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Le psychiatre Daniel Zagury intervient sur la fascination pour les faits divers des Français : «Tout un chacun se dit : «C'est un monstre, un pervers, mais aussi est-ce que ça pourrait m'arriver ?»»

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Transcription
00:00Je n'ai pas envie de mélanger l'affaire Dupont-de-Ligonnais parce que je pense qu'elle est une affaire extrêmement singulière.
00:05C'est une histoire à histoire, c'est une histoire avec beaucoup d'histoires.
00:08C'est quelque chose qui a une très forte résonance dans la société française.
00:13Et cette fascination pour les faits divers, effectivement, vous avez raison, après 22h30, une chaîne sur deux, c'est des true crimes.
00:22C'est des émissions, en général, de très médiocre qualité, mais qui, en même temps, fascinent le public.
00:30Pourquoi est-ce qu'elles fascinent le public ? Parce qu'à la fois, tout un chacun se dit, c'est un monstre, c'est un pervers, c'est un psychopathe.
00:39Vous diriez ça, d'ailleurs ?
00:40Et en même temps, est-ce que ça pourrait m'arriver à moi ? Et donc, on oscille en permanence entre les deux postures.
00:46Est-ce que vous diriez ça ? Vous répondez par oui ou par non. Je sais que c'est difficile pour un psychiatre.
00:51C'est un monstre ?
00:53Non.
00:54C'est un pervers ?
00:55Non.
00:56Un psychopathe ?
00:57Non.
00:58C'est un mec bien fier.
00:59C'est Xavier Dupont de Ligonesse avec une histoire singulière.

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