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00:00Et le président du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.
00:04Votre Excellence, bonjour et merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation.
00:07C'est un grand honneur de vous avoir sur notre plateau.
00:11Alors, hier, vous avez assisté au défilé du 9 mai.
00:15Quelles sont vos impressions ?
00:16Alors, bonjour et merci.
00:19Donc, nous sommes là, ici en Russie, donc, pour la commémoration du 80e anniversaire,
00:24donc, de la victoire sur le nazisme.
00:26Et comme vous l'avez dit, hier, on a assisté, donc, à la cérémonie.
00:31Une parade, donc, une cérémonie sur le dépôt de gerbes, donc, sur la tombe du soleil.
00:36Je pense que c'est très symbolique.
00:38Nous avons appris beaucoup de choses au cours, donc, de ce séjour.
00:42Ce n'était pas uniquement une fête, mais c'est une célébration de la victoire d'un nouveau monde.
00:49Donc, ça a beaucoup de sens pour nous.
00:51Mais la qualité du défilé, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:54Oui. C'est comme je le dis, c'était parfait.
00:58Parfait. Et ça nous a fait apprendre beaucoup de choses.
01:00Et quand on fait défiler les engins qui ont gagné la guerre, c'est-à-dire les T-34,
01:05jusqu'aux engins modernes, ça nous montre l'évolution, donc, technologique de l'armée russe.
01:10Et ça nous inspire, nous aussi, à nous mettre au travail pour pouvoir nous développer dans le même sens.
01:16Est-ce qu'il y avait certaines choses qui vous ont surpris, par exemple ?
01:21Surpris, toujours, on est toujours surpris, quand on voit l'avancée technologique.
01:25Et dernièrement, je pense qu'il y a une nouvelle arme qui a fait son apparition dans l'arsenal militaire russe,
01:30au Ruchnik, qui, donc, nous avons pu voir passer.
01:35Et je pense que ça, c'est très significatif.
01:37– Quelle est la signification de votre présence en tant que chef d'État africain ?
01:41Car on sait bien que, eh bien, les Africains ont apporté leur contribution
01:45à la victoire des alliés dans la Seconde Guerre mondiale.
01:48– Bien sûr, c'est comme je l'ai dit, les Africains et les soldats, donc, soviétiques,
01:53ont contribué beaucoup à libérer le monde du nazisme.
01:56Et si le monde n'était pas libéré du nazisme, on ne sait pas ce que ça allait devenir.
02:00En suivant, donc, les événements, j'ai vu que la Russie, elle,
02:04elle a perdu un million de soldats sur le sol européen en combattant.
02:08L'Afrique aussi a donné, nos ancêtres ont beaucoup combattu sur le théâtre européen,
02:13principalement en France, en Belgique, en Italie, pour libérer le monde du nazisme.
02:17Donc, c'est une histoire commune que nous partageons.
02:19– Comment s'est déroulée la rencontre avec le président russe ?
02:23– Alors, pour l'instant, nous avons eu des rencontres brèves.
02:26Et dans quelques temps, nous allons avoir un long entretien.
02:30Et ça se passe très bien.
02:31Et vraiment, c'est très courtois, c'est amical.
02:34C'est fraternel et c'est tout ce qu'on demande en matière de nouvelles coopérations dans ce monde.
02:41– Mais comment décririez-vous l'état actuel des relations bilatérales ?
02:45– Les relations se portent très bien.
02:46Et je peux dire que depuis deux ans maintenant, les relations ont très bien commencé.
02:51Et nous sommes en train d'approfondir.
02:53C'est le volet défense-sécurité, mais aussi le volet éducation.
02:57Et tout le volet commercial, les trucs.
03:00Donc, nous avons échelonné les différents volets pour qu'on puisse échanger beaucoup,
03:04partager beaucoup d'expériences.
03:06Parce que nous avons beaucoup à apprendre sur le volet éducation de la Russie,
03:11notamment dans les sciences.
03:12– Notamment dans les sciences, mais dans quel domaine en particulier ?
03:15– Oui, il y a beaucoup de domaines dans les sciences,
03:17que ce soit les mathématiques, la physique, la chimie.
03:21Ce sont des domaines qui nous intéressent beaucoup,
03:23tant sur le développement de notre industrie militaire,
03:26mais aussi dans le développement commercial de notre pays,
03:29le développement économique de notre pays.
03:31Donc, ce sont des volets qui nous allons chercher à approfondir
03:34pour pouvoir mieux nous structurer.
03:36– Et pensez-vous qu'il y ait une demande au Burkina pour l'enseignement russe ?
03:41– Bien sûr, il y a beaucoup d'étudiants au Burkina,
03:43mais déjà ici en Russie, dans les universités.
03:45J'en ai croisé ce matin même.
03:47Et j'ai même demandé à ce qu'on augmente le nombre d'étudiants ici,
03:51que ce soit à travers des bourses russes ou le Burkina,
03:54qui va donc payer des bourses pour que ces étudiants viennent.
03:57Mais l'objectif pour nous, c'est d'implanter des universités similaires au Burkina.
04:01Et comme il y a déjà la maison de la Russie, ça va nous permettre d'aller très vite.
04:05– D'ailleurs, vous venez de le rappeler,
04:07aujourd'hui vous avez visité l'université russe.
04:10Comment s'est déroulée cette visite ?
04:11– Ça s'est très bien déroulé.
04:12J'ai eu des échanges fructués avec le ministre de l'Éducation de la Russie,
04:17avec les recteurs et les étudiants,
04:20et surtout les étudiants de l'AES qui étudient dans cette université.
04:24Et nous avons eu de très bons échanges.
04:25Et on s'est parlé beaucoup de manière scientifique.
04:28– Parlons un tout petit peu de l'économie.
04:31Le volume des échanges commerciaux a augmenté de 10 fois en un an.
04:35Mais de l'autre côté, ces chiffres-là ne sont pas à la hauteur du dialogue politique.
04:41Comment expliquez-vous ce paradoxe ?
04:43Et surtout, comment booster ces liens dans le domaine du commerce en fait ?
04:48– Comme je l'ai dit, c'est une nouvelle relation qui commence.
04:51– Vous savez qu'avec la Russie, depuis les années…
04:54– Pourquoi nouvelle, excusez-moi ?
04:55– Oui, ça recommence, puisqu'il y avait, depuis les années après la mort, malheureusement, de Sankara,
05:01les relations avec la Russie se sont beaucoup estompées.
05:05Et là, nous sommes en train de réveiller les relations.
05:07L'ambassade s'est installée.
05:09Et les relations commerciales sont aussi au cœur des échanges.
05:12Quand je prends, il y a un certain nombre de produits, par exemple Burkinabé,
05:15qui transitaient par certains pays européens avant d'être vendus en Russie.
05:20Aujourd'hui, ces produits sont directement vendus à travers des opérateurs Burkinabés et des opérateurs russiens.
05:26Je parle notamment, quand on prend l'exemple des mangues,
05:28les mangues transitaient par des pays européens pour être vendues en Russie.
05:31Aujourd'hui, ça se passe directement.
05:33Il y a le coton qui va suivre, il y a beaucoup d'autres produits, le sésame et bien d'autres produits agricoles,
05:39que nous pourrons échanger directement avec la Russie.
05:42Donc, sans le fait que commencer, ça va s'accroître.
05:45Tout à fait. En fait, les prévisions économiques indiquent une croissance de 5,6 % en 2025.
05:52Alors, quels sont les secteurs clés qui soutiennent cette croissance ?
05:55Alors, il faut dire que jusqu'aujourd'hui, au Burkina Faso, c'est l'or qui est le premier produit d'exportation.
06:02Mais nous, nous avons lancé le moteur de l'agriculture pour d'abord l'autosuffisance,
06:09Si vous suivez bien, depuis l'année passée, nous avons lancé l'offensive agricole
06:14avec une initiative qui soutient l'offensive.
06:17L'objectif, c'est de pouvoir accroître notre production agricole de façon significative,
06:22s'autosuffire, mais aussi il y a des produits de rente qu'il faille vendre à l'extérieur.
06:27Et tout ça doit pouvoir soutenir cette croissance.
06:30Et nous espérons être bien au-dessus de ces chiffres-là.
06:33Mais comment se déroulent ces réformes, en fait ?
06:36Il y a beaucoup de choses. Ce sont des réformes difficiles.
06:39Il faut le reconnaître, parce qu'il y a un système qui s'est installé.
06:42Mais ce n'est pas impossible.
06:45Déjà, quand vous regardez notre production céréalière,
06:48on a eu une très bonne croissance en 2024.
06:51En 2025, nous espérons encore faire mieux.
06:54Ce sont des réformes assez courageuses.
06:58Quand vous prenez, par exemple, je reste aussi dans l'agriculture,
07:01nous avons par exemple décidé, à travers l'initiative de l'offensive,
07:04de labourer gratuitement les champs de nos paysans.
07:08Donc, l'année passée, on l'a fait.
07:10Cette année encore, s'il plaît, t'adieu au retour.
07:12Il y a un bon nombre de tracteurs encore qu'on a acquis,
07:15qu'on va mettre à la disposition des cellules mécanisées dans les différents départements
07:18pour accroître les superficies emblavées.
07:20Nous maximisons beaucoup dans la gestion de l'eau,
07:24à travers une structure qu'on a créée loin de bas,
07:27pour maîtriser l'eau et pouvoir produire au moins deux, trois fois dans l'année.
07:31Parce que si on dépend uniquement des pluies, ça serait difficile.
07:35Donc, il y a ce secteur, le secteur minier aussi,
07:37que nous allons continuer de booster,
07:39pour que le pays lui-même exploite ses propres ressources.
07:42Donc, nous avons commencé à acquérir des mines.
07:44Il y a beaucoup de permis qui sont là,
07:45que nous sommes en train de développer.
07:46Nos ingénieurs ont pu développer les machines nécessaires
07:50pour qu'on puisse exploiter nous-mêmes nos ressources.
07:52Donc, si on met à profit ces deux secteurs,
07:56et compléter avec l'industrialisation,
07:58c'est-à-dire la transformation de nos produits sur place,
08:00qui va nous empêcher d'exporter bruit,
08:03ça va beaucoup nous amener à entraîner,
08:07en tout cas, une très bonne croissance.
08:08Donc, ce sont ces réformes qui sont en cours,
08:10l'agriculture, l'industrie, et beaucoup de secteurs.
08:14Pensez-vous que la Russie puisse apporter son soutien
08:16pour la mise en place de ces réformes ?
08:19Bien sûr, bien sûr.
08:21Beaucoup de soutien.
08:22Rien que la formation technique et professionnelle,
08:25c'est déjà une très bonne chose.
08:26Si nous payons des industries,
08:28il faut bien des gens qui vont les entretenir
08:29et les faire marcher.
08:30Et la Russie nous aide dans ce volet.
08:32C'est pourquoi je dis que nous avons une très bonne coopération
08:34avec les ministères de l'éducation.
08:36Ils vont nous permettre à former des techniciens,
08:38des ingénieurs,
08:39qui doivent pouvoir entretenir tout ce que nous faisons,
08:41mais créer nous-mêmes nos propres unités industrielles.
08:44Donc, ça, c'est très important pour nous.
08:46Et dans le commerce aussi, comme je l'ai dit tout de suite,
08:49avec la Russie, ça se passe très bien.
08:51Et il n'y a pas de raison qu'on ne puisse pas approfondir tout ça.
08:54Parlons un tout petit peu de la sécurité.
08:57Quelle est la situation sécuritaire actuellement dans votre pays ?
08:59Et d'ailleurs dans la région ?
09:01Oui, dans la région, comme vous le savez,
09:03la situation sécuritaire,
09:05en tout cas, nous essayons d'évoluer sur les champs de bataille.
09:07Ça, c'est la première des choses,
09:09parce qu'il y a plusieurs facteurs qui rentrent en ligne de compte.
09:11Sur les champs de bataille, il y a de l'évolution.
09:13Si on prend de 2023 aujourd'hui,
09:15nous avons pu récupérer beaucoup de zones
09:17que nous avons pu pacifier.
09:19N'empêche que l'ennemi se renforce aussi.
09:20Il y a beaucoup de combattants étrangers
09:22qui réjouent le rendement terroriste.
09:25Est-ce que vous pouvez préciser, vous parlez de quoi ?
09:27Oui, les terroristes, ils sont renforcés
09:29par beaucoup de combattants étrangers
09:31qui viennent d'ailleurs, qui ne sont pas en fait,
09:33quand je prends le cas du Burkina,
09:34il y a beaucoup de criminels qui sont au Burkina,
09:37mais qui ne sont pas au Burkinabé.
09:38Il y a aussi des formateurs qui viennent de beaucoup de pays
09:41pour les apprendre, beaucoup de techniques.
09:44Mais qu'il est leur intérêt ?
09:46Mais ce n'est pas du terrorisme en fait,
09:48c'est de l'impérialisme.
09:48L'objectif pour eux, c'est de nous maintenir
09:51dans une guerre permanente,
09:52qu'on ne puisse pas se développer
09:53et continuer à payer nos recherches.
09:55Et donc, ils ont tout intérêt à amener
09:56des spécialistes dans les mines
09:58pour poser diverses types de mines,
10:00des spécialistes en explosifs.
10:01Aujourd'hui, les terroristes utilisent des drones
10:03pour faire le combat et tout.
10:06Donc, ce sont des professionnels
10:07venus de certains pays
10:08qui viennent les apprendre tout ça.
10:10Tout ça, c'est pour continuer à nous maintenir
10:13dans une situation d'insécurité.
10:15Mais nous prenons la mesure de la chose,
10:16nous nous adaptons à chaque fois
10:18à leur mode d'action
10:20et nous continuerons le combat
10:21jusqu'à récupérer l'entièreté du Sahel.
10:24Y a-t-il des pays concrets
10:25qui financent ces combattants ?
10:28Tous les pays impérialistes
10:29financent ces combattants.
10:32Voilà, ils sont nombreux.
10:33On ne peut pas les citer
10:34individuellement.
10:37Il y en a qui sont même cachés,
10:38qu'on ne peut pas imaginer.
10:39Mais ils sont nombreux.
10:41Ils sont nombreux.
10:41Il y a ceux qui ne sont pas cachés
10:43et qui le déclarent ouvertement.
10:45Je parle du récent scandale
10:46avec le soutien du terrorisme au Mali.
10:49Quel regard portez-vous
10:50sur ce qui s'est passé au Mali ?
10:52Oui, c'est malheureux.
10:53Ils l'ont déclaré ouvertement
10:54qu'ils soutiennent les terroristes.
10:57Nous avons aussi pu remarquer
10:59effectivement,
11:00avec un certain nombre de technologies
11:02que les terroristes ont pu avoir,
11:04que ça vient d'eux.
11:05C'est malheureux.
11:06C'est très malheureux.
11:07Mais toujours est-il
11:08qu'on ne s'apitue pas
11:10sur notre sort.
11:10Nous, nous avons pris la mesure
11:11de la chose.
11:12Nous allons nous adapter.
11:13Nous allons les combattre.
11:14Et nous ne pourrons pas vaincre.
11:16C'est ça le plus important pour nous.
11:17Comment se poursuit
11:19la coopération humanitaire
11:20entre le Burkina Faso et la Russie ?
11:23Ça se poursuit très bien.
11:24Je pense qu'il y a beaucoup d'échanges
11:25sur beaucoup de volets.
11:26Quand je prends le domaine
11:27de la santé,
11:28parce qu'on a toujours des déplacés
11:30qui sont là.
11:31Et quand on dit
11:32un camp de déplacer,
11:33ça veut dire
11:33qu'il y a des situations sanitaires
11:34souvent compliquées.
11:36Et je pense que les services
11:38de santé coopèrent bien
11:39pour pouvoir appuyer
11:40les services de l'action humanitaire
11:42pour pouvoir avancer.
11:44et vous avez suivi en 2023.
11:47Je pense que la Russie
11:48a fait un don de blé
11:49au Burkina Faso.
11:51C'était uniquement
11:52destiné aux personnes déplacées.
11:54Mais nous avons fait
11:55la promesse au président Poutine
11:56que nous ne souhaitons plus
11:58être ravitaillés en blé
12:01parce que nous allons
12:01produire le blé.
12:02Et je tiens cette promesse
12:03parce que nous avons commencé
12:04à produire notre blé
12:05en quantité pour satisfaire.
12:07Donc ce qui veut dire
12:08que la coopération
12:10sur ce volet-là
12:11nous amène nous-mêmes
12:12à nous développer,
12:13à booster beaucoup de choses
12:14pour pouvoir combler les vides.
12:16Face aux tensions géopolitiques
12:17actuelles,
12:18notamment la guerre
12:19en terrifaire
12:19entre les États-Unis
12:20et la Chine,
12:21comment le Burkina Faso
12:23adapte-t-il
12:24sa stratégie économique
12:26et diplomatique ?
12:27Alors, ce monde
12:28est en perpétuelle mutation.
12:30C'est de la folie,
12:32souvent,
12:32les choses qu'on voit.
12:34Il faut rester aux aguets
12:35et pouvoir s'adapter
12:37à tout moment.
12:37Et ça, c'est très important
12:39parce que nous suivons
12:41l'actualité.
12:42Il y a une bataille économique
12:43un peu partout.
12:45Mais, a priori,
12:46nous, nous commerçons
12:47avec la Chine
12:48sans problème.
12:50Nous achetons
12:50beaucoup de choses
12:51de la Chine
12:51et les Chinois aussi
12:52achètent beaucoup de choses
12:53chez nous.
12:54Il y a des entreprises
12:54chinoises qui s'installent
12:55chez nous,
12:56malgré le fait
12:57que les gens
12:57ont essayé de dénigrer
12:58le Burkina Faso.
12:59C'est pareil
13:00avec la Russie actuellement.
13:01Donc, tous les pays
13:03qui se battent aujourd'hui
13:05pour leur indépendance économique,
13:08nous essayons
13:09de collaborer mieux
13:10avec ces pays
13:11parce que c'est une forme
13:13d'oppression
13:14de l'impérialisme.
13:15Il y a lieu
13:16que ceux qui sont opprimés
13:17s'unissent
13:18pour faire face
13:20à cette hégémonie-là.
13:22Donc, a priori,
13:23on s'adapte
13:24à toute cette situation.
13:25Monsieur le Président,
13:26quel regard portez-vous
13:27sur la récente détérioration
13:28des relations avec l'Algérie ?
13:29Alors,
13:30vous avez suivi
13:31les événements
13:32et je pense que
13:33tout le monde
13:34comprend comment ça fonctionne.
13:36Nous sommes au regret
13:37de voir l'incident
13:38qui est arrivé
13:39à la frontière
13:39algérienne
13:41avec le drone
13:43qu'ils ont abattu.
13:45Il faut le dire clairement,
13:46ce n'est pas amical.
13:47Ce n'est pas amical
13:48parce qu'aucun appareil
13:49n'abat pas
13:50un appareil volant
13:51comme ça
13:51lorsque tout le monde
13:53connaît le protocole.
13:54Donc, il n'y a pas
13:54à se voiler la face.
13:56Si un appareil
13:57traverse notre frontière,
13:59même s'il rentre
13:59sur votre pays,
14:01on l'identifie.
14:02Les radars permettent
14:03de l'identifier
14:04et on sait
14:04il appartient
14:05à quel pays.
14:06Et il y a
14:07les relations diplomatiques
14:08pour ça.
14:09On contacte l'ambassade
14:10et il y a des attachés
14:12de défense,
14:12il y a beaucoup
14:12de mécanismes.
14:13On les contacte
14:14et ils peuvent confirmer
14:15si c'est leur appareil
14:16ou pas,
14:17s'il est sur le territoire.
14:20Voilà,
14:20peut-être qu'il a besoin
14:21d'aide
14:21ou bien
14:22il a perdu
14:23l'orientation
14:25et tout ça.
14:26parce qu'un appareil
14:27peut être en l'air,
14:27il peut avoir
14:28des problèmes
14:28avec la météo,
14:29il est obligé
14:30de se cacher
14:30derrière les nuages.
14:32Ça arrive très souvent
14:33dans nos pays.
14:34Donc,
14:34un appareil rentre,
14:35on les demande,
14:36ils disent non,
14:37il y a beaucoup
14:37de couverture nuageuse
14:38mais il y a en tout cas
14:38un phénomène météorologique
14:39qui l'amène
14:40à venir passer.
14:42Il peut avoir
14:42un problème technique,
14:43il peut demander
14:44de l'aide
14:44pour qu'on le guide
14:45à ce qu'il atterrisse.
14:47Donc,
14:47il y a tellement
14:47de facteurs
14:48qui peuvent faire
14:49qu'un appareil
14:49se retrouve
14:50dans un espace aérien.
14:51On n'abat pas
14:52un appareil systématiquement.
14:53Le cas est arrivé
14:54avec nous.
14:55On a souvent vu
14:56un appareil américain
14:57qui est rentré
14:57sur notre territoire,
14:58qui faisait
14:59des reconnaissances
15:01et tout.
15:01On n'a pas abattu
15:02l'appareil.
15:03On a pris le soin
15:04de contacter
15:04l'ambassade américaine
15:05qui ont pris
15:06quelques minutes,
15:07ils nous ont confirmé
15:07que c'est leur appareil
15:08et ils ont dégagé
15:09l'espace.
15:10Donc,
15:11on n'abat pas
15:11un appareil systématiquement.
15:12Donc,
15:13c'est un acte délibéré,
15:14inamical
15:15d'abattre l'appareil
15:16et c'est regrettable.
15:18Mais,
15:18si je comprends bien,
15:19vous ne fermez pas
15:20la porte au dialogue
15:21quand même.
15:22Non.
15:23Il faut que
15:24les dirigeants comprennent
15:25que nous n'avons pas
15:27le choix
15:27que de nous unir
15:29face à cette situation
15:31de soi-disant terrorisme.
15:33Parce que
15:34c'est un phénomène
15:35assez complexe.
15:37Je vous dis
15:37que le Burkina
15:38était aussi
15:39dans les années 2012
15:40à regarder le Mali.
15:43On était,
15:44quoi,
15:45les régimes
15:45qui étaient en place
15:46étaient amis,
15:47amis avec
15:47avec ces gens-là.
15:49Certains vivaient
15:50même à Ouagadougou.
15:51Iag a vécu
15:52à Ouagadougou.
15:53C'est la réalité.
15:55Mais,
15:56qu'est-ce qui se passe
15:56aujourd'hui ?
15:58Ils sont retournés
15:58contre nous.
16:00Ce ne sont pas
16:00des gens libres.
16:01Ils sont manipulés
16:02par les impérialistes
16:03et les ordres
16:03qu'on les donne,
16:04ils donnent à l'heure
16:05criminelle sur le terrain,
16:07ils le font.
16:07Donc,
16:08il faut que chacun
16:08comprenne qu'on doit
16:09s'unir pour faire face.
16:11Il n'y a pas
16:11de négociation
16:13possible avec ces gens-là.
16:15Justement,
16:15parlons de
16:16cette unité,
16:18plutôt cette intégration
16:19qui se déroule
16:20actuellement
16:20au sein
16:21de l'AES.
16:23Où en est-on
16:23actuellement ?
16:24Ça se passe bien,
16:25ça évolue.
16:26Nous sommes donc
16:27dans la Confédération
16:29et comme je dis,
16:32il y a beaucoup
16:32de choses à mettre
16:33en place.
16:34Voilà.
16:35Et il ne faut pas
16:36chercher à aller
16:37tellement vite
16:38et ne pas bien faire.
16:41Donc,
16:41nous sommes en train
16:42d'aller de manière
16:43progressive.
16:44Il y a beaucoup
16:44de structures
16:45à mettre en place,
16:46il y a beaucoup
16:46de volets à mettre
16:48à niveau
16:48dans les trois pays.
16:50Parce que vous n'êtes
16:50pas sans savoir
16:51que sur le point
16:52de vue économique,
16:53on n'est pas au même
16:54niveau, sur le point
16:54de vue militaire,
16:55il y a beaucoup
16:56de volets.
16:57Il faut essayer
16:57d'équilibrer.
16:58et donc,
16:59ça nécessite
16:59la mise en place
17:00de beaucoup
17:00de structures,
17:02beaucoup de rencontres
17:02et la libre circulation,
17:05ça nécessite
17:05un certain nombre
17:06de paramètres
17:07à mettre ensemble.
17:08Vous avez dû voir
17:09qu'on a fait
17:10un gros travail
17:10pour aboutir
17:11à un document unique
17:13de sécurité
17:15pour les voyages
17:16et tout.
17:16Donc,
17:17c'est évolutif.
17:18Donc,
17:18ça se passe très bien.
17:19Justement,
17:20j'avais une question
17:20sur le volet économique.
17:22La création
17:23de la devise
17:24propre à l'AES
17:25est-elle toujours
17:27à l'ordre du jour ?
17:28Oui,
17:28c'est à l'ordre du jour,
17:29forcément.
17:30Et donc,
17:31le processus continue.
17:32Il y a beaucoup
17:33de choses,
17:34comme dirais-je,
17:35beaucoup de billes
17:36à caler
17:36avant d'y arriver.
17:38Mais c'est forcément
17:38à l'ordre du jour.
17:39On peut,
17:40si on parle
17:40de souveraineté,
17:42forcément,
17:42on a besoin
17:43de cette souveraineté-là.
17:44Voilà,
17:44donc c'est impératif.
17:46Peut-on s'attendre
17:47à l'élargissement
17:48de l'AES ?
17:49Oui,
17:51dans le futur.
17:53Mais pour l'instant,
17:53comme je l'ai dit,
17:54nous devons harmoniser
17:55nous-mêmes
17:55beaucoup de choses,
17:57mettre en place
17:57vraiment les bases,
17:58parce qu'il y aura
17:59beaucoup de protocoles
17:59additionnels,
18:00si vous le constatez,
18:02pour harmoniser
18:03nos politiques,
18:04que ce soit
18:05les politiques
18:05diplomatiques,
18:07économiques,
18:08voilà.
18:09Il y a beaucoup
18:09de politiques
18:10à harmoniser
18:10avant de permettre
18:12à ce que
18:13quelqu'un
18:14puisse s'ajouter.
18:16Mais y a-t-il déjà
18:17des pays
18:17qui s'intéressent
18:19à votre format ?
18:20Oui,
18:21des pays
18:21s'intéressent.
18:23Ils pourront
18:23être peut-être
18:24régiés.
18:25Pour l'instant,
18:26le président
18:26de la fédération,
18:27c'est le président
18:27malien,
18:28il pourra
18:28donner un avis
18:30sur la question,
18:31mais il y a
18:32des pays
18:32qui s'intéressent,
18:33oui.
18:33Comment vous expliquez
18:34la baisse
18:35de l'influence
18:35française dans
18:36la région ?
18:38Pas uniquement
18:38dans le Sahel,
18:39mais aussi dans
18:39l'Afrique de l'Ouest,
18:40par exemple.
18:41Je pense que
18:42c'est eux-mêmes
18:42qui ont contribué
18:43à baisser leur influence,
18:44parce qu'ils ont
18:45une conception
18:46paternaliste
18:47de nos relations.
18:52Vous voyez,
18:53quand vous prenez
18:54tout ce qu'on fait,
18:56tout ce qu'on prend
18:56comme initiative,
18:58c'est la Russie.
19:00Et quelqu'un parle,
19:02ils sont influencés
19:02par la Russie,
19:03tout ce qui s'est passé
19:04à la Russie.
19:05Pourquoi ils ont
19:06les yeux fermés
19:07comme ça ?
19:07Donc l'Africain
19:08n'est pas capable
19:09de développer
19:10quelque chose.
19:10L'Africain n'est pas
19:11capable d'inventer,
19:13d'innover,
19:14de prendre des initiatives.
19:16C'est ça
19:17que nous combattons.
19:18Et tant qu'ils vont
19:19continuer de voir
19:19l'Africain comme ça,
19:20comme un sous-homme
19:21qui n'est pas capable
19:21de réfléchir,
19:22qui n'est pas capable
19:23d'innover,
19:23capable d'inventer,
19:24on ne pourra jamais
19:25être amis.
19:27Les époques ont changé.
19:29Donc c'est la vision même
19:30qu'ils ont du noir.
19:32Il faut qu'ils arrêtent ça.
19:33Parce qu'en nous traitant
19:34comme ça,
19:35c'est comme s'ils voient
19:35le noir comme un sous-homme.
19:38Et là,
19:38c'est dangereux.
19:40Il faut qu'ils changent
19:40de langage.
19:41Mais en quoi ça se voit,
19:43cette attitude ?
19:44Et regardez dans
19:45leurs discours,
19:46regardez dans leurs discours,
19:48même le président français,
19:49toujours dans ses discours,
19:51les jeunes Africains
19:52sont influencés
19:52par la Russie.
19:55Il est dit,
19:56les médias occidentaux,
19:57vous les écoutez souvent,
19:59ils ne passent leur temps
20:00qu'à mentir.
20:01Et regardez aujourd'hui,
20:02l'AIS qui est un modèle
20:03qui est en train
20:04de se dessiner,
20:05ils ne peuvent pas
20:06se lever du matin au soir
20:07sans parler du Burkina
20:09ou parler de l'AIS.
20:10C'est impossible pour eux.
20:11Et chaque fois,
20:12ils cherchent
20:12et envoient des informations
20:13pour diviser,
20:14pour manipuler la jeunesse.
20:17Mais ça ne passe plus.
20:18Je pense que les gens
20:19sont assez conscients,
20:20les gens ont les ouverts.
20:21Et vous tous,
20:22vous êtes victimes
20:22de ces gens-là,
20:24la communication.
20:25Ce qu'ils font,
20:26ce qu'ils disent
20:26sur la Russie et tout,
20:28on le sait.
20:29Jusqu'aujourd'hui,
20:30il y a des jeunes Africains
20:31qui ont les yeux
20:31toujours fermés,
20:33qui croient qu'à leur mensonge,
20:35le Russie
20:36de la Seconde Guerre mondiale.
20:37J'écoutais la dernière fois,
20:39quelqu'un disait
20:40qu'à la fin de la guerre,
20:42dans les dix années
20:43qui ont suivi,
20:43si on demandait
20:44en Europe
20:44qui a gagné la guerre,
20:46les gens disaient
20:47c'est la Russie.
20:48Mais aujourd'hui,
20:49si vous demandez
20:49en Europe
20:49qui a gagné la guerre,
20:51ils vont dire
20:51que ce sont les Occidentaux.
20:53Par la communication,
20:54ils ont réussi
20:54à renverser l'histoire.
20:56Et l'histoire africaine aussi,
20:57ils ont tout manigancé
21:00pour faire passer les mensonges.
21:02Et ça fait que
21:03les jeunes Africains,
21:04certains ne connaissent
21:05même pas l'histoire de l'Afrique.
21:06Qu'est-ce que l'Afrique a fait ?
21:07Certains ne savent même pas
21:08que nos grands-parents
21:09ont combattu,
21:10ont été mis à l'avant
21:12comme chair à canaux
21:13et au retour,
21:14ils les ont tués
21:15comme des animaux.
21:16Est-ce que les gens savent
21:17que quand la France
21:18expérimentait
21:19sa première bombe atomique,
21:21ce sont des soldats noirs
21:21qu'ils ont mis à côté
21:23dans le rayon d'étal
21:23pour voir l'effet que ça fait ?
21:26Sortons les archives.
21:27Tout ce qu'ils ont utilisé
21:28contre l'Afrique,
21:31c'est terrible.
21:33Donc il y a tout ça
21:34qu'il faut communiquer
21:35pour que les jeunes Africains
21:36comprennent,
21:37parce qu'il y a beaucoup
21:38encore endormis
21:39qui continuent de communiquer
21:40pour les impérialistes.
21:42Ce qu'ils les disent de dire,
21:43ils le font.
21:44Peut-être parce que,
21:45voilà,
21:46ils les donnent quelque chose,
21:47je ne sais pas.
21:47Mais l'Africain doit comprendre
21:49son histoire,
21:50se réveiller.
21:51Donc c'est notre combat
21:52aussi comme ça.
21:53Quel est le rôle des médias
21:54dans ce combat,
21:55selon vous ?
21:56Média indépendant ?
21:58De chez nous,
21:59vous vous l'avez dit.
22:00Les médias
22:01devraient beaucoup
22:02participer à nous aider.
22:03Mais vous voyez
22:04que nos médias,
22:04même,
22:05il y a certains médias
22:05qui sont des médias
22:07impérialistes.
22:08Ils ne sont assis
22:08que lorsque les médias
22:10européens,
22:10lorsqu'ils disent quelque chose,
22:12ils reprennent.
22:13Ils accentuent.
22:13Il y a plein de médias
22:15dans le pays
22:15qui combattent même
22:16les régimes
22:17comme notre régime.
22:19Et ils passent leur temps
22:20aussi à raconter
22:22les mêmes balivernes
22:22que les médias
22:23occidentaux racontent.
22:25Mais c'est vantue.
22:26Si des Africains
22:26se comportent comme ça,
22:27c'est très vantue.
22:28J'imagine qu'ils doivent
22:29avoir honte
22:30de se regarder
22:30à la glace
22:32le soir.
22:33Si tu es payé
22:34pour raconter
22:35des mensonges
22:35sur le noir,
22:37c'est très grave.
22:38Donc,
22:38on est en train
22:39de conscientiser
22:39au Burkina Faso,
22:40si vous voyez actuellement,
22:41beaucoup de médias
22:42accompagnent
22:44la dynamique,
22:45participent
22:46à conscientiser
22:47la jeunesse
22:48à travers des débats
22:48et tout.
22:49Donc,
22:49c'est ce que nous souhaitons
22:50vraiment pour les médias.
22:51Pensez-vous que notre média
22:52puisse aussi jouer son rôle
22:53dans ce combat ?
22:54Bien sûr,
22:55beaucoup.
22:56Il faut jouer
22:56un rôle très important
22:57parce que,
22:59vous savez,
23:00je l'ai dit
23:00en 2023
23:01à Saint-Péterbourg
23:03et je le répète
23:04encore aujourd'hui,
23:05la Russie
23:06a contribué
23:07à sauver le monde.
23:08L'Afrique
23:08a contribué
23:08à sauver le monde.
23:09Il faut le dire.
23:11Il faut que les jeunes
23:11le comprennent.
23:13Que tout ce qui
23:13se raconte
23:14dans les films Hollywood,
23:15c'est faux.
23:17Ce n'est que du mensonge.
23:18C'est la même chose.
23:19La guerre du Vietnam.
23:21Aujourd'hui,
23:21on voit,
23:22l'histoire est tronquée.
23:23Mais il faut communiquer.
23:25Vous voyez,
23:25moi,
23:26ils n'aiment pas
23:26parce que je parle.
23:27On trouve que je parle
23:28trop et tout
23:29pour que je me taise,
23:30pour qu'ils parlent
23:31et que leur version passe.
23:33Non.
23:34Moi,
23:34mon plus grand regret,
23:35c'est d'avoir passé
23:37une bonne partie
23:38de ma jeunesse
23:39à écouter des radios
23:40comme RFI,
23:41France 24.
23:42J'ai été dans des pays
23:43où ces radios
23:44étaient fermées.
23:45Mais on prenait
23:47des applications,
23:48on enregistre
23:48leurs journals
23:49pour écouter.
23:50Mais à partir
23:50d'un moment,
23:51il y a un déclic.
23:52et je commence
23:53à comprendre
23:54qu'ils conditionnent
23:55nos cerveaux
23:56pour accepter
23:57ce qu'ils veulent.
23:59C'est leur narratif
24:00qu'ils veulent
24:01qu'on apprenne.
24:02Et depuis ce temps,
24:02moi,
24:02je commence à faire
24:03la part des choses
24:04et j'ai compris
24:06que c'est très dangereux
24:07ce qu'ils font.
24:08Et aujourd'hui,
24:09plus que jamais,
24:09je me rends compte
24:10qu'ils ont conditionné
24:12l'esprit,
24:13surtout des Africains.
24:14Donc,
24:14vous pouvez participer
24:15beaucoup à éveiller
24:16la conscience
24:18de la jeunesse
24:19pour que les gens
24:20comprennent
24:20comment fonctionne
24:21le monde
24:22et ne pas se laisser
24:23embarquer par ces gens-là.
24:25Ma toute dernière question,
24:26juste pour conclure
24:27sur une note positive,
24:29quelles sont
24:29les perspectives
24:30des relations
24:30entre la Russie
24:32et le Burkina Faso-Soulon-Jean ?
24:34Beaucoup de perspectives
24:35à venir.
24:37Et comme je l'ai dit
24:38avec la parade
24:38que j'ai vue,
24:39je pense qu'il y a
24:39une très bonne coopération
24:41parce que c'est bien
24:43actuellement
24:43nous payons du matériel
24:45mais il faut qu'on développe
24:46l'industrie militaire
24:47par exemple.
24:48Et la Russie
24:48peut contribuer beaucoup.
24:50Et vous savez
24:51que la Russie
24:52c'est beaucoup
24:53de scientifiques,
24:54de savants
24:54qui sont russes.
24:56La prévue,
24:57on vient de quitter
24:58dans l'université
24:59de Mendelef,
25:00ils peuvent nous accompagner
25:01beaucoup dans la formation
25:02pour aussi prévaloir
25:04parce que chez nous,
25:05nous avons des jeunes talents,
25:06des génies
25:07qui arrivent
25:08à créer des choses
25:09mais il manque
25:10l'apport mathématique,
25:12la science
25:12pour pouvoir améliorer
25:14ce qu'ils font.
25:15Et donc la Russie
25:15peut nous aider
25:16beaucoup dans ce domaine.
25:17Ça va nous aider
25:17sur le volet militaire,
25:19sur le volet industriel
25:20parce que ce sont
25:21les machines
25:21qui font marcher le monde.
25:23Et aujourd'hui,
25:24la technologie
25:24qui est là,
25:25que ce soit
25:25l'informatique,
25:28les réseaux,
25:29la télécommunication
25:30et tout,
25:30sur ce volet,
25:31la Russie
25:32est en train
25:32de beaucoup collaborer.
25:33Donc à l'avenir,
25:34toutes ces perspectives
25:35sont mises à l'ordre du jour
25:39pour que nous puissions
25:39arriver à un objectif
25:42certain que nous souhaitons.
25:44– Votre Excellence,
25:45merci beaucoup
25:45pour cet échange
25:46très intéressant
25:47et très enrichissant.
25:49Je rappelle,
25:49c'était le président
25:50du Burkina Faso,
25:51le capitaine Ibrahim Traoré.
25:53Merci encore.
25:54– Merci à vous.
25:55– Merci.
25:55– Merci.

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