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  • il y a 3 jours
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky salue ce dimanche 11 mai la proposition de son homologue russe qui a suggéré des négociations "directes" et "sans condition préalable" entre Moscou et Kiev. Le président turc Recep Tayyip Erdogan lui est prêt à accueillir des pourparlers

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Transcription
00:00Écoutez, ça bouge, voilà ce que disait Emmanuel Macron aux quelques journalistes auxquels il s'est confié à son arrivée en Pologne ce matin du retour d'Ukraine,
00:06un peu plus de 5h du matin lorsque le président français a traversé à nouveau la frontière.
00:11C'est un premier pas, disait-il à propos de la proposition de Vladimir Poutine, mais il n'est pas suffisant.
00:17Alors, si on est pessimiste, on se dit qu'à la lumière des épisodes que l'on a connus nombreux depuis 2022 de tentatives de rapprochement,
00:24celui-là comme les précédents et vous à l'échec, si on veut voir le verre à moitié plein,
00:28on constate que tout le monde se plaît à souligner quand même les côtés un peu positifs
00:33et les aspects plutôt encourageants de ce qui est en train de se passer, même si les progrès restent modestes.
00:39C'est pour ça que Vladimir Zelensky, vous le disiez à l'instant dans le sujet, dit pour la première fois que la Russie semble envisager la paix.
00:45C'est pour ça que le président turc ne se contente pas d'offrir ses bons services,
00:49mais qu'il dit aussi que l'on est en train d'assister à un tournant historique.
00:53Pour autant, le constat, c'est de dire que dans l'État, en l'État, les propositions, les deux propositions restent incompatibles.
01:00C'est clair, du côté de la proposition émise par les cinq de Kiev, appelons-les comme ça, soutenue par les États-Unis hier,
01:07le cessez-le-feu, c'est la première condition, c'est le préalable.
01:10Tant qu'il n'y aura pas eu de cessez-le-feu, rien d'autre ne sera possible.
01:14La proposition de Moscou, celle de Vladimir Poutine, c'est de dire on commence par se mettre à la table des négociations
01:19et ensuite, si tout va bien, il y aura un cessez-le-feu.
01:22Donc on voit bien que les séquences, elles ne sont pas compatibles telles qu'elles existent.
01:26Alors il va falloir surveiller trois dates très importantes dans les jours qui viennent.
01:30La première, c'est le 12 mai.
01:31C'est la date qu'ont mise en avant à Kiev les cinq chefs d'État et de gouvernement
01:36qui étaient rassemblés avec le soutien de Donald Trump pour dire
01:39Il faut que le cessez-le-feu, sans condition, démarre le 12,
01:42faute de quoi il y aura des sanctions massives contre la Russie.
01:45Il y a le 15, le 15 c'est la date fixée par Vladimir Poutine pour commencer des négociations à Istanbul.
01:51Et puis il y a samedi prochain qui sera peut-être la date la plus importante
01:55car les deux premières échéances ont peu de chances d'être respectées.
01:58Qu'est-ce qui se passe samedi prochain ?
02:00Eh bien tout le monde ou presque a rendez-vous à Tirana pour un sommet de la communauté politique européenne
02:05qui réunit les 27 membres de l'Union européenne mais aussi 20 pays qui n'appartiennent pas à l'Union européenne.
02:11Ça veut dire qu'en l'occurrence il y aura autour de la table non seulement Emmanuel Macron
02:14mais également Kirstarmer, Friedrich Schmerz, à nouveau le Polomais.
02:18Et puis le président turc sera présent également.
02:20Autrement dit, ils seront tous là sauf Vladimir Poutine puisque Volodymyr Zelensky sera lui aussi du voyage.
02:27Et c'est sans doute à ce moment-là que l'on pourrait franchir un nouveau pas possible
02:32vers des discussions qui pourraient mener soit à un cessez-le-feu, soit à une table des négociations.
02:38Mais on voit bien que les Européens ne veulent pas lâcher le cessez-le-feu.
02:41C'est le préalable absolu de leur point de vue.
02:43Merci.
02:44Merci.
02:45Merci.
02:46Merci.

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