A Saint-Chamond Corona Etanchéité nourrit des ambitions nationales. Pour quadrupler son chiffre d'affaires sous 2 à 5 ans, la PME spécialisée dans l'étanchéité des toits vient de lancer son réseau d'étancheurs indépendants. Objectif ? Atteindre la trentaine de partenaires sous 18 mois.
Comment faire d'une glacière ambulante un objet design à haute valeur d'usage ? La réponse avec le designer stéphanois Philippe Moine.
Dans la Loire, la MIFE Loire Sud identifie les publics les plus éloignés de l'emploi et les accompagne pour leur permettre de retrouver une employabilité. Tout savoir sur le programme "Elancez-vous vers l'emploi" en compagnie de Mickaël Nexon.
Fraudes bancaires : que faire et comment ? La réponse avec Simon Llietievant, avocat au barreau de Saint-Etienne.
Retrouvez également le Face à Face avec Samuel Tillon, le patron d'Xtreme Agency ainsi que notre traditionnel tour d'horizon de l'actualité économique de notre département avec le Quiz Eco.
La Loire a des savoir-faire, Loire Eco est là pour vous le faire savoir !
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00:00Bonjour et bienvenue dans ce nouveau numéro de Loire Eco, votre rendez-vous essentiel pour
00:09suivre l'actualité économique de notre département. Alors, dans cette édition,
00:13nous vous proposons une analyse approfondie des événements marquants qui façonnent notre
00:17territoire. Alors, au programme de ce numéro, des conseils pratiques pour lutter contre la
00:22fraude bancaire et protéger vos finances. Comment le design devient un levier de profit
00:26pour les entreprises locales ? Une initiative territoriale innovante visant à inclure les
00:31personnes éloignées de l'emploi et un focus sur une pépite de notre département qui se
00:35déploie au niveau national. Nous vous proposons également un panorama complet des dernières
00:40actualités économiques de la Loire pour vous aider à mieux comprendre les enjeux du présent et
00:45préparer les projets de demain. Plongez sans plus attendre dans ce numéro de Loire Eco. C'est parti !
00:56Très content de vous retrouver autour de cette table de ce plateau de Loire Eco. Nous avons le
01:10plaisir d'accueillir Gilles Cahuela. Bonjour Gilles. Bonjour Emy. De quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?
01:15Eh bien cette semaine, je vous propose de prendre de la hauteur puisqu'on va parler d'étanchéité des
01:18toits avec une PME de Saint-Chamond. Corona étanchéité qui ambitionne de quadrupler son chiffre d'affaires
01:23sous deux à cinq ans. Comment ? C'est la question que l'on posera sur le plateau au directeur général
01:27de Corona étanchéité, Jean Frécinet. Jean Frécinet, parfait. Sylvain Augier, très content de vous recevoir.
01:33Oui, moi aussi. Salut Rémi, salut à tous les Ligériens. Alors vous avez sur votre table le trophée Loire Eco.
01:38Donc on va faire forcément un petit quiz économique ligérien. Et j'aurai le plaisir de recevoir dans le
01:44fauteuil rouge du face à face un dirigeant ligérien passionné de basket. A tout à l'heure Rémi.
01:49Parfait. Laetitia Levanneur, une touche féminine.
01:52La touche féminine du jour. Oui, tout à fait. Moi, j'ai rencontré le designer stéphanois
01:57Philippe Moine qui va nous parler d'un projet qui est à la fois rafraîchissant et innovant.
02:03C'est Carlito, une glacière ambulante de la société Glace Concept. Mais surtout, moi,
02:07ce que je voulais qu'il nous raconte, c'est surtout l'apport du design dans cette notion
02:11de valeur d'usage.
02:13Laurent Vinault.
02:14Moi, la différence de Gilles, je ne vais pas prendre encore de la hauteur, mais je vais prendre
02:17une piste pour s'envoler vers l'emploi.
02:20C'est lancé vers l'emploi.
02:22C'est lancé vers l'emploi.
02:23C'est lancé vers l'emploi.
02:24Vous nous en direz plus tout à l'heure ?
02:26Patientez quelques minutes.
02:27Parfait.
02:27Allez, c'est parti pour le quiz éco.
02:30Moi, je laisse ma place à Sylvain Auger.
02:31Allez, effectivement, c'est parti pour une nouvelle édition du quiz économique Loireco.
02:42Je vous rappelle, le principe, c'est découvrir ou redécouvrir l'actualité économique ligérienne
02:46tout en s'amusant.
02:48Je vais poser des questions en espérant avoir des réponses de nos amis chroniqueurs.
02:51Deux équipes vont s'affrotter.
02:53Oulala, ça y est, ils sont déjà chauds.
02:55Une équipe nouvelle, Cailluela Pupier, contre le manœur Vinault.
02:59Où, effectivement, le public peut participer s'il a la bonne réponse.
03:03Première question, c'est parti.
03:05Direction Saint-Etienne.
03:07Ça bouge en France et à l'international de qui parle-t-on ?
03:10Direction le centre-ville de Saint-Etienne pour parler de cette entreprise
03:13qui est présente dans le centre-ville, mais aussi au centre commercial Steele.
03:17Elle a connu une grosse augmentation de son chiffre d'affaires depuis la fin du Covid,
03:21si bien que des envies d'ailleurs se concrétisent.
03:25Rémi Pupier.
03:26Garance Damar, Escape Game.
03:27Bonne réponse de Rémi Pupier.
03:30Effectivement, cette entreprise a donc décidé d'ouvrir un bureau sur Confluence
03:34chez nos amis et voisins lyonnais,
03:36afin de draguer les institutionnels, les agences de com' et les salles de spectacle.
03:40L'objectif, c'est de créer des Escape Game, vous le savez, dans des lieux, dans des villes.
03:46A noter son premier aide-mant à l'international,
03:48puisqu'elle va organiser un jeu sur Séville, effectivement.
03:51Mais elle n'oublie pas non plus le local, puisque prochainement à Montbrison, un jeu de pistes géant.
03:57On parle donc de la société 1909 Events, dirigée par Garance Damar.
04:03Bonne réponse de Rémi Pupier.
04:05Laurent, il sait les détails, mais il n'a pas répondu.
04:08Non, Laurent, il dort.
04:09L'émotion.
04:10L'émotion.
04:11Le fait de ne plus être dans la même équipe.
04:14Allez, seconde question, on continue.
04:15Restez concentrés.
04:17On ne manque pas d'idées dans la Loire.
04:19Direction le forêt.
04:21Mais de quelle commune parle-t-on ?
04:22Au programme, évoquons le tourisme,
04:24et plus particulièrement le tourisme vert et le camping.
04:27Un camping qui vient de terminer un cycle de 10 ans d'investissement.
04:31Le camping de Montbrison.
04:34Voilà, alors c'est effectivement la bonne commune de Montbrison.
04:37Donc je vous attribue le point, mon cher Rémi.
04:3910 ans d'investissement, 900 000 euros,
04:42pour créer notamment des chalets, des tentes safaris,
04:45des cabanes, une cabane dans les arbres.
04:47Et le reste, c'est des emplacements libres de camping.
04:50A noter quand même que les hébergements dont je viens de parler
04:52constituent 60% du chiffre d'affaires.
04:54C'est le camping du Surizet.
04:55Et pourquoi il s'appelle le Surizet ?
04:57C'est le petit cours d'eau qui traverse le terrain de camping.
05:00C'est donc à Montbrison.
05:01A noter que des événements comme le Marathon de la Bière,
05:04par exemple, remplissent très rapidement cet équipement.
05:07On parle de tourisme vert et d'éco-tourisme dans la Loire, à Montbrison.
05:10Bonne réponse de Rémi Pupier, Saint-Avila Challenge,
05:13qu'il est en train de mettre en place, 2-0.
05:16Troisième question, et là c'est un chiffre, s'il vous plaît.
05:19Écoutez bien.
05:2015 millions, voici le chiffre mystère.
05:23De quelle entreprise parle-t-on ?
05:25Alors il ne s'agit pas du chiffre d'affaires annuels,
05:27mais du nombre de produits vendus en 2024.
05:30Ça représente 7 millions d'euros de chiffre d'affaires.
05:32Une vingtaine de salariés, 70% du chiffre d'affaires étant en B2B.
05:36Une forte augmentation du chiffre d'affaires en B2C,
05:39avec de plus en plus de commandes des particuliers,
05:42notamment pour les mariages ou les fêtes de fin d'année et les kermesses.
05:46Cette entreprise...
05:47Rémi Pupier.
05:49Cadeau maestro ?
05:50Non.
05:51C'est ce que je voulais dire aussi.
05:52Mauvaise réponse.
05:53Cette entreprise, elle commercialise et elle s'appuie sur des fabricants locaux,
05:57comme Rouen ou Sainte-Cigolène.
05:59On est dans le domaine de l'écho, puisqu'on est en train de parler d'entreprises qui fabriquent...
06:03Des gobelets.
06:05Le gobelet français.
06:05Le gobelet français.
06:06Bonne réponse de Rémi Pupier.
06:08Qui s'est associé effectivement avec une boîte de Sainte-Cigolène.
06:11Voilà.
06:11Il s'agit du gobelet français, une entreprise basée au Technopole de Saint-Etienne,
06:15un quartier qui met cher.
06:16Et on parle des trois associés, Florent Garnier, Denis Ligonnais et Raphaël aux enfants.
06:21Je pense que ça se prononce comme ça.
06:22qui, effectivement, commercialise ce fameux gobelet recyclé et recyclable.
06:28Voilà.
06:293-0.
06:30Mon cher Rémi, ce que je vous propose quand même, c'est de faire all-in.
06:33C'est-à-dire, on mise tout sur la dernière question.
06:35Ceux qui répondent remportent le trophée pour ce mois-ci.
06:39Allez, c'est parti.
06:40Dernière question.
06:41Écoutez bien.
06:42Pour conclure, on parle de transport.
06:44Une nouvelle ligne de transport de passagers.
06:48Alors là, quand on parle de transport, il y en a un qui s'impose.
06:51Mon cher M. Vinot.
06:53C'est pour aller d'un département dans un autre département.
06:55Et c'est pour aller de la Loire jusqu'au Pays-en-Belay.
06:59Bravo.
06:59Bonne réponse.
07:00Ça va très vite.
07:01Je n'ai même pas eu le temps de poser la question.
07:02Effectivement, on parle d'un nouveau concept, le Blabla Bus.
07:05Une franchise de Blablacar qui est plutôt orientée sur des bus.
07:09Et c'est une société altiligérienne, la société Hugon,
07:12qui a signé un contrat de 5 ans avec Blablacar Bus.
07:15Une liaison entre Le Puy et Saint-Etienne.
07:18Une offre complémentaire à celle des TER.
07:21On aura un trajet quotidien d'à peu près une heure.
07:26Deux allers-retours, pardon, quotidiens.
07:27C'est donc entre Saint-Etienne et Le Puy.
07:30Eh bien, mon cher Rémi, il vous a coiffé sur le poteau, Laurent.
07:33Mais comme je suis élégant, je lui laisse comme des Blablacar.
07:38C'est la classe.
07:39Bravo.
07:39Merci.
07:39Bravo.
07:40Merci.
07:40Allez, Rémi, c'est pour vous.
07:42Ce mois-ci, le trophée Loire-Éco.
07:44J'espère que vous avez appris de nouvelles choses sur l'économie ligérienne.
07:48Je vous dis à très bientôt pour une nouvelle étape du Quiz Éco-Ligérien.
07:51Merci.
07:51Merci.
07:52Gilles Cayuela, on est très content de vous recevoir.
08:03Et donc, vous allez nous parler d'étanchéité sur la commune de Saint-Chamond.
08:08Oui, avec Corona Éternchéité, qui est une entreprise spécialisée dans la pose, la maintenance
08:12et l'entretien de l'étanchéité des toits et des bardages complexes.
08:16Cette PME est basée à Saint-Chamond, comme vous venez de le dire.
08:19Elle emploie 28 salariés, réalise à peu près 6 millions d'euros de chiffre d'affaires.
08:23Pour la petite histoire, cette PME avait été créée en 1993 par Salvatore Corona,
08:28qui est le fondateur des chaussettes BV Sport, et avait été reprise en 2006 par l'actuel
08:32président du Medefloir, Benoît Fabre.
08:34Alors, où on en est de cette entreprise ? C'est une entreprise qui aujourd'hui vise
08:42un développement national.
08:43Quadrupler son chiffre d'affaires.
08:44Voilà, elle veut quadrupler son chiffre d'affaires en visant un développement national.
08:48Ces dix dernières années, elle s'était développée essentiellement sur Auvergne-Rhône-Alpes
08:51et la région PACA, donc en accompagnant des clients, des gros clients comme Carrefour,
08:56notamment, sur la région PACA.
08:59Et l'idée aujourd'hui, c'est d'accompagner ces mêmes gros clients sur l'ensemble du
09:03territoire national, comment ? En créant, en déployant même un réseau d'étancheurs.
09:08C'est là que je me tourne vers Jean Frécinet, le directeur général de Corona Éternchéité.
09:12Alors, qu'est-ce que c'est ce réseau d'étancheurs ? Expliquez-nous un petit peu le concept.
09:17Tout d'abord, bonjour. Merci à vous de me recevoir.
09:18Le réseau EOX est né d'une volonté d'accompagner nos clients sur le territoire national,
09:26sans forcément aller s'implanter des agences ou des franchises, qui sont des modèles connus,
09:32qu'on a même tentés au début et où on a vu que ce n'était pas le modèle qui nous correspondait.
09:38Donc derrière, on est revenu à travailler très proche avec nos clients en disant
09:41qu'est-ce que nos clients attendent de nous ? Nos clients, ils attendent une présence locale
09:45avec des interventions rapides, mais par contre, ils attendent des comptes rendus
09:49qui soient formalisés et les mêmes, qu'il y ait une intervention à Toulouse ou à Brest.
09:53Donc c'est-à-dire que vous appuyez sur des réseaux d'indépendance, c'est quoi ?
09:56C'est de la sous-traitance ?
09:57Exactement. Alors, tout est dans un cadre de sous-traitance sur chaque opération qui est menée.
10:01Mais derrière, il y a un cadre global, notamment avec une charte de partage de valeurs ensemble,
10:09qu'elles soient en termes de qualité, en termes de sécurité et aussi en termes de valeurs humaines et de partage.
10:14Et puis la deuxième chose, c'est le contrat cadre qui est un ordre plus juridique parce qu'il faut bien aborder les choses.
10:20D'accord. Alors ce réseau, aujourd'hui, vous l'avez commencé à le déployer l'été passé.
10:25C'est cinq membres, aujourd'hui, donc implantés à Nice, Annecy, Marseille, Montélimar et Montpellier.
10:33Combien de membres devraient rejoindre ce réseau et sous quelle échéance pour avoir une couverture de l'ensemble du territoire national ?
10:39Parce que là, on est sur une couverture sudiste, pour l'instant.
10:41On est aujourd'hui sur une couverture sudiste parce que le quart sud-est de la France est le terrain de chasse de Corona et Tanchéité.
10:50La deuxième phase qui arrive maintenant après ces cinq, qui sont, je dirais, les cinq membres fondateurs du réseau,
10:56Corona et Tanchéité a beaucoup de clients sur la Bretagne, sur la région parisienne, dans le nord de la France, à la frontière et aussi du côté de Toulouse.
11:06Donc ça, c'est en cours avec des discussions qui sont très avancées, notamment sur la région parisienne et sur la Bretagne.
11:12Et in fine, à l'ordre de 12 à 24 mois, on espère avoir une trentaine de partenaires dans le réseau Reox.
11:21Pour bien mailler le territoire ?
11:23Pour mailler le territoire, qui va être aussi fonction des prises de commandes, des accompagnements qui sont déjà demandés chez nos clients aujourd'hui,
11:34mais aussi des nouveaux clients qui arrivent parce que, bien évidemment, on travaille là-dessus.
11:38Et puis le réseau a aussi une grande particularité, c'est qu'il n'est pas unidirectionnel, il est vraiment bilatéral.
11:45Donc aujourd'hui, par exemple, le dernier membre qui est rentré à Montpellier, qui a une activité aussi avec des clients où il livre des modules sur lesquels il a de l'étanchéité,
11:55est très, très, très intéressé des membres sur les autres territoires quand il a soit des actions en termes de garantie, soit des actions en termes de...
12:03Vous n'êtes pas le seul donneur d'ordre.
12:04Tout à fait.
12:05N'importe quel membre peut devenir donneur d'ordre pour d'autres membres.
12:08Alors justement, ce réseau, il repose sur un concept de modélisation de bâtiments pour prévoir les interventions de maintenance,
12:15les budgets également alloués à ces interventions.
12:18Pour ce faire, vous avez racheté un logiciel il y a quelques temps, vous avez adapté à votre métier spécifique.
12:23Expliquez-nous comment tout cela fonctionne.
12:25Alors le logiciel, il a été effectivement racheté et intégré au groupe.
12:31Il a été derrière complètement réécrit.
12:33C'est le logiciel Sylogisme.
12:35Sylogisme, tout à fait.
12:36Il a été complètement réécrit dans le cadre des projets qu'on avait, notamment de créer le raison.
12:42Donc le premier point, ça a été de se dire comment est-ce qu'on fait du reporting photographique,
12:46qui était exclusivement basé sur du qualitatif.
12:49Donc comment les équipiers qui sont sur le terrain le matin, ils ressentent les choses le lundi ou le vendredi,
12:54ils ne le ressentent pas forcément de la même manière.
12:56On est tous humains.
12:57Donc on a transformé ce système en le mettant avec quelque chose de quantitatif et des notes.
13:02Le deuxième point, ça a été de modéliser les bâtiments à travers nos passages.
13:05Donc reconstruire le BIM par la maintenance.
13:08Et le troisième point a été de pouvoir déléguer des interventions non plus à des salariés,
13:13mais de déléguer des interventions à des entrepreneurs qui font partie du réseau.
13:17Alors justement, ce logiciel est au cœur du développement de votre société.
13:26Expliquez-nous un petit peu, on imagine que quand on rentre dans le réseau,
13:31on est d'office équipé de ce logiciel, c'est ça ?
13:34Il y a une formation ?
13:34Tout à fait.
13:35Donc ça, c'est obligatoire pour pouvoir garder la traçabilité des informations,
13:41faire le reporting aux clients, établir les budgets prévisionnels.
13:45C'est ce qui permet de piloter le parcours de l'intervention.
13:48Ensuite, l'entreprise qui détient les données est propriétaire du client.
13:53Donc quand Corona, diligente des interventions au réseau, Corona a son propre client et ses propres données.
13:59Mais quand c'est un autre membre du réseau qui est...
14:01Un entrepreneur dans le sud qui va modéliser les bâtiments, c'est lui qui pilote l'opération.
14:05C'est lui qui pilote l'opération, ce sont ses propres clients.
14:07L'idée est la suivante, c'est qu'en fait, sans le logiciel, on ne peut pas remonter les données,
14:13faire de la traçabilité et offrir à nos clients des tableaux de bord décisionnels maintenant.
14:17Mais par contre, après derrière, il y a tout un volet de dire comment on fait de la qualité dans le service,
14:22comment on fait du bon reporting, comment on se forme, etc.
14:25Et là, la prochaine journée d'animation du réseau sera le 23 mai.
14:29Alors justement, parler de formation, j'ai cru comprendre que justement,
14:34pour accompagner ces futurs membres étancheurs, vous alliez mettre en place une école de formation en interne.
14:41Pouvez-vous nous en parler un petit peu ?
14:42Je peux vous en parler un petit peu.
14:43Ce sont aujourd'hui les prémices de ce qu'on est en train de discuter avec les membres.
14:47Et de se dire, aujourd'hui, nous avons tous des difficultés en fait à former.
14:52Soit nos ouvriers qui sont sur le terrain, nos compagnons,
14:56pour avoir des actions de qualité, de la sécurité, du reporting,
14:59et faire de la formation continue.
15:01Et puis aussi pour les chargés de patrimoine,
15:02parce que c'est un nouveau métier aujourd'hui qui est chez nous.
15:06Et de se dire comment on accompagne nos clients là-dedans,
15:10à travers une formation qui va du logiciel, de la technique, jusqu'au commerce.
15:16Parce que la complexité finalement, c'est de...
15:19Quand on est étancheur, on connaît le métier, on sait poser de l'étanchéité.
15:25Mais là, ça va au-delà.
15:27Là, il y a une véritable notion de service.
15:28Et c'est là-dessus que repose l'accompagnement futur de cette école.
15:32Tout à fait.
15:32C'est complètement différent.
15:34Un chef d'équipe qui va être pendant six mois sur un chantier,
15:37à travailler sur une toiture et à ne voir aucun client,
15:41d'une autre équipe de deux,
15:43qui va voir deux à trois clients dans la journée,
15:46qui quand il va arriver, il va se faire disputer,
15:49parce que ça fuit alors qu'il n'y est pour rien.
15:50Donc ce sont des compétences, des comportements et des formations,
15:53qui sont différentes de celles du métier de l'étanchère traditionnelle,
15:57d'aller mettre en œuvre de l'étanchéité.
15:59Alors, ce modèle de développement que vous êtes en train de mettre en place,
16:02de déployer, il ressemble un petit peu à une société qu'on avait reçue.
16:06D'accord, la compagnie des déboucheurs.
16:08Oui, c'est vrai, ça me fait penser aussi.
16:08Qui, en quelques années, est devenue une véritable success story.
16:11Oui, c'est une formation, une école interne.
16:13Vous vous êtes inspiré un petit peu d'un…
16:14Oui, sauf que c'est un modèle de franchise, alors que là, ce n'est pas une franchise.
16:17C'est ça.
16:18Alors, je vous souhaite la même réussite, en tout cas, on y met un grand ouvrage,
16:23parce qu'on les voit, on travaille avec eux, d'ailleurs,
16:26parce qu'ils nous arrivent dans certains marchés d'avoir allé vérifier ce genre de choses.
16:31On espère qu'on aura la même réussite.
16:32La seule différence, c'est qu'on a vraiment voulu travailler dans ce réseau
16:36avec des entrepreneurs indépendants, à taille humaine,
16:41et de dire, on a des clients sur votre territoire
16:44et on voudrait travailler avec vous sur ces territoires.
16:46Donc, en fait, on ne vient pas en opposition.
16:48Oui, c'est ça.
16:48C'est pour ça que le modèle est un modèle de réseau
16:50et qui est un modèle qui, à notre sens, est plutôt un modèle en hyperbole.
16:57Oui, c'est vrai.
16:58Ça peut vous permettre aussi de répondre à des appels d'offres au niveau national
17:01avec des besoins de succursale de partout.
17:03C'est donnant-donnant, finalement.
17:04Tout à fait, c'est donnant-donnant.
17:05C'est un réseau là-dedans, de dire...
17:07C'est un réseau à tout niveau.
17:09Commerce, échange de bonnes pratiques, technique.
17:12Échange.
17:13Voilà.
17:13Dans la couverture aussi, il y a des choses que Corona Étonchéité,
17:16aujourd'hui, n'est pas du tout un spécialiste.
17:17Par exemple, la tuile.
17:18Aujourd'hui, on a des membres qui font de la tuile.
17:20Donc, eux aussi ont des choses à apporter au réseau.
17:23Il y a des synergies qui peuvent se mettre en place.
17:25Tout à fait.
17:25Ça coule de source pour l'étanchéité.
17:27Merci beaucoup, Jean-Frécinet, de votre témoignage.
17:31On aime à Loire-Éco vos aventures.
17:33Et on vous suivra, on vous réinvitera quand vous aurez réalisé vos objectifs.
17:38Merci à vous.
17:38Merci beaucoup.
17:39Une vraie success story comme on les aime.
17:40Merci, Gilles.
17:47Laetitia, Laetitia Lémaneur, on va parler de design.
17:50Vous aimez bien le design.
17:51C'est de là où tout a commencé dans votre carrière professionnelle.
17:54Moi, je suis de métier.
17:55Je suis designer.
17:55Designer produit, designer industriel.
17:57Donc, de métier.
17:58Donc, c'est vrai que c'est un univers que je connais bien.
18:00Et effectivement, pour moi, le design, ce n'est pas que de l'esthétique.
18:04Même si souvent, le marketing a bien voulu nous l'orienter vraiment sur cette partie esthétique.
18:08Et alors, une bonne démarche de design, c'est surtout une démarche d'un designer
18:12qui va se mettre à la place de l'utilisateur.
18:14C'est cette notion qu'on appelle valeur d'usage.
18:17Donc, moi, ma chronique aujourd'hui, elle est vraiment orientée là-dessus.
18:20C'est ce besoin réel de penser en fait comme l'utilisateur
18:23pour améliorer l'expérience client finalement, améliorer l'expérience au quotidien.
18:28On a tous été à un moment donné de se dire, mince, ça ne fonctionne pas.
18:32J'appuie sur tel bouton, ça ne fonctionne pas.
18:33Et le look aussi, ça compte ?
18:35Le look, la valeur du produit ?
18:36La valeur du produit et tout l'ensemble.
18:38Et c'est valable aussi dans les services ?
18:40C'est ça.
18:41On peut le retrouver dans plein d'univers en fait.
18:44Le design peut vraiment se coller, surtout avec cette démarche
18:47et cette notion de valeur d'usage.
18:49On peut se mettre à la place de l'utilisateur à tout le moment,
18:51surtout quand on appelle produit, ça peut aller très loin en fait,
18:54que ce soit logiciel ou autre, numérique et tout.
18:57Alors, moi, pour vous présenter un peu cette notion de valeur d'usage,
19:00j'ai rencontré le designer stéphanois, donc Philippe Moine,
19:03qui est également le président de l'association Designer Plus.
19:06Et j'ai pu l'interviewer.
19:08Et il nous a surtout présenté un projet qui s'appelle Carlito,
19:12donc une glacière ambulante.
19:14On connaît bien, on l'avait reçu, Charles Berthollet à la foire de Saint-Étienne.
19:18Il était sur le stand de Saint-Étienne-Métropole
19:20parce qu'il avait gagné le projet Mind.
19:22Et du coup, il était là pour présenter certainement ce produit.
19:25Certainement ce produit, Carlito, donc une glacière ambulante.
19:29Alors, ce projet-là, c'est ce que j'ai demandé à Philippe Moine
19:33qui va du coup nous le présenter.
19:35C'est vraiment le projet parfait pour expliquer cette notion de valeur d'usage.
19:39Donc, voilà, on a l'interview de Philippe Moine.
19:43Et c'est parti.
19:44Philippe Moine, je suis designer.
19:47J'ai fait des études à la conception de produits pour les entreprises.
19:50Je les accompagne dans des projets innovants.
19:53Et je suis également président de Designer Plus.
19:56Designer Plus, une association,
19:57première association de designers en France
20:00depuis plus de 15 ans maintenant.
20:03Le projet, il s'agit d'une glacière ambulante
20:05qui s'appelle Carlito.
20:07Carlito, c'est un concept de glaciaire
20:11qui est né avec GlassConcept.
20:13GlassConcept est une entreprise stéphanoise
20:16présidée par Charles Berthollet.
20:18Et en fait, à l'origine, GlassConcept est une entreprise
20:21qui vend tout le matériel et la conception d'un laboratoire
20:26pour fabriquer les glaces à la ferme.
20:28Jusqu'à des recettes et des formations pour les agriculteurs.
20:32Et dans cette chaîne de valeur,
20:35il s'est rendu compte, Charles, qu'il manquait un élément.
20:37C'est l'outil de vente sur les marchés et les lieux touristiques.
20:41Cet outil de travail est destiné à vendre de la glace
20:43sur les lieux publics.
20:45Alors, vous l'avez vu, Carlito,
20:48cette belle glacière ambulante,
20:50elle a vraiment cette notion de valeur d'usage.
20:52Ce projet a été également présenté
20:54au dernier salon du CIRA à Lyon.
20:57Oui, effectivement.
20:58C'est quand même un salon important.
20:58Salon international des métiers de bouche, bien sûr.
21:01C'est un magnifique salon.
21:02Donc, j'ai vraiment demandé aussi à Philippe Moine
21:04d'aller un peu plus loin dans la description de son approche
21:07en termes de valeur, justement, design.
21:09Et surtout, comment, en fait, en gros,
21:12cette démarche se met en place.
21:14Donc, on va l'écouter également.
21:15Je pense qu'on en saura plus, du coup, sur le projet.
21:19C'est un projet rêvé pour les designers,
21:22plus qu'il y a plein de problématiques
21:23que le designer doit résoudre.
21:25Donc, on va parler d'usage, d'ergonomie.
21:28On est sur un marché.
21:29On s'adresse au grand public.
21:32On va transporter aussi la glacière.
21:36Il faut qu'on la nettoie.
21:37Il faut qu'on la maintienne.
21:39Donc, il y a plein de choses.
21:41Et on démarre de zéro,
21:43puisque c'est un nouveau projet
21:45que l'entreprise ne maîtrisait pas encore.
21:50Donc, il y a eu toute une phase d'imprégnation au départ.
21:54Donc, le designer, qu'est-ce qu'il fait ?
21:57Il va voir les utilisateurs en premier lieu.
21:59Donc, on va voir comment ils fonctionnent,
22:01que ce soit du départ à la ferme,
22:04jusqu'à voir comment se passe la vente sur les marchés
22:07et le retour à la ferme, le nettoyage,
22:09pour pouvoir répondre au mieux
22:10à toutes les problématiques que rencontrent
22:13et l'agriculteur et les consommateurs de glace.
22:17Alors, glace concept, c'est aussi une approche,
22:21comme vous l'avez vu, locale,
22:24surtout pour valoriser les agriculteurs sur le territoire.
22:28Et c'est vrai que l'approche aussi du design
22:30a été aussi également de penser éco-conception.
22:33Bien sûr.
22:34Parce qu'effectivement,
22:35on ne peut plus concevoir un produit sans y passer.
22:38Et encore plus quand on a une valeur éthique
22:40sur un concept, d'ailleurs, qui est important.
22:44Laetitia, c'est un produit peut-être qu'on va retrouver
22:45sur la biennale du design, la prochaine biennale, non ?
22:47Alors, je ne suis pas sûre.
22:49Je ne suis pas sûre parce que, là, pour le moment,
22:51ils en sont uniquement au stade du prototype.
22:54Le produit ne va pas tarder, en fait, de sortir.
22:57Si j'avais pu, je serais venue avec un produit,
22:59comme je vous le fais à chaque fois.
23:01Mais malheureusement, je n'ai pas pu.
23:03Et Charles le propose pour les agriculteurs.
23:05C'est ça.
23:06Donc, c'est vraiment pour apporter une valeur ajoutée,
23:09vu le prix du lait.
23:11Pour le modèle économique des agriculteurs.
23:14Au niveau national.
23:15Et l'idée, c'est vraiment que ça puisse, en plus,
23:16s'adapter, justement, aux usages.
23:19Et comme il a dit Philippe Moine,
23:20il faut adapter, donc, le concept
23:22et l'approche design par rapport, aussi,
23:25à des choix de matériaux,
23:27à comment la conception va être faite.
23:28Parce que c'est un marché niche.
23:30On ne va pas en fabriquer, on va dire,
23:31plus d'une centaine par mois.
23:33Donc, ce n'est pas du tout la même approche.
23:34Donc, effectivement, pour finir,
23:35j'ai demandé à Philippe Moine
23:36quels ont été, justement, ces choix
23:38en termes d'éco-conception
23:39et pour pouvoir faire avancer ce projet.
23:44Cette glacière a été développée
23:46sous le signe de l'éco-conception.
23:48Alors, l'éco-conception, parce qu'aujourd'hui,
23:50on ne peut plus développer un produit
23:52comme on le faisait, j'allais dire, avant.
23:55Donc, la raison, aussi, qui nous a poussé,
24:01c'est qu'on est sur un micro-marché
24:03avec des quantités qui ne sont pas
24:04des quantités dites industrielles.
24:07Et donc, on a conçu la structure de la glacière
24:11en impression 3D.
24:13Impression 3D imprimée avec un matériau
24:16à base de bois.
24:17Donc, c'est un plastique avec du bois
24:20qui permet d'avoir, déjà, une première réponse.
24:25Une isolation très performante,
24:26plus qu'en termes d'éco-conception
24:28sur un marché,
24:29quand il fait 35 degrés à l'ombre.
24:33L'isolation est le premier facteur
24:36consommation.
24:38Donc, on a renforcé l'isolation.
24:41Ensuite, il faut que ce produit se transporte.
24:47Donc, on est parti sur une remorte existante
24:51où on a fait de l'adaptation.
24:53Il y a eu un gros travail sur la cuve inox,
24:56également, pour optimiser la fabrication
25:00de manière à faire un produit
25:02qui soit acceptable sur le marché.
25:06Puis, dans des périodes creuses, aussi,
25:08cette glacière,
25:09donc, là, c'est la température
25:11qu'on va pouvoir moduler
25:13parce qu'ils vont aussi vendre des fromages
25:15ou des yaourts
25:16ou d'autres produits
25:17qu'ils vont fabriquer chez eux.
25:19Donc, il y a une modularité
25:20de cette glacière
25:22et puis, une prise en compte, aussi,
25:26de toute la communication.
25:28Donc, il y a des jupes,
25:29il y a une casquette ombragée,
25:31mais par laquelle on va aussi communiquer
25:34le nom de la ferme.
25:36Donc, ça, c'est un petit peu
25:37le produit rêvé pour un designer
25:38parce qu'il y a plein de choses.
25:40Il y a de l'usage,
25:41de l'ergonomie,
25:42de la séduction,
25:44un univers très sympathique
25:47qui est la dégustation de glace.
25:51Carlito, c'est un bel exemple
25:54de design,
25:54design produit,
25:55de cette approche de valeur d'usage
25:57puisqu'il a fallu vraiment
25:58se mettre à la place
25:59de l'agriculteur
26:01qui va, le matin,
26:02se lever,
26:03préparer, du coup,
26:04sa glacière
26:05et aller sur les marchés
26:06et vendre.
26:07Donc, on est réellement
26:08dans cette démarche globale
26:09de design et de réflexion.
26:11Moi, je trouvais que c'était
26:11un bel exemple
26:12et plutôt bien
26:13de valoriser à la fois
26:14un designer
26:15et une entreprise stéphanoise
26:16en même temps
26:17puisque, en gros,
26:18le message que j'aimerais faire passer,
26:19c'est qu'effectivement,
26:20dès que vous avez,
26:21vous, entrepreneurs,
26:22un projet,
26:22que ce soit du design,
26:25enfin,
26:25qu'on puisse intégrer du design,
26:26justement,
26:26produit,
26:27que ce soit pour un produit
26:27ou pour un service
26:29ou autre,
26:29pensez,
26:30ayez cette petite pensée
26:31de se dire,
26:32attendez,
26:32finalement,
26:34le design,
26:35ce n'est pas simplement
26:35un coup de peinture
26:36à la fin,
26:37c'est plutôt,
26:38justement,
26:38une intégration
26:39en amont
26:40dans la conception.
26:41Il faut le penser
26:41le plus tôt possible,
26:42intégrer un designer
26:43le plus tôt possible
26:44parce qu'effectivement,
26:45ça peut aller plus loin
26:46en termes de réflexion
26:47sur un développement.
26:48Sur Saint-Etienne Métropole,
26:49Saint-Etienne Capital Design
26:51en plus,
26:52et puis,
26:52il y a le collectif
26:53Designer Plus
26:54qui est un réseau
26:56avec des animateurs
26:57qu'on connaît bien
26:58qui étaient venus
26:58sur le plateau récemment
26:59et qui pourront vous conseiller
27:02parmi le choix
27:02de tous les adhérents.
27:03Merci beaucoup.
27:04Laetitia,
27:05on vous a senti
27:06quand même passionnée.
27:07C'est le bébé.
27:08C'est mon bébé,
27:09ça,
27:09le design.
27:10Merci Laetitia,
27:11le maneur.
27:12Merci beaucoup.
27:13Tout de suite,
27:13c'est le face-à-face
27:14avec Sylvain Augier.
27:16J'ai le plaisir aujourd'hui
27:23de recevoir
27:24dans mon fauteuil rouge
27:25du face-à-face
27:26Samuel Tillon
27:27qui est dirigeant
27:28de l'entreprise
27:29Xtreme Group
27:30mais aussi du club de basket
27:32de Feur-Ronzier.
27:34Bonjour Samuel.
27:35Bonjour Sylvain.
27:36Alors tout d'abord,
27:37les Ligériens
27:37ont envie de vous connaître.
27:39Est-ce que vous pouvez
27:39nous en dire plus
27:40sur votre histoire ?
27:40D'où venez-vous ?
27:41Est-ce que vous êtes
27:41un Ligérien déjà ?
27:42Alors déjà,
27:42je suis un pur Ligérien.
27:43Moi, je suis né à Feur,
27:45j'ai grandi à Mont-Lébain
27:46et depuis que j'ai 18 ans,
27:51on a créé
27:51le basket acrobatique
27:53en France.
27:55D'abord sous le nom associatif
27:56Les Aigles du Forêt
27:57et puis un nom
27:58qui est bien connu
27:58maintenant partout,
27:59les Crazy Dunkers
28:00avec lequel on a fait
28:01le tour du monde
28:02et quatre fois
28:03les Jeux Olympiques.
28:04Les Crazy Dunkers,
28:05quatre fois les JO,
28:05magnifique.
28:06Donc on va parler justement
28:07de votre agence
28:07Xtreme Agency.
28:10Je crois que vous fêtez
28:11vos 20 ans cette année.
28:12C'est ça.
28:13Et puis pour revenir
28:13sur le sujet d'avant,
28:14Xtreme Agency,
28:15c'est le designer
28:16de vos événements
28:17donc tout va bien.
28:17Ah, parfait.
28:18C'est très bien.
28:19Le lien est parfait.
28:20Alors expliquez-nous,
28:21vous êtes globalement
28:21une agence événementielle,
28:22qu'est-ce que vous proposez ?
28:23Alors on est une agence événementielle
28:24avec au départ
28:25un ADN Sport
28:26puisqu'on a créé
28:27les Crazy Dunkers
28:27qu'on produit bien évidemment
28:29toujours et qui font
28:30des spectacles un petit peu
28:30partout en France
28:32et partout sur la planète.
28:33Pour rappel,
28:34les Crazy Dunkers,
28:35c'est les fameux acrobates
28:36qui font des smatchs,
28:38qui font du trampoline,
28:39de la gymnastique
28:43tout mis en musique
28:43et chorégraphié
28:44à la fois sur des
28:45mi-temps de match de basket
28:47mais sur des éléments
28:48d'entreprise,
28:49sur des fêtes des sports,
28:50même sur les comités des fêtes
28:52pour les fêtes patronales.
28:53On va d'un petit comité des fêtes
28:55à 800 habitants
28:57jusqu'aux Jeux Olympiques
28:58effectivement.
28:59Alors les JO,
28:59vous avez fait lesquels ?
29:00Faites-nous rêver.
29:01On a fait Athènes en 2004,
29:04on a fait Pékin en 2008,
29:05on a fait Londres en 2012
29:07et on a fini là
29:08à Paris 2024.
29:10Enfin, on a fini.
29:11Oui, c'est pas fini.
29:12On verra ce qu'on fait
29:12sur 2028.
29:14Alors vous avez
29:14une petite particularité
29:15sur l'agence,
29:15c'est que vous avez
29:16une spécificité au-delà
29:17des Crazy Dunkers
29:17sur le golf et l'équitation,
29:19c'est bien ça ?
29:20Oui, tout à fait.
29:20Alors aujourd'hui,
29:21l'agence,
29:22on est un ADN sport,
29:22on travaille sur
29:23beaucoup d'événements,
29:25des événements de plus en plus
29:26aussi d'entreprises,
29:27donc les gens
29:27souvent associent
29:29les Crazy Dunkers,
29:29mais pas que.
29:30Aujourd'hui,
29:30on est capable de faire
29:32des anniversaires,
29:33des inaugurations,
29:34des séminaires,
29:35des conventions,
29:35des team building.
29:37Si on met un thème sport,
29:38c'est très bien,
29:39mais pas que.
29:40Et effectivement,
29:41on travaille depuis
29:428 ans maintenant
29:42pour les hippodromes
29:43du centre-est.
29:44D'accord.
29:45Où on a une mission,
29:46c'est de faire venir
29:47les gens dans les hippodromes
29:48et de les faire revenir surtout.
29:49D'accord, très bien.
29:50Et un autre sport
29:53sur lequel on est venu
29:54il y a 6 ans,
29:55c'est le golf.
29:56Et d'ailleurs,
29:57ce week-end,
29:57on a notre sixième derby
29:59classique Auvergne-Rhône-Alpes
30:01qu'on fait au Chambon-sur-Lignon.
30:03Très bien, parfait, excellent.
30:05Alors vous le savez
30:05que le principe du face-à-face,
30:06mon cher Samuel,
30:07c'est de découvrir
30:08les personnalités économiques,
30:09mais pas seulement
30:10par leur métier,
30:11mais aussi par leur passion
30:12et leur vie sociétale, civile.
30:14Vous êtes donc président
30:15du club de basket
30:16de Feur-Rosier,
30:17Les Enfants du Forêt.
30:19Oui.
30:19C'est bien ça ?
30:20Les Enfants du Forêt de Feur-Rosier,
30:21tout à fait.
30:21Les Enfants du Forêt de Feur-Rosier,
30:24un club professionnel,
30:25semi-professionnel ?
30:26Alors,
30:26on va dire semi-professionnel.
30:28Aujourd'hui,
30:28c'est un club,
30:29c'est le deuxième
30:30ou troisième club ligérien
30:31en termes de nombre
30:32de licenciés.
30:32on a environ 410,
30:36entre 410 et 420 licenciés
30:37et l'équipe Fagnon
30:38joue en National 1.
30:39National 1,
30:40c'est un très très bon niveau.
30:42Alors,
30:42pourquoi ?
30:43C'est la passion
30:43qui vous guide dans cette mission ?
30:44Vous êtes bénévole,
30:45j'imagine ?
30:45100% bénévole.
30:48C'est une passion
30:49qui est dévorante,
30:50qui prend beaucoup de temps.
30:52Moi,
30:53je suis venu
30:53sur la présidence du club
30:55parce que je pense
30:56que le club m'a aidé
30:57quand j'étais gamin.
30:59Je pense que c'est bien
30:59de redonner.
31:00De redonner,
31:01c'est important.
31:02La vie sociétale
31:03est vraiment là-dessus.
31:04Après,
31:05il y a besoin
31:06de beaucoup de temps
31:07et de compétences bénévoles
31:09afin de faire tourner
31:10un club comme ça.
31:11Bien sûr.
31:11Alors nous,
31:11on aime mettre en avant
31:12justement ces bénévoles
31:13qui participent
31:14à la vie sociale,
31:15économique
31:15autour de leur entreprise.
31:18Pour conclure,
31:19c'est quoi l'agenda
31:20de Samuel Tillon ?
31:20Ça ressemble à quoi ?
31:21L'agenda de Samuel Tillon,
31:22il essaye de tout faire
31:24et tout bien faire.
31:26Donc,
31:26il faut limiter
31:27le nombre des choses
31:28puisque j'ai une famille également.
31:29Heureusement,
31:30par bonheur,
31:31ma famille est sportive
31:32et basketeur.
31:33Mes filles jouent au basket
31:35et mon épouse également.
31:37Ça arrange les choses.
31:38C'est plus facile.
31:39Du coup,
31:40aussi,
31:40mon épouse
31:41s'est mis au golf
31:42aussi pour qu'il y ait
31:43plus de temps
31:44qu'on passe ensemble.
31:46L'agenda,
31:47il n'est jamais le même.
31:48Forcément,
31:49on est sur une agence
31:50événementielle
31:50où l'agenda,
31:53c'est toujours là
31:54ce week-end.
31:54Des moments,
31:56c'est la semaine,
31:56des moments,
31:56c'est le week-end,
31:57des moments,
31:57c'est les deux.
31:58On a une grosse activité
31:59sur l'agence événementielle
32:01d'avril à mi-juillet
32:03et puis de septembre
32:04à fin octobre.
32:07Et puis,
32:07on l'a dit au départ,
32:08Xtreme Group,
32:09c'est aussi une autre agence
32:10qui s'appelle Xtreme Com,
32:11qui fait de la communication
32:12opérationnelle
32:13et qui fait notamment
32:14de la signalétique,
32:15du marquage du véhicule,
32:16plein de choses comme ça
32:17qui est liée
32:18avec l'agence événementielle.
32:21Et au milieu de tout ça,
32:22il y a des matchs de basket,
32:22il y a des réunions,
32:23des entraîneurs à trouver,
32:25des joueurs à trouver.
32:26Donc,
32:27on ne s'ennuie jamais.
32:28On ne s'ennuie jamais.
32:28Bon,
32:29c'est très bien.
32:30Merci à vous
32:30pour cette présentation exhaustive
32:32de votre activité.
32:33On va terminer,
32:33vous le savez,
32:34toujours face à face,
32:35par un thé ou café.
32:36Je vais vous faire deux propositions.
32:38Vous allez en choisir
32:39une des deux
32:39sans argumenter.
32:41Alors,
32:42président bénévole
32:43ou dirigeant d'entreprise ?
32:45Dirigeant d'entreprise.
32:48Vacances à l'hôtel
32:49ou sac à dos basket ?
32:50À mon âge,
32:53à l'hôtel.
32:55Économie ou écologie ?
32:56Économie.
32:57Avion ou train ?
32:58Avion.
33:00Saint-Chamond basket
33:01ou corral de Rouen ?
33:02Enfant du forêt de Ferozier.
33:04Vin rouge ou champagne ?
33:06Champagne.
33:08Golf ou équitation ?
33:09Je pourrais dire polo
33:14mais je vais dire golf.
33:16Petit commerce
33:17ou marketplace ?
33:18Marketplace.
33:20TL7 ou TL7 ?
33:21TL7.
33:23Medef ou CPME ?
33:25J'ai rencontré Benoît
33:27tout à l'heure,
33:27donc Medef.
33:29Presse quotidienne
33:30ou réseau social ?
33:32Presse quotidienne.
33:34Nicolas Batoum
33:34ou Tony Parker ?
33:36Nicolas Parker.
33:39Et enfin thé ou café ?
33:42Café.
33:43Et bien voilà,
33:43j'ai eu le plaisir
33:44de recevoir dans mon fauteuil rouge
33:45du face-à-face aujourd'hui
33:46Samuel Tillon
33:47qui est le dirigeant
33:48d'Extrême Groupe
33:49et le président
33:50du club de basket de Feur.
33:52Merci et à bientôt.
33:52Alors pour continuer cette émission,
34:00on va parler de la maison,
34:02de l'information,
34:03la formation et l'emploi.
34:04On dit plutôt MIF.
34:05La MIF, Loire-Sud,
34:06n'est-ce pas Laurent Vigneault ?
34:07Alors on va parler de la MIF
34:08parce que la MIF est chef de file
34:11d'une action bien spécifique
34:13qui s'appelle Ève.
34:15qui s'appelle Ève.
34:16Alors avant qu'on parle de Ève,
34:19ce qu'il faut savoir,
34:20mon cher Émy,
34:20c'est que vous avez
34:21la loi sur le plein emploi
34:23qui a été adoptée
34:24en décembre 2023
34:26et qui s'applique
34:28depuis le 1er janvier 2025
34:30et qui prévoit notamment
34:32l'enregistrement
34:33auprès des services
34:34de France Travail
34:35des publics
34:36qui jusque-là
34:37n'y étaient pas recensés,
34:38si je puis dire.
34:39C'est le cas des allocataires
34:40ou des demandeurs de RSA.
34:41C'est le cas des jeunes
34:43inscrits en mission locale.
34:45Ça, ça permet à l'État
34:46d'avoir une vision
34:47plutôt affinée
34:49de la situation
34:49de l'emploi en France
34:50pour permettre
34:51corollaire
34:52un accompagnement
34:53personnalisé
34:54et qui se voudrait
34:56plus efficace.
34:58Cette même loi
34:59de décembre 2013,
35:01elle propose une offre
35:02qui s'appelle
35:03l'offre de repérage
35:05et de remobilisation
35:06qu'on appellera
35:07plus communément
35:08O2R
35:09et qui permet
35:10précisément
35:11d'identifier
35:13ces publics
35:13qui sont souvent
35:14jusqu'à là considérés
35:15comme étant
35:15sous les radars,
35:17échappant à tout,
35:18pour leur proposer
35:19un accompagnement spécifique
35:21et un accès
35:22à des dispositifs
35:23professionnels adaptés.
35:25Alors pour ça,
35:25effectivement,
35:26pour en parler,
35:27j'accueille Michael Nexon
35:28qui est le directeur
35:29de la Maison de la Formation
35:30pour la Formation
35:31et l'Emploi
35:32Loire-Sud
35:33et comme je l'ai dit,
35:34c'est la structure
35:35chef de file
35:36de ce projet
35:37qu'on appelle
35:37Élancez-vous
35:39vers l'emploi.
35:40Alors Michael Nexon,
35:42qui sont les personnes
35:43concernées par cette offre
35:44de repérage
35:45et de remobilisation ?
35:46Est-ce que ce sont
35:47celles et ceux
35:47que l'on appelle
35:48les invisibles
35:49ou les vulnérables,
35:50voire les deux
35:51en même temps ?
35:52C'est un peu
35:53toutes les personnes
35:53qui sont non-inscrites
35:55à France Travail,
35:56éloignées de l'emploi
35:57et surtout éloignées
35:58de tous les dispositifs
35:59de droit commun,
36:00des hommes,
36:01des femmes,
36:01peu importe le niveau
36:02de diplôme.
36:04On les repère,
36:05on est en charge
36:06du repérage
36:06et de la remobilisation
36:07de ces personnes-là.
36:09On a certains critères
36:10qui sont demandés aussi
36:11par les services de l'État,
36:12c'est-à-dire qu'il faut
36:12avoir plus de 25 ans.
36:14On ne peut pas accompagner
36:15des personnes
36:15de moins de 25 ans.
36:17Plus de 25 ans,
36:18être évidemment
36:19en situation régulière
36:20sur le territoire.
36:21Ça, ça concerne
36:22les primo-arrivants ?
36:23Ça concerne les primo-arrivants
36:24et puis on détecte,
36:25on repère un certain
36:26nombre de personnes
36:27qui ne peuvent pas rentrer
36:27dans le cadre du dispositif
36:28parce qu'il y a
36:29une problématique de papier.
36:31Donc, on les accompagne aussi
36:32sur leur problématique de papier
36:33mais il faut être
36:34en situation régulière
36:35et puis surtout
36:35non-inscrit France Travail
36:36ou déclarer,
36:38être inscrit à France Travail
36:39mais déclarer,
36:40ne pas être suivi
36:41plus de 5 mois
36:41par son conseiller.
36:42À ce moment-là,
36:43on peut accueillir les personnes.
36:44Avec peut-être
36:44les quartiers prioritaires
36:45non en priorité ?
36:47Alors, on va en parler précisément
36:48puisqu'il y a
36:50trois étapes clés
36:51dans ce dispositif.
36:52Il y a le repérage,
36:53la remobilisation
36:54et l'accompagnement
36:55socio-professionnel.
36:57Alors, premier point,
36:58le repérage.
36:59Puisqu'il s'agit
37:00d'aller vers,
37:01comment est-ce que
37:02vous les repérez ?
37:03Quelle est la méthode ?
37:04Et pour compléter
37:05ce que dit Sylvain,
37:06quelle est l'ère géographique
37:08si je puis dire ?
37:09Alors, l'ère géographique,
37:10c'est Saint-Etienne-Métropole.
37:11Nous, la réponse
37:12qu'on a faite
37:12et qui a été retenue
37:14par les services de l'État,
37:15c'est d'intervenir
37:15sur Saint-Etienne-Métropole.
37:17Et oui, plus spécifiquement
37:18dans ce qu'on appelle
37:19les QPV,
37:20les quartiers,
37:20les quartiers prioritaires
37:21politiques de la ville.
37:22Il y en a 20
37:23à l'échelon
37:24de Saint-Etienne-Métropole.
37:25Ça représente 60 000 habitants
37:26quand même.
37:27C'est beaucoup.
37:28Donc, là aussi,
37:28il y a un vivier de personnes
37:29qui ont besoin
37:30d'être accompagnées
37:31pour un retour vers l'emploi
37:32et nous, on les accompagne.
37:34Effectivement.
37:34Alors, sur la brique
37:35de la détection,
37:37comment on fait ?
37:37On s'est inspiré, en fait,
37:38des outils, on va dire,
37:39du travail social.
37:40C'est-à-dire,
37:46qui sont sur le terrain,
37:47qui vont faire des maraudes.
37:48Alors, qu'est-ce que c'est
37:48qu'une maraude,
37:49très concrètement ?
37:50C'est faire les sorties scolaires,
37:52aller dans les immeubles,
37:53par exemple,
37:54participer aux fêtes de quartier,
37:55à la vie des quartiers
37:56pour être au plus près
37:57des habitants.
37:57On ne rentre pas comme ça
37:58sur un quartier.
37:59Les marchés ?
38:00Faire les marchés, bien sûr,
38:01pour pouvoir être
38:02au plus près des habitants
38:03et leur proposer
38:04cette offre d'accompagnement
38:05qui dure de 6 à 8 mois
38:07jusqu'à 1 an
38:08pour pouvoir retrouver,
38:10ça c'est important,
38:10un emploi
38:11ou une formation qualifiante.
38:13Donc, ces personnes
38:15modalités à travers
38:16ces fameuses maraudes.
38:17Tout à fait.
38:18Ensuite, il y a la phase
38:19de remobilisation.
38:20Alors, qu'est-ce qu'elle va
38:21prendre comme forme ?
38:22Ce sont des ateliers collectifs ?
38:23C'est un accompagnement
38:24individualisé en fonction
38:26de la spécificité
38:27des situations ?
38:28Alors, l'individualiser,
38:30on l'a,
38:30mais pas sur cette brique-là.
38:31La brique remobilisation,
38:32c'est d'abord et avant tout
38:33du collectif.
38:34C'est reprendre l'habitude
38:35d'être en collectif
38:36et c'est de se dire
38:36que c'est à partir du collectif
38:37qu'on a un levier aussi
38:39de redynamisation,
38:40de remobilisation
38:41vers l'emploi
38:42ou vers la formation.
38:43Il y a deux piliers essentiels,
38:44c'est à travers le sport
38:45et la culture.
38:46Nous, on y croit fortement.
38:47À travers sport et culture,
38:48on peut aussi remobiliser
38:49les personnes
38:50pour s'inscrire
38:51dans une démarche positive
38:52de retour vers l'emploi.
38:53Troisième brique,
38:54donc l'accompagnement
38:54socio-professionnel.
38:56Alors, qu'est-ce qui fait
38:56qu'il est différent
38:57de la remobilisation ?
38:59Il y a une nuance
38:59qui m'échappe là.
39:00Alors, je vais vous expliquer.
39:01Déjà, il y a deux dimensions
39:03dans l'accompagnement
39:04socio-professionnel.
39:05Un, tous les bénéficiaires
39:06du dispositif
39:07sont accompagnés individuellement.
39:08Toutes les semaines,
39:10ils ont un conseiller
39:10qui est là
39:11qui prend du temps,
39:13qui est là
39:13pour identifier les besoins
39:14et qui les accompagne
39:15sur ces besoins-là.
39:16C'est top.
39:17Et puis, il y a aussi
39:17les ateliers collectifs,
39:19mais cette fois-ci
39:19qui sont dédiés plutôt
39:20orientation, formation, emploi.
39:23Ça va être comment faire un CV,
39:24une technique de recherche d'emploi,
39:26enquête métier,
39:27jusqu'à faire des immersions
39:28en entreprise.
39:28Et là, on a besoin
39:29des entreprises du territoire
39:30aussi pour pouvoir accueillir
39:31les bénéficiaires du dispositif,
39:34participer à des forums
39:35ou faire des immersions aussi,
39:36des stages.
39:37Se dire qu'à un moment donné,
39:38on a des compétences,
39:39elles ne sont pas forcément
39:40identifiées,
39:41mais une fois qu'on est
39:41en milieu professionnel,
39:42on se rend compte
39:43de ces compétences.
39:44Alors, ce dispositif,
39:44vous l'avez dit,
39:45il va durer 6 à 8 mois.
39:47Vous avez un volume défini
39:49de personnes à accompagner ?
39:50Alors, on peut accompagner
39:51par an 130 personnes.
39:52130 personnes.
39:54Alors, les personnes
39:55qui sont dans ce dispositif
39:57et lancez-vous vers l'emploi,
39:58est-ce qu'elles ont
39:58un statut spécifique ?
40:00J'allais dire,
40:00qu'est-ce qu'elles ont à gagner ?
40:02Un accompagnement
40:02socioprofessionnel d'évidence,
40:04mais encore,
40:05il y a une rémunération ?
40:06Alors, elles n'ont pas
40:07le statut de stagiaire
40:08de la formation professionnelle.
40:10En revanche,
40:10elles ont une rémunération
40:11de la part de l'État
40:12autour de 700 euros.
40:13D'accord.
40:13Et pour des personnes
40:14qui n'ont rien,
40:15passer de rien à 700 euros,
40:17c'est aussi les clés
40:18de l'autonomisation des personnes.
40:20Alors, c'est un dispositif
40:22qui se veut à la fois
40:22flexible et innovant,
40:25qui est dupliqué
40:25dans chacun des 101 départements
40:28France métropolitaine
40:30et ultramarins.
40:31en vise des gens
40:33qui n'étaient pas pris en charge
40:34jusque-là par un accompagnement
40:35qui vont l'être.
40:37Vous, vous avez décidé,
40:39pour garantir cette innovation
40:41et cette cohérence,
40:43de vous inscrire
40:44dans le cadre d'un consortium.
40:45Vous pouvez nous le présenter
40:46en deux, trois mots ?
40:47Alors, le consortium,
40:48effectivement,
40:49qui est mené
40:49par l'AMIF Loire Sud
40:51est associé fortement
40:53avec l'AFPA,
40:54l'organisme de formation professionnelle,
40:55et le CRÉPI Loire-Haute-Loire,
40:57avec qui on travaille
40:58déjà historiquement.
40:59Donc, pourquoi on s'est mis ensemble ?
41:00Parce que déjà,
41:01on se connaît bien,
41:01et puis parce qu'on est
41:02trois structures historiques
41:03du territoire stéphanois,
41:05structures qui travaillent
41:06au quotidien
41:07sur le retour à l'emploi
41:09et l'accompagnement aussi
41:09des personnes,
41:10la formation,
41:11la qualification,
41:11l'emploi.
41:12Alors, puisque vous parlez
41:13de retour à l'emploi,
41:14cette action,
41:14elle va durer jusqu'en 2027.
41:17C'est ça.
41:17Donc, elle s'inscrit
41:17dans une temporalité significative,
41:193 fois 130 personnes accompagnées,
41:22si mes calculs sont bons.
41:23Le financement,
41:24il vient du ministère du Travail,
41:26de la Santé,
41:27des Solidarités et des Familles.
41:28Donc, j'imagine que,
41:31comme il s'agit de deniers publics,
41:34l'État est à la fois vigilant
41:35aux étapes que vous venez
41:36de nous présenter,
41:37comme il sera vigilant aussi
41:38aux résultats attendus.
41:40Comment ça se passe ?
41:41Il y a ce regard de l'État.
41:44Alors, effectivement,
41:45l'État est là.
41:46Il pose de l'argent sur la table
41:48et il espère aussi
41:48des résultats positifs
41:49en termes d'emploi.
41:50On les voit très régulièrement.
41:52On a des relations bilatérales
41:53très régulières,
41:54des comités de pilotage
41:55resserrés aussi
41:55avec la service de l'État
41:56pour pouvoir faire le point
41:58à peu près tous les 2-3 mois
41:59sur l'avancée
42:00et le déploiement
42:00du dispositif.
42:02Parfait.
42:03Merci beaucoup.
42:04Où est-ce qu'on peut retrouver la MIF ?
42:05Justement,
42:05si on veut s'élancer
42:07vers l'emploi,
42:07on tape quoi ?
42:08W, W ?
42:10Les trois structures
42:11qui pourront accueillir
42:12n'importe quelle personne.
42:14Donc, tournez-vous
42:14vers le Crépi,
42:15tournez-vous vers l'AvePau,
42:16tournez-vous vers la MIF
42:17à la Maison de l'Emploi à Saint-Étienne.
42:18La Maison de l'Emploi.
42:19Parfait.
42:19Merci beaucoup.
42:21Merci de cette action
42:23qui est vraiment significative.
42:25Merci, M. Vinault.
42:26Et puis, maintenant,
42:27nous allons parler
42:28du barreau de Saint-Étienne
42:31et on va parler
42:31des fraudes bancaires.
42:32Simon Letiévent,
42:41bonjour.
42:41Vous êtes avocat
42:42au barreau de Saint-Étienne.
42:44Vous avez une spécialité ?
42:46Oui, alors,
42:46j'ai plusieurs spécialités,
42:48enfin,
42:48pas de mention de spécialité,
42:50mais plusieurs compétences.
42:51Compétences.
42:51Il faut bien faire attention
42:51déontologiquement,
42:53ça a du sens.
42:54Contentieux des héritages
42:55d'un côté
42:55et le contentieux
42:56du droit bancaire de l'autre,
42:57notamment la fraude bancaire,
42:58donc ce qui m'amène
42:59aujourd'hui
43:00sur votre...
43:01Alors,
43:01sur ce plateau.
43:02Qu'est-ce qu'une fraude bancaire ?
43:03Alors, une fraude bancaire,
43:05tout simplement,
43:05c'est toute action frauduleuse
43:07mise en place
43:08par un individu,
43:09un délinquant,
43:10qui vise à détourner
43:11les fonds d'une autre personne,
43:13donc soit une personne physique,
43:14soit une personne morale,
43:15ça peut être aussi une entreprise,
43:17que cette personne détient,
43:18donc,
43:18dans un établissement bancaire.
43:20D'accord.
43:20Et quels sont les types
43:21de fraudes bancaires ?
43:22Alors, des fraudes bancaires,
43:23les délinquants redoublent...
43:25D'imagination.
43:26D'imagination,
43:27d'ingéniosité
43:28pour aller détourner de l'argent.
43:30Il y a des moyens
43:31qui sont très classiques,
43:32le vol de carte bancaire,
43:34le vol de chéquier.
43:35Il faut savoir
43:36que le vol de chéquier,
43:37il faut faire très attention
43:38à son chéquier,
43:39c'est pas anodin,
43:39un chéquier.
43:40Par expérience,
43:41je sais que les banques
43:41ne vérifient pas...
43:43Forcément.
43:44Forcément, les signatures.
43:45On a même parfois des chèques
43:45qui sont encaissés, débités,
43:47où on n'a pas de signature
43:47sur le chèque
43:48quand on en demande la copie.
43:49Ah oui, d'accord.
43:50Ça, c'est assez surprenant.
43:51Donc, quand quelqu'un
43:51trouve un chéquier,
43:52il faut tout de suite
43:52perdre un chéquier,
43:54il faut tout de suite
43:55faire une déclaration d'opposition
43:56de l'intégralité du chéquier
43:57à son établissement bancaire.
43:59Et il y a d'autres moyens,
44:00aujourd'hui,
44:01qui sont beaucoup plus importants
44:03en masse exponentielle.
44:05C'est tout ce qui est
44:05cybercriminalité,
44:07avec des techniques,
44:08donc le pitching,
44:09le hameçonnage,
44:09c'est la personne
44:12qui vous appelle
44:12avec son téléphone,
44:14qui se présente
44:15comme un conseiller bancaire,
44:16qui vous dit
44:16faites très attention,
44:17il y a des opérations
44:18en cours qui sont fonduleuses.
44:20Vous êtes un peu paniqué,
44:21donc la panique,
44:21souvent,
44:22n'est pas de bon conseil,
44:23et vous donnez
44:23toutes vos coordonnées bancaires,
44:25vous suivez scrupuleusement
44:26ce qu'on vous dit au téléphone,
44:27pour qu'au final,
44:28il y ait des opérations
44:29qui se fassent,
44:29et parfois de plusieurs dizaines,
44:31vingtaines,
44:32de milliers d'euros.
44:33Ça fait beaucoup de choses.
44:34Et puis,
44:34des subtilisations de RIB,
44:35ça, je le dis pour les entreprises,
44:37il faut faire très attention aujourd'hui,
44:38quand vous envoyez un RIB
44:39à un débiteur
44:41pour qu'il vous paye une facture,
44:42ce RIB peut être intercepté
44:44par un individu,
44:46par le biais d'un mail,
44:48il modifie le RIB sur la facture,
44:50et derrière,
44:51le virement ne se fait pas
44:51la bonne personne.
44:53Donc ça,
44:53il faut être très vigilant là-dessus.
44:56Que faire lorsqu'on est victime
44:58d'une fraude bancaire ?
44:59Alors,
44:59quand on est victime
45:00d'une fraude bancaire,
45:01de toute façon,
45:01le premier réflexe qu'il faut avoir,
45:03c'est de le signaler
45:03à son établissement bancaire.
45:04Il faut le faire par téléphone,
45:07alors si c'est un dimanche
45:08ou un lundi,
45:08c'est un peu compliqué,
45:10mais il y a des numéros
45:11qui existent,
45:11donc il faut faire
45:13un coup de téléphone,
45:14c'est la première chose
45:15dans l'urgence,
45:16puisque les banques,
45:17elles ont quand même des moyens
45:18pour récupérer les fonds,
45:20il y a ce qu'on appelle
45:20les tentatives de recall
45:21auprès des établissements
45:23qui ont reçu
45:24les opérations frauduleuses,
45:26donc souvent,
45:26elles arrivent quand même
45:27quand c'est dans l'urgence
45:28à récupérer certaines sommes,
45:31voilà,
45:31donc se signaler
45:32à son établissement bancaire,
45:33et puis, voilà,
45:35être très vigilant
45:35quand l'établissement bancaire
45:37souvent va vous inviter
45:38à aller déposer plainte.
45:40Donc ça,
45:40le dépôt de plainte,
45:41si on est sur des sommes
45:42qui sont extrêmement importantes,
45:44j'invite les gens,
45:46effectivement,
45:46à prendre conseil
45:48auprès d'un professionnel
45:49du droit,
45:49ça peut être un avocat,
45:50mais même en amont,
45:51votre assurance
45:52de protection juridique
45:53si vous en avez une,
45:54parce que ce que vous allez dire
45:55à l'officier de police
45:56ou à la gendarmerie
45:57qui va recevoir votre plainte
45:59peut se retourner
46:01par la suite contre vous.
46:02– Oui, d'accord.
46:03Alors,
46:03quelles procédures mettre en place
46:04et en fait,
46:05est-ce qu'il y a des chances
46:05qu'on récupère l'argent ?
46:06– Alors,
46:06il y a deux procédures
46:07qu'on peut mettre en place.
46:08Il y a le très classique
46:09dépôt de plainte,
46:11donc ça,
46:11on vient signaler
46:12auprès de la gendarmerie,
46:14en gros,
46:14du procureur de la République
46:15qu'on a été victime
46:17d'une action frauduleuse.
46:20Ces dépôts de plainte,
46:22malheureusement,
46:22ils sont très peu suivis
46:25par les procureurs
46:26parce que c'est des procédures
46:27qui sont très longues,
46:28que les personnes,
46:29souvent,
46:29on ne les retrouve pas
46:30ou bien quand on les retrouve,
46:31ils sont dans un autre État,
46:33tout simplement.
46:34Et puis même
46:34quand ils sont traduits en justice,
46:35qu'on a un jugement de condamnation,
46:37ils sont souvent insolvables.
46:38Donc ça,
46:39c'est trois ans
46:40pour rien du tout.
46:41Donc,
46:41ce qu'il faut faire,
46:42ce qu'il faut savoir,
46:43c'est que dans le code monétaire
46:44et financier,
46:44il y a des dispositions
46:45qui existent
46:46et l'action qu'on peut faire
46:47pour récupérer de l'argent,
46:49ce n'est pas une action
46:49contre le délinquant,
46:51c'est une action
46:51contre l'établissement bancaire
46:53directement.
46:54Donc ça,
46:54c'est une procédure
46:55qui se fait aux civils
46:55qui prend en général
46:57entre un an
46:57et un an et demi
46:58en premier instant.
46:58Et alors,
46:59on a des chances
46:59de récupérer l'argent ?
47:00Oui,
47:01on a des chances
47:02de récupérer l'argent.
47:08En fait,
47:08dans le code monétaire
47:09et financier,
47:10il y a un principe,
47:10si vous voulez,
47:11c'est qu'à partir du moment
47:13où une opération
47:14a été faite
47:14et qu'elle n'a pas été autorisée
47:16par le détenteur du compte,
47:17la banque,
47:18le principe,
47:19c'est qu'elle est tenue
47:20de rembourser
47:21le titulaire du compte
47:23de l'intégralité
47:23de la somme
47:25qui a été subtilisée.
47:27Et par contre,
47:28il y a un certain nombre
47:29d'exceptions
47:30et parmi les exceptions,
47:31les banques,
47:33bien évidemment,
47:33elles essayent toujours
47:34de s'exonérer
47:34de leurs responsabilités.
47:36Parmi les exceptions,
47:37c'est quand elle vient dire
47:39que le titulaire du compte
47:41a fait preuve de négligence.
47:43Et bien voilà.
47:43Voilà, de négligence.
47:44Donc c'est pour ça,
47:44je rejoins ce que je disais
47:45tout à l'heure.
47:46Quand vous allez déposer plainte
47:48auprès de la police
47:49ou quand vous signalez
47:50par un mail
47:50la fraude
47:52auprès de votre établissement bancaire,
47:53vous en dites le moins possible.
47:54D'accord.
47:55Vous en dites le moins possible.
47:56Ah oui, c'est ça.
47:56Parce que sinon,
47:57quand je fais mon action
47:58contre la banque,
47:59la première pièce
48:00que la banque va verser au débat
48:02pour prouver
48:02qu'elle n'a rien à payer,
48:03c'est le dépôt de plainte.
48:04Alors que c'est elle
48:05qui l'a réclamée
48:05quand même initialement.
48:06Voilà, donc il faut être
48:07très vigilant
48:09et puis surtout
48:09ne pas hésiter
48:10à aller prendre conseil
48:11auprès même
48:12d'une maison de justice
48:14et du droit,
48:14d'un avocat
48:15ou même de votre assurance
48:15de protection juridique.
48:16Les avocats sont
48:17de bons conseils.
48:19Merci beaucoup,
48:19Simon Letivant
48:20pour cette vulgarisation
48:22de la formation.
48:23Merci à vous.
48:24Pour terminer cette émission,
48:25on va parler
48:26de la une
48:27du journal des entreprises
48:28avec Gilles Cahuel.
48:29Très rapidement,
48:30effectivement,
48:31pour parler du numéro
48:31de Med
48:32du journal des entreprises
48:33Auvergne-Rhône-Alpes
48:34dans lequel vous retrouverez
48:34une enquête complète
48:35sur l'avenir
48:36de l'aéroport
48:37de Saint-Etienne-Loire.
48:38Faut-il maintenir
48:39cet équipement
48:39sous perfusion
48:40des collectivités ?
48:41Quel modèle économique
48:42pour enfin décoller ?
48:43Toutes les réponses
48:43sont dans la version print
48:45du journal des entreprises
48:46ou sur le www.lejournalesentreprises.com.
48:49Merci beaucoup.
48:50Vous savez que la Loire
48:51est un territoire
48:52où il y a vraiment
48:53beaucoup de savoir-faire.
48:54Et nous, à Loire Éco,
48:55on est là pour vous le faire savoir.
48:56Merci beaucoup.
48:57Au revoir.
48:57Au revoir.