Catherine Vautrin, ministre du Travail et de la Santé, était l’invitée du Face-à-Face sur RMC et BFMTV de ce lundi 12 mai. Elle a été interrogée notamment sur le projet de loi sur la fin de vie qui revient dans l'hémicycle.
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00:00Vous avez dit, Catherine Vautrin, au moment où le produit létal lui est remis.
00:05Sous-entendu, c'est à lui de se l'administrer.
00:08Est-ce que vous reprécisez ça ?
00:09Est-ce qu'effectivement, il s'agit d'un acte qui sera commis par le malade lui-même ou par le médecin ?
00:16Je dépose un amendement dans lequel je précise que c'est le malade qui doit s'administrer lui-même le produit.
00:24L'administration par un professionnel de santé doit rester l'exception.
00:29liée à l'état du patient qui, pour une raison physique, ne pourrait pas se l'administrer lui-même.
00:35Mais la règle, c'est l'administration par le patient lui-même.
00:38Pourquoi vous ne parlez pas d'euthanasie ?
00:39Précisément parce que la règle, c'est l'administration par le patient lui-même.
00:43Mais s'il existe la possibilité que ce soit le médecin, alors il s'agit d'euthanasie ?
00:47Sauf que c'est, dans un cas tout à fait particulier, d'incapacité par le patient de s'administrer.
00:54Parce que la définition d'euthanasie que j'ai sous les yeux, c'est l'acte d'un médecin.
00:58Qui provoque la mort.
01:00Et c'est bien la raison pour laquelle cette démarche de l'auto-administration
01:05est aussi une démarche supplémentaire de protection du corps médical.
01:10Je crois que c'est important de le dire.
01:13Il faut évidemment respecter chaque professionnel de santé.
01:18C'est la raison pour laquelle, bien évidemment, la clause de conscience s'appliquera.
01:22Aucun soignant ne sera obligé de pratiquer l'acte létal.
01:28Et je le répète, pour moi, l'auto-administration est un élément clé du sujet.
01:34Merci.
01:35Merci.
01:36Merci.
01:37Merci.
01:38Merci.