[#VôVô] Simplice Mve Asseko, PDG de Cyberschool Entrepreneuriat
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00:00Simplisme V. Asseco, fondateur de Cyber School Entrepreneur, je suis sur Vovon.
00:10Bonsoir à tous, bienvenue sur Vovon, votre émission d'expression libre.
00:14Aujourd'hui nous recevons Simplisme V. Asseco, fondateur de Cyber School,
00:18qui vient nous parler de son événement, Déjeuner de l'entrepreneuriat.
00:23Alors, bonsoir M. Asseco.
00:25Bonsoir.
00:26Pouvez-vous vous présenter un peu plus à notre public de ce soir ?
00:29Alors, très bien. Donc, Simplisme V. Asseco, PDG de Cyber School Entrepreneuriat.
00:34Cyber School est né en 2011, où nous avons été lauréats du concours Entrepreneur en Afrique.
00:38Un concours qui nous a permis de lancer justement ce premier incubateur numérique ici au Gabon, autour de 2011 à peu près.
00:48Et nous avons formé aujourd'hui à peu près 20 000 personnes dans les métiers de numérique et de l'entrepreneuriat.
00:53Et donc, nous sommes ici parce que nous organisons un événement très important qui est le déjeuner numérique et entrepreneurial.
01:01Un événement qui est né du fait que, en tant que directeur informatique pour les grands groupes en France au CAC 40,
01:08je dirige plus de 200 personnes à peu près, mais la moitié de mes équipes sont en Inde.
01:13Ils sont en Pakistan, ils sont un peu de partout à travers le monde.
01:16La question, c'était pourquoi pas en Afrique ?
01:18Et ils m'ont dit, mais là où est la ressource ? Si vous avez la ressource en Afrique, on pourra venir.
01:22Donc, avec 200 autres ingénieurs, nous avons lancé un programme qui s'appelle ADDB, African Digital and Business Booster.
01:28Un programme qui a pour but de créer plus de 10 000 emplois dans chaque pays d'Afrique.
01:31Et nous avons bien évidemment voulu commencer par le Gabon.
01:34Et donc, nous organisons donc pour cela chaque année des déjeuners numériques dans plusieurs villes de la CAC.
01:40L'année dernière, nous étions à Berthoie, Douala, Yaoundé, Kinshasa, Brazzaville et on a fini à Libreville.
01:45Et cette année, on a cette deuxième édition qui démarre ici à Libreville.
01:49On a des partenaires qui viennent un peu de partout à l'international.
01:51Et plus de 12 000 personnes qui nous attendent au Palais des Sports ce jeudi et ce vendredi et samedi 16 et 17 mars 2025 à partir de 9h.
02:02Alors, c'est donc une deuxième édition pour les déjeuners numériques et entrepreneuriales.
02:07Alors, dites-nous un peu plus.
02:10À quoi doit s'attendre le public ?
02:11Qu'est-ce qui va se passer concrètement ?
02:13Et puis, à qui s'adresse cet événement ?
02:15C'est ce déjeuner-là ?
02:17Et comment il prend nos part ?
02:19Très bien.
02:19Donc, le déjeuner numérique s'adresse aux élèves, aux étudiants, aux entrepreneurs, à l'administration, aux autorités et toutes personnes qui souhaitent s'informer dans les métiers du numérique et de l'entrepreneuriat.
02:31Il y a des statistiques très importantes. Il faut savoir que moi, ce qui me drive, c'est l'employabilité. Nous avons 40% de taux de chômage au Gabon et ce n'est pas du tout évident pour un pays comme le Gabon où il y a énormément de ressources.
02:44Donc, il faut qu'on trouve un moyen d'employer nos enfants. L'administration compte à peu près 118 000 agents et vous avez près de 200 000 personnes qui sont allées déposer leur dossier à la fonction publique.
02:56La fonction publique ne recrute que 1000 personnes par an. Donc, s'il faut attendre le temps qu'il faut, c'est 200 ans. Donc, c'est en 2225 qu'on pourra embaucher quelqu'un, la dernière personne qui est sur cette liste-là.
03:09Et ce n'est pas possible. Ce modèle ne tient pas. Ce n'est pas à l'état de recruter. L'État met en place des politiques publiques pour justement permettre l'employabilité.
03:16Et donc, c'est la raison pour laquelle nous essayons de créer un nouveau modèle ou d'accompagner le nouveau modèle de l'État. C'est de trouver des axes qui peuvent permettre cette employabilité massif.
03:28Et parmi les secteurs, on a le numérique et l'entrepreneuriat. Pourquoi le numérique ? Vous savez, en 2021, durant le Covid, Google a fait une étude qui montre que l'Afrique compte à peu près 700 000 développeurs informaticiens.
03:39Ils sont en besoin, c'est 4 millions. Donc, même si tout le Gabon décide de devenir développeur, on ne pourra pas couvrir cette demande qui est très importante.
03:46Et en plus, avec l'ère de l'intelligence artificielle, les gens peuvent apprendre 10 fois plus vite parce que les processus, tout est mis en place pour que ça aille vraiment, vraiment, vraiment à la vitesse du son.
03:56Donc, on veut profiter de cette terre du numérique pour apprendre à développer, pour permettre aux gens même de faire du no-code, pour digitaliser notre administration.
04:04C'est la raison pour laquelle je me sens un peu fier parce que si vous avez vu dans le programme du président, la digitalisation est au centre, fait passer le troisième pilier.
04:13Le numérique et l'entrepreneuriat sont dans ses piliers pour ce septennat. Et ça me fait énormément plaisir parce qu'on a beaucoup milité là-dessus.
04:22Et aujourd'hui, c'est désormais chose dite et je pense chose faite parce que si vous avez écouté, le nouveau ministre de l'économie, M. Oima, a fait une sortie en conférence de presse avant-hier
04:32qui disait que le ministère de l'économie va être entièrement digitalisé dans les prochains mois.
04:39Donc, vous voyez, on est déjà dans ça, dans la digitalisation qui peut permettre la création de plus de 10 000 emplois au Gabon.
04:47Donc, c'est vraiment, nous invitons les étudiants, les entrepreneurs, un peu tout le monde, mais surtout vous rassurer que ce sont des domaines,
04:53ce sont des domaines porteurs, des domaines créateurs de plusieurs milliers, voire centaines de milliers d'emplois quand les moyens sont mis à disposition.
05:01D'accord, M. Assego. C'est donc une rencontre orientée numérique avec, comme thématique, l'intelligence artificielle. Pourquoi l'intelligence artificielle ?
05:09Nous sommes à l'ère de l'intelligence artificielle, madame. Il faut comprendre qu'aujourd'hui, l'intelligence artificielle, l'essor ou la dynamique de l'intelligence artificielle
05:20est comparée à la découverte de la bombe atomique. Parce qu'avec l'IA, aujourd'hui, vous arrivez à faire des choses extraordinaires.
05:26On ne la compare même pour les réseaux sociaux, ce n'est pas du même niveau.
05:28Vous avez désormais l'intelligence qui est capable de faire des tâches humaines et meilleures même que les humains.
05:36Et pour moi, chef d'entreprise, moi, j'en ai besoin. J'utilise l'IA au quotidien pour un ensemble de tâches.
05:42Aujourd'hui, je n'ai plus besoin d'un infographe pour faire mes infographies.
05:45Je n'ai plus forcément besoin d'une équipe qui va relier mes textes. Ce genre de choses-là, ça va à la vitesse, grand V, à la vitesse du son.
05:52Justement, M. Assekouvi, il faut parler justement de cette substitution. L'IA est aujourd'hui perçue comme une menace pour l'emploi.
05:59Oui, c'est une menace. Et ça, je ne veux pas vous le cacher. Beaucoup de gens seront virés.
06:03Donc, je vous le redis, vous serez virés. Et justement, le thème de notre déjeuner numérique, c'est l'IA, on l'intègre ou elle nous désintègre.
06:13Donc, si on n'intègre pas l'IA, elle va nous désintégrer. Pourquoi ? Parce qu'il ne faut pas avoir peur de ça.
06:19Et en plus, l'IA générative est très facile à apprendre. Si vous maîtrisez l'IA, personne ne va vous virer.
06:24C'est sûr et certain. Parce que vous allez être beaucoup plus productif, vous irez à la vitesse, grand V.
06:30Vous allez pouvoir traiter un ensemble de dossiers en temps réel. Que les gens n'aient pas peur de l'IA.
06:35Quand on dit que l'IA va vous virer, c'est parce que, simplement, vous n'avez pas mis vos mains là-dedans.
06:41Et n'importe quelle personne peut apprendre à utiliser l'IA.
06:44Les enfants du collège, du lycée peuvent apprendre à utiliser l'IA.
06:47Et être même beaucoup plus productifs que les personnes qui ont parfois 10 ou 15 ans d'expérience.
06:53Donc, c'est juste s'accommoder. C'est juste accepter cette transformation qui est en train de nous être imposée.
06:59Vous avez vu les dernières actualités. Le gouvernement américain a mis près de 500 milliards de dollars.
07:06Mais vous imaginez ce que c'est ? 500 milliards de dollars.
07:09La France, ils ont mis à peu près 100 milliards de dollars.
07:11Donc, tous les pays sont en train de se mettre à fond parce qu'il faut créer des clous data centers.
07:16Il faut que... parce que ça concerne énormément d'énergie.
07:19Et des recherches et développement autour de l'IA, c'est l'or du moment.
07:25Il faut que vraiment tout le monde s'y mette.
07:27Et ce n'est pas compliqué du tout.
07:29Nous, à Cyber School, notre école d'ingénieurs, nous avons formé et nous continuons de former nos étudiants.
07:33Ils sont capables de vous transformer, de vous traiter un tel document en quelques minutes avec l'intelligence artificielle.
07:41Vous me donnez 100 documents, je fais appel à mes IA et tout de suite, ils vous traitent tout en temps réel.
07:46Vous voyez ?
07:47Et donc, que les experts n'aient pas peur, mais qu'ils apprennent à les utiliser.
07:51Mais comme ils sont experts, ça va leur permettre de traiter rapidement leur dossier.
07:55Moi, je donne des formations, par exemple, aux secrétaires, aux SP, comment traiter rapidement les documents d'un patron.
08:03Il vous dit, j'ai telle ou telle chose, il met des annotations, faites la photo de cette annotation, vous entrez dans des outils,
08:09et vous demandez à ce que... il vous dit, je suis d'accord, mais modifiez telle ou telle chose, il vous refait le document en temps réel.
08:15Et vous imaginez, dans les administrations, on a 100, 200, 300 documents par jour.
08:19L'autre gain de temps que c'est ?
08:21C'est énorme, l'intelligence artificielle.
08:23Donc, que les gens n'aient pas peur de ça, mais plutôt qu'ils puissent se lancer et apprendre à l'utiliser.
08:30Alors, donc, pour éviter le grand remplacement de l'homme par la machine, c'est justement, la solution, c'est l'adaptabilité.
08:36Donc, adaptez-vous, c'est ça l'appel de M. Asseco aujourd'hui.
08:40M. Asseco dit, non, oui, création d'emplois, oui, il y a du potentiel, mais concrètement,
08:45quels secteurs, justement, sont prometteurs pour l'intégration de l'intelligence artificielle au Gavon ?
08:50Alors, cette question est simple à répondre.
08:53À partir du moment où vous avez la donnée, s'il y a de la data, l'intelligence artificielle traite votre donnée.
08:59Donc, tous les métiers qui ont de la donnée disponible, vous allez mettre, on peut mettre en place des processus
09:04qui vont permettre à ce que cette donnée soit traitée, analysée et exposée.
09:09Vous voyez un peu.
09:10Donc, c'est tous les secteurs qui touchent au numérique, principalement, mais pas que.
09:15Encore une fois, si vous avez une pile de documents sur votre table et vous avez un smartphone,
09:19vous pouvez filmer ces documents, demander des analyses et ensuite, ces analyses, vous demandez des rapports
09:24et ces documents sont partis.
09:26Aujourd'hui, vous pouvez faire votre business plan avec ChatGPT, par exemple.
09:29On n'avait pas besoin de moi qui suis expert en business plan depuis plus de 15 ans.
09:33Aujourd'hui, vous dites, écoutez, j'ai envie de faire un business plan dans tel ou tel truc.
09:37Nous, par exemple, on a notre application, la meilleure application de business plan de la sous-région en Afrique.
09:42Mais aujourd'hui, ça me prenait combien ?
09:45Deux semaines pour faire un business plan à quelqu'un sans mon application avec l'appli.
09:48En trois heures, si j'ai toutes vos données, je la traite.
09:51Aujourd'hui, en cinq minutes, pas besoin de moi ni de mon application.
09:54Vous faites votre business plan tout seul.
09:55Vous voulez organiser un mariage, vous pouvez le faire tout seul avec l'application.
09:58Vous donnez des informations, vous apprendz le prompt engineering.
10:02Et c'est ce qu'on fait à Cyber School avec nos élèves.
10:04Chacun de nos élèves aujourd'hui à Cyber School est capable, avec l'intelligence artificielle,
10:08de vous sortir des choses incroyables.
10:11C'est vraiment tous les métiers qui touchent à la donnée.
10:15Et il y a un gros métier aujourd'hui qui permet justement à l'intelligence artificielle de fonctionner
10:19parce que son carburant, c'est la donnée, c'est les annotateurs.
10:22Les annotateurs, en général, ils sont en Inde.
10:24Et figurez-vous que l'Inde aujourd'hui estime qu'en 2028, on aura à peu près un million de personnes
10:30qui seront des annotateurs et qui permettent justement à l'intelligence artificielle de vivre.
10:37Donc, ils ont construit des grandes écoles pour permettre aux uns et aux autres d'apprendre à annoter des données,
10:45créer de la donnée pour l'intelligence artificielle.
10:47Et vous savez quel niveau il faut pour faire ça ?
10:49Même pas le BPC.
10:51Même pas le BPC, il suffit de savoir cliquer.
10:53On vous donne un ordinateur, je vous prends un exemple.
10:57Les grandes machines qui permettent de récolter, je ne sais pas moi, des fruits.
11:02Qu'est-ce qu'on demande à cette machine ?
11:03Cette machine, on souhaite qu'elle soit autonome quand vous la mettez dans une plantation,
11:07qu'elle regarde si le fruit est mûr ou pas.
11:09Et donc, qu'est-ce qu'on va demander à un annotateur ?
11:11On lui fait une photo des fruits, des fruits mûrs et pas mûrs.
11:16Ok ? Disons jaune et vert.
11:18Et on va demander à une personne, sur cette photo, où se trouve le vert et où se trouve le jaune.
11:25Donc, si vous cliquez à l'endroit vert, on va vous demander de mettre un peu, de faire des petits traits autour.
11:31En fait, c'est du grigouillage d'enfant.
11:34Vous dites c'est vert et vous donnez des informations dessus, vous écrivez le texte que vous voyez.
11:38Et l'intelligence artificielle va apprendre en fonction de ce que plusieurs personnes sont en train de faire.
11:44Et une fois que c'est terminé, on prend ces applications, on les met dans des machines
11:47et les machines iront faire la cueillette à la place des hommes.
11:50Vous voyez ?
11:51Et ça, on a besoin d'un million de personnes qui font ce genre de choses.
11:55Dans l'agriculture, dans la santé, dans un tas de choses.
11:57Vous voyez ? Donc, on a besoin, besoin, besoin de la main d'oeuvre pour permettre à ce que l'intelligence artificielle
12:03apprenne à raisonner et les bonnes informations, traiter les informations et les exposer le plus rapidement possible.
12:09Alors, vous avez justement parlé de l'ambition du chef de l'État en matière d'entrepreneuriat,
12:14en matière justement de lutte contre le chômage.
12:17Quel est aujourd'hui l'apport de Cyber School ?
12:19Comment Cyber School ambitionne de créer de l'emploi, de justement contribuer à cette adaptabilité,
12:28cette appropriation de l'intelligence artificielle pour l'essor de l'entrepreneuriat et l'essor du numérique également ?
12:35Très bien, merci. Je vous remercie pour la question.
12:37Il faut comprendre que depuis 2011 à aujourd'hui, on a formé 20 000 Gabonais.
12:42Dans les nouvelles technologies de l'information et de la communication et dans l'entrepreneuriat,
12:46on accompagne énormément en formation parce que c'est le nerf de la guerre.
12:50Vous savez, si vous n'êtes pas formé, malheureusement, quelle que soit votre expérience,
12:54si vous n'êtes pas régulièrement mis à jour, il y a des choses que vous allez perdre.
12:58Et Cyber School a cet avantage d'être régulièrement mis à jour.
13:01On est connecté à tout ce qui s'est fait en Europe et permettre à ce que les gens se recyclent.
13:06Prenez-nous des exemples qui sont quand même choquants.
13:08Vous avez des étudiants qui finissent leurs études à l'UOB ou un peu partout
13:11et qui ont une licence, un master, même le bac, et parfois même certains, le doctorat,
13:16mais ils ne savent pas utiliser un ordinateur.
13:18Ce n'est pas possible au XXIe siècle.
13:20J'ai des ailes à Cyber School, plus de 200 personnes chaque mois qui viennent faire des formations
13:24pour essayer de renforcer leur socle de compétences
13:26parce que malheureusement, on n'a pas mis dans les programmes éducatifs l'informatique.
13:32Et donc, nous essayons un peu de faire le lobbying de ça,
13:35de pousser pour que l'administration comprenne.
13:37Et avant, on ne parlait pas des digitalisations.
13:40Et vous voyez, à force de parler de ces sujets-là,
13:42l'État a décidé de digitaliser l'administration.
13:45Donc, le premier soutien des Cyber School ou les premières actions des Cyber School
13:49sont déjà de sensibiliser les gouvernants, sensibiliser la population,
13:53sensibiliser les entreprises, l'administration,
13:56pour leur dire qu'on est au XXIe siècle.
14:00Digitalisez vos administrations, digitalisez vos processus.
14:04Si le pays avait été digitalisé, on n'aurait pas eu autant de vols.
14:06Ou sinon, on aurait tracé rapidement où se trouve l'argent.
14:10Malheureusement, on n'a pas digitalisé, donc on ne sait pas trop.
14:12L'argent sort un peu dans tous les sens.
14:14Les processus se font de façon totalement bâclée.
14:18Il n'y a aucun outil de gestion de projet, la gestion de courrier,
14:21les histoires des actes de naissance.
14:23Il faut, pour faire un passeport, que vous alliez dans votre village,
14:26récupérer la souche de votre acte de naissance à la préfecture, à la mairie.
14:30Une acte de naissance d'il y a 20, 30, 40 ans qui est déjà complètement...
14:34C'est incroyable, ce n'est pas possible.
14:36À un moment donné, il faut régler ces problèmes-là.
14:38Et justement, nous, on sensibilise, on sensibilise beaucoup,
14:42on forme beaucoup, Cyber School pour aussi beaucoup de stages.
14:45J'ai donné cette année à Cyber School plus de 200 stages aux jeunes
14:49qui viennent apprendre à travailler.
14:51On souhaite faire des Cyber School la nouvelle Silicon Valley d'Afrique,
14:56si on a les moyens nécessaires.
14:57Et on se réjoue aujourd'hui de voir les autorités qui ont compris ce que nous faisons,
15:01qui accompagnent ce que nous faisons,
15:03et qui se battent désormais pour que la digitalisation soit au centre du développement de notre pays.
15:10Vous l'aurez compris, au-delà de la lutte contre le chômage,
15:13de la réduction justement du chômage,
15:15il y a derrière une recherche de performance justement,
15:18de performance de l'administration, qu'elle soit publique, privée,
15:21et de tous les secteurs dans cette formation justement,
15:26et dans laquelle acte Cyber School.
15:29Alors, M. Asikové, quel est votre message aujourd'hui à l'endroit de ceux qui nous regardent ?
15:35Alors, je souhaite déjà dire que dans le dégénier numérique,
15:40on a le numérique, mais on a aussi l'entreprenariat, et c'est très important.
15:44Je me suis rendu compte que ces petits métiers,
15:47c'est un chiffre très important que nous a sorti le ministre de l'Économie, sortant,
15:54il nous a dit qu'on a à peu près 5 000 milliards de francs CFA dans l'informel aujourd'hui.
15:59Quelque chose que l'État n'arrive pas à capter.
16:015 000 milliards, je ne sais pas si vous arrivez à faire le...
16:04C'est quoi ? C'est 1,5% du budget de l'État.
16:07Vous verrez presque double ou double du budget de l'État il y a quelques années
16:10qui se trouve dans l'informel.
16:12Et si on digitalise notre administration,
16:14si on permet à ce que nos jeunes aillent récupérer,
16:17ne serait-ce que 10% de cette économie,
16:19c'est 500 milliards qui peuvent être renvoyés auprès de ces jeunes Gabonais
16:24ou même dans l'économie de notre pays.
16:26Et donc, du coup, on encourage la digitalisation,
16:28donc le numérique, mais aussi l'entreprenariat.
16:31Le Gabonais, malheureusement, se dit que les petits métiers,
16:35s'il a un master, il ne peut pas faire chauffeur,
16:38il ne peut pas faire des métiers qui, pour lui, sont dévalorisants.
16:42Mais ces métiers-là permettent à plusieurs familles de se construire.
16:49Pendant nos phases de préparation,
16:51on a une dame qui nous a dit qu'avec son manioc,
16:54qu'elle vend à Port Gentil,
16:55elle est déjà en train de construire une maison de 4 chambres,
16:57cuisine, salon, douche.
16:59Mais vraiment, j'ai eu des témoignages extraordinaires.
17:03Donc, ce qu'on s'est dit, c'est que si vous essayez de rajouter un peu de confort
17:07dans une activité parfois négligée, le Gabonais est prêt à prendre.
17:11C'est le cas de Taxi Gap aujourd'hui.
17:13Vous voyez, avant, dire à quelqu'un, je fais taxi, c'était dévalorisant.
17:17Aujourd'hui, quelqu'un a son Taxi Gap, il a un master, voire même un doctorat,
17:21il le fait avec beaucoup de fierté.
17:23Il est capable de parler, de faire des débats sur Taxi Gap,
17:26parce qu'on est tous fiers de tout ce qui se fait aujourd'hui.
17:28Et donc, on souhaite créer comme ça 12 autres activités comme Taxi Gap
17:32qui peuvent permettre la création, chacune des 1 000 emplois
17:35et permettre à nos jeunes d'avoir minimum 10 000 emplois par an.
17:40Donc, on pousse vraiment, vraiment les gens.
17:42On est en train de travailler sur des projets comme la coiffure,
17:46comme une centrale d'achat, comme l'informatique, la digitalisation,
17:50les administrations, le BTP, le transport.
17:53En fait, c'est un ensemble d'activités.
17:55Regardez un peu la couture.
17:56Aujourd'hui, chaque début d'année, il y a des écoles qui ont besoin de faire des tenues.
18:01Mais regardez qui fait ces tenues, ce n'est pas des Gabonais.
18:04Alors que c'est un secteur où on peut vraiment créer massivement,
18:08on peut créer des grandes usines.
18:10Et ces usines-là sont maintenues, sont gérées par des Gabonais.
18:13Et c'est possible en fait, c'est vraiment possible.
18:16Les coiffures, il y a tellement d'activités qui peuvent être génératrices de revenus.
18:21Les épiceries.
18:22Donc, on peut mettre en place tout un mécanisme,
18:25on peut mettre à nos jeunes de travailler dignement dans ces emplois-là.
18:29Et la structure ou les structures vont gérer toute la partie impôts,
18:33toute la partie taxes, ce genre de choses.
18:35Et comme ça, le jeune se concentre uniquement sur son business et avoir son argent.
18:39Et je peux vous garantir que les témoignages que vous allez entendre,
18:42le haut déjeuner numérique,
18:43il y a des gens qui gagnent jusqu'à 2 millions par mois
18:45dans les épiceries, dans les transports, en commun, ce genre de choses-là.
18:49Et ils ne veulent même plus entendre parler de la fonction publique.
18:52Et donc, nous, on veut aider l'État, on veut aider les administrations
18:55à dire qu'il y a beaucoup d'argent.
18:57Et le ministère de l'Économie l'a constaté,
18:59près de 5 000 milliards.
19:01On peut aller prendre ne serait-ce que 10 % par an
19:04et faire en sorte que nos jeunes puissent avoir un travail décent
19:07et augmenter justement la part des revenus de notre pays.
19:10Donc, à tous ces jeunes qui nous regardent,
19:13franchement, venez au déjeuner numérique le 16 et 17 mai prochains.
19:18Accommodez-vous aux nouvelles technologies de l'information et de la communication.
19:21N'ayez pas peur de ça.
19:23Ça va vous permettre d'avoir un emploi stable.
19:25Et comme je le dis très souvent,
19:27le numérique et l'entrepreneuriat sont le pétrole d'aujourd'hui.
19:30C'était M. Samplice V.A. Seco.
19:32Rendez-vous le 16 et 17 mai au Palais des Sports
19:35pour le déjeuner numérique et entrepreneurial.
19:40Sous-titrage Société Radio-Canada