
17:02en clin d'œil évidemment à Philippe Marleau.
17:04Et puis on a fait cette mini-série
17:07qui s'appelait « Entre vent et marée ».
17:09Et elle avait un rôle de gendarme qui menait une enquête.
17:13Mais à la fois, ce n'était pas du tout le personnage principal,
17:16puisqu'encore une fois, c'était Nicole Garcia et Emmanuel Robin.
17:19Et quand le film est sorti,
17:21il se fait que je suis un peu médiatique
17:23parce que les gens me reconnaissent dans la rue.
17:26Et j'étais arrêté comme jamais,
17:28mais comme jamais,
17:29par des gens que je ne connaissais pas
17:31et qui me disaient « C'est qui cette gendarme ? »
17:33Alors quand même, ça m'a interpellé.
17:36Parce que je ne connaissais pas son nom,
17:39mais elle avait quelque chose qui les avait marqués.
17:42Et pas qu'une personne.
17:44Ça a été comme ça crescendo.
17:47Alors je me suis dit, si on pouvait faire une série avec elle,
17:50ce serait très bien, mais connaissant son caractère.
17:53J'ai appelé, j'ai dit « Est-ce que Corine, ça vous irait ? »
17:56Non, non, mais c'est jamais.
17:58D'être l'héroïne d'une série,
18:00elle me dit « C'est top. Avec vous, je viens. »
18:03C'est super.
18:05Ça, c'était bien.
18:07Mais alors maintenant, il fallait que la série existe.
18:09Donc c'est même parce qu'elle veut faire une série
18:11et que je veux en faire une qu'on l'a fait.
18:13Donc je suis allé voir Anne Holmes
18:15et je lui ai dit « Voilà, Anne,
18:17je pense que ce serait génial de faire une série
18:19Capitaine Marleau. »
18:21Et elle me dit « Oui, oui. »
18:23C'était assez inattendu, ma proposition.
18:29Elle a senti qu'il y avait quelque chose.
18:31Elle aussi, elle avait un instinct.
18:33Je l'ai écoutée de toute façon.
18:35Au départ, parce que c'est vrai qu'elle est clivante,
18:37le principe, l'ADN, ça va être une star face à elle.
18:40Et Anne a été très courageuse.
18:42Elle m'a dit « Bon, cours, on y va. »
18:45Je tiens à le dire, avec tout ce qui se passe en ce moment,
18:47que le premier guest de Marleau,
18:51avec beaucoup d'élégance et avec beaucoup de générosité,
18:53ça a été Gérard Depardieu.
18:55C'est lui qui était face au Capitaine Marleau.
18:59Qu'est-ce qui fait qu'un personnage récurrent,
19:03outre le talent de l'actrice,
19:05fonctionne pendant presque dix ans maintenant ?
19:08Parce que je crois que
19:11précisément, ce que certains lui reprochent,
19:13c'est d'être clivante.
19:15Et moi, j'ai toujours dit qu'on ne pouvait pas
19:17plaire à son père et à sa mère.
19:19Il faut être...
19:21Quand vous dites ça, ça veut dire qu'il y a des téléspectateurs
19:23qui écrivent ou qui disent,
19:25ou qui vous interpellent aujourd'hui en disant
19:27« T'es énervant ».
19:28Non, moi, ils ne m'interpellent pas du tout,
19:29parce que je ne suis pas sur les réseaux sociaux.
19:31Moi, non.
19:33Je sais, le vox populi,
19:35je sais qu'il y a des gens qui l'adorent,
19:37et des gens qui sont un peu réticents.
19:39Et c'est normal, elle est particulière.
19:41Elle n'est pas comme ça dans la vraie vie non plus ?
19:43Presque.
19:45Oui, presque.
19:47Et c'est sa qualité première.
19:49Elle a cette personnalité,
19:51d'abord, c'est une très très bonne actrice,
19:53mais elle a cette personnalité,
19:55elle a cette inventivité
19:57sans cesse renouvelée.
19:59Elle a le don des dialogues,
20:01parce que les dialogues, c'est elle qui les aménage
20:03dans une espèce de sorte
20:05d'improvisation, mais d'improvisation
20:07vraiment pensée.
20:09Elle a aussi les personnages un peu
20:11analfabètes, genre Columbo.
20:13Et en réalité,
20:15elle est d'une grande culture.
20:17Donc, il y a toujours dans ses interventions
20:19et dans ses improvisations,
20:21un rapport à l'acteur ou à l'actrice
20:23qui est face à elle.
20:25Et ça, c'est formidable.
20:27Et grâce au fait, je pense que ça marche aussi,
20:29en toute modestie,
20:31que c'est bien filmé,
20:33que les décors ont du charme.
20:35Oui, sinon ça ne marcherait pas.
20:37Le téléspectateur, vous le prenez.
20:39Et que surtout,
20:41le principe de base,
20:43je continue de l'appliquer,
20:45et qu'elle a eu la chance d'avoir face à elle Isabelle Adjani,
20:47Sandrine Bonner,
20:49Jeanne Balibar,
20:51enfin bon, ça veut dire que
20:53dernièrement, une nouvelle génération,
20:55comme Nine Dourceau, ça veut dire
20:57que Marlowe, c'est pas
20:59Marlowe seule, c'est un ensemble.
21:01Et les acteurs qui sont en face
21:03ne sont pas des acteurs qu'on voit tous les quart d'heure non plus.
21:05Et ils acceptent de dire, je fais un Marlowe.
21:07Ah mais ils sont très contents.
21:09Ça les amuse beaucoup.
21:11C'est très amusant pour eux.
21:13C'est même déstabilisant.
21:15Moi je me souviens le Marlowe que j'ai fait avec un acteur que j'adore,
21:17qui est Yvan Attal.
21:19Yvan Attal, dès le premier jeu, m'a dit
21:21comment on va faire ?
21:23J'ai dit mais tu vas voir.
21:25Et trois jours après, il était fou de bonheur.
21:27On va continuer de parler avec vous dans un instant,
21:29José Daillon, de ce capitaine Marlowe,
21:31mais aussi d'autres choses, de la télévision,
21:33de comment vous tournez également.
21:35Cette longévité qui fait qu'aujourd'hui,
21:37Marlowe, ça devient une référence.
21:39Comment vous êtes arrivé aussi
21:41derrière une caméra, ça ça m'intéresse
21:43pour voir un peu tout ça. On est obligé de marquer une petite pause
21:45et on se retrouve juste après pour le Supplément Média,
21:47tout de suite.
21:49Le 10h midi,
21:51Sud Radio Média,
21:53Christine Bouillaud,
21:55Sud Radio, le Supplément Média.
21:57Alors ce soir donc,
21:59un nouvel épisode du capitaine Marlowe,
22:01L'Ami Français,
22:03réalisé par notre invité José Daillon.
22:05On expliquait la naissance du capitaine Marlowe,
22:07de comment tout ça,
22:09mais comment vous, José Daillon,
22:11petite fille,
22:13vous avez eu l'idée, un jour,
22:15de vous dire, je vais être réalisatrice.
22:17Je vais vous dire,
22:19je suis réalisatrice en l'âme,
22:21et donc absolument
22:23obsessionnelle. Et en général,
22:25quand j'ai une idée,
22:27voilà, elle m'habite.
22:29Et je crois que j'avais 5-6 ans
22:31et j'ai décidé de faire des films.
22:33A cet âge-là ?
22:35Ah oui, quand même.
22:37Donc voilà.
22:39Les parents pouvaient dire ce qu'ils voulaient ?
22:41Les parents ne m'ont pas dit grand-chose.
22:43Mon père était lui-même chanteur d'opéra.
22:45Il avait dirigé la télévision
22:47à Alger. Il était metteur en scène.
22:49Donc voilà, ma mère était pharmacien.
22:51Et mes parents m'ont simplement
22:53dit, il faut que tu passes ton bac d'abord.
22:55Et bien c'est ce que j'ai fait.
22:57Et puis voilà.
22:59C'est ce qu'on dit tous à nos enfants,
23:01même si parfois il y a des sorties de route
23:03pour les uns et pour les autres.
23:05Et quand vous tournez,
23:07vous tournez, paraît-il, vite,
23:09disent les professionnels. Qu'est-ce que ça veut dire, vite ?
23:11Ça veut dire vite. Ça veut dire que là
23:13où un téléfilm, par exemple, est tourné
23:15en 22 jours,
23:17le mien tourne en 15 jours.
23:19C'est une bonne opération commerciale ?
23:21Non, pas du tout.
23:23C'est pas du tout une bonne opération commerciale.
23:25C'est même
23:27dans ma société,
23:29Passion Films,
23:31on a moins de bénéfices
23:33que beaucoup d'autres sociétés. Pourquoi ?
23:35Parce que
23:37je tourne vite.
23:39C'est vrai, parce que j'aime tourner vite,
23:41parce que je pense qu'il y a une énergie
23:43qui est liée à la rapidité, mais surtout
23:45comme les budgets
23:47sont toujours les mêmes
23:49que vous tournez en 15 jours,
23:51en 22 jours, grosso modo, le budget est le même.
23:53Alors, comme moi j'ai
23:55le désir d'avoir, dans mes films,
23:57dans n'importe
23:59personnage, même annexe, des acteurs
24:01importants, moi j'ai des budgets
24:03de films
24:05beaucoup plus chers
24:07que les films de télévision habituel
24:09où il y a un guest.
24:11Vous voyez, par exemple, dans le film
24:13qui va passer ce soir, il y a
24:15Christopher Bayani,
24:17il y a Eric Caravaca, il y a Jérôme Kircher,
24:19il y a
24:21Irène Jacob, il y a Bernie Bonvoisin,
24:23il y a
24:25Jonathan Lambert,
24:27vous voyez, donc on a un casting
24:29dément, ça veut dire que
24:31je peux m'offrir ce type
24:33de casting, ce type de décor
24:35toujours assez sophistiqué aussi,
24:37et une équipe technique incroyablement
24:39douée, en particulier
24:41maintenant avec ses photos, Kika
24:43Ungaro, parce que
24:45en 15 jours,
24:47mon budget reste le même
24:49grâce aux 15 jours, si je tournais
24:51avec le même casting en 22 jours, j'exploserais
24:53mon budget.
24:54Peut-être aussi une question de disponibilité de ses guests
24:56également dans leur agenda, pas du tout ?
24:58Non, non, non, et puis en plus, je vous dis, moi
25:00Quand José Daillon appelle, en général, tout le monde dit oui ?
25:02Pas tout le monde, mais beaucoup de gens, oui.
25:04Il y en a qui vous ont dit non ?
25:06Ça arrive, oui, d'abord parce que
25:08ils ne sont pas disponibles, peut-être qu'ils n'ont pas envie de rentrer
25:10dans ce type de projet, je ne sais pas,
25:12peut-être qu'ils n'ont pas envie de tourner avec moi.
25:14Enfin, j'ai beaucoup de
25:16réponses positives. Vous voyez, par exemple,
25:18pour vous expliquer que je suis obsessionnel,
25:20quand j'ai fait Monte-Cristo,
25:22avec Gérard Depardieu,
25:24je voulais que ce soit Fanny Ardant qui fasse
25:26Mercedes, elle a refusé.
25:28Et
25:30quand j'ai fait tout de suite après
25:32Balzac, je suis allé la revoir
25:34et je voulais qu'elle fasse Adam Anska
25:36et elle l'a fait. Vous voyez, il ne faut pas
25:38perdre ses désirs. On peut
25:40refuser une fois et accepter la fois d'après.
25:42Puisque vous parlez de Monte-Cristo, qu'est-ce que vous avez pensé
25:44du Monte-Cristo de l'an dernier ?
25:46Eh bien, écoutez, je n'ai rien pensé.
25:48J'ai pensé que j'étais très contente que
25:50Monte-Cristo, encore une fois, continue de faire
25:5210 millions d'entrées, ce qui est énorme
25:54au cinéma aujourd'hui. Bien que moi,
25:56j'ai fait 20 millions à la télévision et
25:58bon, très bien, ça s'est dit.
26:00Non, non, mais c'est vrai, mais c'était à une
26:02autre époque. Aujourd'hui, on ne ferait pas
26:0420 millions. Mais comment vous avez trouvé
26:06la mise en scène ? Je ne l'ai pas trouvé parce que je ne l'ai
26:08pas vue. Mais non. Mais oui.
26:10Vous n'avez pas eu la curiosité ? Mais pas du tout.
26:12Ah, d'accord. Et vous allez au cinéma ou vous préférez
26:14la télévision ? Je vais au cinéma
26:16et précisément, comme je connais l'histoire de Monte-Cristo,
26:18j'ai envie d'aller voir d'autres films. Ah, d'accord.
26:20Quels sont vos projets,
26:22José Daillon, télévision ? Ah, je n'en parle pas.
26:24Jamais ? Ah non, non, j'en parle en...
26:26La dernière fois que j'ai parlé d'un projet,
26:28on me l'a piqué, donc je n'en parle pas. D'accord.
26:30Ça s'est dit, ça s'est fait.
26:32Vos projets, mais aussi...
26:34Dans 10 jours, je commence
26:36un pilote au France Télévisions.
26:38Ça, je peux vous en parler parce qu'à moins qu'un OVNI
26:40qui vienne me piquer mon projet,
26:42je crois que là, pour l'instant,
26:44il est bien rentré. Un pilote pour une nouvelle série
26:46dont le héros va être
26:48David Hallyday.
26:50Ah, très bien.
26:52C'est un jeu produit que je réalise.
26:54D'accord. David Hallyday, acteur.
26:56Oui, il a déjà tourné avec moi, justement, dans un Marlowe.
26:58Voilà, et donc, du coup,
27:00le feeling est passé. Du coup, on a eu envie de faire quelque chose
27:02ensemble. Un policier ?
27:04Pas vraiment. Pas vraiment.
27:06Histoire d'amour, je cherche.
27:08Non, non, c'est pas... Plus complexe.
27:10C'est une enquête. Il y a quand même...
27:12Mais il a le rôle principal. Ah oui, bien sûr.
27:14C'est autour de lui.
27:16Mais il y a un très beau casting.
27:18Il y a Loubna Azabal, il y a Ben Attal,
27:20qui est un acteur qui est le fils
27:22donc de Charlotte Gainsbourg
27:24et d'Yvan Attal, qui était le héros
27:26de l'avant-dernier film d'Yvan, qui est vraiment
27:28un jeune acteur brillantissime.
27:30Voilà, oui.
27:32Donc, vous avez
27:34toujours... Vous êtes toujours en ébullition,
27:36comme on dit. Comment vous
27:38regardez, puisqu'on est dans l'émission
27:40Média, comment vous regardez la télé
27:42d'aujourd'hui, les chaînes d'infos
27:44continue ? Qu'est-ce que vous faites de cette
27:46télévision que vous avez chez vous ? Ou pas, d'ailleurs.
27:48Je fais pas grand-chose parce que
27:50en général, moi, dans la journée, je travaille
27:52et le soir,
27:54j'ai des dîners avec des amis.
27:56Donc, très peu.
27:58Je regarde des films à la télévision.
28:00Je regarde des séries.
28:02À partir de minuit,
28:04si vous voulez. Voilà. Mais en ce moment,
28:06quand même, il se passe tellement de choses que
28:08il m'arrive de regarder les chaînes
28:10d'infos continue, oui.
28:12Quand même un peu, pour voir ce qu'il se passe.
28:14Pour voir si demain,
28:16une bombe nucléaire va nous faire
28:18quitter ce monde.
28:20Il m'arrive de le regarder.
28:22Et donc, de mal dormir ?
28:24Pas du tout. Non, moi, je suis fataliste.
28:26On n'y peut rien.
28:28Bon, donc, voilà. Parce que tout ce qui se passe
28:30dans le monde, ce qui se passe du côté
28:32des Etats-Unis, de
28:34l'Ukraine, tout ça,
28:36de Gaza, tout ça,
28:38vous dites... Je trouve que c'est épouvantable.
28:40On ne va pas vers le meilleur.
28:42Mais non ! C'est horrible.
28:44C'est horrible.
28:46Oui.
28:48Quelquefois,
28:50je regarde quand même les chaînes d'infos continue,
28:52vous voyez, alors que
28:54ça ne m'arrivait pas avant.
28:56C'est vrai qu'on est dans l'émission Média
28:58et vous parlez de ce qui se passe dans le monde.
29:00Aujourd'hui, on demande souvent aux gens des médias,
29:02aux gens de la télévision,
29:04aux acteurs, à ce monde-là,
29:06ce qu'ils pensent,
29:08des engagements qu'ils ont ou pas.
29:10Est-ce que c'est important ?
29:12Selon vous, finalement, c'est plutôt
29:14le citoyen lambda qui doit aussi saisir
29:16ces sujets ?
29:18Moi, je pense que c'est tout le monde.
29:20Bien évidemment. Tout le monde doit...
29:22Mais à la fois...
29:24De ce point de vue-là, moi, je suis
29:26assez pessimiste parce que
29:28je n'ai pas
29:30la fibre
29:32pour me dire que je vais changer le monde.
29:36Hélas.
29:38Encore une fois, Louis XIV...
29:40Peut-être, vous voyez, je reviens à mon roi.
29:42J'en ai d'ailleurs, si vous n'étiez pas là au début,
29:44qui nous disait qu'elle était royaliste.
29:46Abstraite.
29:48Sur
29:50votre métier, sur votre travail,
29:52c'est essentiellement
29:54sur le service public.
29:56C'est un choix.
29:58Très bien.
30:00Je vais vous dire pourquoi. Parce que d'abord,
30:02il y a une chose qui m'horripile, mais alors,
30:04au-delà de tout, c'est quand un film
30:06est interrompu 4 fois par la pub.
30:08Ben oui.
30:10Alors ça, on n'a pas ça du tout sur France Télévisions.
30:12Et c'est très agréable.
30:14Et à la fois, on a quand même...
30:16Moi, je regarde
30:18quelques fois
30:20des TF1
30:22ou d'autres chaînes.
30:24Et j'ai l'impression qu'il y a
30:26une espèce de ton
30:28qui appartient à chaque chaîne.
30:30Ce qui me semble normal.
30:32Et de lumière, de prise
30:34de direction artistique,
30:36je dirais.
30:38Vous n'avez plus de liberté, en fait.
30:40Non, je veux dire, sur une chaîne comme TF1,
30:42on voit vraiment qu'il y a
30:44une lumière, etc. Il y a vraiment
30:46une direction artistique, je dirais, de la chaîne.
30:48Globale. Globale.
30:50Qui, moi, personnellement, ne me convient pas.
30:52Parce que je pense que quand on fait un film,
30:54on doit avoir la liberté de le faire.
30:56Ça marche, ça marche, ça marche pas, tant pis.
30:58Et si ça marche pas,
31:00ce sera ma faute.
31:02Et j'en aurai
31:04les conséquences. Mais
31:06je trouve qu'on doit être libre.
31:08On doit pas vous dire, faut-il ce type de lumière,
31:10tel type de musique, etc.
31:12Qui, hélas... Enfin, moi, quand je vois
31:14certaines émissions,
31:16certains... Plutôt pas émissions,
31:18mais certaines fictions
31:20sur TF1, me semblent quand même
31:22assez
31:24raccords les unes avec les autres.
31:26Et en plus de ça, le service public...
31:28Je pense que j'ai beaucoup plus d'indépendance artistique
31:30sur une chaîne...
31:32Parce que beaucoup attaquent le service public en disant
31:34il faut faire des économies,
31:36il y a le projet de rapprochement de l'audiovisuel
31:38public, donc de faire une grosse
31:40machine un peu à l'ORTF,
31:42c'est ce que disent les détracteurs aussi,
31:44avec aussi une question
31:46du financement qui est remise en question
31:48via ce projet de loi. C'est des choses
31:50qui... Le monde de la culture,
31:52le monde de la création...
31:54Moi, je pense qu'on a quand même beaucoup plus de liberté
31:56de créativité et de culture
31:58sur France Télévisions qu'ailleurs.
32:00Ou alors, on va parler d'Arte.
32:02Arte, c'est magnifique, mais c'est très particulier.
32:04C'est vraiment des films
32:06très intimistes, enfin, je veux dire...
32:08Et vous regardez sur les plateformes, parce que par exemple...
32:10Je regarde sur les plateformes aussi.
32:12Et ça, c'est une avancée pour le téléspectateur,
32:14pour la création, pour vous ?
32:16Bien sûr, il y a des projets magnifiques.
32:18Il y a vraiment des projets magnifiques, oui.
32:20Et d'ailleurs, je signale que
32:22le numéro avec Émilie Dequenne,
32:24si vous ne l'avez pas vu, qui a été diffusé
32:26de Capitaine Marleau avec Émilie Dequenne,
32:28est accessible, comme tous les Marleaux, sur la plateforme
32:30france.tv.fr
32:32si je ne me trompe pas, parce qu'entre les coms
32:34france.tv. Merci beaucoup, John.
32:36Et ce numéro de Capitaine Marleau,
32:38ce soir, donc aussi,
32:40à voix avec l'ami français,
32:42ce nouvel épisode de Capitaine Marleau,
32:44réalisé par vous, José Daillon.
32:46Merci beaucoup d'être passé. Merci la Toulousaine.
32:48Merci de m'avoir invité.
32:50Bon retour à Toulouse.
32:52Oui, mais bien retour, et puis on va faire en sorte
32:54que vous veniez tourner dans la Ville Rose.
32:56Un bon épisode de Capitaine Marleau,
32:58merci infiniment. Dans un instant,
33:00on va tenter de se mettre d'accord
33:02avec les quatre débatteurs du jour.
33:04On va parler politique,
33:06José Daillon. Il faut que je m'en aille, alors.
33:08Voilà, ce n'est pas pour vous.
33:10On va parler de la présidence des Républicains,
33:12entre autres. Dans un instant,
33:14la colère agricole, aussi. Et puis, depuis la loi FEC,
33:16paraît-il que les...
33:18Ça n'a pas changé grand-chose, en fait.
33:20Les gestes des parents continuent
33:22d'être un peu sévères avec leurs
33:24enfants. C'est le résultat d'une
33:26enquête assez édifiante. Allez, à tout de suite.
33:28C'est-à-dire les FEC sur les enfants ?
33:30Il y a une loi qui interdit la FEC.
33:32Depuis cette loi,
33:34les choses n'ont pas vraiment changé.
33:36Expliquez-moi un truc. Est-ce que la loi interdit
33:38la FEC sur les chats ? Parce que quand j'ai des chats,
33:40il faudrait que je sache.
33:42La maltraitance à 10 balles,
33:44je ne sais pas si ça... Je n'ai pas lu
33:46le texte en entier. En tout cas,
33:48moi, je ne maltraite pas mal méchant.
33:50Voilà. Ça, c'est dit.
33:52Merci, José Daillon. Merci beaucoup.
33:54Au revoir. Dans un instant,
33:56mettez-vous d'accord sur Sud Radio. A tout de suite.