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Céline Pina, politologue et journaliste : «L'Etat est faible, il ne soutient sa police que du bout des doigts».

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Transcription
00:00Regardez les dernières images qu'on a eues, cette tentative d'enlèvement de la fille d'un commerçant en crypto-monnaie en plein Paris
00:06qui rappelle exactement ce que font les cartels à Mexico ou à Medellin.
00:11Donc la question, on ne sait pas est-ce qu'il est minuit moins quart, est-ce qu'il est minuit écart, c'est de regarder les faits.
00:16Si on regarde les faits, il est minuit écart.
00:18Et pourquoi est-ce qu'il est minuit écart ? Parce qu'au-delà même de la criminalité, la question c'est quelles sont les cibles.
00:25À partir du moment où vous ciblez des institutions, à partir du moment où quand il y a un point de deal et une école, c'est l'école qui perd,
00:34à partir de ce moment-là, oui, vous avez un effet du narcotrafic ou du grand banditisme parce que ça impacte vos institutions
00:42et parce que finalement, en termes de puissance, il peut rivaliser avec l'État dans certains domaines.
00:48Or avant, pourquoi est-ce que le trafiquant de drogue ne va pas s'affronter à la police ?
00:52Parce que c'est trop gros, c'est trop fort, c'est un groupe trop puissant.
00:56Aujourd'hui, les trafiquants de drogue estiment que face à l'État, ils peuvent y aller parce que l'État est faible,
01:01parce qu'il ne soutient sa police que du bout des doigts, parce que quelque part, il n'y a pas les condamnations qui suivent derrière.
01:07Donc, on peut aller s'affronter. On a les moyens aujourd'hui de le contester sur le terrain.
01:12Ça l'éliminise.
01:13Sous-titrage Société Radio-Canada
01:13Sous-titrage Société Radio-Canada

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