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Transcription
00:00La liberté d'expression, elle est totale.
00:01Donc, à mes yeux, on peut avoir le droit d'avoir cette position-là.
00:06Simplement, le téléspectateur, d'abord, il doit avoir la contradiction sur le plateau,
00:09et ensuite, le téléspectateur doit savoir d'où et qui parle.
00:13C'était cela, l'angle que je mets en place pour attaquer cette émission.
00:17Après, la liberté d'expression, au nom de la liberté d'expression,
00:20on a le droit, évidemment, d'avoir, de critiquer Netanyahou,
00:24d'avoir, même de défendre le Hamas, pourquoi pas.
00:26À partir du moment où les positions, c'est ce que fait d'ailleurs la France insoumise régulièrement,
00:32il n'y a pas de point de vue-là d'ambiguïté quand on sait d'où on parle.
00:36C'est-à-dire que ce monsieur parle, effectivement, comme un militant politique.
00:41Franck Tapirot, vous avez écouté, peut sans doute réagir.
00:44Il y a juste un souci, et que je partage justement avec cette dame,
00:47c'est qu'on essaie de faire passer, je vais utiliser une expression qui, malheureusement, va résonner chez vous,
00:51on essaie de faire passer le 7 octobre comme un point de détail
00:55dans l'histoire entre Israël et les Palestiniens.
00:57Et ça, c'est ignoble.
00:59On minimise le 7 octobre comme si, bien entendu, Israël l'avait bien cherché bien longtemps avant.
01:03On minimise ce qui s'est passé le 7 octobre, qui est, pour nous, un jour de Shoah.
01:08Oui, on a comparé ce jour-là à la Shoah, pourquoi ?
01:11Parce qu'il y avait une intention génocidaire absolue.
01:13Il suffit de voir les vidéos postées par les terroristes ignoble, les monstres du Hamas.
01:18Donc oui, c'est exactement là-dessus que madame réagit, parce que dans certaines émissions,
01:23on a tendance à dire, c'est exactement ce qui s'est passé.
01:26Raphaël Pitti commence par dire, et il l'avait déjà dit chez Jean-Jacques Bourdin à Sud Radio l'an dernier,
01:32le 7 octobre, finalement, c'est un point de détail.
01:35Ça fait bien longtemps que le Hamas se prépare et que le peuple palestinien attendait de relever la tête.
01:39Donc on oublie complètement.
01:40Et à force d'enlever, de désessentialiser le 7 octobre, on oublie que c'est une guerre de riposte d'Israël,
01:48légitime, pour assurer sa sécurité, mais surtout, un mot qui a été pratiquement oublié depuis des semaines,
01:53pour libérer les otages.
01:54Il en reste encore 21.
01:56Apparemment en vie, il y a un Américain qui a été libéré ce matin, tant mieux.
01:59Mais n'oublions pas que ça n'aurait jamais commencé s'il n'y avait pas eu le 7 octobre,
02:03et les otages, et la guerre s'arrête le jour où le Hamas dépose des armes et rend les otages.
02:08Pourquoi ils ne le font pas ?
02:09Parce qu'ils n'ont pas intérêt à arrêter la guerre.
02:11Le Hamas est en train de gagner, entre guillemets, de point de vue symbolique,
02:15en disant, on a montré à Israël qu'on pouvait les surprendre le 7 octobre,
02:18et gagner avec une guerre d'usure.
02:20Ils sont en train de recruter aujourd'hui comment ?
02:22L'aide humanitaire, comment est-ce qu'ils la détournent ?
02:24Ils la détournent, et grâce à cela, parce qu'ils la revendent à prix d'heure, vous le savez, à la population,
02:28ils arrivent à recruter des nouveaux combattants, des terroristes du Hamas, pour les payer.
02:33Donc en fait, ils détournent l'aide, ils la revendent,
02:36et c'est comme ça qu'ils recrutent des terroristes.
02:37Donc encore une fois, quand on n'entend pas cette vérité,
02:42d'abord c'est de l'information, on se dit que c'est partial,
02:46on se dit que toute l'information n'est pas traitée, et qu'il y a un angle.

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